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Le National accepte la réforme de l'impôt anticipé

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Le ministre des finances Ueli Maurer a défendu mardi la réforme de l'impôt anticipé au Conseil national (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'impôt anticipé sur les intérêts et le droit de timbre de négociation sur les obligations suisses devraient être supprimés. Le Conseil national a accepté mardi par 122 voix contre 68 la réforme de l'impôt anticipé, malgré l'opposition de la gauche.

Les paiements d’intérêts sur les obligations d’entreprises suisses sont soumis à un impôt anticipé de 35 %. La réforme veut exonérer les personnes morales domiciliées en Suisse et les investisseurs étrangers de l’impôt anticipé sur les placements suisses portant intérêts.

Les obligations suisses ne sont guère attrayantes pour la plupart des investisseurs, même si ces derniers ont droit au remboursement partiel ou intégral de l’impôt, a expliqué Céline Amaudruz (UDC/GE) au nom de la commission. Les groupes de sociétés suisses contournent régulièrement l’impôt anticipé en émettant leurs obligations par l’entremise de sociétés étrangères, a ajouté Leo Müller (Centre/LU).

La réforme prévoit également la suppression du droit de timbre de négociation sur les obligations suisses. Il sera donc plus intéressant pour les investisseurs d'acheter des obligations suisses auprès de négociants en valeurs mobilières domiciliés en Suisse.

Cela se traduira par une légère reprise des activités de gestion de titres et de fortune. Il faut se concentrer sur des réformes qui soutiennent l'économie et renforcent la place financière en cette période difficile, a fait valoir Céline Amaudruz.

Pertes financières

La réforme a une longue histoire, a relevé le ministre des finances Ueli Maurer. Elle émane de plusieurs interventions, elle a passé par tous les processus existants et peut être considérée comme équilibrée et susceptible de rallier une majorité. Actuellement, les conditions-cadre pour les transactions financières sont meilleures à l'étranger. L'objectif est de les ramener en Suisse.

La réforme entraînera à court terme une baisse unique des recettes d'un milliard de francs, a reconnu M. Maurer. Sur le plan fédéral, elle sera couverte par des provisions constituées antérieurement et n'aura donc pas d'effet budgétaire.

Il faut aussi s'attendre à des diminutions récurrentes des recettes d'environ 200 millions de francs par an, selon le niveau actuel des taux d'intérêt. Quant à la suppression du droit de timbre de négociation sur les obligations suisses, elle entraînera une baisse de recettes estimée à 25 millions de francs. Mais à long terme, le rapport coût/bénéfice est intéressant, selon le conseiller fédéral.

La place financière et économique, qui a perdu beaucoup d'emplois ces dernières années, en sortira plus forte. Il faut supprimer tout ce qui l'entrave, a relevé Thomas Matter (UDC/ZH). Une position partagée par le Centre et le PLR.

Favorables à la réforme, les Vert'libéraux ont défendu une version allégée. Ils auraient souhaité limiter la suppression de l'impôt anticipé aux intérêts des obligations nouvellement émises.

Mauvais moment

Pour la gauche, le moment pour se priver de rentrées fiscales est mal choisi. D'autres réformes coûteuses sont déjà sur la table comme la suppression des droits de douane sur les produits industriels, a mis en avant Samuel Bendahan (PS/VD). Les pertes fiscales pourraient être bien plus importantes si les taux d'intérêt, actuellement bas, devaient remonter.

On aura besoin de ces centaines de millions de francs quand on sortira de la crise actuelle, a affirmé le Vaudois. Chaque franc perdu est un franc offert aux personnes qui refusent de payer correctement les impôts sur leurs revenus.

Cette réforme ne va pas alléger la charge qui pèse sur la classe moyenne, ni sur les secteurs économiques fortement touchés par la crise du coronavirus, a abondé Sophie Michaud Gigon (Vert-e-s/VD). Ce sont les grandes entreprises et les holdings qui en profiteront.

Vert-e-s et PS ont tenté de renvoyer le projet au Conseil fédéral pour remplacer notamment l'impôt anticipé par une procédure de déclaration obligatoire ou d'introduire une procédure de déclaration optionnelle. L'absence de déclaration est une rampe de lancement pour l'évasion fiscale, a martelé Jacqueline Badran (PS/ZH). Ces propositions ont été rejetées à deux contre un.

Adaptations

Le Conseil national a apporté quelques adaptations au projet du Conseil fédéral. Il a notamment décidé d'étendre la suppression de l’impôt anticipé aux intérêts des obligations détenues indirectement à travers un fonds de placement suisse, à condition que ces revenus soient comptabilisés séparément.

