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Actualité

La formation Alzheimer débarque à l'Académie de Savatan

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A l'Académie de Savatan, les futurs policiers sont maintenant formés à la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Le but: leur donner les outils pour réagir au mieux face à une personne souffrant de démence. L'idée est venue de l'association Alzheimer-Genève qui a mis au point cette formation théorique et pratique. Et l'a déjà dispensée aux policiers genevois en exercice.

A Savatan, la première session a eu lieu la semaine dernière. 163 aspirants ont donc participé. Une première qui a convaincu le colonel Alain Bergonzoli, directeur de l'Académie, conscient de l'enjeu:

Colonel Alain BergonzoliDirecteur de l'Académie de Savatan

La directrice d'Alzheimer Genève, Sophie Courvoisier décrit le contenu de la formation:

Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer_Genève

Le colonel Alain Bergonzoli revient sur les risques du manque de formation des policiers:

Colonel Alain BergonzoliDirecteur de l'Académie de Savatan

L'enjeu est de taille quand on sait que le canton de Genève compte 8500 personnes atteintes d'Alzheimer. Et le canton de Vaud 13500.

D'où l'intérêt pour Alzheimer-Vaud mais aussi Valais de mettre en place cette formation au sein des polices de leurs cantons. Les explications pleines d'enthousiasme de Cathy Kuhni, directrice d'Alzheimer-Vaud, qui a assisté à la session dispensée aux aspirants:

Cathy KuhniDirectrice d'Alzheimer_Vaud

@marie_prieur

Politique

Le National débat du budget 2024 de la Confédération

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Les députés se penchent jeudi sur l'examen du budget 2024 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le National a commencé jeudi son examen du budget 2024. Avant de plonger dans les détails, le camp bourgeois a souligné l'importance de respecter le frein à l'endettement. Pour la gauche, il faut agir sur les recettes et revenir sur la hausse des dépenses de l'armée.

"Le frein à l'endettement n'est pas négociable", a souligné Alex Farinelli (PLR/TI). Sans cet instrument, c'est la sécurité de l'Etat qui est en péril. Il faudra donc que chaque nouvelle dépense soit financée ou compensée. Et le Tessinois d'en appeler à la responsabilité des cantons: "Chaque niveau institutionnel doit faire sa part."

Faisant lui aussi référence aux demandes des dernières années pour que la Confédération assume de nouvelles tâches, Markus Ritter (C/SG) a comparé le budget fédéral à une vache laitière que de plus en plus de mains voudrait traire tout en réduisant le fourrage. "Cela met la bête en danger."

Il faudra donc limiter la croissance des dépenses de la Confédération. Le Centre se battra pour que l'agriculture et le transport régional disposent de suffisamment de moyens, a toutefois souligné son collègue Philipp Matthias Bregy (C/VS).

Martin Bäumle (PVL/ZH) a aussi relevé l'importance du frein à l'endettement. Et d'ajouter qu'il faudra apprendre à fixer des priorités et que des sacrifices devront être faits de toutes parts.

Pour l'UDC, la situation actuelle est due à "la politique irresponsable du camp rose-vert", a accusé Lars Guggisberg (UDC/BE). Et de plaider: "Nous devons revenir à la raison budgétaire." Pour ce faire, le parti propose de se concentrer sur la Suisse, ce qui implique une agriculture et une armée fortes ainsi que des PME qui assurent la prospérité. Il veut également des coupes dans les frais de personnel.

Ne pas augmenter les dépenses de l'armée

Pour la gauche, il faut au contraire revenir sur l'augmentation des dépenses de l'armée. C'est le seul domaine qui n'est pas concerné par les coupes budgétaires, a relevé Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE). Et d'ajouter qu'il est illusoire de croire que "plus on s'arme, plus on est en sécurité". La Genevoise a aussi souligné la nécessité d'agir sur les recettes.

Un point également relevé par Felix Wettstein (Vert-e-s/SO), qui a plaidé pour davantage de moyens pour le transport régional. Et d'indiquer que les Vert-e-s décideront au cours des débats s'ils peuvent soutenir le budget.

La ministre des finances Karin Keller-Sutter a rappelé qu'il n'y avait pratiquement pas de marge de manoeuvre et enjoint les députés de proposer un contrefinancement s'ils augmentent certaines dépenses.

