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Le Service du commerce genevois épinglé par la Cour des comptes

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Le conseiller d'Etat Mauro Poggia ne devra pas ménager ses efforts pour améliorer le fonctionnement du service juridique du service de police du commerce et de la lutte contre le travail au noir (archives). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la Cour des comptes s'est penché sur le fonctionnement du secteur juridique de la police du commerce et de la lutte contre le travail au noir. Et ce n'est pas brillant! L'ex Scom ou service du commerce n'est pas efficace. Loin de là. La Cour des comptes déplore notamment des retards récurrents dans le traitement des dossiers. Fin 2017, pas moins de 893 étaient encore suspens.

Marie Prieur

Isabelle Terrier a rappelé à notre micro les principaux dysfonctionnements du service juridique de la police du commerce et de la lutte contre le travail au noir :

Isabelle TerrierAuteure de l'audit

Elle donne notamment l'exemple d'une "calculette" d'un autre âge:

Isabelle TerrierAuteure de l'audit

La magistrate résume les recommandations de la Cour des comptes pour remédier à ces nombreux dysfonctionnements:

Isabelle TerrierAuteure de l'audit

 

A Genève, la Cour des comptes a rendu mardi un rapport accablant sur le fonctionnement du secteur juridique du service de police du commerce et de la lutte contre le travail au noir (PCTN). Les dossiers s'accumulent dans les bureaux de cette petite unité.Ce secteur juridique, qui exerce notamment un contrôle sur la restauration, la vente d'alcool à l'emporter et les taxis, court toujours après le temps et n'arrive pas à sortir la tête de l'eau, a souligné mardi devant la presse Isabelle Terrier, la magistrate auteure de l'audit. Fin 2017, 893 dossiers étaient encore suspens.

Ce problème ne date pas d'hier. En 2010, lors d'un précédent rapport, la Cour des comptes avait tiré la sonnette d'alarme. Ces retards dans le traitement des dossiers sont notamment dus à un manque de fixation des priorités. Toutes les infractions, qu'elles soient petites ou grandes, sont considérées de la même façon.

Au lieu de se focaliser sur la prévention de l'alcoolisme, la protection des travailleurs et la limitation des nuisances sonores, comme le souhaitent les autorités, le service s'occupe de cas où, par exemple, le restaurateur a oublié de mettre le nom du restaurant sur la porte de son établissement, a fait remarquer Mme Terrier.

Les dysfonctionnements de l'entité administrative ne s'arrêtent pas là. La gestion des infractions est ainsi problématique. Les sanctions se basent sur une méthode de calcul compliquée et un outil qui nécessite de multiples saisies, a relevé Mme Terrier. Cette manière de travailler accroît les risques d'erreurs.

Inégalité de traitement

Deux cas identiques peuvent parfois déboucher sur des amendes différentes. L'erreur peut aller de quelques francs à plusieurs milliers de francs, a noté Mme Terrier. Une fois, pour deux situations similaires, l'amende est passée du simple au double. Il en ressort une inégalité de traitement injustifiable.

Le suivi des dossiers fait aussi souvent défaut. Mme Terrier a relevé que la police avait dit avoir transmis l'an dernier 110 rapports au service. Sur ce nombre, 43 n'ont pas été retrouvés dans les fichiers. Les responsables de l'administration ont promis de mener l'enquête pour savoir ce qu'il était advenu de ces rapports.

Cet audit ne remet pas en cause le travail fourni par les employés du secteur juridique, a souligné Mme Terrier. Il s'agit dans ce cas "d'un problème de gouvernance". La Cour des comptes recommande notamment d'entreprendre une réforme stratégique profonde et de revoir le mode de calcul des amendes et le suivi des dossiers.

Les autorités réceptives

"Avec la Cour des comptes, nous sommes sur la même longueur d'onde à propos de nombreux points", a souligné le conseiller d'Etat Mauro Poggia, magistrat de tutelle du PCTN depuis juin dernier. Auparavant, ce service de l'Etat relevait de la responsabilité de son collègue Pierre Maudet.

Pour M. Poggia, les difficultés recensées proviennent notamment de l'absence d'un système informatique implanté et de la pression subie par ce service ces dernières années. Deux nouvelles lois complexes, l'une sur la restauration, l'autre sur les taxis et les chauffeurs professionnels, sont entrées en vigueur dernièrement.

