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Les dépenses de santé augmenteront de 2,9 % cette année

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Les dépenses de santé devraient s'élever à 89,5 milliards de francs cette année, contre 86,9 milliards en 2021. Le KOF prévoit des dépenses de 92,7 milliards pour 2023 et de 95,6 milliards pour 2024 (photo symbolique). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les dépenses de santé augmenteront de 2,9% cette année pour s'élever à 89,5 milliards de francs. La hausse atteindra 3,6% en 2023 et 3,1% en 2024, selon les prévisions du KOF. Pour 2020, la hausse devrait être de 4,4%.

Les dépenses de santé "augmentent moins fortement que les années précédentes, en comparaison avec les performances économiques", a indiqué mardi le centre de recherches conjoncturelles de l'EPFZ (KOF). La hausse annuelle moyenne sera de 3,5% pour les années 2021 à 2024, contre 2,9% en moyenne pour les dix années précédentes et 4% pour la période 2001-2010.

Pour 2021, le KOF prévoit des dépenses de santé de 86,9 milliards de francs (9993 francs par habitant). Elles devraient s'élever à 89,5 milliards en 2022 (10'190 francs), 92,7 milliards en 2023 (10'416 francs) et 95,6 milliards en 2024 (10'612 francs).

11,9% du PIB en 2021

Les dépenses de santé en 2021 représentent 11,9% du produit intérieur brut (PIB), contre 12% l'année précédente. Pour 2022, le KOF prévoit 11,6% et 11,8% pour 2023 et 2024. Pour les dix années précédentes, les dépenses de santé représentaient 11,1% du PIB et 9,8% pour la période 2001-2010.

De 2020 à 2022, la pandémie "a eu un impact considérable sur le système de santé suisse", écrit le KOF. Les conséquences devraient se faire sentir "pendant un certain temps", notamment parce que des traitements médicaux ont été reportés pendant les phases aiguës de la pandémie et en raison de la probabilité "difficilement estimable" de nouvelles vagues d'infections, de maladies graves et des conséquences à long terme des maladies liées au coronavirus.

La pandémie a entraîné en 2020 "une contribution à la croissance inhabituellement élevée de la part de l'Etat en comparaison historique pour la Suisse", souligne le KOF. Cette évolution s'est déjà inversée en 2021 et se normalisera d'ici 2024, en supposant que la pandémie ne nécessite pas un engagement financier accru de la part de l'Etat.

Ménages privés

Le deuxième fait marquant de 2021 est "la forte contribution à la croissance des dépenses de santé supportées par les ménages privés", constate le KOF. Les coûts des tests Covid qui ne sont pas pris en charge ou qui ne sont pas remboursés par la Confédération devraient être en grande partie responsables de cette situation.

En temps normal, la Confédération ne participe que peu au financement des dépenses de santé. L'année 2020 constitue une exception, car Berne a pris en charge une grande partie des coûts des tests de dépistage et a approvisionné la population en vaccins. "Les flux de financement devraient toutefois revenir à la normale dans les années à venir, à moins que la pandémie ne réserve à nouveau quelques surprises désagréables", ajoute le KOF.

"Les caisses maladie auraient pu couvrir les coûts du coronavirus avec leurs réserves et ainsi éviter la hausse drastique des primes de 6,6 % pour 2023 si la classe politique n'avait pas contraint à la réduction des réserves à un moment inopportun", estime Felix Schneuwly, expert "assurance maladie" chez Comparis.

Mise en garde

Il met en garde que des petites et moyennes caisses maladie pourraient augmenter leurs primes en cours d'année. "Plusieurs caisses ont réduit leurs réserves trop rapidement et trop massivement", estime l'expert de Comparis.

Les interventions politiques dans les réserves des caisses maladie "ont toujours provoqué un choc des primes" qui entraîne à chaque fois "une forte rotation de la clientèle", constate Felix Scheuwly. Chaque caisse devant constituer des réserves pour sa nouvelle clientèle, une forte augmentation de clients pourrait "mettre en péril la solvabilité des caisses concernées".

