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Le Prix Dumur récompense le courage dans les zones de conflits

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Le travail de Maurine Mercier sur le viol dans la guerre ukrainienne est le reflet d’une approche consciencieuse et éprouvée, qu'elle a développée déjà sur les terrains sensibles d’'Afrique du Nord, selon le jury (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/ROMAN PILIPEY)

La journaliste canado-suisse Maurine Mercier est la lauréate 2022 du Prix Jean Dumur. Ce dernier veut ainsi récompenser le courage journalistique et la recherche sincère de la vérité humaine dans les zones de conflit comme en Ukraine.

La journaliste de 41 ans a fait preuve de ces qualités en tant que correspondante en Ukraine de la Radio Télévision Suisse, de Radio France et de la Radio-Télévision belge francophone, écrit l'Association des amis de Jean Dumur mardi dans un communiqué. Auparavant, Maurine Mercier avait rendu compte durant près de six ans des effets du Printemps arabe et de la guerre civile en Libye en qualité de correspondante permanente à Tunis.

"Au contraire de l'urgence et, parfois, de l'inachevé, qui caractérisent la mission de l'envoyé spécial", comme l'écrit le jury du prix, Maurine Mercier a choisi de s'établir à Kiev quelques jours après l'attaque de la Russie contre l'Ukraine en février dernier. Cela lui permet d'"être au plus proche des souffrances humaines, mais aussi des joies, des moments d'intensité qui marquent les territoires de conflits", ajoute le jury, cité dans le communiqué.

L'essence du métier

Partager le quotidien des peuples en guerre, se faire l'intermédiaire entre son public d'auditeurs et de téléspectateurs, et surtout, s'immerger dans la profondeur: telles sont les objectifs de la journaliste née à Lausanne et qui a grandi au Québec avant de revenir en Suisse où elle a été formée au métier à TVRL puis à La Télé.

"Traversée de nécessaires questions et doutes sur le rôle des journalistes en zone de guerre, sur l'impossibilité de travailler de part et d'autre du front, Maurine Mercier parvient à restituer au plus près de sa conscience, dans la transparence et l'humilité, l'essence de son métier", souligne le jury. En cela, elle incarne les valeurs du Prix Jean Dumur qui lui sera remis le 11 novembre prochain à l'occasion des Assises presse et démocratie.

En souvenir de Jean Dumur, figure du journalisme romand disparu en 1986, le prix éponyme récompense chaque année un journaliste de Suisse romande pour son travail. Doté de 5000 francs, il est décerné par une association composée de journalistes et de rédacteurs en chef. L'an dernier, le Prix Jean Dumur avait honoré le travail d'enquête et la capacité d'innovation du Nouvelliste en récompensant son rédacteur en chef Vincent Fragnière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève

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L'association SeaCleaners a présenté son nouveau bateau Mobula 8.2 dans la rade genevoise. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Mobula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.

"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Mobula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des livres rares également volés dans les bibliothèques suisses

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Dans certains cas, les escrocs se sont simplement introduits dans les bibliothèques et se sont servis, en visitant au préalable les bâtiments pour se préparer (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Europol, en collaboration avec d'autres polices, a interpellé mercredi quatre voleurs présumés de livres anciens et rares en Géorgie et en Lettonie. Le gang aurait dérobé au moins 170 ouvrages dans différentes bibliothèques d'Europe, notamment en Suisse.

Europol évalue la valeur de la marchandise volée à quelque 2,5 millions d'euros (environ 2,4 millions de francs), a indiqué jeudi l'agence européenne de police. Certains des artéfacts volés auraient été vendus lors de ventes aux enchères à Saint-Pétersbourg et à Moscou. Ils sont désormais pratiquement impossibles à récupérer.

Lors des arrestations menées mercredi, 150 livres ont pu être saisis. Europol et ses partenaires avaient auparavant interpellé cinq suspects dans différents pays. Au total, neuf personnes ont été arrêtées. L'Office fédéral de la police (fedpol) a participé aux enquêtes.

Des originaux contre des copies

La bande criminelle a volé des livres entre 2022 et 2023 dans des bibliothèques en République tchèque, en Estonie, en France, en Allemagne, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne et en Suisse. Les voleurs s'en sont pris à des livres rares et généralement russes. Les premières éditions des auteurs Alexandre Pouchkine et Nicolas Gogol ont par exemple été dérobées.

Dans certains cas, les malfrats se présentaient dans les bibliothèques en tant qu'universitaires pour accéder aux livres. Dans un premier temps, ils photographiaient et mesuraient les ouvrages afin d'en faire des copies. Lors d'une deuxième visite, ils remplaçaient alors les originaux par des copies, jugées "d'excellente qualité" par les spécialistes.

Dans d'autres cas, les escrocs se sont simplement introduits dans les bibliothèques et se sont servis, en visitant au préalable les bâtiments pour se préparer. En raison du mode opératoire répétitif des vols, Europol a pu établir un lien entre les différents cas et convoquer un réseau d'enquête transnational.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève

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L'association SeaCleaners a développé un bateau de dépollution polyvalent capable de collecter des déchets flottants. Un premier modèle de cette embarcation innovante est actif à Bali en Indonésie où la pollution plastique est alarmante (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/MADE NAGI)

L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Modula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.

"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Modula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme

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A Genève, la Cour des comptes a examiné la conformité dans l'attribution des logements de trois immeubles d'une fondation de droit public et gérés par des associations, un héritage des squats des années 1990 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Cour des comptes estime que les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme dans l'attribution de logements subventionnés. Examinant le cas de trois immeubles d'une fondation de droit public, elle constate un manque de transparence quant à la situation des habitants.

La Cour des comptes a été informée par un citoyen d'un potentiel dysfonctionnement dans le processus d'attribution des logements subventionnés HBM de trois immeubles de la Fondation Camille Martin, a-t-elle indiqué jeudi lors de la publication de son audit de conformité. Deux d'entre eux sont situés à la rue de Montbrillant et le troisième, à la rue de Lausanne.

Dans la continuité des squats des années 1990, ces immeubles sont gérés par des associations, mais aucun bail n'a été signé avec la fondation, faute d'avoir trouvé un accord. Leur contrat est tacite du fait du paiement du loyer. De fait, les habitants des 53 logements ne sont pas des locataires directs de la fondation, mais des sous-locataires des associations.

Contrôles lacunaires

Cette situation nuit au contrôle légal des conditions HBM par l'office cantonal du logement. Jusqu'en octobre 2023, la plupart des sous-locataires n'avaient pas rempli le formulaire ad hoc. Or sept d'entre eux sont en situation de sous-occupation et cinq autres ne sont pas soumis à une surtaxe malgré leurs revenus. Seul l'office peut agir auprès d'eux, la fondation n'ayant aucun pouvoir.

La Cour des comptes constate encore que les associations ne respectent pas le processus d'attribution HBM, car elles n'ont pas accès à la base de données regroupant les demandeurs de logements subventionnés et ne peuvent pas exiger des éléments permettant de déterminer le revenu des candidats. Le risque de cooptation est grand.

Si le Département du territoire, auquel est rattaché l'office du logement, accepte de s'assurer que l'attribution des logements est conforme, il veut laisser les associations décider qui habite dans les immeubles. Invoquant l'héritage des squats, il refuse de mettre fin au bail associatif, comme le recommande la cour, et admet un contrôle imparfait de l'occupation des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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