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Le GIFF explore la fiction audiovisuelle contemporaine

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Anaïs Emery, directrice générale et artistique du GIFF, dévoile jeudi la programmation du 28e Festival international du film de Genève (GIFF), qui se tiendra du 4 au 13 novembre dans plusieurs salles emblématiques de Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Geneva International Film Festival (GIFF) est de retour du 4 au 13 novembre. Anaïs Emery, sa directrice artistique propose une sélection des meilleures productions du moment, tous formats confondus : cinéma, séries et oeuvres immersives.

"Nous proposons une définition inclusive du 7e art qui intègre les récentes évolutions du média", explique Anaïs Emery, directrice générale et artistique pour la deuxième année, jeudi devant a presse à Genève. Elle invite le public "à expérimenter une programmation dont la diversité suggère des pistes pour évoluer au sein de la pléthorique offre actuelle et amener là où les recommandations et algorithmes traditionnels ne le peuvent pas."

En salles et chez soi

Cette édition se déroule en salles, mais également depuis chez soi grâce à la "Compétition internationale de séries" (CIS). Elle offre la possibilité de prolonger l’expérience en rentrant, à l’issue de la projection en salle (épisodes 1 et 2), avec la suite de la saison à visionner en streaming.

Au total, 120 ½uvres seront dévoilées, dont 10 premières mondiales, 3 premières internationales, 5 premières européennes et 67 premières suisses, indique le GIFF. La 28e édition sera inaugurée vendredi 4 novembre avec la première suisse de la nouvelle saison de "The Kingdom Exodus" de Lars Von Trier, attendue depuis près de trois décennies par les aficionados.

Côté cinéma, le public découvrira la production polonaise présentée à Cannes "The Silent Twins" d'Agnieszka Smoczynska et le féministe "Call Jane" de la réalisatrice américaine Phyllis Nagy avec Sigourney Weaver. La co-production indé helvetico-belge "Ailleurs si j’y suis" sera expliquée par son réalisateur François Pirot et Jean-Luc Bideau.

Nouvelle saison de "Tschugger"

La programmation séries et ses premières en cascade marqueront l’édition grâce à "Marriage" (Stefan Golaszewski, 2022, GB), à la nouvelle saison de "Tschugger" (David Constantin) ou de "Inspecteur Barnaby" de Midsomer Murders d’après les livres de Caroline Graham.

Comme chaque année, le GIFF rendra plusieurs hommages : le "Geneva Award" sera décerné au réalisateur danois Nicolas Winding Refn (Pusher, Drive, Neon Demon), à l'occasion d'un double évènement : une master class à distance en direct de Copenhague ainsi que la première suisse de sa prochaine série "Copenhaguen Cowboy" prochainement disponible sur Netflix.

Le "Film & Beyond Award" reviendra au réalisateur, producteur et acteur Alexandre Astier (Kaamelott: Épisode 1, L’Exoconférence, Une rencontre). Inaugurée l’an passé, la section "Tales of Swiss Innovation", qui met en lumière l’innovation audiovisuelle helvétique, sera consacrée au collectif de production pornographique éthique Oil Productions.

Territoires virtuels

Les "Territoires virtuels", plus grand espace en Europe dédié à la création numérique (600 m2), sonderont la production numérique contemporaine au travers d’une quarantaine d’½uvres. Deux installations immersives majeures sont proposées: l’½uvre en réalité virtuelle événement "Evolver" narrée par Cate Blanchett et produite par Edward R. Pressman aux côtés de Terrence Malick et la pièce de théâtre immersif "Les aveugles", basée sur le texte de Maurice Maeterlinck.

Les compétitions (longs métrages, séries, oeuvres immersives et celles consacrées au futur) s’achèveront le 12 novembre lors de la cérémonie de clôture et la première suisse de "The Whale", un récit de rédemption claustrophobique qui signe le retour du comédien Brendan Fraser. Le GIFF se poursuivra jusqu’au lendemain avec une journée dédiée aux expériences numériques, au jeune public ainsi qu’à la relève.

Format de l'édition 2022

Le GIFF propose cette année un événement à la densité renforcée en plein c½ur de Genève. On pourra suivre dans la Maison Communale de Plainpalais et au Théâtre Pitoëff, centre névralgique de la manifestation, des projections, cérémonies et masterclass. Ces lieux accueilleront encore un restaurant éphémère et un bar lounge ainsi que les "Territoires virtuels".

Plusieurs salles obscures de la Cité de Calvin participent à l'événement: l'Auditorium Arditi, les cinémas du Grütli, Cinélux, Cinérama Empire et Fonction Cinéma.