Prévisions à prendre avec des pincettes

Les prévisions du KOF "doivent être prises avec des pincettes", souligne Felix Schneuwly. "Compte tenu de la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée, de l'inflation et des revendications politiques pour une plus grande sécurité de l'approvisionnement, les prévisions pourraient s'avérer finalement trop optimistes".

Protéger certaines caisses de la faillite ne relève pas des tâches de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). En cas de faillite, les assurés peuvent changer de caisse et les créanciers seraient remboursés par le fonds d'insolvabilité des assureurs, explique l'expert. Il demande donc la fin de l'approbation des primes par l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Une première grue déployée à Baltimore pour dégager les débris

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Le pont Francis Scott Key s'est effondré mardi après avoir été percuté par un porte-conteneurs. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Une première grue a été déployée jeudi à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, dans le cadre des efforts visant à dégager les débris du pont qui s'est effondré. La réouverture du port, important pour l'économie, prendra beaucoup de temps, ont prévenu les autorités.

Le pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par des dizaines de milliers de véhicules, s'est écroulé tel un château de cartes mardi, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l'entrée du port de Baltimore. Les corps de deux des six ouvriers portés disparus ont été retrouvés mercredi.

"Nous remuons ciel et terre" pour que le port soit à nouveau opérationnel, a déclaré jeudi Tom Perez, conseiller à la Maison Blanche. "Un navire-grue de grande capacité sera sur place dans la journée pour aider à ramasser les débris", a-t-il ajouté dans un entretien à la chaîne américaine MSNBC.

Les responsables ont toutefois prévenu que les difficultés étaient de taille, la recherche des corps des quatre hommes toujours portés disparus ayant été interrompue mercredi en fin de journée, car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident.

"Fonds d'aide d'urgence"

Les quatre hommes, tous des immigrés latino-américains, sont présumés avoir été tués après que le Dali, un porte-conteneurs long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur, s'est encastré dans une pile du pont à cause de problèmes de propulsion. Ces hommes faisaient partie d'une équipe de huit ouvriers travaillant de nuit à la réparation de la route. Deux d'entre eux ont été secourus peu après l'effondrement du pont.

Les habitants de la région ont participé à une veillée dans un parc voisin jeudi matin, ont rapporté les médias locaux, tandis que la mairie de Baltimore a lancé une collecte de fonds pour soutenir les familles des victimes. Quant à la reconstruction, elle "ne va pas prendre des heures, ni des jours, ni des semaines", a par ailleurs prévenu Wes Moore, gouverneur de l'Etat du Maryland, où se situe Baltimore, évoquant "un très long chemin à parcourir" avant un retour à la normale.

Le Maryland a demandé à l'Etat fédéral une première enveloppe de 60 millions de dollars, appel rapidement entendu par le gouvernement. Le ministère américain des Transports a annoncé jeudi le "déblocage rapide" de ce montant en "fonds d'aide d'urgence" au Maryland.

"Perte substantielle"

Cette somme doit permettre d'"aider le Maryland à entamer des travaux urgents" et sera suivie d'autres fonds "au fur et à mesure que la reconstruction progressera", a expliqué le ministre des Transports, Pete Buttigieg. "Personne n'oubliera jamais les images choquantes d'un porte-conteneurs percutant le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement et la mort tragique de six personnes", a-t-il ajouté, dans un communiqué de la Maison Blanche.

Après le drame, le président Joe Biden s'est engagé à ce que l'administration fédérale prenne en charge l'intégralité du coût de la reconstruction du pont. En raison de cet accident, le transport maritime reste suspendu, le port de Baltimore étant le neuvième du pays en termes d'activité et génère plus de 15'000 emplois.

Jeudi, le patron du marché de l'assurance Lloyd's of London a prévenu que l'indemnisation par les compagnies d'assurance de l'accident pourrait être la plus élevée jamais versée dans le transport maritime. "Cela devrait représenter une perte substantielle, sans doute la plus importante" concernant le transport maritime "mais pas en dehors de nos paramètres", a affirmé Bruce Carnegie-Brown sur la chaîne CNBC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

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Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

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Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 7, 9, 13, 18 et 37, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

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Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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