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Actualité

Les centres fédéraux pour requérants d’asile frôlent la saturation

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Les personnes en procédure Dublin, les requérants d’asile afghans, les requérants d’asile mineurs non accompagnés et les requérants d’asile originaires de pays à très faible taux de protection feront l’objet d’une procédure accélérée dans les CFA. Ici, celui d'Embrach (ZH). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les candidats à l’asile en Suisse sont toujours aussi nombreux et les hébergements de la Confédération sont saturés. Pour garantir une place à tous les intéressés, certains vont être temporairement attribués aux cantons plus tôt qu’auparavant, a indiqué mardi le SEM.

Pour pouvoir continuer à accueillir tous les requérants d’asile, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) met régulièrement en service de nouvelles structures, mais cela ne suffit pas, affirme-t-il.

Actuellement, ce sont près de 800 personnes qui déposent une demande d’asile en Suisse chaque semaine. En Suisse romande et dans le Nord-Ouest du pays en particulier, cet afflux constant cause des problèmes en termes de capacités d’hébergement et d’encadrement.

Nouveaux hébergements en service

Les autres régions – Berne, Tessin et Suisse centrale, Zurich, Suisse orientale – frôlent également la saturation. Même si des lits et des logements en plus ont été mis à disposition et que du personnel supplémentaire a été recruté, la situation reste très tendue.

En collaboration avec l’armée suisse, une vingtaine de bâtiments ont été mis en service ou préparés dans tout le pays. Ces dernières semaines, des salles polyvalentes ont notamment été ouvertes à Bure (JU), Thoune (BE) et Chamblon (VD) pour accueillir des réfugiés. Il est prévu d’en mettre d’autres en service à Schönbühl (BE) et Emmen (LU).

Transferts anticipés

En temps normal, les requérants d’asile en procédure accélérée restent jusqu’à 140 jours dans les centres fédéraux pour requérants d’asile (CFA). Compte tenu de la situation critique en matière d’hébergement, il vient d’être décidé, que les personnes frappées d’une décision de renvoi seraient transférées vers les cantons avant même que les 140 jours ne soient écoulés.

Cette mesure sera mise en ½uvre dès le 27 octobre. Une semaine plus tard, les requérants dont la procédure d’asile n’est pas encore achevée feront également l’objet d’un départ anticipé pour les cantons.

Cette seconde mesure ne concernera pas les personnes en procédure Dublin, les requérants d’asile afghans, les requérants d’asile mineurs non accompagnés et les requérants d’asile originaires de pays à très faible taux de protection. Ces personnes feront l’objet d’une procédure accélérée dans les CFA.

Jusqu'à 1000 requérants par semaine

Les cantons doivent se préparer à accueillir temporairement jusqu’à 1000 requérants d’asile par semaine, contre 500 actuellement. Ces personnes seront réparties entre les cantons proportionnellement à la population de ces derniers.

Cette mesure permettra aux CFA de rester en mesure d’accueillir les nouveaux requérants et de lancer immédiatement les étapes nécessaires de la procédure.

Canton de Neuchâtel prêt à faire face

Interrogée mardi soir dans l'émission Forum de la RTS, Florence Nater, conseillère d'Etat neuchâteloise en charge de la cohésion sociale, a indiqué que la pression était également "très forte" dans les cantons.

Ces derniers se préparent toutefois depuis plusieurs semaines à un afflux en lien la situation en Ukraine, a-t-elle ajouté. Pour ce qui est de Neuchâtel, "le dispositif est relativement agile".

"Des personnes en provenance d'Ukraine continuent d'être prises dans des familles d'accueil et nous sommes aussi très actifs pour transférer des personnes des centres d'hébergement collectifs dans des appartements", a ajouté Mme Nater, se félicitant que la situation immobilière du canton le permette. "Nous espérons aussi ouvrir d'autres centres d'hébergement collectifs prochainement."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Profession: goûteurs d'eau aux SIG (VIDÉO)

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(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Aux SIG, une trentaine de collaborateurs testent une fois par mois des échantillons d'eau potable pour détecter d'éventuels défauts de goûts ou d'odeur.  

Savez-vous qu’il existe une brigade des goûteurs d’eau à Genève? Ils sont une trentaine de collaborateurs des SIG, qui se réunissent une fois par mois pour un apéro d'un genre particulier : ils testent des échantillons d'eau potable pour détecter d'éventuels défauts de goûts ou d’odeurs, en complément des analyses chimiques et bactériologiques de l'eau. La dernière session avait lieu ce week-end.

Jacky BabelGoûteur

En plus de la dégustation d’eau, les goûteurs suivent aussi une formation continue. Barbara Babel, responsable de la formation.

Barbara BabelResponsable formation goûteurs d'eau

La brigade des goûteurs d'eau existe depuis près de 20 ans. Genève fait figure de pionnière en Suisse.

 

 

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Environnement

Pêcher l’ADN plutôt que les poissons pour mesurer la biodiversité

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La méthode utilisant l'ADN laissé par les poissons dans les cours d'eau permet désormais de déterminer avec plus de précision les espèces présentes (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Identifier les espèces de poissons présentes dans une rivière à partir de l’ADN qu’ils y laissent: cette méthode a été testée avec succès sur 89 sites en Suisse. Elle s'est avérée plus fiable qu'une campagne de pêche électrique, selon une étude.

En se déplaçant, les poissons laissent derrière eux des fragments d’ADN, par exemple via leur peau ou leurs excréments. Ces traces, qui forment ce que l’on appelle l’ADN environnemental, permettent de déterminer avec précision les espèces présentes sans avoir besoin de les pêcher, a indiqué mardi le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué.

Professeur d’écologie aquatique à l’Université de Zurich et responsable d’un laboratoire à l’Institut de recherche sur l'eau Eawag, Florian Altermatt, responsable de l’étude, explique: "Par le passé, les inventaires de biodiversité dans les rivières étaient réalisés de manière ponctuelle, tous les cinq ans environ, ce qui est insuffisant pour un suivi correct".

De plus, ils se basaient uniquement sur l’identification morphologique des spécimens, généralement effectuée par pêche électrique. Néfaste pour les animaux, cette dernière n’est autorisée en Suisse que pour la recherche scientifique.

C'est pourquoi les spécialistes se tournent depuis une dizaine d'années vers l'ADN environnemental. Collecté et analysé grâce à des outils génétiques, il permet d’identifier les espèces auxquelles leurs propriétaires appartiennent. "Ces fragments indiquent la présence de telle ou telle espèce dans le milieu ou à proximité, par exemple en amont du site de prélèvement", illustre le chercheur.

Près de 90 sites étudiés en Suisse

Pour la première fois, Florian Altermatt et son équipe ont testé la méthode à grande échelle, dans 89 sites à travers toute la Suisse, de petites et de grandes rivières, ainsi que des ruisseaux. A chaque fois, les scientifiques y ont recueilli deux litres d’eau et en ont extrait l’ADN environnemental.

En comparant leurs trouvailles avec une importante base de données de séquences ADN de poissons, ils ont pu identifier les espèces auxquelles appartenaient les traces décelées dans l’eau. En comparant ensuite la liste des espèces identifiées avec la liste de toutes les espèces susceptibles de se trouver sur le site - elle-même établie à partir de relevés historiques sur trente ans -, ils ont pu estimer si la méthode était précise.

Au final, la technique s’est avérée concordante avec les données historiques et a permis de détecter une plus grande diversité d’espèces qu’une campagne de pêche électrique, notamment pour ce qui est des espèces vivant en amont du lieu de prélèvement. Ces travaux, soutenus par l’Office fédéral de l’environnement, ont été publiés dans le Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La démocratie suisse est en crise, selon Dick Marty

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Le Conseil fédéral hésite de moins en moins à recourir à des droits d'exception, selon l'ancien procureur tessinois Dick Marty (archives). (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

La démocratie en Suisse traverse sa crise la plus importante depuis le siècle dernier, selon l'ancien procureur tessinois Dick Marty. "On assiste à un déplacement du pouvoir vers l'exécutif, au détriment du législatif et du judiciaire", dit-il mardi dans la presse.

