Rejoignez-nous

Actualité

La santé au travail doit être mieux protégée, dit l'USS

Publié

,

le

La crise du coronavirus a montré la nécessité d'avoir davantage d'emplois et de meilleures conditions de travail dans le secteur de la santé et des soins de longue durée, estime l'USS. (© KEYSTONE/Ti-Press/ALESSANDRO CRINARI)

La protection de la santé au travail doit être renforcée, estime l'USS, après plus d'une année de pandémie. La faîtière syndicale réclame aussi des mesures contre le chômage et dénonce la multiplication des emplois précaires.

La pandémie a "crûment montré" à quel point la protection de la santé au travail est insuffisante, a affirmé l'Union syndicale suisse (USS) vendredi lors de son assemblée des délégués à Berne.

Le secteur de la santé et les foyers pour personnes âgées, notamment, se sont retrouvés dans des situations "limites" à cause de programmes d’économies appliqués durant de longues années et d'erreurs de planification "faites pour des raisons politiques".

Plus de contrôles d'entreprises

L'USS formule plusieurs revendications pour améliorer la situation. Des objectifs contraignants devraient notamment être donnés aux cantons sur les quotas de contrôles d’entreprises et le nombre minimum d’inspecteurs par canton dans le domaine de la protection de la santé. La Confédération doit garantir le financement nécessaire à cet effet.

Les fédérations intégreront elles à l’avenir dans les Conventions collectives de travail (CCT) la protection de la santé et les contrôles paritaires appropriés.

La protection des travailleurs vulnérables non vaccinés contre le Covid-19 doit par ailleurs être maintenue, surtout pour ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner ou pour lesquels une vaccination sûre n’est pas possible, notamment les femmes enceintes.

Chômage et emplois précaires

Pour l'USS, il est en outre urgent de combattre la hausse du chômage et la multiplication des emplois précaires. Le nombre des personnes au chômage est en effet de presque 50% plus élevé qu’avant la crise pandémique. Cette dernière a aussi eu pour effet de creuser encore davantage les écarts salariaux.

Outre le rejet du référendum contre la loi Covid-19, afin d’avoir la base nécessaire pour les mesures de soutien aux salariés et aux branches particulièrement touchées, l'USS demande notamment le remplacement à 100% pour les salaires allant jusqu’à 5000 francs en cas de chômage partiel.

Elle exige aussi de bons salaires minimaux, des conditions de travail réglementées et des CCT de force obligatoire aussi pour les nouveaux emplois qui se sont créés dans les services de coursiers et le commerce en ligne.

Les réserves excédentaires d’environ 5 milliards de francs issues des primes-maladie doivent elles être restituées à la population afin de renforcer le pouvoir d’achat et de stimuler la conjoncture intérieure. Les programmes d'austérité, surtout au niveau fédéral, doivent être supprimés afin que le chômage n’augmente pas davantage.

L'aide apportée au secteur de la culture doit être maintenue tant que les effets négatifs de la crise s’y feront sentir. L'USS souhaite enfin des garanties d’emploi dans les entreprises et un soutien aux jeunes en fin de formation dans leur recherche d’un futur emploi.

Renforcer le secteur de la santé

La crise du coronavirus a en outre montré la nécessité d'avoir davantage d'emplois et de meilleures conditions de travail dans le secteur de la santé et des soins de longue durée. L'USS demande aussi pour le personnel une prime Covid d’un montant au moins égal à un mois de salaire, ainsi que plus de droits et une meilleure participation sur les lieux de travail.

Pour la faîtière, il est par ailleurs impératif d’abandonner la voie de la concurrence "onéreuse et inefficiente" entre les hôpitaux et, ainsi, de renoncer aux forfaits par cas. "Nous avons besoin de suffisamment de réserves de capacités financées par l’Etat", estime-t-elle.

"Pour une Europe plus sociale"

Les délégués de l'USS ont également débattu de politique européenne: après s'être opposée à l'accord-cadre avec l'Union européenne en raison de sa ligne rouge sur la protection des salaires, la faîtière dit vouloir désormais s’engager "pour une Europe et une Suisse plus sociales, aux côtés des autres syndicats européens". Elle a adopté vendredi une résolution en ce sens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

La menace d'un volcan persiste en Indonésie

Publié

le

Le volcan est entré de nouveau en éruption avant minuit vendredi et de nouveau samedi après-midi, expulsant une colonne de cendres à 250 mètres au-dessus de son sommet. (© KEYSTONE/EPA/BASARNAS HANDOUT)

La menace d'un volcan indonésien qui est entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois cette semaine n'est pas écartée, a déclaré à l'AFP le responsable de l'agence de volcanologie de l'archipel, alors que le cratère a de nouveau craché des cendres samedi.

