Séverine Evéquoz est la nouvelle première citoyenne du canton de Vaud. L'écologiste a été élue mardi à la présidence du Grand Conseil.
De retour dans la salle du Parlement après avoir été assermentés en matinée à la cathédrale, les députés ont accordé 120 voix à Séverine Evéquoz (sur 146 bulletins valables). La Lausannoise de 41 ans, première vice-présidente jusqu'ici, était la seule candidate en lice pour succéder à Laurence Cretegny.
"Vos débats seront ma priorité", a-t-elle promis à ses collègues lors de son discours d'intronisation. "Exprimez-vous, débattez de vos idées, faites vivre votre liberté d'expression!", leur a-t-elle lancé. Conseillère communale à Lausanne de 2013 à 2017, elle a rejoint en 2017 le Grand Conseil, où elle a été réélue en mars dernier en obtenant le meilleur score des écologistes dans l'arrondissement de Lausanne.
Sur le plan professionnel, la native de Chessel, dans le Chablais vaudois, travaille depuis 2019 comme collaboratrice scientifique à l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Elle y oeuvre pour un projet visant à développer la biodiversité et la qualité paysagère dans les agglomérations.
La Verte, qui a suivi un apprentissage de fleuriste avant de devenir ingénieure en gestion de la nature, a auparavant travaillé pour la Ville de Lausanne et le Canton de Genève.
Anciennes présidentes en exemple
Interrogée par Keystone-ATS, Séverine Evéquoz explique être "consciente de la dimension" d'une présidence du Grand Conseil. Si elle se sait désormais plus exposée, elle assure aborder cette année législative "avec confiance". Pour l'affirmer, elle met en avant "un solide parcours" politique et professionnel, ainsi que sa capacité d'être "à l'écoute des autres".
Cette passionnée de montagne, membre du Club alpin suisse, estime aussi avoir "l'endurance" suffisante pour répondre à la charge de travail et répondre aux sollicitations. Elle explique aussi avoir réduit son taux de travail, qui passera de 80 à 50% à l'OFEV durant l'année à venir.
Séverine Evéquoz dit également s'inspirer des deux présidentes qui l'ont précédée, Sonya Butera et Laurence Cretegny, qui ont notamment "su conduire le Parlement durant la crise du coronavirus".
La Lausannoise ne regrette pas de devoir renoncer aux débats durant l'année à venir. "Le rôle de deuxième et première vice-présidente m'imposait déjà une telle posture. J'y suis préparée", remarque-t-elle. Si elle accepte de s'effacer en tant que Verte, elle souligne qu'elle ne le fera pas en tant que politicienne vaudoise avec, comme objectif, de "faire rayonner le Parlement".
Séverine Evéquoz sera épaulée par le Vert'libéral Laurent Miéville et l'UDC Jean-François Thuillard, élus mardi respectivement premier et deuxième vice-président. Les élections de mardi après-midi ont aussi permis de placer Patrick Simonin (PLR), Stéphane Montangero (PS), François Cardinaux (PLR) et Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP) au Bureau du Grand Conseil.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats