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Il va falloir trouver autre chose qu'un simple "merde alors !"

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Vous revenez cette semaine sur une belle algarade entre ministres européens…

« Merde alors ! »

Voici la réponse de Jean Asselborn, ministre luxembourgeois jusqu’alors totalement inconnu, aux déclarations de Matteo Salvini, le ministre de l’intérieur italien, lors d’un sommet européen qui vient de se tenir à Vienne.

Durant cette conférence ministérielle intitulée « Sécurité et migrations : promouvoir le partenariat et la résilience » – on ne voit pas vraiment ce que la résilience vient faire ici, mais passons – Salvini réagissait à la vision défendue par Asselborn selon laquelle l’Europe vieillissante avait besoin d’immigrés : « J’ai une perspective complètement différente. Je pense être au gouvernement pour aider nos jeunes à refaire des enfants et non pour extirper le meilleur de la jeunesse africaine. »

Forçant encore le trait, Salvini ajoute : « Si au Luxembourg vous avez besoin d'une nouvelle immigration, moi je préfère garder l'Italie pour les Italiens et recommencer à faire des enfants ».

Il n’en fallait pas plus à notre ministre luxembourgeois pour lâcher le mot de Cambronne.

On rappellera incidemment que le Luxembourg est à l’Union Européenne à peu près ce que le Liechtenstein est à la Suisse, alors que l’Italie est tout de même la troisième puissance économique du continent.

La politique européenne nous offre enfin du spectacle !

Ça tombe bien, les élections européennes auront lieu au printemps prochain…

Et elles seront certainement l’occasion de belles empoignades, notamment sur les questions migratoires.

Nous assistons à une confrontation politique tout-à-fait inédite et inenvisageable il y a seulement quelques années.

D’un côté Angela Merkel et son fameux « Wir schaffen das », nous pouvons le faire, sorte de « Yes we can » à l’allemande, s’agissant donc de l’assimilation de vagues migratoires sans précédent en Europe, de l’autre un Matteo Salvini et son « Prima gli Italiani », « Les Italiens d’abord ».

Salvini a récemment fait la couverture du Time avec pour titre « The new face of Europe ».

Il est vrai que contrairement à Merkel qui est au plus bas dans les sondages, Salvini jouit d’une cote de popularité inouïe en Italie où pourtant l’opinion publique est toujours prompte à railler bruyamment ses dirigeants.

Salvini fait l’objet d’acclamations presque quotidiennes, les gens se pressent autour de lui dès qu’il se déplace et réclament de pouvoir faire des selfies à ses côtés.

Même lorsqu’il s’est rendu à Gênes après le drame de la chute du pont Morandi, Salvini a été accueilli avec chaleur par les italiens, alors que, rappelez-vous, c’est sous les huées que Manuel Valls s’était rendu sur la promenade des Anglais à Nice.

L’idée que l’Europe vieillit et a besoin de migrants avait déjà été avancée par Jacques ATTALI dont on rappellera la jolie formule : « L’Europe a besoin de migrants, elle en a besoin de façon vitale pour payer ses retraites, on appelle ça « l’altruisme intéressé » ».

Le sulfureux Renaud Camus parle quant à lui de « grand remplacement » et traite les Macron et Merkel de « remplacistes ».

C’est aussi une jolie formule !

Il semble en tout cas qu’en Europe, de moins en moins de personnes partagent l’avis d’Attali, ce qui ne va pas manquer de susciter des débats pour le moins animés et hauts en couleur !

Et pour couronner le tout, le Dalaï Lama lui-même, de passage en Suède, vient de lancer : « l’Europe appartient aux Européens, les réfugiés doivent, à terme, reconstruire leur propre pays » !

Face au souffle identitaire qui s’est levé en Europe, je pense qu’il faudra  trouver autre chose qu’un simple « merde alors ! »

Giorgio CampáNon conforme

Suisse

Le choc des primes a conduit à un grand brassage des assurés

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Les changements de caisse maladie ont connu des sommets pour l'année 2023. Les assurés ont réagi à la hausse supérieure à la moyenne (6,6%) du montant des primes au niveau suisse. (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'importante hausse du montant des primes de l'assurance maladie pour l'année 2023 a conduit à des mouvements d'assurés sans précédent parmi les caisses. La KPT a gagné plus de 195'000 assurés, un record, alors qu'Assura et Helsana ont perdu des plumes.