Le mont Ruang, dans la région reculée de Sulawesi du Nord, était déjà entré en éruption mardi soir, poussant les autorités à évacuer des milliers d'habitants des îles les plus proches.

Le volcan est entré de nouveau en éruption avant minuit vendredi et de nouveau samedi après-midi, expulsant une colonne de cendres à 250 mètres au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence de volcanologie, qui a mis en garde contre de possibles nouvelles éruptions majeures.

"Avec les tremblements de terre volcaniques enregistrés, la crise n'est pas encore terminée", a déclaré à l'AFP le directeur de l'agence, Hendra Gunawan. "Cela indique que les fluides magmatiques continuent de se déplacer des profondeurs vers la surface. Il n'est donc pas surprenant que des éruptions se produisent encore", a-t-il ajouté.

Les autorités ont maintenu une zone d'exclusion de six kilomètres autour du volcan, qui culmine à 725 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Evacuations

Plus de 6000 habitants de l'île voisine de Tagulandang, où vivent environ 20'000 personnes, ont été évacués en dehors de la zone d'exclusion, a déclaré un responsable local vendredi.

Il a été conseillé aux habitants de porter des masques pour éviter les problèmes respiratoires, a indiqué l'agence dans un communiqué.

La dernière activité du volcan a également incité les autorités à prolonger la fermeture de l'aéroport international Sam Ratulangi dans la capitale régionale de Manado, située à plus de 100 kilomètres.

L'aéroport, qui devait initialement rouvrir samedi, restera fermé jusqu'à dimanche car des cendres volcaniques provenant du mont Ruang ont été détectées, a précisé Ambar Suryoko, directeur de l'autorité aéroportuaire de la région de Manado, dans un communiqué.

L'Indonésie, vaste archipel d'Asie du Sud-Est, se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'importante activité volcanique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Mobilité

Quinze kilomètres de bouchons devant le portail nord du Gothard

Publié

le

De nouveaux bouchons se sont formés samedi devant le tunnel du Gothard vers le sud. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Un embouteillage de quinze kilomètres s'est formé samedi vers midi devant le portail nord du Gothard. Le temps froid et humide au nord des Alpes pousse manifestement à se rendre au Tessin, qui bénéficie d'un temps clément et ensoleillé.

Sur l'autoroute A2, le trafic était surchargé entre Erstfeld et Göschenen (UR), indique le TCS sur la messagerie X. Le temps d'attente peut atteindre deux heures et demie devant le Gothard.

En plus des prévisions météorologiques nettement meilleures pour le Tessin que pour la Suisse alémanique et romande, les vacances de printemps débutent samedi dans le canton de Zurich. La route vers le sud est d'autant plus engorgée.

Sur le versant nord des Alpes, de 20 à 40 centimètres de neige fraîche sont tombés en douze heures au-dessus de 1000 mètres. Dans les Alpes de Suisse centrale et orientale, on a même enregistré jusqu'à cinquante centimètres, a annoncé MétéoSuisse samedi à la mi-journée sur X. De nouvelles chutes de neige sont attendues en montagne dans la nuit de samedi à dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Des films sur l'au-delà au festival "il est une foi"

Publié

le

Le festival "Il est une foi", qui aura lieu à Genève de 1er au 5 mai propose une sélection de films sur l'au-delà (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La 9e édition du festival "Il est une foi", qui aura lieu à Genève du 1er au 5 mai, s'intéressera à la thématique de l'au-delà. Au programme de ce rendez-vous cinéma de l'Eglise catholique romaine (ECR) ouvert à tous: 22 films et dix débats.

Où allons-nous quand nous mourons? Y a-t-il une vie après la mort? Et si c'est le cas, à quoi ressemble-t-elle? Ces quelques questions fondamentales sous-tendent la programmation du festival. Les films et les conférences vont explorer les dimensions multiples de l'invisible en variant les visions de l'au-delà au cinéma.

La question des revenants et des fantômes occupera une place importante dans la sélection, avec des films comme "The Others" d'Alejandro Amenabar. La réincarnation trouvera aussi un large écho avec notamment "Oncle Boonmee" d'Apichatpong Weerasethakul.

Les expériences de mort imminente, intrigantes et mystérieuses, ont été largement exploitées au cinéma. Le festival propose de redécouvrir "Au-delà" de Clint Eastwood et "Et Après" de Gilles Bourdos avec Romain Duris et John Malkovich.

Parmi les intervenants qui s'exprimeront après les projections, le psychiatre Jacques Besson, l'anthropologe Aurélie Netz ou encore le Père Patrice Gourrier qui a vécu une expérience de mort imminente qui a influencé en profondeur sa vocation. Le festival, qui se veut un lieu de rencontre ouvert à tous, catholiques ou pas, croyants ou non-croyants, investira les cinémas du Grütli.