Le Geneva Digital Market, après avoir fait revivre le Plaza l'an dernier, investira pour ses 10 ans le studio 4 de la Radio Télévision Suisse. La Salle du Faubourg enfin, haut lieu de rencontres pour les invités et invitées du Festival comme les noctambules, accueillera les soirées musicales "Nuits Blanches".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Mobilité

Quinze kilomètres de bouchons devant le portail nord du Gothard

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De nouveaux bouchons se sont formés samedi devant le tunnel du Gothard vers le sud. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Un embouteillage de quinze kilomètres s'est formé samedi vers midi devant le portail nord du Gothard. Le temps froid et humide au nord des Alpes pousse manifestement à se rendre au Tessin, qui bénéficie d'un temps clément et ensoleillé.

Sur l'autoroute A2, le trafic était surchargé entre Erstfeld et Göschenen (UR), indique le TCS sur la messagerie X. Le temps d'attente peut atteindre deux heures et demie devant le Gothard.

En plus des prévisions météorologiques nettement meilleures pour le Tessin que pour la Suisse alémanique et romande, les vacances de printemps débutent samedi dans le canton de Zurich. La route vers le sud est d'autant plus engorgée.

Sur le versant nord des Alpes, de 20 à 40 centimètres de neige fraîche sont tombés en douze heures au-dessus de 1000 mètres. Dans les Alpes de Suisse centrale et orientale, on a même enregistré jusqu'à cinquante centimètres, a annoncé MétéoSuisse samedi à la mi-journée sur X. De nouvelles chutes de neige sont attendues en montagne dans la nuit de samedi à dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des films sur l'au-delà au festival "il est une foi"

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Le festival "Il est une foi", qui aura lieu à Genève de 1er au 5 mai propose une sélection de films sur l'au-delà (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La 9e édition du festival "Il est une foi", qui aura lieu à Genève du 1er au 5 mai, s'intéressera à la thématique de l'au-delà. Au programme de ce rendez-vous cinéma de l'Eglise catholique romaine (ECR) ouvert à tous: 22 films et dix débats.

Où allons-nous quand nous mourons? Y a-t-il une vie après la mort? Et si c'est le cas, à quoi ressemble-t-elle? Ces quelques questions fondamentales sous-tendent la programmation du festival. Les films et les conférences vont explorer les dimensions multiples de l'invisible en variant les visions de l'au-delà au cinéma.

La question des revenants et des fantômes occupera une place importante dans la sélection, avec des films comme "The Others" d'Alejandro Amenabar. La réincarnation trouvera aussi un large écho avec notamment "Oncle Boonmee" d'Apichatpong Weerasethakul.

Les expériences de mort imminente, intrigantes et mystérieuses, ont été largement exploitées au cinéma. Le festival propose de redécouvrir "Au-delà" de Clint Eastwood et "Et Après" de Gilles Bourdos avec Romain Duris et John Malkovich.

Parmi les intervenants qui s'exprimeront après les projections, le psychiatre Jacques Besson, l'anthropologe Aurélie Netz ou encore le Père Patrice Gourrier qui a vécu une expérience de mort imminente qui a influencé en profondeur sa vocation. Le festival, qui se veut un lieu de rencontre ouvert à tous, catholiques ou pas, croyants ou non-croyants, investira les cinémas du Grütli.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Il y a 25 ans, 8,16 mètres de neige au Säntis

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Il y a 25 ans, fin février 1999, on mesurait plus de 8 mètres de neige sur le Säntis. (archives) (© Keystone/RUDOLF STEINER)

Il y a 25 ans, on n'avait jamais enregistré autant de neige en Suisse sur le Säntis: au printemps 1999, la couche de neige mesurait 8,16 mètres sur ce sommet de Suisse orientale qui culmine à 2226 mètres. Actuellement, elle atteint encore 5,98 mètres.

A l'époque, les chutes de neige ont été particulièrement abondantes en janvier et février, écrit SRF Meteo dans un communiqué. De nombreuses avalanches se sont produites, dont la plus meurtrière a frappé Galtür, en Autriche: le 23 février 1999, une énorme coulée y a enseveli plusieurs maisons et tué 31 personnes.

En Suisse aussi, de nombreuses personnes ont trouvé la mort dans des avalanches au début de l'année 1999. En janvier et février, environ 1200 avalanches se sont produites en l'espace de quatre semaines. Trente-six personnes y ont perdu la vie. Le pire s'est produit dans le Val d'Hérens, en Valais : deux avalanches ont enseveli dix maisons de vacances dans le village d'Evolène. Douze personnes ont péri.

Comme souvent, les plus grandes quantités de neige sont mesurées au printemps : le 20 avril 1999, la couche de neige en dessous du sommet du Säntis a atteint le record de 8,16 mètres. Ce n'est que deux jours plus tard que la neige s'est lentement effondrée sur elle-même.