Jamais une caisse n'avait connu une telle croissance du nombre de membres depuis l'introduction de l'assurance de base obligatoire en 1996, a indiqué le comparateur en ligne Comparis dans un communiqué mercredi. La clientèle de la caisse bernoise a vu sa clientèle bondir de plus de 54% en 2023, année marquée par une hausse moyenne des primes de 6,6% au niveau suisse.

La grande perdante en termes d'assurés est la vaudoise Assura, qui a perdu 89'000 clients, soit un recul de près de 10%. La caisse basée à Pully (VD) a été dépassée par le groupe Swica et se situe désormais à la 4e place pour le nombre de membres. Helsana a perdu 84'000 assurés (-5,6%) et reste de loin le numéro deux de la branche derrière CSS, qui a perdu près de 11'000 assurés (- 0,7%), détaille comparis.

Gare à l'année suivante

Le comparateur rappelle que les fluctuations importantes d'assurés se répercutent en général sur le niveau des primes l'année suivante. "Les caisses qui enregistrent une forte croissance de la clientèle et ont peu de réserves doivent augmenter les primes plus fortement que la concurrence l'année suivante", relève l'expert de Comparis Felix Schneuwly, cité dans le communiqué.

S'agissant des modèles d'assurances choisis, l'intérêt pour l'offre standard reste stable. Cette dernière est choisie par 31% des adultes interrogés, selon une enquête de Comparis effectuée auprès de 1035 personnes. Cette valeur n'a pas varié depuis des années, le choc des primes n'y changeant rien, relève la société.

Télémédecine à la traîne

Les modèles du médecin de famille ou des cabinets de groupe (HMO) perdent de leur attrait, signale encore Comparis. Ces deux catégories regroupent 47% des assurés en 2023, alors que cette part était encore de 55% deux ans auparavant.

Le modèle d'assurance basé sur la télémédecine (Telmed) peine toujours à décoller. Seules 16% des personnes assurées ont opté pour cette offre qui prévoit la première consultation en ligne, un pourcentage quasiment identique à celui de 2022.

Comparis explique ce peu d'engouement par le besoin croissant des patients d'obtenir rapidement et directement une aide personnelle. Si les primes basses sont le critère principal pour le choix du modèle d'assurance (mentionné par 89% des personnes interrogées), l'obtention rapide d'un rendez-vous (85%) et la possibilité d'une visite directe chez le médecin de famille (85%) sont aussi largement plébiscitées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Pas de nouveau millionnaire à la loterie mercredi. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 6, 8, 19, 27, 31 et 42. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 8 et le Joker le 162593.

Lors du prochain tirage samedi, 2,9 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lausanne: rassemblement en solidarité "avec nos soeurs assassinées"

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Les violences conjugales sont un enjeu sociétal (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre 120 et 150 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lausanne pour dire stop aux féminicides. La semaine dernière, en l'espace de quatre jours, deux femmes de 23 et 37 ans ont été poignardées à mort par leur compagnon à Lausanne et Vevey.

Au pied des escaliers de l'église Saint-Laurent, une grande pancarte rose proclame: "Solidarité avec nos soeurs assassinées à Lausanne et Vevey". "On ne naît pas femme, mais on en meurt", ajoute une autre.

"En Suisse, une femme est tuée toutes les deux semaines par son mari, son compagnon, son frère ou son fils, parfois par un inconnu. Mais aucune politique d'ensemble n'est mise en place pour combattre ce fléau. C'est une honte. La volonté politique manque", a lancé au micro Tamara Knezevic, du collectif vaudois de la Grève féministe, qui réclame de véritables moyens et mesures pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Enjeu sociétal

La militante souhaite qu'on éduque "dès le plus jeune âge". Et elle ne veut plus que les médias parlent de "drame familial", au lieu de nommer un féminicide. "Les violences conjugales ne s'arrêtent pas à la porte de l'appartement. C'est un enjeu sociétal. Les médias ont un rôle à jouer dans la formation de l'opinion", a-t-elle ajouté.

"Fières, vénères et pas prêtes de nous taire" ont ensuite scandé les manifestantes et manifestants. S'adressant aux autorités vaudoises, l'oratrice a réclamé un Observatoire cantonal des violences sexistes et sexuelles, comme il en existe un à Genève depuis plusieurs années.