Accueil

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Il y a 25 ans, 8,16 mètres de neige au Säntis

Publié

le

Il y a 25 ans, fin février 1999, on mesurait plus de 8 mètres de neige sur le Säntis. (archives) (© Keystone/RUDOLF STEINER)

Il y a 25 ans, on n'avait jamais enregistré autant de neige en Suisse sur le Säntis: au printemps 1999, la couche de neige mesurait 8,16 mètres sur ce sommet de Suisse orientale qui culmine à 2226 mètres. Actuellement, elle atteint encore 5,98 mètres.

A l'époque, les chutes de neige ont été particulièrement abondantes en janvier et février, écrit SRF Meteo dans un communiqué. De nombreuses avalanches se sont produites, dont la plus meurtrière a frappé Galtür, en Autriche: le 23 février 1999, une énorme coulée y a enseveli plusieurs maisons et tué 31 personnes.

En Suisse aussi, de nombreuses personnes ont trouvé la mort dans des avalanches au début de l'année 1999. En janvier et février, environ 1200 avalanches se sont produites en l'espace de quatre semaines. Trente-six personnes y ont perdu la vie. Le pire s'est produit dans le Val d'Hérens, en Valais : deux avalanches ont enseveli dix maisons de vacances dans le village d'Evolène. Douze personnes ont péri.

Comme souvent, les plus grandes quantités de neige sont mesurées au printemps : le 20 avril 1999, la couche de neige en dessous du sommet du Säntis a atteint le record de 8,16 mètres. Ce n'est que deux jours plus tard que la neige s'est lentement effondrée sur elle-même.

Cet hiver également, les quantités de neige sur le Säntis ont été constamment supérieures à la moyenne depuis début novembre. Le record de la saison est de 6,10 mètres, mesuré le 16 mars. Au vu des prévisions météorologiques, les quantités pourraient tout à fait encore augmenter et même atteindre un nouveau record de saison, avance SRF Meteo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Le "halving" est là, les créations de bitcoins vont ralentir

Publié

le

Le 4e "halving" du bitcoin est achevé (archives). (© KEYSTONE/dpa/Hannes P Albert)

Événement récurrent très attendu, le "halving", soit la réduction de moitié de la récompense perçue par les "mineurs" qui contribuent à la création de bitcoins, s'est produit vendredi. C'était la quatrième réduction depuis le lancement de la monnaie numérique.

"Le 4e 'halving' du bitcoin est achevé", a indiqué la première plateforme d'échange mondiale de cryptomonnaies, Binance, sur le réseau social X (ex-Twitter). "Le compte à rebours a été réinitialisé. Rendez-vous en 2028".

Plusieurs autres sites de conversion de cryptomonnaies tels Coinbase, Crypto.com ou HTX ont confirmé, également sur X, que le seuil avait été franchi.

La génération de bitcoin fonctionne par "blocs", qui contiennent chacun des informations sur les transactions réalisées dans cette monnaie. Ces blocs sont "minés", c'est-à-dire créés par des acteurs privés qui réalisent des calculs très complexes et sont récompensés en bitcoins.

Depuis le lancement du jeton numérique en 2009, la récompense en bitcoins est réduit de moitié (half en anglais) une fois une certaine quantité de cette devise numérique créée. Tous les 210'000 blocs "minés" ou créés, se produit le "halving".

Récompense à 3,125 bitcoins

Au rythme d'un bloc miné toutes les environ 10 minutes, le "halving" se produit environ tous les quatre ans. Fixée depuis le précédent "halving" de mai 2020 à 6,25 bitcoins par bloc créé, la récompense octroyée à un "mineur" est tombée vendredi à 3,125 bitcoins.

L'objectif du "halving" est de contrôler le rythme d'émission de bitcoins, dont la quantité totale a été définie à 21 millions d'unités par son mystérieux créateur (ou créateurs), répondant au pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Ce niveau maximum devrait être atteint d'ici à 2040. Plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation.

"En ralentissant la vitesse à laquelle les nouveaux bitcoins sont créés, le 'halving' contribue à maintenir la rareté et potentiellement à augmenter la valeur de cette cryptomonnaie, en supposant que la demande reste stable ou augmente", détaille Matthew Weller, analyste chez Forex.com, dans une note publiée en amont de l'événement.

Depuis le début de l'année, le bitcoin a pris plus de 50%, touchant le mois dernier un record absolu à 73'797 dollars. Vendredi, le cours du bitcoin n'a pas réagi au "halving", ce que beaucoup d'analystes avaient anticipé, faisant valoir que le prix de la monnaie intégrait déjà l'événement depuis des semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture