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Le Covid a rendu plus difficile le contrôle du marché du travail

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La construction fait partie des secteurs les plus contrôlés dans la lutte contre le travail au noir (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pandémie de Covid-19 a eu un impact important sur l'activité de contrôle des mesures d'accompagnement et de lutte contre le travail au noir en 2020. Les taux d'infraction sont eux restés pratiquement inchangés sur un an.

La mise en ½uvre des mesures d'accompagnement pendant la pandémie a été un grand défi, a déclaré Boris Zürcher, le chef de la direction du travail du Secrétariat à l'économie (SECO) mercredi en ligne devant la presse. La plupart des organes de contrôle ont dû réduire considérablement, voire arrêter leurs activités lors de la première vague de la pandémie.

L'an dernier, ils ont toutefois contrôlé le respect des conditions de salaire et de travail auprès de 34'126 entreprises et 132'922 personnes en Suisse. En 2019, ces chiffres s'élevaient respectivement à 41'305 et 165'969.

Près de 6% des employeurs contrôlés

Au total, 6% des employeurs suisses, 30% des travailleurs détachés et 30% des prestataires de services indépendants ont été contrôlés. En raison de la pandémie, le nombre de contrôles est resté légèrement inférieur aux 35'000 fixés dans l'ordonnance sur les travailleurs détachés.

Dans les branches couvertes par une convention collective de travail (CCT) étendue, le taux d'infraction constaté par les commissions paritaires auprès des travailleurs détachés est resté inchangé à 21%. Dans les secteurs qui en sont dépourvus et qui n'ont pas de contrat-type de travail, les commissions tripartites (CT) cantonales ont relevé un léger recul des cas de sous-enchère salariale (13%, contre 15% en 2019).

Concernant les employeurs suisses, les CT cantonales ont enregistré une légère hausse des cas de sous-enchère salariale, de 10% à 12%. Enfin, pour ce qui est des prestataires de services indépendants, 8% des 4862 contrôles effectués ont mené à un soupçon d'indépendance fictive (en 2019: 8% de 5993 contrôles).

Cependant, tous ces chiffres sont à interpréter avec prudence, a déclaré Peter Gasser, le directeur adjoint de la Direction du travail du SECO: "des conclusions sur la situation générale du travail ne peuvent pas être tirées." Les organes de contrôle ont en effet principalement effectué des contrôles dans les secteurs susceptibles de faire l'objet d'une sous-enchère salariale.

Moins de contrôles contre le travail au noir

L'an dernier, 10'345 entreprises et 29'405 personnes ont été contrôlées dans le cadre de la lutte contre le travail au noir, ce qui représente une diminution respective de 15% et 16%, poursuit le SECO. Les cantons ont principalement contrôlé des entreprises des secteurs de la construction, du génie civil du second-oeuvre, de la restauration et du commerce.

Les organes de contrôle ont constaté 10'716 cas donnant lieu à un soupçon et 3316 retours d'informations des autorités spéciales (par exemple la caisse de compensation AVS) concernant les mesures prises ou les sanctions prononcées. Cela représente respectivement une baisse de 15% et de 1,2% sur un an.

Des cantons plus zélés que d'autres

Pour l'Union syndicale suisse (USS), "on ne saurait tolérer le comportement des entreprises suisses" qui, dans presque 1200 cas, ont versé des salaires trop bas. Les contrôles restent très différents d’un canton à l’autre, note aussi l'USS.

Celle-ci salue l’engagement des cantons du Tessin et de Genève, qui contrôlent un grand nombre d’employeurs. La réalité est tout autre dans quelques régions alémaniques. Certains cantons, comme Saint-Gall, Thurgovie ou Zoug, ne contrôlent qu’environ 2%, voire moins encore, des entreprises.

En moyenne, une entreprise suisse n’est contrôlée qu’environ tous les 50 ans. Une "anomalie" qui existe depuis des années déjà, souligne l'USS.

Lacunes dans les sanctions

Du côté du syndicat Travail.Suisse, Gabriel Fischer, responsable de la politique économique, a relevé dans un communiqué que "le rapport sur les mesures d’accompagnement montre que les contrôles ont également fonctionné durant l'année du coronavirus, mais il indique aussi que la sous-enchère salariale est toujours à l'ordre du jour".

Bien que les contrôles fonctionnent, les sanctions présentent des lacunes considérables, poursuit le syndicat. Dans les branches dotées de CCT déclarées de force obligatoire, les infractions peuvent être sanctionnées par des frais d'inspection et des amendes conventionnelles, ce qui est le cas pour trois entreprises fautives sur quatre. En cas d’absence de salaires minimaux contraignants, les entreprises qui pratiquent la sous-enchère salariale sont tenues d'aligner leurs salaires sur les salaires usuels par lieu dans la branche.

De telles procédures amiables pour le respect des conditions salariales sont couronnées de succès pour 82% des entreprises étrangères, mais seulement pour 53% des employeurs suisses. "Presque un employeur suisse sur deux qui verse des salaires trop bas ignore la demande du gouvernement de se conformer aux conditions salariales. Cela nuit à l'acceptation et à l'efficacité des mesures d’accompagnement et encourage le dumping salarial en Suisse", poursuit Gabriel Fischer.

Dans de tels cas, les cantons et la Confédération ont la compétence d’édicter des salaires minimaux pour les branches concernées au moyen de contrats-type de travail (CTT). Cependant, cela se produit beaucoup trop rarement - au niveau fédéral, cet instrument n'a été utilisé qu'une fois jusqu'à présent, et dans les cantons cinq fois,selon Travail. Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Retour du week-end au Gothard: le bouchon s'installe

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Après une file de 20 km dans le sens nord-sud samedi, l'embouteillage des retours du week-end de Pentecôte au tunnel du Gothard pourrait s'étendre dans l'autre sens lundi après-midi. (© Keystone/URS FLUEELER)

Les retours du week-end de Pentecôte ont provoqué les premiers bouchons au Gothard lundi à la mi-journée. A l'entrée sud, la file d'attente atteignait 4 kilomètres peu après midi, équivalant à 40 minutes d'attente avant de se lancer dans le tunnel.

Le TCS avait anticipé un trafic intense au Gothard à l'approche de la Pentecôte. Lors des départs vers le Sud samedi, la file d'attente fut de 20 km au maximum. On était encore loin des 28 km d'embouteillage survenus à Pentecôte en 1999 et 2018.

Dimanche matin, deux incidents impliquant un animal avaient entraîné des fermetures momentanées de l'A2, ont indiqué les autorités uranaises. Des patrouilles ont cherché en vain un animal à la hauteur de l'échangeur d'Erstfeld. Le soir, le garde-chasse a abattu pour des raisons de sécurité un chevreuil qui se trouvait à cet endroit, a précisé le canton d'Uri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Ignazio Cassis préside une réunion sur la centrale de Zaporijjia

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Le conseiller fédéral Ignazio Cassis préside mardi une séance du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la protection de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia . (© KEYSTONE/AP/JOHN MINCHILLO)

Le Conseil de sécurité de l'ONU, sous la présidente du conseiller fédéral Ignazio Cassis, se réunit mardi pour une séance consacrée à la centrale nucléaire de Zaporijjia. Le directeur de l'AIEA, Rafael Grossi, informera à cette occasion sur la situation actuelle.

La sécurité des centrales nucléaires civiles dans les régions en conflit est un thème central pour la Suisse, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué lundi. Depuis des mois, M. Cassis est en contact étroit avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, à propos de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.

L'objectif de la réunion du Conseil de mardi est d'encourager les parties impliquées à respecter les principes de sécurité nucléaire de l'AIEA.

La centrale nucléaire se trouve à proximité immédiate de la ligne de front près de la ville d'Enerhodar occupée par les Russes dans le sud-est de l'Ukraine. Les combats représentent un danger direct pour la centrale nucléaire et un accident nucléaire aurait des conséquences humanitaires et écologiques désastreuses non seulement pour l'Ukraine, mais pour tout le continent européen.

La Suisse est membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU en 2023 et 2024. Elle assure la présidence du Conseil pendant un mois en mai. Ce rôle est avant tout de nature protocolaire. La Suisse assumera la présidence pour la deuxième fois en octobre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Karine Yoakim Pasquier remporte le Prix Mousse Boulanger

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L'autrice a grandi dans la région de Montreux (Image d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le livre "Oublier Gabriel" remporte le premier Prix Mousse Boulanger, décerné par l'Association vaudoise des écrivains. Il s'agit du premier roman de l'autrice montreusienne Karine Yoakim Pasquier.

L'ouvrage, publié aux Editions Torticolis et Frères en mars 2022, a été retenu parmi une sélection de cinq finalistes. "Son intrigue haletante se passe au coeur de la Riviera vaudoise", indique lundi un communiqué.

Née en 1984, Karine Yoakim Pasquier a grandi aux Avants. En 2018, elle s'est expatriée à Hong Kong où elle travaille sur divers projets artistiques, en parallèle à un emploi dans le domaine de l'e-learning. Elle a publié un livre jeunesse, destiné aux 8-12 ans, "A la poursuite du dragon", suivi cette année d'un deuxième opus de la même série, ainsi qu'un album intitulé "Au fil de l'eau, une aventure de Pitt le Lapin".

Le Prix Mousse Boulanger a été créé en 2023 pour rendre hommage à la femme de lettres romande décédée en début de cette année. Le concours honore le livre d’un écrivain vaudois paru durant l’année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les découpages de Marianne Dubuis s'exposent à Château-d'Oex (VD)

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Marianne Dubuis, ici en 2013, est découpeuse d'art depuis plus de 40 ans (Archives). (© KEYSTONE/ALINE STAUB)

Artiste autodidacte reconnue, Marianne Dubuis est découpeuse d'art depuis plus de 40 ans. Elle expose dès samedi une quarantaine de ses oeuvres au Musée du Pays-d'Enhaut & Centre suisse du papier découpé. A découvrir jusqu'au 3 septembre.

L'artiste a grandi sur La Côte, non loin du Léman, mais c'est les montagnes qui l'attiraient. Aux ciseaux ou au cutter, depuis l'enfance, elle s'adonne au découpage. Elle a créé son propre style, qui évolue. Elle réside désormais à Château-d'Oex et est officiellement reconnue comme découpeuse d'art depuis 1979.

Marianne Dubuis s'est fait connaître en participant à des expositions en Suisse, mais aussi en France, en Allemagne et au Japon. Plusieurs entreprises de renom ont fait appel à elle pour des contributions, notamment Cailler pour les emballages de ses plaques ou de ses boîtes de chocolats.

Exposition personnelle

A Château-d'Oex, la découpeuse d'art propose une exposition personnelle intitulée "Reliance". "Reliance, c'est ce qui nous relie vous et moi, de ma quête à représenter un monde foisonnant de vie, de joies et de respect, à votre ressenti devant mes histoires de papier", explique l'artiste, citée dans un communiqué du musée.

L'exposition rassemble une quarantaine de ses oeuvres, dont des pièces maîtresses, certaines en couleur, d'autres en noir et blanc. Elles seront exposées au rez-de-chaussée et au sous-sol du nouveau bâtiment. Dans un musée - petit clin d'oeil - où l'artiste a travaillé comme gardienne durant onze ans.

Démonstrations

Marianne Dubuis sera sur place pour des démonstrations le 4 juin, les 8 et 9 juillet, les samedis 5 et 19 août ainsi que le 3 septembre. Des visites guidées en sa compagnie sont possibles sur réservation.

L'exposition permanente, dédiée aux traditions et à l'histoire du Pays-d'Enhaut, est proposée dans l'ancien bâtiment. Le parcours sur quatre étages a été redynamisé suite à l'agrandissement des locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Faciliter l'intégration des personnes admises provisoirement

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Les personnes admises à titre provisoire reçoivent le permis F.(Archive). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le soutien des partis à l'abaissement des obstacles à l'entrée sur le marché du travail pour les personnes admises à titre provisoire est large. Seule l'UDC rejette les modifications d'ordonnances, car elles omettent l'interdiction pour ces personnes de voyager.

Selon l'UDC, la loi avait été adoptée au Parlement à la condition à la fois de faciliter les changements de canton pour le travail et de limiter les voyages à l'étranger. Or le Conseil fédéral ne précise dans son projet d'ordonnances que le premier point, pas le second. La guerre en Ukraine, et son flot de permis S, a en effet débuté peu après la décision des Chambre fédérales.

Le Conseil fédéral précise dans une ordonnance que les personnes admises à titre provisoire peuvent déménager plus facilement dans un autre canton si elles y trouvent un emploi. En février, il a mis en consultation jusqu'à ce lundi plusieurs modifications d'ordonnances visant à mettre en ½uvre la révision de la loi sur les étrangers et l'intégration décidée fin 2021.

Des facilités seront accordées pour le déménagement dans un autre canton si le trajet pour se rendre au travail dure plus de deux heures. Si l'UDC s'oppose, les autres partis ayant répondu sont favorables aux nouvelles ordonnances, même si le camp rose-vert estime que les modifications proposées ne vont pas assez loin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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