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Actualité

L'EPFZ meilleure université d'Europe continentale et en progrès

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L'Université de Lausanne enregistre une forte progression, passant de la 176e à la 135e place au hit-parade des universités (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'université britannique d'Oxford conserve sa première place au classement des universités réalisé par Times Higher Education (THE). Celles de Harvard (USA) et de Cambridge (GB) complètent le podium. L'EPFZ, 11e, reste la meilleure université d'Europe continentale.

L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) gagne ainsi quatre places par rapport à l'année passée (15e). Elle reste la haute école la mieux classée hors des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. L'EPFL perd un rang pour pointer désormais à la 41e place, selon ce classement publié mercredi.

L'Université de Zurich est également en recul, de la 75e à la 82e position. Celle de Berne en revanche entre dans le top 100 et se classe 94e (101e l'an dernier), devant Bâle, 101e, en progression de deux places.

Lausanne en forte progression

L'Université de Lausanne enregistre une forte progression, de la 176e à la 135e place, tandis que Genève, 197e l'an dernier, disparaît du top 200 et se retrouve dans la catégorie 201-250.

Comme précédemment, les dix premières places ne sont occupées que par des institutions américaines et britanniques. Et les hautes écoles européennes sont de plus en plus sous pression des institutions de pays asiatiques, précise THE.

Si les établissements européens jouissent encore d'un score moyen supérieur à leurs homologues asiatiques, ces derniers progressent fortement. On dénombre ainsi à présent trois universités d'Asie dans le top 20 mondial (deux chinoises et une de Singapour), contre une seule européenne (EPFZ). Le reste du top 20 est trusté par les établissements anglo-saxons.

Ce classement recense 1799 universités de 104 pays. Il est réalisé à partir de treize indicateurs de performance sondant l'enseignement la recherche, le transfert de connaissances et les perspectives internationales.

https://www.timeshighereducation.com/world-university-rankings/2023

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Pétrole: la faible croissance de la demande plombe les prix

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Le ralentissement de l'économie chinoise pèse sur le prix du baril de l'or noir (archives). (© KEYSTONE/AP The Greeley Tribune/ALEX MCINTYRE)

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet du ralentissement de l'économie chinoise, et pointe un prix du baril au plus bas depuis près de trois ans.

La demande mondiale de pétrole devrait croître de 900'000 barils par jour en 2024, soit 70'000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel.

L'AIE n'a cessé de revoir ses prévisions à la baisse cette année: début 2024, l'agence tablait sur une croissance de 1,2 million de barils par jour (mb/j), soit 300'000 b/j de plus qu'aujourd'hui.

La demande totale cette année ne devrait pas dépasser les 103 mb/j, estime l'organisation basée à Paris, qui observe qu'au premier semestre, la demande de pétrole n'a augmenté que de 800'000 barils par jour, soit la hausse "la plus faible depuis 2020".

Ce manque de vigueur s'explique principalement par l'atonie de l'économie chinoise, dont la demande de pétrole a chuté en juillet de 280'000 barils par jour par rapport à juillet 2023.

Mais "en dehors de la Chine, la demande de pétrole est au mieux timide", explique l'AIE, soulignant que "la croissance a également commencé à fléchir dans les marchés émergents".

Le déclin rapide de la croissance de la demande de pétrole a entraîné une forte baisse des prix du baril. Le prix du baril de Brent est passé mardi sous les 70 dollars pour la première fois depuis décembre 2021, soit "20 dollars de moins qu'en avril 2024", note l'AIE.

L'offre, de son côté, reste robuste, et a crû de 80'000 b/j, à 103,5 mb/j en août, les tensions politiques en Libye et des maintenances en Norvège et au Kazakhstan ayant été compensées par "des flux plus importants en provenance du Guyana et du Brésil", analyse l'AIE. Sur l'année, la croissance est de 1,4 mb/j par rapport au mois d'août de l'année précédente.

Pour 2025, l'Agence internationale de l'énergie mise à nouveau sur une croissance de la demande mondiale de pétrole "modérée", à 950'000 b/j, et estime que l'offre devrait croître plus vigoureusement, prévoyant une hausse de 2,1 mb/j.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

OIT: plus de la moitié de la population a une couverture sociale

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L'Organisation internationale du travail (OIT) dirigée par Gilbert Houngbo demande un soutien international pour garantir davantage de protection sociale dans tous les pays (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Plus de la moitié de la population mondiale, près de 53%, est désormais protégée par de la couverture sociale, une première. Mais les habitants des pays pauvres sont toujours largement exclus, déplore l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève.

En moins de dix ans, la part de la population couverte a pris dix points de pourcentage, selon le rapport mondial sur la protection sociale dans le monde publié jeudi. "C'est une amélioration significative", a affirmé à la presse la sous-directrice générale Mia Seppo.

Mais 3,8 milliards de personnes manquent toujours de couverture. Dans les 20 pays les plus vulnérables face à la crise climatique, 91,3% des habitants ne s'appuient sur aucune protection sociale, soit plus de 350 millions de personnes.

Ce chiffre atteint même 2,1 milliards dans les 50 Etats les plus menacés. Dans le monde, plus de trois quarts des enfants n'ont toujours pas obtenu de couverture adaptée, alors qu'ils sont très exposés aux effets du changement climatique.

Les femmes sont elles moins protégées que les hommes. La part atteint 50,1% chez elles contre 54,6% chez les seconds. "La protection sociale universelle est en tête de liste des outils dont nous disposons pour nous aider à faire en sorte que la crise climatique n'aggrave pas les inégalités et l'exclusion", estime le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo.

Parmi les possibilités, le rapport mentionne la sécurité des revenus et l'accès aux soins. L'organisation ajoute que la protection sociale peut aider les entreprises et les travailleurs pendant le passage à l'économie verte, de même qu'à garantir des emplois décents.

Anticiper les prochaines menaces

Mais les lacunes sur la couverture sociale et le manque d'investissements empêchent les pays de tirer le meilleur de cet instrument, ajoute-t-elle. En moyenne, ceux-ci attribuent 12,9% de leur Produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale, hors santé. Le chiffre varie toutefois de 0,8% dans les pays pauvres à 16% dans les pays riches.

L'OIT demande aux autorités d'établir une approche de protection sociale qui anticipe les prochaines menaces, notamment climatiques. Les Etats moins aisés ont besoin de près de 309 milliards de dollars supplémentaires par an, soit environ 53% de leur PIB, pour garantir une couverture sociale minimale.

"Aucun pays ne peut faire face au changement climatique sans protection sociale", affirme une autre responsable de l'OIT. L'organisation demande davantage de financement pour lutter contre le réchauffement, l'application du fonds des "pertes et dommages" climatiques pour les pays en développement et une fiscalité progressive.

Parmi les pistes figure le désinvestissement des fonds de pensions des énergies non renouvelables. Les enveloppes de ceux-ci dans les pays riches atteignent 53'000 milliards de dollars. L'organisation mentionne aussi les compensations pour les salaires perdus en cas de températures élevées. Elle appelle la communauté internationale à soutenir tous ces efforts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des chercheurs font tomber des blocs de béton au Weissfluhjoch

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Au total, les chercheurs ont poussé 30 blocs de béton en bas de la pente. (© SLF/Jochen Bettzieche)

Dans un but scientifique, des chercheurs font rouler d'énormes blocs de béton sur la pente du Weissfluhjoch, près de Davos (GR). Ils collectent ainsi des données pour un modèle informatique qui doit simuler des chutes de pierres.

Le modèle prédit jusqu'où une pierre peut descendre dans la vallée après s'être détachée quelque part, indique jeudi l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF), basé à Davos. Ces modèles informatiques sont notamment utilisés par les géologues et les autorités pour établir des cartes des dangers.

Ces données aident donc à déterminer où et comment il est possible de construire pour garantir une protection contre les chutes de pierres et où des ouvrages de protection sont nécessaires pour les infrastructures existantes.