Le droit de timbre de négociation serait aboli non seulement pour les obligations suisses, mais également pour les obligations étrangères dont la durée résiduelle ne dépasse pas 12 mois. Cette mesure doit permettre de rapatrier le marché de ce type de titres en Suisse, a expliqué Céline Amaudruz.

La balle est désormais dans le camp du Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Affaire Epstein: les députés votent la publication de documents

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La Chambre des représentants s'est exprimée à la quasi-unanimité en faveur de la publication du dossier d'enquête dans l'affaire Epstein. (© KEYSTONE/EPA/LUKE JOHNSON)

La Chambre américaine des représentants a voté mardi à la quasi unanimité en faveur de la publication du dossier d'enquête des autorités sur le criminel sexuel Jeffrey Epstein, malgré les pressions de Donald Trump sur sa majorité pour ne pas organiser ce vote.

Face aux défections dans son camp, le président avait fait volte-face dimanche et déclaré soutenir cette proposition de loi qui se dirige à présent vers le Sénat, sans certitude cependant qu'un vote n'y soit même organisé par le chef républicain de la majorité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse Romande

Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier

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Le trafic a été interrompu mardi soir sur la ligne Cossonay-Eclépens en raison d'une collision avec un sanglier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.

Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.

Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un tribunal américain annule le redécoupage électoral du Texas

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Le redécoupage électoral adopté en août aurait dû favoriser les républicains (archives). (© KEYSTONE/AP/ERIC GAY)

Un tribunal fédéral américain a suspendu mardi la nouvelle carte électorale du Texas qui devrait permettre aux républicains de remporter cinq sièges de plus à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat dans un an.

Saisi par des électeurs qui considéraient ce redécoupage électoral adopté en août comme "discriminatoire" envers les minorités, le tribunal a suspendu la loi et ordonné aux autorités d'utiliser pour le scrutin de mi-mandat en novembre 2026 la même carte que pour les élections de 2022 et 2024. "Il existe des preuves significatives que le Texas a tracé la carte de 2025 sur des bases raciales", a-t-il conclu.

Les républicains devraient faire appel de cette décision.

La nouvelle carte électorale du Texas a été définitivement adoptée en août par le Parlement de ce vaste Etat conservateur du Sud. Le président Donald Trump avait publiquement fait pression sur les responsables républicains pour effectuer ce redécoupage, qui vise à préserver sa majorité actuelle étriquée au Congrès au-delà des prochaines élections législatives.

Des secteurs à majorité latino ou afro-américaine, où la candidate démocrate Kamala Harris l'avait emporté lors de la présidentielle de 2024, ont ainsi été fragmentés et rattachés à des circonscriptions acquises à la droite pour diluer le vote démocrate et permettre aux républicains de glaner jusqu'à cinq sièges supplémentaires au Congrès.

En réaction, les démocrates ont fait approuver en novembre par référendum un texte destiné à leur donner cinq sièges supplémentaires en Californie (ouest), Etat le plus peuplé du pays, qu'ils dominent largement.

Les républicains de Californie, appuyés par le ministère de la Justice de l'administration Trump, contestent en justice ce nouveau découpage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse Romande

Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum

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La grande réforme de la loi vaudoise sur l'énergie, portée par le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, pourrait bien faire l'objet d'un référendum à la suite des débats irréconciliables au Grand Conseil, entre la gauche et la droite (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.

Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.

Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.

"Détricotage de la loi"

En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.

En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.

Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.

L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.

"Obstruction climatique"

"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.

L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.

Plus d'air pour les communes

Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.

Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.

Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.

Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Des syndicats accusent les HUG de violer la loi sur le travail

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Les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) sont accusés par deux syndicats de violer neuf dispositions de la loi sur le travail (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux syndicats accusent les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) de continuer à violer la loi sur le travail, dix ans après une demande de mise en conformité. Ils ont listé mardi soir neuf dispositions légales qui ne sont pas honorées selon eux.

Le Syndicat interprofessionnel des travailleurs et travailleurs (SIT) et le Syndicat des services publics (SSP) rappellent que l'Office cantonal d'inspection des relations du travail (OCIRT) avait pointé des violations il y a dix ans dans un audit.

Les deux syndicats ciblent désormais des planifications hebdomadaires qui dépassent les 50 heures et une annualisation des semaines de travail du lundi au dimanche. Ils dénoncent aussi des entorses sur le temps d'habillage, les pauses, le travail de nuit, les temps de repos ou encore des garanties de ne pas travailler 12 dimanches par an au moins.

Le SSP et le SIT estiment qu'il manque au moins 750 postes supplémentaires. Interrogé par Keystone-ATS, le service de presse des HUG a répondu ne pas pouvoir prendre position avant mercredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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