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Actualité

La Saga des Géants ravit Genève

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Plus de 850'000 personnes se sont pressées durant trois jours pour voir défiler ces marionnettes géantes dans les rues de la ville. Une belle réussite.

Un week-end hors du temps. C'est ce qu'ont pu vivre des centaines de milliers de curieux à Genève durant ces trois jours, venus observer un spectacle pour le moins original. Deux marionnettes géantes, venues visiter la cité de Calvin. Une grand-mère de plus de sept mètres, et sa petite-fille, de cinq mètres cinquante, ont profité de cet accueil pour déambuler dans les rues de la ville.  Entre siestes, tourisme, déplacements et même contes pour l'une des deux, les visiteurs ont pu découvrir ces personnages plus vrais que nature prendre vie sur les bords du lac.

Un résultat fascinant, qui ravit François Passard, président de l'"Association pour la venue des Géants à Genève", entre autres grâce à la diversité du public qui a fait le déplacement mais aussi l'enthousiasme général de la ville :

François PassardPrésident de l'Association pour la venue des Géants à Genève

La Petite Fille de la Saga des Géants a même profité de sa moto pour faire une petite balade.

La Saga des Géants a réussi à réunir petits et grands autour des différentes animations proposées par la compagnie "Royal de Luxe", une compagnie de théâtre de rue venant de Nantes, et qui a émerveillé l'entier des spectateurs avec ses personnages attachants. La Grand-Mère s'est même prêtée au jeu des contes, qu'elle racontait dans une langue inconnue, mais heureusement traduite par ses fidèles lilliputiens. De courtes histoires sur la ville ou le lac qui furent narrées peu avant sa sieste, comme au Parc La Grange le samedi après-midi.

Les spectateurs semblaient heureux d'avoir pu rencontrer ces Géantes

A pied ou sur son fauteuil roulant, la Grand-Mère de la Saga des Géants pose son regard bienveillant sur les curieux.

Une réussite totale au niveau du public et des organisateurs, mais également au niveau d'un point sensible avant la tenue de cette manifestation : la sécurité. Aucun problème notable n'est venu gâcher la fête. Les forces de l'ordre, présentes en nombre, ont également participé à la bonne humeur générale, avec sourires et bienveillance auprès du public. Des curieux de tous âges, de tous horizons, ont pu profiter d'un moment de poésie original et de ces deux marionnettes, plus vivantes que jamais.

Découvrez notre reportage réalisé durant la manifestation

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Genève

Le gouvernement ne publie pas la loi sur l'énergie qui a été votée

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Antonio Hodgers, chef du Département du territoire, estime que la loi sur l'énergie votée par le Grand Conseil est "un encouragement à l'inaction" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La modification de la loi sur l'énergie, votée il y a une semaine par le Grand Conseil genevois, ne sera pas publiée. Le gouvernement, qui dénonce une attaque contre les objectifs de transition énergétique du canton, a six mois pour revenir devant le Grand Conseil avec de nouvelles propositions.

Le projet de loi accepté par la majorité de droite du Grand Conseil assouplit les règles pour l'assainissement énergétique des bâtiments. Un amendement général a notamment remplacé l'indice de dépense de chaleur (IDC), un système genevois, par le certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Selon le Département du territoire (DT), en retardant significativement les échéances de rénovation énergétique des bâtiments, et en renonçant aux obligations d'optimisation énergétique, les objectifs du plan climat cantonal ne seront pas tenus. Le chef du DT, Antonio Hodgers, avait dénoncé devant le Grand Conseil une "attaque frontale contre le plan climat".

Un délai de six mois

La loi ne sera pas immédiatement promulguée. En effet, ce texte a fait l'objet d'un amendement général, que le Conseil d'Etat n'a reçu que quelques heures avant son dépôt et qui n'a donc pas pu faire l'objet d'un examen approfondi en commission, relève jeudi le DT dans un communiqué. Selon la Constitution, le Conseil d'Etat a six mois pour présenter au Grand Conseil ses observations.

Le gouvernement entend profiter de ce temps pour réunir les milieux professionnels concernés et dégager un consensus. La tâche s'annonce ardue. En effet, les fronts étaient figés au Grand Conseil et la gauche, minorisée, avait immédiatement annoncé le lancement d'un référendum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nuria Gorrite sera opérée d'un carcinome du sein

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Nuria Gorrite devra subir une opération à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite a été diagnostiquée d'un carcinome du sein lors d'un contrôle de routine. Elle sera opérée à la mi-octobre et suivra un traitement de radiothérapie durant un mois. Vassilis Venizelos assumera sa suppléance.

Ce carcinome a été détecté "à un stade précoce et de biologie favorable". Il présente des "perspectives de guérison optimales", explique jeudi le Conseil d'Etat dans un communiqué.

La cheffe du Département de la culture, des infrastructures et des ressources humaines sera opérée mi-octobre en ambulatoire, puis elle débutera un traitement de radiothérapie. Elle pourra reprendre son activité à la rentrée des vacances de fin d'année, en concertation avec le corps médical et selon les résultats des analyses postopératoires, poursuit le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Nestlé en bonne voie pour atteindre ses objectifs de durabilité

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Le groupe s'est dit surpris par la résistance du moral des consommateurs, notamment en Chine, où les ventes en volume ont augmenté au premier semestre (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

La direction de Nestlé estime la multinationale alimentaire bien partie pour atteindre ses objectifs de durabilité. "Nous sommes convaincus que nous atteindrons la plupart des objectifs" a déclaré jeudi le directeur financier (CFO) sur le départ François-Xavier Roger.

Dans son intervention à l'occasion d'un évènement organisé par Bernstein, le dirigeant s'est montré particulièrement confiant en ce qui concerne la réduction des gaz à effet de serre, affirmant que d'ici 2025, les émissions de CO2 devraient être, comme prévu, inférieures de 20% à celles de l'année de référence 2018.

Par ailleurs, les ambitions de Nestlé en matière de durabilité pourraient bien s'avérer moins onéreuses qu'initialement devisé. Alors que le colosse veveysan tablait pour la période 2021-2025 sur un montant d'environ 1 milliard de francs par année pour atteindre ses objectifs ESG, "nous devrions au final dépenser un peu moins que les 5 milliards prévus", a déclaré le CFO, signalant des gains d'efficience.

Effet limité de l'inflation

Malgré l'érosion du pouvoir d'achat en raison de l'inflation, le public continue d'être fidèle aux produits Nestlé. "Aux États-Unis, nous observons une grande capacité de résistance, ce qui nous a surpris", a signalé François-Xavier Roger.

Certes, la suppression progressive des aides gouvernementales mises en place lors de la pandémie de Covid-19 "se répercute un peu sur la consommation", mais seulement sur certains segments, comme celui des surgelés, où le groupe n'est pas très exposé.

Le Français n'a pas caché son étonnement face à la résistance du moral des consommateurs dans les pays en développement, où l'envie d'acheter n'a pratiquement pas diminué.

"Et nous ne pouvons pas non plus nous plaindre de la Chine, les ventes en volume y ont augmenté au premier semestre", a poursuivi le CFO, confirmant dans la foulée que la croissance interne réelle (RIG) devrait à nouveau être positive pour la deuxième moitié de l'année.

Date de départ incertaine

La table ronde organisée par Bernstein pourrait être l'une des dernières apparitions de François-Xavier Roger comme grand argentier de la multinationale veveysane, après l'annonce de son départ fin mai.

Mais on ignore actuellement quand Anna Manz, désignée pour lui succéder, prendra ses nouvelles fonctions. Lors de l'annonce de sa nomination, Nestlé avait laissé entendre que sa future CFO rejoindrait le groupe sitôt qu'elle serait libérée de ses engagements auprès de la Bourse de Londres.

Après plus de huit ans en poste, le sexagénaire ne semble pas pressé de quitter son employeur. "Je veux m'assurer qu'elle fasse une entrée réussie", a déclaré le sortant, qui entend garantir une transition sans heurts.

Interrogé sur ses projets d'avenir, François-Xavier Roger est resté fuyant, tout en affirmant qu'il ne comptait pas encore prendre sa retraite. Il devrait dans tous les cas faire son entrée au conseil d'administration de Sandoz, filiale dévouée aux génériques du géant pharmaceutique Novartis en passe d'être autonomisée, où il brigue la présidence du comité d'audit, risque et conformité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

UBS: indemnisation refusée en France à une lanceuse d'alerte

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Le Ministère de l'économie français avait fait appel de la décision prononcée en première instance (archives). (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

La cour administrative d'appel (CAA) de Paris a débouté la lanceuse d'alerte Stéphanie Gibaud, à l'origine de révélations de fraude fiscale concernant UBS, en infirmant la décision du tribunal administratif qui lui reconnaissait le droit à être indemnisée.

"Cette décision est malheureusement défavorable car elle annule la décision de première instance qui prévoyait que le dispositif des aviseurs fiscaux pouvait s'appliquer à Stéphanie Gibaud", a réagi son avocat Me Antoine Reillac dans un communiqué.

"L'administration (fiscale) était fondée à rejeter la demande de Mme Gibaud au motif que les renseignements qu'elle avait fournis l'avaient été avant le 1er janvier 2017", a jugé la CAA.

Or la loi permettant d'indemniser les lanceurs d'alerte est entrée en vigueur le 1er janvier 2017, a rappelé la cour administrative.

Le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) avait jugé au contraire, en juillet 2022, que le dispositif d'indemnisation des "aviseurs fiscaux" pouvait s'appliquer à des renseignements fournis avant l'entrée en vigueur de la loi du 29 décembre 2016.

Le ministère de l'Economie avait fait appel de cette décision.

À la fin des années 2000, Mme Gibaud avait contribué, avec Nicolas Forissier - ancien responsable de l'audit interne - à dénoncer les pratiques de la banque suisse et au déclenchement d'une enquête en France sur un vaste système de fraude fiscale.

Ancienne chargée du marketing événementiel au sein du groupe, elle avait été licenciée il y a plus de dix ans, le 21 janvier 2012, pour motif économique.

Elle vit désormais des minima sociaux.

En décembre 2021, grâce notamment à ses informations, la banque suisse a été condamnée en appel à payer 1,8 milliard d'euros au Trésor public pour avoir mis en place un "système" visant à "faciliter" la fraude fiscale de riches contribuables français entre 2004 et 2012.

La maison-mère a formé un pourvoi en cassation, mais pas la filiale française pour qui la peine est définitive.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Une pétition contre le tir des loups déposée avec 47'000 signatures

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Une centaine de manifestants pro-loups ont défilé dans les rues de Lausanne le 9 septembre 2023 pour la sauvegarde du loup et de la biodiversité. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'organisation Campax a déposé jeudi auprès de la Chancellerie fédérale une pétition munie de 47'000 signatures contre le projet de tirs de loups de la Confédération. Au vu du recul du nombre d'attaques, ces mesures urgentes contre le loup ne se justifient pas.

La pétition s'oppose à la décision de la Confédération de fixer la population de loups autorisée sur le territoire sans prendre en compte le potentiel de dommages réel des différentes meutes, indique le Groupe Loup Suisse jeudi dans un communiqué. Le texte, adressé au conseiller fédéral Albert Rösti, chef du Département fédéral de l'environnement (DETEC), dénonce un "massacre de loups" à venir.

Les projets de la Confédération vont à l'encontre de la volonté du Parlement et du peuple, critique encore le Groupe Loup Suisse. Bien que le nombre de meutes ait augmenté, le nombre d'animaux de rente tués cette année en Valais et dans les Grisons est moins élevé que l'année dernière, continue-t-il.

Protection plus efficace que les tirs

La protection des troupeaux est une mesure plus appropriée que les tirs pour protéger les animaux de rente. Or, elle est souvent lacunaire. Selon l'organisation, des données sur le Valais montrent que 80% des animaux tués ne bénéficiaient d'aucune protection.

Le projet d'ordonnance sur la chasse, élaboré par l'Office fédéral de l'environnement et qui doit entrer en vigueur le 1er décembre, fixe un seuil de douze meutes en Suisse, contre 32 actuellement. Jusqu'à 70% des loups du pays pourraient être éliminés et des tirs de meutes entières seraient autorisés.

Dans le cadre d'une autre pétition qui poursuit le même but, 12'000 signatures ont été récoltées en Suisse romande, indique encore le Groupe Loup Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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