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Le Conseil des Etats pour la prolongation de la loi Covid

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Le Conseil des Etats a adopté mercredi sans opposition la 4e révision de la loi Covid-19. Le National traite le dossier jeudi. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Plusieurs mesures visant à soutenir les secteurs d’activité particulièrement touchés par la pandémie doivent être prolongées en vue de 2022. Le Conseil des Etats a approuvé mercredi sans opposition les propositions de révision de la loi Covid-19 du Conseil fédéral.

La plupart des dispositions de la loi doivent prendre fin en décembre 2021. Mais la situation est très préoccupante au vu des contaminations dont personne n'aurait imaginé l'ampleur il y a une semaine, a déclaré pour la commission Paul Rechsteiner (PS/SG). Une prolongation de la base légale pour gérer une future crise s'impose. Une politique que le peuple a plébiscitée dimanche, a-t-il précisé.

"On offre la possibilité au Conseil fédéral de recourir à ces instruments en cas de nécessité", a précisé Charles Juillard (Centre/JU). "Les prolonger jusqu'à la fin de l'année 2022 donne de la visibilité et de la confiance", a poursuivi le Jurassien. Le ministre de la santé Alain Berset a abondé: avec cette loi, on peut réagir très rapidement en fonction de l'évolution de l'épidémie.

UDC isolée

L'UDC a été bien seule pour demander un retour à la normalité plus rapide. La situation actuelle qui nécessite une loi spéciale recèle un gros potentiel explosif, selon Hannes Germann (UDC/SH). Le peuple accepte des mesures dûment justifiées, mais pour une période limitée. "Il faudra bien vivre un jour avec ce virus, bon gré mal gré".

Concrètement, Jakob Stark (UDC/TG) aurait voulu limiter les dispositions de la loi Covid-19 à fin juin 2022. On ne vote pas ici sur la durée de la pandémie, mais sur la durée des mesures pour y faire face, a rétorqué Paul Rechsteiner. Des arguments qui ont fait mouche: la proposition UDC a été rejetée par 28 voix contre 10.

La révision vise à proroger les instruments pour amortir le choc dans l'économie, la culture ou le sport. Les discussions se sont surtout focalisées mercredi sur les prestations de soutien dans le domaine professionnel. Plusieurs propositions vont au-delà du projet du gouvernement.

Sénateurs plus généreux

Les allocations pour perte de gain Covid-19 devraient ainsi continuer à être versées jusqu’à la fin 2022. Alors que le Conseil fédéral veut les octroyer seulement en cas d’interruption de l’activité lucrative, les sénateurs ont plaidé pour le maintien de l'aide aussi en cas de limitation de l'activité.

Contrairement au gouvernement, la Chambre des cantons n'a pas voulu renoncer l'année prochaine à l'indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT). Alain Berset a rappelé en vain qu'aujourd'hui, on observe un très net recul des entreprises en RHT ne nécessitant plus une disposition spéciale dans la loi Covid.

Les mesures spéciales relatives aux indemnités chômage devraient aussi être prorogées. Certains élus du PLR et du Centre ainsi que le Conseil fédéral auraient voulu revenir à la loi ordinaire sur le chômage.

Grosses manifestations

Le Conseil des Etats souhaite en outre que le parapluie de protection pour les grandes manifestations d'importance supracantonale soit prolongé jusqu'à fin 2022. Sans cette assurance financière, il sera impossible d'organiser des manifestations nécessitant une longue préparation. Alain Berset aurait préféré en rester au délai déjà fixé à fin avril.

Par contre les aides au titre de cas de rigueur devraient cesser. Certains élus ont indiqué s'en remettre au National, jeudi, pour corriger ce point.

La droite a échoué à deux contre un à lier les plans de protection en matière d'accès aux établissements accessibles au public à la capacité des hôpitaux. Alain Berset a convaincu en précisant que ce serait très difficilement applicable.

Les demandes de prolongation dans d'autres domaines n'ont pas été contestées. Une proposition de Thomas Minder (Ind./SH) en faveur de dispositions prolongées pour les droits politiques a été largement acceptée contre l'avis d'Alain Berset pour qui il n'y a pas de problème. Cette année, quelque 800'000 signatures ont été déposées à la Chancellerie fédérale en faveur de sept référendums alors que la moitié aurait suffi.

Sans le certificat

La révision ne touche pas aux dispositions réglant le certificat sanitaire. Celles-ci sont déjà valables jusqu'à la fin de 2022.

Déclarée urgente, la loi Covid-19 est entrée en vigueur le 26 septembre 2020. Elle a déjà été modifiée trois fois, le 18 décembre 2020, le 19 mars 2021 et le 18 juin 2021. Les modifications de mars viennent d’être acceptées en votation (62%). Le peuple avait également confirmé la version originale de la loi Covid-19 en juin dernier (60,2%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Le Swiss Loto est un jeu de loterie classique proposé en Suisse depuis 1970. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 5, 29, 32, 36, 37 et 38. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 11 et le Joker le 684789.

Lors du prochain tirage samedi, 14,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

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Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'extrême droite allemande dans la tourmente

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Les investigations menées par le parquet de Dresde visent l'eurodéputé Maximilian Krah. (© KEYSTONE/dpa/Michael Kappeler)

L'extrême droite allemande, déjà ébranlée par une série de scandales, s'est enfoncée mercredi dans la crise. Des enquêtes préliminaires ont été ouvertes pour soupçons de financements russes et chinois contre sa tête de liste aux prochaines élections européennes.

Ces investigations menées par le parquet de Dresde (est) visent l'eurodéputé Maximilian Krah du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), a indiqué à l'AFP un porte-parole de cette instance.

Or, cet élu est déjà touché par une autre affaire: l'un de ses assistants au Parlement européen, suspecté d'être un agent chinois, a été arrêté mardi.

M. Krah l'a depuis renvoyé. Le chancelier Olaf Scholz a toutefois jugé mercredi ces accusations contre l'assistant "très, très préoccupantes".

Pour le moment, l'AfD, mouvement anti-migrants et anti-euro, a décidé de maintenir M. Krah comme tête de liste en vue du scrutin européen de juin, malgré l'arrestation la veille du collaborateur d'origine chinoise.

FBI

Mais c'était avant l'annonce de l'ouverture des deux enquêtes préliminaires. Elles doivent "vérifier s'il existe un soupçon de corruption du député", a précisé le parquet de Dresde. La semaine dernière, des médias allemands ont révélé que Maximilian Krah avait été interrogé lors d'un déplacement aux Etats-Unis par le FBI en décembre dernier au sujet de paiements reçus d'un militant pro-Kremlin.

L'élu et son numéro deux sur la liste des européennes, Petr Bystron, sont en outre déjà cités depuis des semaines dans le cadre de l'affaire du réseau présumé de propagande russe "Voice of Europe", sanctionné fin mars par le gouvernement tchèque.

M. Krah a reconnu début avril être apparu à deux reprises sur ce site web "Voice of Europe", mais ne pas avoir "bien sûr reçu d'argent pour cela".

En ce qui concerne M. Bystron, le magazine allemand Der Spiegel a fait état mercredi de nouveaux éléments à charge, en particulier un enregistrement audio sur une remise d'argent liquide présumée par un homme d'affaires prorusse. Le responsable de l'AfD a réfuté toutes les accusations.

A ces affaires viennent s'ajouter plusieurs autres controverses qui ébranlent l'extrême droite allemande depuis des mois, alors que les sondages lui ont longtemps promis des percées aux européennes de juin et dans trois scrutins régionaux en septembre dans l'est de l'Allemagne (Saxe, Thuringe et Brandebourg), où elle a ses fiefs.

"Chaos"

Fin 2023, l'AfD, créée dix ans plus tôt, était créditée de 22% dans les enquêtes d'opinion nationales, devançant les sociaux-démocrates, et juste derrière le principal parti d'opposition, les conservateurs.

Mais l'engouement pour ce parti s'est effrité depuis le début de l'année. Un sondage de l'institut Forsa pour la chaîne RTL ne le crédite plus que de 16% d'opinions favorables au plan national, au plus bas depuis onze mois.

Le retournement de tendance a commencé à la mi-janvier après la révélation de la participation de membres de l'AfD à une réunion de l'ultra-droite pour discuter d'un projet d'expulsion massive de personnes étrangères ou d'origine étrangère d'Allemagne.

L'affaire a provoqué une onde de choc dans un pays encore traumatisé par le souvenir du nazisme, avec de multiples manifestations de protestation.

Depuis la semaine dernière, l'une des figures les plus radicales de l'AfD, qui rêve d'accéder au pouvoir en Thuringe, Björn Höcke, est jugé pour avoir utilisé un slogan nazi lors d'un meeting.

L'AfD "plonge dans le chaos", a récemment affirmé Dirk Wiese, un responsable social-démocrate, dans un entretien au quotidien allemand Rheinische Post.

Le chef du groupe parlementaire de l'AfD, Bernd Baumann, a de son côté assuré que les accusations d'espionnage pour la Chine étaient "politiquement motivées", et les a mises sur le compte d'une campagne électorale "sale".