Cet hiver également, les quantités de neige sur le Säntis ont été constamment supérieures à la moyenne depuis début novembre. Le record de la saison est de 6,10 mètres, mesuré le 16 mars. Au vu des prévisions météorologiques, les quantités pourraient tout à fait encore augmenter et même atteindre un nouveau record de saison, avance SRF Meteo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le "halving" est là, les créations de bitcoins vont ralentir

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Le 4e "halving" du bitcoin est achevé (archives). (© KEYSTONE/dpa/Hannes P Albert)

Événement récurrent très attendu, le "halving", soit la réduction de moitié de la récompense perçue par les "mineurs" qui contribuent à la création de bitcoins, s'est produit vendredi. C'était la quatrième réduction depuis le lancement de la monnaie numérique.

"Le 4e 'halving' du bitcoin est achevé", a indiqué la première plateforme d'échange mondiale de cryptomonnaies, Binance, sur le réseau social X (ex-Twitter). "Le compte à rebours a été réinitialisé. Rendez-vous en 2028".

Plusieurs autres sites de conversion de cryptomonnaies tels Coinbase, Crypto.com ou HTX ont confirmé, également sur X, que le seuil avait été franchi.

La génération de bitcoin fonctionne par "blocs", qui contiennent chacun des informations sur les transactions réalisées dans cette monnaie. Ces blocs sont "minés", c'est-à-dire créés par des acteurs privés qui réalisent des calculs très complexes et sont récompensés en bitcoins.

Depuis le lancement du jeton numérique en 2009, la récompense en bitcoins est réduit de moitié (half en anglais) une fois une certaine quantité de cette devise numérique créée. Tous les 210'000 blocs "minés" ou créés, se produit le "halving".

Récompense à 3,125 bitcoins

Au rythme d'un bloc miné toutes les environ 10 minutes, le "halving" se produit environ tous les quatre ans. Fixée depuis le précédent "halving" de mai 2020 à 6,25 bitcoins par bloc créé, la récompense octroyée à un "mineur" est tombée vendredi à 3,125 bitcoins.

L'objectif du "halving" est de contrôler le rythme d'émission de bitcoins, dont la quantité totale a été définie à 21 millions d'unités par son mystérieux créateur (ou créateurs), répondant au pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Ce niveau maximum devrait être atteint d'ici à 2040. Plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation.

"En ralentissant la vitesse à laquelle les nouveaux bitcoins sont créés, le 'halving' contribue à maintenir la rareté et potentiellement à augmenter la valeur de cette cryptomonnaie, en supposant que la demande reste stable ou augmente", détaille Matthew Weller, analyste chez Forex.com, dans une note publiée en amont de l'événement.

Depuis le début de l'année, le bitcoin a pris plus de 50%, touchant le mois dernier un record absolu à 73'797 dollars. Vendredi, le cours du bitcoin n'a pas réagi au "halving", ce que beaucoup d'analystes avaient anticipé, faisant valoir que le prix de la monnaie intégrait déjà l'événement depuis des semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Ce sont souvent les jeunes qui se convertissent à l'islam en Suisse

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Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les personnes se convertissant à l'islam en Suisse sont souvent des jeunes, parfois des mineurs, relève Federico Biasca, chercheur au Centre suisse islam et société de l'université de Fribourg. Il estime la part des convertis à l'islam entre 2 et 3%.

C'est une estimation sommaire faite à partir du nombre de personnes qui se revendiquent de l'islam et qui ne sont pas issues de l'immigration, ajoute dans un entretien diffusé samedi par La Liberté M. Biasca, qui a mené des entretiens avec quinze associations musulmanes de Suisse romande et du Tessin pour son étude. "On ne dispose pas de chiffres statistiques précis".

Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues. "Certains convertis sont déjà en contact avec des musulmans dans leur entourage et d'autres font une recherche plus personnelle, parfois après un voyage dans un pays majoritairement musulman ou après avoir lu des textes", explique le chercheur.

Prévenir les radicalisations

M. Biasca ne s'attendait pas une telle proportion de mineurs convertis à l'islam. "Les responsables des associations musulmanes sont eux-mêmes surpris" par les conversions de mineurs et "ne savent pas toujours comment gérer ce phénomène", ajoute-t-il.

Les conversions de jeunes sont plutôt des arrivées spontanées que dues au prosélytisme, constate-t-il. "Généralement, les jeunes qui frappent à la porte d'une mosquée ont déjà l'idée de se convertir", relève l'expert. "Ils veulent légitimer leur foi en fréquentant une association".

Pour M. Biasca, les associations musulmanes ont un rôle à jouer pour prévenir les radicalisations. "On sait que les néo-convertis sont particulièrement présents dans les groupes radicaux, par exemple via les réseaux sociaux", note-t-il. Mais ces "dérives [...] restent ultraminoritaires".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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