Capteurs et caméras

Avec cet essai, les spécialistes réunis autour de Joël Borner, spécialiste des chutes de pierres au SLF, veulent découvrir comment les pierres et les blocs tombent sur un sol rugueux, comment ils se déplacent et comment ils sont déviés par des obstacles. Des essais similaires avaient déjà été réalisés auparavant sur d'autres types de sol.

Pour ce faire, ils ont équipé de capteurs des blocs de béton pesant entre 45 et 200 kilos. Ils peuvent ainsi mesurer diverses données, notamment l'accélération et la vitesse de rotation des blocs. De plus, une caméra enregistre leur trajet exact. Pour les rendre plus visibles, les blocs ont été peints en orange vif.

Les essais ne sont pas sans danger, écrit le SLF. En effet, un sentier de randonnée reliant le col de la Strela au Weissfluhjoch passe sur le coteau et des personnes s'y promènent à pied ou en VTT. C'est pourquoi un groupe de volontaires participe aux essais afin de bloquer le chemin peu avant chaque jet de pierres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des cartes de paiement pour les requérants d'asile

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La cartes de paiement pour les réfugiés n'a pas fait ses preuves sur le terrain, selon la Verte Delphine Klopfenstein Broggini (archives). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

Les requérants d'asile et les personnes admises à titre provisoire pourraient être privés d'argent liquide. Par 128 voix contre 59, le National a chargé jeudi le Conseil fédéral d'étudier comment aider les cantons pour introduire des cartes de paiement.

Le postulat émane de la commission des institutions politiques. Elle estime qu'une telle mesure, déjà connue dans d'autres pays, permettrait de réduire l'attrait de la Suisse en tant que pays de destination pour les demandeurs d’asile.

Il est inadmissible que de l’argent versé aux réfugiés soit envoyé à l’étranger, a déclaré le rapporteur de la commission Andreas Glarner (UDC/AG). Grâce à la carte, l'argent serait dépensé en Suisse. L'idée est à l'étude dans certains cantons et Berne a déjà franchi le pas en juin dernier.

"Efforts disproportionnés"

La gauche a critiqué ce système. "A Genève, quand on touche 451 francs par mois, soit 15 francs par jour, comment encore transférer de l'argent dans son pays d'origine", s'est demandée Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE).

L'OSAR a évalué l'efficacité de la mesure: le canton de Zurich qui avait testé des bons en 2011, a jugé les efforts requis tout à fait disproportionnés par rapport aux bénéfices obtenus, a rappelé la Genevoise. Certains Länder d'Allemagne ont introduit des cartes de paiement, mais le système a très vite atteint ses limites.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) a récemment rejeté à l’unanimité l’introduction d’une carte de paiement, a complété le conseiller fédéral Beat Jans. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Conseil d'Etat présente un projet de budget à l'équilibre

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A Genève, le projet budget 2025, défendu jeudi par la ministre des Finances Nathalie Fontanet, est à l'équilibre, pour la première fois depuis 2015 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil d'Etat genevois in corpore a présenté jeudi un projet de budget 2025 à l'équilibre, le premier depuis 2015. Ce projet inclut déjà les baisses fiscales, prochainement en votation, tout en renforçant les prestations sociales.

Le gouvernement prévoit un léger boni de 4,3 millions de francs. Au vu de "la bonne santé des finances cantonales", il table sur une hausse des revenus fiscaux de 424,4 millions à 9,113 milliards, soit une hausse de 4,9% par rapport au budget 2024. L'impact des baisses attendues des impôts des entrepreneurs et des personnes physiques, en votation en septembre et novembre, est chiffré à 351 millions.

L'augmentation des charges de 4,9%, à 10,887 milliards, doit permettre au Conseil d'Etat de concrétiser ses priorités. Elle est aussi due à la hausse des charges de personnel, même si l'indexation des salaires n'est pas inscrite, ainsi qu'à la précarisation d'une partie de la population, au coût de l'asile et à la hausse de la contribution genevoise à la péréquation financière intercantonale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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