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La multinationale Uber solde le passé avec ses chauffeurs genevois

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Uber va débourser plus de 35 millions de francs pour régler le passé et se conformer à la loi (image d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La décision de l’Etat est tombée. Uber va devoir payer la part employé des cotisations sociales de ses chauffeurs et leur verser une indemnité de 4,6 millions de francs.

A Genève, Uber va devoir débourser 35,4 millions de francs pour se mettre en conformité avec la loi. L’État a rendu sa décision. Pour la période qui va de son installation en 2014 jusqu’au 17 juin 2022, la compagnie va devoir payer les charges sociales des chauffeurs, soit la part employés pour 15,4 millions et elle va verser une indemnité de 4,6 millions pour les kms parcourus, soit en tout 20 millions. C’est bien une décision de l’Etat comme le précise la Ministre chargée de l’économie Fabienne Fischer.

Fabienne FischerConseillère d'Etat chargé de l'économie et de l'emploi

Uber doit également s’acquitter de sa part de cotisations employeur pour 15,4 millions. La compagnie a promis de fournir les données personnelles des chauffeurs depuis 2017. Elle doit le faire avant le 30 novembre et ces derniers doivent se déterminer s’ils acceptent ou non de solder leurs comptes. Les précisions de Fabienne Fischer.

Fabienne FischerConseillère d'Etat chargé de l'économie et de l'emploi

Les chauffeurs ont jusqu'au 31 décembre pour donner leur approbation. L'indemnité devra être versée par Uber avant le 28 février 2023.

Données des chauffeurs

Les données personnelles des chauffeurs fournies par Uber ont fait l’objet de contrôles précise la Conseillère d’Etat.

Fabienne FischerConseillère d'Etat chargé de l'économie et de l'emploi

Pour le futur, l’administration cantonale va procéder à une autre analyse. Fabienne Fischer.

Fabienne FischerConseillère d'Etat chargé de l'économie et de l'emploi

Pour le calcul des arriérés, l’administration a estimé que le temps d’attente correspond au double du temps d’approche et de course. Elle a aussi pris en compte le respect du salaire minimum.

Réaction d'Uber

De son côté Uber a réagit par la voix de son General Manager, Jean-Pascale Aribot. "Cette décision de la PCTN/DEE prouve qu'Uber a mis tout en œuvre afin d’être un partenaire fiable et responsable de l'État de Genève, et que nous avons trouvé un chemin commun pour résoudre les différends du passé. Nous continuerons à collaborer avec l’Etat de Genève dans une approche constructive ainsi que de répondre aux besoins des chauffeurs et des passagers.”

Pas des indépendants

Cette mise en conformité d'Uber avec son passé à Genève découle d'une décision du Tribunal fédéral, tombée au début de l'été, qui considère les chauffeurs utilisant l'application de l'entreprise comme des salariés et non pas comme des indépendants, à l'opposé donc de l'approche que la multinationale californienne défend.

Actuellement, Uber bénéficie à Genève d'une suspension d'interdiction d'exercer. Ce statut provisoire se prolongera jusqu'au 31 mars 2023, une fois les montants dus effectivement payés par Uber. La levée effective de l'interdiction d'exercer interviendra après cette échéance.

Aux yeux de l'Etat de Genève, Uber s'est mis en conformité avec la loi jusqu'au 17 juin 2022. A cette date, rappelle le DEE, Uber a transféré les contrats de travail de ses chauffeurs à MITC, une société partenaire. Ce nouveau modèle est en cours de contrôle auprès de l'administration genevoise.

Syndicats circonspects

La décision de la PCTN concernant les arriérés Uber interroge les syndicats, indiquent SIT et Unia dans un communiqué vendredi soir. Cette proposition ne répond toujours pas aux obligations découlant du droit du travail, selon eux.

"Uber persiste en tentant de forcer les chauffeurs à accepter une proposition qui ne couvrirait même pas leurs frais professionnels, ni leurs heures de travail réellement effectuées, estiment-ils. Le montant de la proposition faite par Uber pour régler les arriérés et validé par le DEE est exactement le même qui avait été refusé par les chauffeurs le 4 octobre dernier en assemblée générale."

Les syndicats convoqueront rapidement des assemblées de chauffeurs pour déterminer les suites à donner.

Judith Monfrini et ATS Keystone

Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage mercredi prochain, 3 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 2, 11, 13, 33, 37 et 40. Le numéro chance était le 6, le rePLAY le 13 et le Joker le 840696.

Lors du prochain tirage mercredi prochain, 3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les Femmes socialistes appellent à la grève et à voter féministe

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"Nous avons besoin d’une redistribution radicale du temps", explique Tamara Funiciello, coprésidente des Femmes socialistes suisses. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les Femmes socialistes ont lancé l’année politique lors de leur assemblée samedi à Berne. Au centre, la mobilisation pour la grève du 14 juin et les élections fédérales. La formation a aussi décidé de soutenir le référendum contre la réforme des caisses de pension.

Les Femmes socialistes ont arrêté leurs revendications pour la grève féministe. La réduction du temps de travail est au centre. "Nous avons besoin d’une redistribution radicale du temps", explique Tamara Funiciello, coprésidente des Femmes socialistes suisses.

Celles-ci demandent en outre que l’accueil extrafamilial des enfants soit financé par l’ensemble de la société et que l’âge de la retraite soit abaissé pour les personnes exerçant des métiers physiquement exigeants.

La législature passée l’a montré: dès qu’il s’agit de la protection des femmes sur le plan financier, les rapports de majorité échouent, malgré une forte proportion de femmes au Parlement, pointe la formation.

Apéros féministes

"Pour faire avancer les choses lors de la prochaine législature concernant les rentes et les salaires des femmes, il faut que davantage de forces de gauche et féministes soient élues au Parlement le 22 octobre. Les blazers roses ne suffisent pas !", relève Martine Docourt, également coprésidente, citée dans le communiqué.

Dans toute la Suisse, des femmes socialistes "fortes" se présenteront en octobre pour le Conseil national et le Conseil des États. Des apéros politiques féministes seront l’élément central de la campagne.

Réforme des caisses de pension

Le projet de réforme des caisses de pension adopté lors de la session de printemps a aussi largement mobilisé les femmes présentes. Celles-ci ont décidé à l’unanimité de soutenir le référendum contre ce texte.

"En automne 2022, on nous promettait encore en grande pompe d’améliorer les rentes des femmes", rappelle Martine Docourt. "Avec cette réforme, on n’a pas avancé d’un iota. Au contraire."

Dans le cadre de la discussion sur la réforme des caisses de pension, le Comité directeur a été chargé par la base de suspendre l’affiliation des Femmes socialistes à Alliance F.

Contre les tentatives de division

Les quelque 200 membres présentes se sont en outre penchées sur la diversité du mouvement féministe et ont adopté un papier s'opposant à toute tentative de division de la droite.

Des élections ont également eu lieu. Julia Baumgartner remplace Gina La Mantia au poste de secrétaire centrale de la formation. La Fribourgeoise Marion Sugnaux, la Bernoise Moana Mika et Tanja Blume (représentante de la JS Suisse) font désormais partie de la direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les Vert-e-s lancent leur campagne avec une "envie d'avenir"

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Le président des Vert-e-s Balthasar Glättli (ZH) a demandé que la place financière helvétique soit compatible avec le climat. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Lors de leur assemblée des délégués samedi à Olten (SO), les Vert-e-s ont lancé leur campagne en vue des élections fédérales d'octobre. Ils ont aussi défini leurs mots d'ordre en vue des votations du 18 juin.

"Nous voulons apporter le changement au Conseil fédéral", a lancé la conseillère aux Etats genevoise et responsable de campagne Lisa Mazzone. C'est avec une "envie d'avenir" et espoir que le parti entame la campagne. Les Verts entendent perpétuer le succès obtenu lors des dernières élections en 2019: "Nous sommes venus pour rester".

Concernant les votations du 18 juin, le parti écologiste a accepté la loi climat, qui définit des mesures concrètes en matière de protection du climat. Il a en revanche décidé de laisser la liberté de vote concernant l'imposition minimale de l'OCDE. Avec ce projet, les bénéfices des grandes entreprises actives au niveau international seront imposés en Suisse à au moins 15% dès 2024.

Les Vert-e-s ont aussi décidé de soutenir l'initiative populaire "pour une citoyenneté moderne (initiative pour la démocratie)". Lancée par l'Action des quatre quarts, elle vise à faciliter la naturalisation de toute personne vivant en Suisse depuis cinq ans et remplissant des critères objectifs.

Ils ont également adopté un "Appel en faveur de la nature", qui contient une série de revendications relatives à la protection de la nature et à la biodiversité en Suisse. "Un tiers des espèces en Suisse est menacé. Une nature intacte est fondamentale pour la santé et le bien-être de toute la société", a souligné le parti dans un communiqué.

Place financière respectueuse du climat

La reprise de Credit Suisse par UBS a bien sûr aussi été abordée. Le président du parti Balthasar Glättli (ZH) a demandé que la place financière helvétique soit compatible avec le climat. "L'économie signifie aussi responsabilité", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Keystone-ATS.

Le Conseil fédéral devrait "poser des conditions climatiques au nouveau monstre UBS" et veiller à ce que les risques soient réduits à l'avenir en introduisant un système bancaire séparé, a poursuivi le Zurichois.

"Si l'Etat débloque 209 milliards de fonds publics, le respect des objectifs climatiques doit être une condition. C'est ce que nous demandons", a déclaré M. Glättli dans son discours devant les délégués. "Si le climat était une grande banque, le Conseil fédéral l'aurait déjà sauvée."

Les Vert-e-s ont adopté une résolution sur le Credit Suisse, exigeant des règles efficaces pour une place financière sûre et durable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le PVL lance sa campagne en vue des élections fédérales

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Le président du PVL Jürg Grossen (BE) a appelé à construire activement l'avenir de la Suisse au-delà des clivages politiques. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Lors de son assemblée des délégués samedi à Rheinfelden (AG), le PVL a lancé sa campagne en vue des élections fédérales d'octobre, sous le slogan "Le courage d'agir". Son président Jürg Grossen a exigé une politique orientée solution pour la Suisse.

Le Vert'libéral s'est également prononcé en faveur d'une politique tournée vers le long terme, qui se construit au-delà des camps partisans. Face aux nombreuses crises telles que le changement climatique, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et la chute de Credit Suisse, il faut faire bouger les choses et innover, a-t-il plaidé au cours de son discours devant les délégués.

Le Bernois a appelé à construire activement l'avenir de la Suisse au-delà des clivages politiques. Et de déplorer ces derniers temps trop peu de compromis susceptibles de réunir une majorité.

"La Suisse est confrontée à des défis majeurs en matière de politique économique. La pénurie de main-d'oeuvre qualifiée augmente, notre productivité stagne et nous risquons de perdre notre plein accès à des marchés importants - en particulier au marché intérieur de l'UE", a-t-il encore déclaré. Et d'estimer que cette évolution met en péril la prospérité helvétique.

Dans ce contexte, les Vert'libéraux ont adopté un document stratégique concernant la politique économique. Les éléments les plus importants pour maintenir la prospérité sont une concurrence accrue, un marché du travail libéral et qui tient compte des besoins de la société actuelle, un accès total au marché intérieur européen, ainsi qu'un libre-échange durable avec le monde entier.

Commission d'enquête parlementaire

Par ailleurs, le PVL a décidé ses mots d'ordre pour les votations du 18 juin. Les délégués ont dit oui à l'unanimité à la loi climat. Ils ont aussi accepté sans opposition l'imposition minimale de l'OCDE et la loi Covid-19, à nouveau soumise au vote.

Le parti demande également une économie responsable et une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la reprise de Credit Suisse par UBS. Le PS et les Vert-e-s exigent aussi une CEP. L'UDC s'est elle montrée ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les délégués du PEV acceptent l'imposition minimale de l'OCDE

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La présidente du PEV et conseillère nationale argovienne Lilian Studer a critiqué les grandes banques qui "manquent de crédibilité et d'intégrité" (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Parti évangélique suisse (PEV) soutient le projet d'imposition minimale de l'OCDE soumis au vote le 18 juin. Lors de son assemblée des délégués samedi à Aarau, il n'a pas manqué non plus de critiquer les grandes banques dans le cadre du rachat de Credit Suisse.

Les délégués ont accepté l'imposition minimale de l'OCDE par 93 voix contre 4 et 4 abstentions, indique le parti dans un communiqué. En novembre déjà, ils avaient dit oui à la nouvelle loi climat, aussi soumise au vote le 18 juin.

Par rapport à la reprise du Credit Suisse par l'UBS, le parti a demandé "une analyse transparente et implacable des rôles et des responsabilités de toutes les personnes impliquées dans la crise". Il a aussi fustigé le fait que "de nombreux responsables des grandes banques, en particulier du Credit Suisse, [aient] cruellement manqué de crédibilité et d'intégrité au cours des dernières années, causant ainsi la perte de confiance galopante de la population et des marchés financiers".

"Il faut des garde-fous plus stricts ainsi que des directives claires pour l'attribution des bonus", a déclaré la présidente et conseillère nationale Lilian Studer (AG), citée dans le communiqué. Et de demander à l'UBS "d'examiner sérieusement la possibilité de rendre autonomes les activités helvétiques du Credit Suisse".

Dans un autre registre, les délégués du PEV ont encore plaidé pour un "soutien sans bémol à l'Ukraine, même si la Suisse est un Etat neutre". Il faut utiliser toutes les marges de manoeuvre existantes en matière de politique de neutralité. "Nous avons toujours pratiqué une neutralité différenciée et non intégrale", a relevé Mme Studer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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