Mardi, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente Christelle Luisier a annoncé que le canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les sept membres du Conseil d'Etat genevois prêtent serment

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Les sept membres du Conseil d'Etat accompagnés de la chancelière d'Etat ont prêté serment mercredi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les sept conseillers d'Etat fraîchement élus ont prêté mercredi serment devant le Grand Conseil, réuni à la cathédrale Saint-Pierre, comme l'exige la cérémonie. Le nouveau gouvernement en a profité pour esquisser les grandes lignes de son action.

Dans son discours, le président de l'exécutif, le Vert Antonio Hodgers, a insisté sur les grands défis qui attendent le canton, non seulement pour la prochaine législature, mais pour les décennies à venir. En résumé, il faudra réussir "la transition écologique, la transition démographique et la transition numérique".

Concernant le dérèglement climatique, dont "le futur portera l'empreinte", le canton de Genève s'est fixé des objectifs ambitieux que le nouveau Conseil d'Etat entend tenir. "Nous visons une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030" et la neutralité carbone pour 2050, a rappelé M.Hodgers.

Une politique qui peut être aussi créatrice d'emplois locaux. Un programme de rénovation des bâtiments, de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables a ainsi été mis sur les rails avec l'aide des Services industriels de Genève (SIG). Six milliards de francs seront investis sur dix ans.

Penser aux séniors

Le Conseil d'Etat devra en parallèle réfléchir au vieillissement de la population genevoise. "En 2040, les résidents de plus de 65 ans représenteront une personne sur quatre", a souligné M.Hodgers. Il s'agira alors de lutter contre l'isolement, de créer des espaces de socialisation, de renforcer la politique en faveur des proches aidants.

Enfin, le nouveau gouvernement tient à s'accrocher au wagon de la transition numérique, sans laisser personne sur le bord de la voie, afin que cette révolution soit au service de tous. "Nous prévoyons des investissements ambitieux de près d'un milliard de francs pour les systèmes d'information et les services numériques".

Au niveau économique, le gouvernement défendra des mesures destinées à soutenir les entrepreneurs. "Nous pensons ici à un allègement de la fiscalité sur leur outil de travail et à une diminution des lourdeurs administratives qui pèsent souvent sur les indépendants et les petites entreprises", a encore noté le conseiller d'Etat.

Sur le plan budgétaire, le nouvel exécutif entend poursuivre une politique de maîtrise des dépenses de fonctionnement "afin de dégager des capacités d'investissement supplémentaires". Enfin, si les résultats le permettent, l'exécutif envisagera un allègement de l'impôt dans le but de redonner du pouvoir d'achat aux gens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Expositions et spectacles

Une thune pour une œuvre d'art ? C'est le pari de cette expo au profit des troubles psychiques

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L'exposition "De l'art à l'action" invite en ce début juin à venir à la rencontre de familles et de personnes souffrant de troubles psychiques.  Benjamin Smadja et Elsa Duperray invite pour l'occasion Nino Della Luce, membre de l'association Relais, à l'origine de l'expo. 

 

Les associations Le Relais et Port d'Attache organisent en ce début juin une exposition de tableaux intitulée « De l’Art à l’Action » et réalisés par des membres ou des proches, souffrant de troubles psychiques. Au cours de cette exposition, il sera proposé aux visiteurs d'acheter une œuvre ou de participer à une tombola, pour une thune - 5.- CHF-, qui permettra de repartir avec une toile de chaque artiste ! Les bénéfices de la vente sont destinées au développement des activités des associations organisatrices.

Des ateliers pour enfants sont organisés durant les 3 jours de l'exposition. L'occasion de pouvoir échanger avec des personnes pouvant connaître les mêmes situations et partager des conseils.

Oser parler des troubles mentaux

Parmi les objectifs , apporter du soutien et libérer la parole de maladies trop souvent cachées, stigmatisées. "Les gens en ont souvent honte, mais il faut au contraire en parler pour mieux comprendre et avancer, même si l'on avance toujours lentement, dans ce genre de maladies" confie Nino Della Luce.

De l'art à l'action

L'exposition est à voir à l'Espace Nouveau Vallon, Route du Vallon 8, Chêne-Bougeries, (tram 12 ou bus 25 et 5), du 1er au 4 juin 2023. L'association Le Relais sera présente, notamment au vernissage du 1er juin dès 18h00.

Pour plus d'informations les sites des associations Le Relais et Port d'Attache peuvent vous aider

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