Le débat se poursuit par blocs thématiques. Les députés discutent pour commencer des dépenses relevant du domaine propre de la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'accès à Internet est devenu universel en Suisse

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98% des ménages en Suisse déclarent disposer d’un accès à Internet à domicile. Et 90% des personnes entre 15 et 88 ans l'utilisent quotidiennement, selon les données de l'OFS. (photo symbolique) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Plus de 90% de la population en Suisse utilise quotidiennement Internet. Avec la généralisation du réseau, les usages problématiques comme la désinformation ou les discours de haine touchent davantage d'internautes, relève jeudi l'Office fédéral de la statistique.

Dans la tranche d'âge des 15 à 88 ans, 92% utilisent Internet chaque jour ou presque et 78% indiquent se brancher plusieurs fois dans la journée, selon les données de l'OFS, qui se rapportent au 1er trimestre 2023. L’appareil le plus utilisé est le smartphone (96%), suivi de l’ordinateur portable (68%), de l’ordinateur fixe (47%), de la tablette (43%) et des autres appareils (37%).

En 2023, plus de la moitié de la population (51%) déclare avoir vu des informations ou contenus faux ou douteux sur des sites d’information ou sur les réseaux sociaux.

Plus d’un demi-million d'usagers reconnaissent manquer de compétences pour contrôler les contenus faux ou douteux. Et 60% des jeunes de 15 à 29 ans déclarent avoir été confrontés à des discours de haine sur la Toile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sorties

Les trottinettes électriques sont pratiques, mais dangereuses

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Le nombre d'accidents avec des trottinettes électriques explose: de 100 accidents en 2018, on a passé à 3500 cette année, selon les projections de la Suva (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le nombre des accidents avec des trottinettes électriques s'est multiplié par 20 en peu de temps. La Suva s'attend à 3500 accidents pour cette année.

Pratiques, faciles à transporter et peu coûteuses à l'entretien, les trottinettes électriques peuvent être facilement louées dans les grandes villes suisses. Leurs nombreux atouts font qu'elles sont très appréciées dans divers groupes d'âge, note jeudi la caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (Suva).

D'un autre côté, elles contribuent à l'augmentation du nombre des accidents. Selon les statistiques des assureurs, près de 2300 accidents impliquant ces véhicules se sont produits en 2021. En 2018, une centaine d'accidents seulement avaient été enregistrés.

"Depuis, le nombre d'accidents croît de manière exponentielle", écrit la Suva, qui table sur 3500 accidents avec des trottinettes électriques pour l'année 2023.

Prudence de mise

La stabilité n'est pas très bonne sur ces engins, surtout avec des conditions météorologiques maussades. Il est très important de conduire avec prudence en raison des petites roues, de la vitesse élevée et de la forte inclinaison possible dans les virages, souligne l'assurance-accidents.

Celle-ci rappelle qu'il ne faut pas utiliser les e-trottinettes à deux, qu'il faut adapter sa conduite, porter un casque et pas d'écouteurs et être visible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Légère progression du chômage en novembre

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Alerte Info (© )

Le nombre de personnes inscrites auprès des offices régionaux de placement (ORP) a augmenté en novembre, faisant légèrement progresser le taux de chômage sur un mois. La hausse atteint 0,1 point de pourcentage à 2,1%, indique jeudi le Secrétariat à l'économie (Seco).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Sport

Alina Müller: "J'ai accompli mon rêve en vivant de mon sport"

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Alina Müller va vivre un grand moment en Amérique du Nord. (© KEYSTONE/PETRA OROSZ)

La joueuse de hockey Alina Müller est à nouveau nommée dans la catégorie "MVP" pour les Sports Awards. Après de nombreuses privations, elle a accompli son rêve qui était de pouvoir vivre de son sport.

3 janvier 2024: cette date procure une grande joie anticipée à Alina Müller. C'est ce jour-là que son équipe, Boston, débutera dans la nouvelle ligue professionnelle féminine Women's Hockey League (PWHL) qui regroupe six équipes. Boston recevra Minnesota.

Regard en arrière: le 30 juin 2013, Newark, New Jersey. Alina Müller est assise dans les tribunes du Prudential Center à l'occasion du repêchage de la NHL. Son frère, Mirco, actuellement défenseur à Lugano, a été choisi par les San José Sharks en 18e position. Elle ne ressent pas seulement de la fierté, mais aussi l'envie de pouvoir vivre elle-même une telle aventure. Elle ne croit pas le rêve inaccessible même si le hockey féminin végète dans l'ombre de celui des hommes.

Dix ans plus tard, le rêve se réalise grâce à la fondation de la PWHL. Le propriétaire de cette nouvelle ligue est le groupe Mark Walter du milliardaire Mark Walter, entre autres propriétaire du FC Chelsea. Il a acquis la Premier Hockey Federation (PHF) qui se décrit comme la seule ligue professionnelle femme du monde. Cependant, la PHF a été engagée dans un bras de fer avec la Professionnal Women's Hockey Players' Association, qui regroupe les joueuses américaines et canadiennes et qui travaillait avec le groupe Mark Walter. La PHF a été dissoute et les meilleures joueuses se retrouvent réunies dans une seule ligue.

Grande satisfaction

Alina Müller aurait dû primitivement jouer dans la PHF lorsqu'elle a signé en mai un contrat d'une année avec les Boston Pride. Mais celle-ci a été abrogée avec la dissolution. La Zurichoise s'est retrouvée pendant une courte période dans l'inconnu, qui s'est terminée le 19 septembre avec la draft de la PWHL à Toronto. Elle n'a pas dû patienter trop longtemps puisque Boston l'a repêchée en numéro 3 comme première Européenne.

"Cela représente beaucoup pour moi d'avoir pu vivre la même chose que Mirco. C'est une journée que je ne vais jamais oublier", dit-elle dans un entretien avec Keystone-ATS. Pendant les heures passées à Toronto, toute la carrière a défilé dans la mémoire d'Alina Müller. "J'ai pensé à tous les entraîneurs, à toutes les coéquipières et à tous les gens, qui m'ont dit que c'était impossible de gagner sa vie en tant que femme avec le hockey. C'était un sentiment agréable de pouvoir prouver le contraire. C'est une grande satisfaction et cela me donne une grande motivation pour les deux prochaines années."

Bronze olympique à 15 ans

Alina Müller a fait tôt les gros titres. En février 2014, elle a 15 ans quand elle participe aux Jeux olympiques de Sotchi. Avec son but du 4-2 et un assist sur le 2-2, elle est partie prenante dans la victoire 4-3 contre la Suède dans la finale pour la médaille de bronze et jusque-là le plus grand exploit du hockey féminin suisse. A part ça, elle a joué jusqu'aux M17 la plupart du temps avec des garçons. Lors de sa dernière saison à Kloten en M17 (2016-2017), elle avait réussi en 31 matches de qualification 13 buts et sept assists.

Ensuite, Alina Müller n'a plus joué qu'avec les dames. Elle s'est engagée aux Zurich Lions où elle a brillé avec 80 points en 23 matches. Après une saison à Zurich, elle est partie à Boston en 2018 à la Northeastern University où elle a joué en ligue de Collège quatre au lieu de cinq ans en raison du Covid-19. Aujourd'hui, elle termine son Master en sciences de la rééducation.

Timing parfait

Le timing de la fondation de la nouvelle ligue n'aurait pu être meilleur. Et le fait qu'elle ait été choisie par Boston, ce fut la petite touche finale. "C'est incroyable comme tout s'est réalisé", souligne Alina Müller. Pour se préparer de manière optimale à la PWHL, elle est revenue temporairement en août aux Zurich Lions. "Je suis vraiment effrayée, lâche-t-elle. C'est une déception que les joueuses ne soient pas devenues bien meilleures au cours des cinq dernières années." Finalement, elle ne s'est entraînée que lors de périodes marginales avec l'équipe.

Alina Müller espère que plus d'équipes vont s'inspirer de l'exemple du CP Zoug. Le club de Suisse centrale a fondé une équipe féminine cette saison et y a mis quelques moyens. Toutefois, un développement optimal en Suisse comme auparavant ne lui paraît pas possible, estime Müller. Elle espère que la PWHL donnera un élan.

La prochaine étape pour Alina Müller est un voyage vendredi en Suisse. Elle sera présente dimanche pour la cérémonie des Sports Awards puisque comme l'an dernier, elle figure parmi les six nommées pour la récompense du MVP dans une équipe suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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