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Actualité

« Le risque d'une nouvelle affaire Adeline existe toujours »

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Photo: KEYSTONE

Six ans après le drame, « le risque d’avoir une nouvelle affaire Adeline existe toujours ». La commission de contrôle de gestion du Grand Conseil genevois, chargée d’étudier le rapport sur les dysfonctionnements ayant conduit à la mort de la jeune sociothérapeute en 2013, estime que le Conseil d'Etat n'en a pas fait suffisamment.

« Le risque d’avoir une nouvelle affaire Adeline existe toujours » : ce sont les mots de Bertrand Buchs, vice-président de la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil genevois, chargée d’étudier le rapport sur les dysfonctionnements ayant conduit à la mort de la jeune sociothérapeute. Six ans après le drame, trop de lacunes demeurent dans les mesures demandées et le Conseil d’Etat n’en a pas fait suffisamment. La commission déplore notamment le fait qu'il n'existe plus de structure psycho-sociale et l’arrêt de la sociothérapie. Selon Bertrand Buchs, le Conseil d'Etat craint de remettre en place la sociothérapie.

Bertrand BuchsVice-président de la commission de contrôle de gestion

Parmi les dysfonctionnements également pointés du doigt par la commission, le manque de formation au sein de l'établissement fermé de Curabilis. Bertrand Buchs.

Bertrand BuchsVice-président de la commission de contrôle de gestion

Curabilis soulève d'ailleurs beaucoup de questionnements au sein de la commission. La structure souffre d'un manque de gouvernance. Et son avenir doit être mieux défini. Bertand Buchs.

Bertrand BuchsVice-président de la commission de contrôle de gestion

De son côté, le collectif "Justice pour Adeline" a pris connaissance de la position de la commission de contrôle de gestion et se dit "rassuré sur la volonté du Grand Conseil d'assurer un suivi précis des recommandations de la commission d'enquête parlementaire", dont le rapport avait été rendu public en 2018 et qui émettait plusieurs recommandations. Mais le collectif déplore la lenteur du Conseil d'Etat. Aline Bachofner.

Aline Bachofner

Le collectif se dit très inquiet d'apprendre que la formation au sein de Curabilis n'est pas suffisante et qu'une structure psycho-sociale n'a toujours pas été mise en place. Les lacunes dans l'évaluation de la dangerosité des détenus sont également inadmissibles. Aline Bachofner.

Aline Bachofner

La commission de contrôle de gestion a donc décidé à l’unanimité de renvoyer le rapport au Conseil d’Etat.

 

Culture

Une soirée pour mieux connaitre les requins et les raies

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Raies Mobula ©Christopher Leon

Pour protéger notre planète, il faut protéger les requins et les raies.

C’est en substance le message que veut faire passer la fondation “Save our seas”, basée à Genève. 

L'organisation est spécialisée dans la préservation de ces espèces et de leur environnement, elle soutient de nombreux projets scientifiques ou d’éducation dans le monde. A l’occasion de son vingtième anniversaire, elle a organisé deux évènements gratuits. Le premier remonte à cet été 2023, avec une exposition photos sur la rotonde du Mont-Blanc, de Thomas Peschak qui travaille pour le National Geographic.

Le deuxième a lieu ce samedi 23 septembre. Il s'agit d'une soirée gratuite et ouverte à tous, au Théâtre du Léman. Au programme, des échanges avec des experts et la diffusion de films, dont "Older than trees" de la réalisatrice oscarisée Pippa Ehrlich. Un événement placé sous le signe de l’optimisme.

Aurélie Grospiron, en charge de la communication pour la Fondation “Save our seas” espère que cette soirée va donner des idées aux jeunes:  

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

Principale menaces pour les requins: la surpêche mais aussi le réchauffement climatique. Ils sont pourtant vitaux pour la bonne santé de notre planète:

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

L'événement est gratuit, il faut juste s’inscrire en amont.

Les informations complémentaires ici.

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Economie

BNS: Antoine Martin nommé au directoire

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Alerte Info (© )

Le Conseil fédéral a nommé vendredi Antoine Martin à la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS), sur proposition du Conseil de banque de la BNS, afin de remplacer Andréa Maechler.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Suisse

Vers un durcissement des obligations durables des entreprises

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Les grandes entreprises suisses doivent régulièrement informer sur la durabilité de leurs activités, une obligation qui découle de l'initiative populaire "pour des multinationales responsables" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les entreprises suisses qui comptent plus de 250 employés devraient être tenues de rendre un rapport sur leur gestion durable. Le seuil est actuellement fixé à 500 employés. Le Conseil fédéral veut harmoniser le droit suisse aux règles internationales.

Le gouvernement a fixé vendredi les grandes lignes d'un projet de révision. Les grandes entreprises ont aujourd'hui l'obligation d'informer sur les risques engendrés par leurs activités en matière environnementale, sociale, de personnel, de respect des droits de l'homme et de lutte contre la corruption.

Ce devoir de diligence est inscrit dans la loi entrée en vigueur en 2022 après le rejet de l'initiative populaire "pour des multinationales responsables". Mais depuis, le droit européen en matière de gestion durable des entreprises a évolué. Une nouvelle directive européenne est entrée en vigueur au début de cette année.

La Suisse veut donc adapter la législation aux nouvelles règles européennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Un rapport fixe les besoins dont un centre cantonal "Petit Macolin"

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Le rapport est publié dans le contexte d'un contre-projet à l'initiative dite "1% pour le sport" (photo) que le Conseil d'Etat prépare d'ici 2024. Le texte réclame que le Canton consacre au minimum 100 millions de francs par an au sport sous toutes ses formes (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La faîtière du sport vaudois (Sport Vaud) a publié un rapport qui présente les besoins des 29 associations sportives du canton. Elle établit à 238 millions de francs le total des investissements actuellement nécessaires et à 42 millions les besoins annuels de fonctionnement. Elle plaide aussi pour un centre cantonal du type "Petit Macolin".

Le contenu des quelque 40 pages du rapport a été dévoilé vendredi dans le journal 24 Heures, avec une interview de ses deux coauteurs, Cédric Bovey et Sébastien Cala, respectivement président et vice-président de Sport Vaud, créé en 2021. Le rapport repose sur deux questionnaires (tendances des besoins et chiffrages) envoyés aux 29 associations et une assemblée générale de la faîtière.

Il est publié dans le contexte d'un contre-projet à l'initiative dite "1% pour le sport" que le Conseil d'Etat prépare d'ici 2024. Le texte, intitulé "Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse", réclame que le Canton consacre au minimum 100 millions de francs par an au sport sous toutes ses formes.

L'argent irait aux clubs, associations et autres organisateurs de manifestations ainsi qu'aux communes pour les infrastructures sportives ou pour la mise sur pied de camps scolaires. Actuellement, l'Etat de Vaud consacre au sport et à l'activité physique moins de 0,1% de son budget, soit environ 8,5 millions de francs par année, selon le porteur de l'initiative, le député PLR Sergei Aschwanden.

Soutien au bénévolat aussi

Le rapport de Sport Vaud ("Axes de développement et besoins prioritaires pour le futur"), lui, fixe donc déjà les besoins en infrastructures. "Nos propositions de renforcement des structures associatives et de soutien au bénévolat sont très importantes, et même essentielles pour l'avenir", explique à 24 heures Sébastien Cala, également député socialiste au Grand Conseil.

Au total, l'ensemble des investissements se monte à 238 millions de francs. S'agissant des besoins annuels de fonctionnement, ils sont de 42 millions. Plus de la moitié de cette manne (23 millions) doit servir à renforcer l'encadrement dans les clubs formateurs, selon les chiffres du rapport.

Selon les deux responsables, "il manque déjà des infrastructures scolaires de base, que le Canton doit construire et ouvrir aux clubs". "Il faut que ces salles répondent aussi aux besoins des clubs, pour des entraînements et des compétitions, et pas seulement aux écoles", complète M. Cala.

Elite: "mutualiser les compétences"

"Ensuite, il faut aussi des salles non scolaires, mais également construire des salles annexes, comme des murs de grimpe ou des dojos. La troisième proposition, c'est d'avoir un centre de sport autonome, où on peut accueillir des sportifs d'élite, mutualiser les compétences. Une sorte de 'Petit Macolin'", explique M. Bovey.

Ce mini-Macolin, en référence au centre national de sport près de Bienne, est estimé à 60 millions de francs. Soixante autres millions seraient nécessaires pour la construction de trois salles multisports dans le canton.

Le rapport établit d'autres besoins prioritaires: une salle de basketball de 2000 places (20 mio), des locaux d'unihockey (18 mio), six salles pour un centre d'entraînement de gymnastique (15 mio), deux salles triples de handball (15 mio) ou encore un nouveau centre de natation (15 mio).

"C'est au Conseil de prendre ses responsabilités et de répondre aux attentes du sport associatif vaudois avec une politique ambitieuse, qui fasse référence en Suisse. Le Canton est exemplaire dans le sport international (...) mais nous avons du retard pour tout ce qui est le sport généraliste", affirme M. Cala.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Améliorer la prise en charge précoce de l'autisme infantile

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L'autisme infantile précoce touche environ 270 enfants par an en Suisse (archives). (© KEYSTONE/AP CHINATOPIX)

La prise en charge des interventions précoces intensives auprès d'enfants atteints d'autisme infantile doit être améliorée. Le Conseil fédéral a mis en consultation une modification de la loi qui garantit la participation de l'AI à ce type de prestation après 2026.

L'intervention précoce intensive (IPI) auprès des enfants autistes en âge préscolaire permet d'améliorer leur comportement et leurs aptitudes sociales et communicationnelles, explique le gouvernement dans un communiqué. L'IPI associe des mesures médicales et pédagogiques, telles que la psychothérapie et l'ergothérapie, la logopédie, la pédagogie spécialisée et la psychologie.

Actuellement, la contribution de l'assurance-invalidité (AI) fait l'objet d'un projet pilote qui court jusqu'à fin 2026. La modification vise à garantir la poursuite du soutien de l'AI.

Elle prévoit la prise en charge par l'AI des coûts des mesures médicales fournies dans le cadre de l'IPI ainsi que la collaboration entre la Confédération et les cantons. Cette collaboration sera réglée dans le cadre de conventions.

Financement cantons-Confédération

La participation financière de l'AI se fera sous forme de forfaits versés aux cantons. L'AI prendra en charge 25% des coûts moyens de l'IPI au maximum, soit environ 15 millions de francs par an au maximum. Les coûts de l'IPI s'élèvent en moyenne à 75'200 francs par enfant et par an. Mais ils pourraient passer à quelque 107'000 francs dans les années à venir.

Les expériences faites dans le cadre du projet pilote ont montré qu'un financement commun par la Confédération et les cantons est le plus à même de garantir l'efficacité et la pérennité des programmes d'intervention précoce intensive. La révision vise également à harmoniser les conditions d'accès à ces prestations et à les rendre à moyen terme accessible à tous les enfants assurés et à leurs familles.

La prévalence de l'autisme infantile précoce est d'environ 0,3% des naissances. Cela correspond en Suisse à environ 270 enfants par année. La durée des IPI s'étend en général sur deux ans. L'AI devra ainsi verser des forfaits pour environ 540 enfants par an.

La consultation dure jusqu'au 22 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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