"La démocratie, ce n'est pas que la séparation des pouvoirs, c'est aussi un équilibre délicat entre eux", déclare l'ancien enquêteur spécial du Conseil de l'Europe dans Le Courrier et La Liberté. "Un peu partout, le système démocratique se dérègle en faveur du gouvernement, qui invoque de plus en plus le secret d'Etat et cache des informations au parlement et aux citoyens", dit-il.

Le Tessinois donne en exemple les contrats à hauteur de milliards de francs pour des vaccins conclus durant la pandémie. "Aucune information sur le sujet n'a été rendue publique, souligne-t-il. Or, un des principes cardinaux de la démocratie est justement la transparence".

Dick Marty estime en outre que le Conseil fédéral hésite de moins en moins à recourir à des droits d'exception. "Je trouve cela assez inquiétant, affirme-t-il. On assiste à un déplacement du pouvoir vers l'exécutif, au détriment du législatif, et de plus en plus, du judiciaire".

Fédéralisme à revoir

Le fédéralisme devrait à ses yeux être revu afin d'éviter un déplacement du pouvoir des cantons vers le gouvernement central. "Il y a trop de petits cantons, qui ne sont pas en mesure d'assumer des situations de crise", explique l'ancien procureur, qui s'attend à des crises toujours plus fréquentes. Des cantons plus grands avec davantage de moyens et de pouvoirs sont nécessaires, selon lui.

Dick Marty, qui a été mis sous protection policière en 2020, réitère en outre ses critiques vis-à-vis des autorités suisses. Elles ont protégé la cible que je constituais, mais n'ont même pas fait le minimum syndical pour poursuivre les malfrats, dit-il.

Le Tessinois, réputé pour ses enquêtes internationales, y compris sur le trafic d'organes au Kosovo, avait révélé en 2022 être menacé de mort par des "milieux des services de renseignements serbes". En avril, il a adressé de graves reproches au Département fédéral des affaires étrangères et au Ministère public de la confédération, disant ne pas comprendre pourquoi les autorités n'ont pas immédiatement poursuivi les criminels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams propose un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 8, 12, 24, 29, 30 et 32, ainsi que le numéro "dream" 5, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est un jeu proposé dans huit pays européens. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les surfaces de promotion de la biodiversité reportées d’un an

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Les agriculteurs obtiennent un sursis d'un an pour les surfaces de promotion de la biodivsersité (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les agriculteurs peuvent respirer. Les nouvelles surfaces de promotion de la biodiversité qui devaient être introduites dès le 1er janvier 2024 sont reportées d’un an. Le National a transmis lundi au Conseil fédéral une motion en ce sens par 119 voix contre 68.

Le projet du gouvernement fait partie d’un premier train de mesures pour réglementer l’utilisation de pesticides. Il stipule qu’au moins 3,5% des terres assolées doivent être affectées à des surfaces de promotion de la biodiversité. Cette mesure aurait dû entrer en vigueur au 1er janvier de cette année.

Mais face à la guerre en Ukraine qui menaçait l’approvisionnement, le Conseil fédéral a reporté la mesure au 1er janvier 2024. Entretemps, les milieux agricoles ont manifesté leur opposition. Selon eux, la nouvelle règle est difficile à mettre en ½uvre.

La proposition d'un nouveau report émanant du Conseil des Etats a reçu un large soutien de l'UDC, du PLR et du Centre. La gauche s’y est opposée. Beaucoup d’agriculteurs ont déjà planifié leurs surfaces cultivées, a-t-elle objecté. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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