Ces différents scandales constituent néanmoins une menace pour l'élan de l'AfD avant les scrutins des prochains mois. "Le parti ne parvient pas à passer à l'offensive pour le moment", a estimé Wolfgang Schroeder, professeur de Science politique à l'université de Cassel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Première éruption de magnétar détectée en dehors de la Voie lactée

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Image du European Southern Observatory, ESO, le 14 May 2014 showing an (EPA/ESO/L. Calvßada)

Une équipe internationale incluant l’Université de Genève (UNIGE) a détecté une éruption géante provenant d’un magnétar, une étoile à neutrons extrêmement magnétique. Il s'agit de la première confirmation ferme d’une telle éruption en dehors de la Voie lactée, selon ces travaux publiés mercredi dans la revue Nature.

Le 15 novembre 2023, le satellite INTEGRAL de l’Agence spatiale européenne (ESA) a repéré une explosion soudaine provenant d’un objet rare. Pendant un dixième de seconde, une brève explosion de rayons gamma énergétiques est apparue dans le ciel, a indiqué mercredi l'UNIGE dans un communiqué.

"Les données du satellite ont été reçues par le centre de données scientifiques d’INTEGRAL (ISDC), basé sur le site Ecogia du Département d’astronomie de l’UNIGE", explique Carlo Ferrigno, responsable de l’ISDC et co-auteur de la publication. Le phénomène a été localisé dans la galaxie M82, à 12 millions d’années-lumière de la Terre.

"Les étoiles à neutrons sont des vestiges stellaires très compacts, dont la masse dépasse celle du Soleil et qui sont concentrés dans une sphère de la taille du canton de Genève. Elles tournent rapidement et possèdent des champs magnétiques puissants", explique Volodymyr Savchenko, adjoint scientifique au Département d’astronomie de l’UNIGE et co-auteur de la publication, cité dans le communiqué.

Certaines jeunes étoiles à neutrons possèdent des champs magnétiques plus de 10'000 fois supérieurs à ceux des étoiles à neutrons typiques. Ces étoiles sont appelées magnétars. Elles émettent de l’énergie sous forme d’éruptions, parfois gigantesques.

Puissantes éruptions

Au cours des 50 dernières années d’observation des rayons gamma, seules trois éruptions géantes ont été identifiées comme provenant de magnétars de notre galaxie. Ces éruptions sont très puissantes: l’une d’entre elles, détectée en décembre 2004, s’était produite à 30'000 années-lumière de la Terre, mais était suffisamment puissante pour affecter les couches supérieures de l’atmosphère terrestre, comme le font les éruptions solaires.

L’éruption détectée par INTEGRAL est la première confirmation ferme d’une éruption de magnétar en dehors de la Voie lactée. M82 est une galaxie brillante riche en pouponnières stellaires. Dans ces régions, des étoiles massives naissent, vivent une courte vie turbulente et laissent derrière elles une étoile à neutrons.

La découverte d’un magnétar dans cette région confirme que les magnétars sont probablement de jeunes étoiles à neutrons. La recherche d’autres magnétars se poursuivra dans d’autres régions extragalactiques de formation d’étoiles, afin de mieux comprendre ces objets astronomiques extraordinaires.

Avec Keystone-ATS

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Genève

A l'Etat, les employés pourraient payer plus pour leur prévoyance

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La conseillère d'Etat Nathalie Fontanet tient à son projet de loi, malgré l'opposition affichée par les syndicats de la fonction publique (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le gouvernement genevois veut modifier la clé de répartition des cotisations de prévoyance du personnel de l'Etat. Il a déposé un projet de loi pour augmenter la part payée par les employés et diminuer celle assumée par l'Etat.

Actuellement, au sein de la Caisse de prévoyance de l'Etat de Genève (CPEG), l'employeur assure les deux-tiers de la cotisation, le solde étant à la charge de l'employé, a rappelé mercredi le gouvernement. Avec la nouvelle donne voulue par l'exécutif, la part de l'Etat de Genève passerait à 58%, les 42% restants sont versés par le membre salarié.

Cette modification de la répartition des cotisations, si elle est votée par le Grand Conseil, s'appliquera uniquement aux nouveaux employés de l'Etat et non aux personnes qui y travaillent déjà. Jusqu'en 2027, la mesure devrait permettre au canton de Genève d'économiser environ 14 millions de francs.

Le projet de loi vise à contenir les charges de l'Etat dans une volonté d'éviter de devoir enclencher le frein à l'endettement, a expliqué devant les médias la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet, responsable du Département des finances et des ressources humaines.

Selon la magistrate, la répartition 58%-42% est dans la moyenne suisse des institutions publiques de prévoyance. L'impact financier que cette modification aurait sur la CPEG serait minime, voire insignifiant. Pour les nouveaux employés de l'Etat, la conséquence serait une baisse de leur salaire net de 1,8% en moyenne.

Les syndicats ont été consultés à propos de cette nouvelle répartition des cotisations de prévoyance entre l'employeur et l'employé à l'Etat de Genève. Ils l'ont refusée. Le gouvernement a décidé néanmoins d'aller de l'avant et de maintenir le projet de loi, a noté Mme Fontanet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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