Selon M. Poggia, quand deux lois bouleversent un secteur, il semble plus raisonnable d'attendre avant de se lancer dans de grandes réorganisations.

Source ATS

 

 

Suisse

Livraisons de drones à la Russie: nouvelles sanctions contre l'Iran

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Le Conseil fédéral répond à la livraison de drones iraniens à la Russie et à leur utilisation dans la guerre en Ukraine (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/VAHID SALEMI)

La Suisse va durcir les sanctions contre l'Iran en raison de la livraison de drones iraniens à la Russie. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de se rallier aux décisions de l'Union européenne.

La vente, la fourniture, l'exportation et le transit de composants utilisés dans la construction et la production de drones sont désormais interdits, indique le Conseil fédéral. En outre, des sanctions financières et des restrictions de déplacement ciblées sont prévues à l'encontre de personnes et d'entités liées au soutien du programme de drones iranien.

Ces nouvelles mesures prennent effet vendredi à 18h00.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse a connu son mois de septembre le plus chaud

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En moyenne, les vendanges ont eu lieu trois semaines plus tôt que la moyenne de la période trentenaire 1991-2020 en Suisse. C'était déjà le cas l'année dernière (image symbolique). (© KEYSTONE/THEOPHILE BLOUDANIS)

La Suisse a connu de loin son mois de septembre le plus chaud depuis le début des mesures en 1864, selon MétéoSuisse. Des records ont été battus localement, la limite du zéro degré a atteint des sommets et les vendanges ont débuté trois semaines plus tôt.

Le mois a atteint une moyenne nationale de 14,2 °C, soit 3,8 °C de plus que la norme de la période 1991-2020, a indiqué vendredi l’Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) sur son blog. Le précédent record mesuré en septembre était de 13,3 °C et remontait à 1961.

Cette moyenne très clémente est due à une période durablement chaude et ensoleillée au début du mois, précise MétéoSuisse. En Suisse, le mois de septembre s'est réchauffé de 1,4 °C entre la période préindustrielle (1871-1900) et actuellement (1994-2023).

Localement, les valeurs ont dépassé d'environ 2 °C les précédents records, notamment à Lucerne, à Château d'Oex (VD) et au Jungfraujoch.

Mois "tropical" à Genève

L'isotherme du zéro degré a également pris l'ascenseur, à 5253 mètres. Cette valeur, atteinte dans la nuit du 3 au 4 septembre, est la deuxième valeur la plus élevée jamais mesurée. Le record de 5298 mètres n'est pas vieux, puisqu'il date du 21 août 2023. Cette mesure quotidienne est effectuée depuis 1954 à l'aide de ballons-sondes envoyés depuis Payerne.

Des températures jamais ressenties ont été mesurées en altitude. Le Weissfluhjoch (2691 m) a connu un nouveau record pour un mois de septembre avec 20,5 °C, une valeur mesurée le 6 septembre, soit 2,4 °C de plus que l’ancien record de 18,1 °C remontant à 1975

Autre indicateur particulièrement révélateur, le nombre de jours tropicaux. Genève par exemple en a mesuré pas moins de six en septembre, avec une température maximale journalière de 30 °C ou plus. Il faut remonter à 1906 pour avoir un même nombre de jours tropicaux dans cette ville.

Cette chaleur a influencé la date des vendanges, selon les mesures effectuées dans 11 stations. En moyenne, ces récoltes ont eu lieu trois semaines plus tôt que la moyenne de la période trentenaire 1991-2020, ce qui est comparable à l'année dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'IMAD inaugure son nouveau siège à Pont-Rouge

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Le nouveau siège de l'IMAD, situé sur l'esplanade de Pont-Rouge à Lancy (GE), a été inauguré officiellement vendredi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Institution genevoise de maintien à domicile (IMAD) a inauguré vendredi son nouveau siège situé dans un immeuble flambant neuf de l'esplanade de Pont-Rouge à Lancy (GE). Ces locaux de 7900 m2 destinés aux 2400 membres du personnel de l'IMAD offrent des espaces de travail ouverts et intègrent un campus dédié à la formation.

"Plus de 90% de l'effectif est directement sur le terrain", a souligné Marie Da Roxa, directrice générale de l'IMAD. Par rapport à l'ancien siège situé à Carouge, les places de travail individuelles ont été réduites de moitié au bénéfice des espaces collaboratifs.

Les nouveaux locaux sont lumineux et privilégient les grands volumes. L'IMAD loue ce bâtiment, qui appartient à la Caisse de pension de l'Etat de Genève (CPEG), pour un montant annuel de 3,5 millions de francs. Ce loyer se situe dans la "fourchette moyenne" pour ce type de locaux, selon l'IMAD.

Pierre Maudet, qui a pris la tête du département de la santé il y a un peu plus de trois mois, a insisté sur l'importance des soins à domicile dans la politique de la santé. Son mentor en politique, le radical Guy-Olivier Segond, avait déjà désigné le maintien à domicile comme un maillon essentiel de la santé. C'était en 1992.

Digitalisation

En 2023, alors que l'IMAD fête ses 10 ans, ce sont 8300 prestations fournies quotidiennement à plus de 18'300 patients de tous les âges. "Le système a démontré toute son agilité pendant la crise sanitaire", a relevé M. Maudet. Et pour l'institution, les défis à venir sont nombreux. Ecoutez Marie Da Roxa, directrice générale de l'IMAD.

Marie Da RoxaDirectrice générale de l'IMAD

L'IMAD rassemble plus de 170 métiers, a indiqué Mme Da Roxa. Cet établissement autonome public est l'entreprise qui forme le plus d'assistant en soins et en santé communautaire à Genève. Mais ça ne suffira pas pour répondre aux besoins dans le canton, selon M.Maudet. Après une période d'observation pour poser un diagnostic, il compte bien "bousculer les acteurs de la santé" et les "sortir de leur zone de confort".

MH avec Keystone-ATS

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Suisse

Eglise catholique: L'adjoint de Charles Morerod se met en retrait

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CREDIT: KEYSTONE/CYRIL ZINGARO
Les accusations d'abus sexuels continuent d'ébranler l'Eglise catholique en Suisse. A la suite d'un signalement en justice, Bernard Sonney, le vicaire général du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, a décidé de se mettre en retrait de sa fonction.

Le vicaire général, soit l'adjoint direct de l'évêque Charles Morerod, a préféré se retirer le temps de l'enquête, a indiqué vendredi le diocèse devant la presse à Fribourg. Le signalement provient de la lettre d'une victime présumée, envoyée à Mgr Morerod.

Le diocèse a aussi annoncé vendredi avoir suspendu un prêtre dans le canton de Neuchâtel. Son identité et la nature des faits, signalés par un évêque étranger, n'ont pas été précisées.

Mgr Morerod, opéré mi-septembre à la suite d'un saignement intracrânien et toujours convalescent, était absent vendredi devant la presse. Egalement privé de son vicaire général, le diocèse est actuellement dépourvu de prêtre au sein de sa gouvernance. Un comité de gestion, formé de quatre laïcs, a été mis en place ad intérim.

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Genève

Huit recours contre le prolongement du tram vers Saint-Julien (F)

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Le premier tronçon de l'extension du tram 15 en direction de Saint-Julien (F), ici en travaux du côté des Cherpines, sera mis en service en décembre (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, huit recours ont été déposés auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF) contre le second tronçon du projet d'extension du tram 15 entre la zone industrielle de Plan-les-Ouates (ZIPLO) et Saint-Julien (F). Le canton pourrait demander la levée de l'effet suspensif.

Les recours visent la décision d'approbation des plans relative au second tronçon du projet délivrée par l'Office fédéral des transports le 10 juillet 2023, précise vendredi Sébastien Deshusses, porte-parole de l'Office cantonal des transports. Il confirmait une information de la Tribune de Genève.

Ce type de recours entraîne un effet suspensif. Si celui-ci n'est pas levé, ces recours entraîneraient un retard de plusieurs mois sur le début des travaux. Le démarrage de la construction de cette infrastructure est prévu à l'horizon du deuxième semestre 2024.

La première partie du tronçon, entre les Palettes et ZIPLO, où les travaux battent encore leur plein, sera mise en service en décembre. Le prolongement du tram 15 permettra à terme de relier au Léman Express les communes de Lancy, Plan-les-Ouates, Confignon, Perly-Certoux et de Saint-Julien grâce à la gare de Lancy-Pont-Rouge.

Selon Léman Bleu et la Tribune de Genève, des commerçants s'opposent au tracé tel qu'il est prévu entre ZIPLO et Saint-Julien (F). Ils craignent pour la survie de leurs commerces si le trafic de transit est complètement supprimé avec le passage du tram sur la route de Saint-Julien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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