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Actualité

La Comco ouvre une enquête dans le domaine des livres en français

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Payot dénonce une surmajoration du prix des livres et une distorsion de la concurrence de la part du groupe français Madrigall (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Commission de la concurrence (Comco) a ouvert une enquête à l’encontre du groupe éditorial français Madrigall. Elle va examiner s'il limite de façon illicite la possibilité pour les libraires suisses de se fournir en France à de meilleures conditions.

Le groupe Payot avait déposé en septembre une plainte contre Madrigall pour prétendu abus de pouvoir de marché relatif, rappelle la Comco dans un communiqué publié mardi. Il lui reprochait d’empêcher les libraires suisses de se procurer en France des livres au prix du marché français et aux conditions usuelles françaises.

Dans le cadre de l’enquête, "la Comco va examiner si Madrigall détient effectivement un pouvoir de marché relatif envers le dénonciateur et si la société s'est comportée de manière abusive au sens de la loi sur les cartels", précise la commission.

"Faire baisser les prix"

Interrogé en octobre par Keystone-ATS, le patron de Payot Pascal Vandenberghe dénonçait une surmajoration du prix des livres et une distorsion de la concurrence. "Notre objectif est de faire baisser le prix d'achat pour pouvoir baisser le prix de vente", expliquait-il.

"Le problème pour le client en librairie, c'est le prix qu'il voit imprimé sur un livre, par exemple 20 euros, et celui qu'il doit débourser, disons 39 francs, explique-t-il. Et nous libraires, nous comparons le prix d'achat du livre en France et en Suisse et constatons aussi un différentiel de l'ordre de 40 à 50%", ajoutait-il.

Madrigall est le troisième groupe éditorial français. Il comprend une quinzaine de maisons d’édition, dont Gallimard, Flammarion, Casterman et des marques éditoriales reconnues comme La Pléiade.

Nouvelles compétences

La Comco s'est vue confier une nouvelle tâche à la suite de l'entrée en vigueur le 1er janvier 2022 du contre-projet indirect à "l'initiative pour des prix équitables". La notion de pouvoir de marché relatif des entreprises figure désormais dans la loi sur les cartels.

Une entreprise dispose d'un pouvoir de marché relatif lorsque d'autres entreprises sont dépendantes en matière d'offre ou de demande d'un produit ou d'une prestation, de telle sorte qu'il n'existe pas de possibilités suffisantes et raisonnables de se tourner vers des sources alternatives, explique la Comco.

Il peut y avoir abus, si, par exemple, une entreprise disposant de ce pouvoir de marché relatif empêche d'autres entreprises de se procurer une marchandise proposée en Suisse et à l'étranger aux conditions étrangères.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Safran à nouveau porté au 1er trimestre par la hausse du trafic

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Entre janvier et mars, Safran a dégagé un chiffre d'affaires de 6,2 milliards d'euros, en hausse de 18,1%, après un bond de 29% sur la même période il y a un an (archives). (© KEYSTONE/AP/STR)

Le motoriste et équipementier aéronautique français Safran a tiré profit au 1er trimestre de son activité de services pour les moteurs civils. Ces derniers nécessitent davantage de pièces de rechange et d'opérations d'entretien avec la hausse du trafic aérien.

Entre janvier et mars, le groupe français a dégagé un chiffre d'affaires de 6,2 milliards d'euros, en hausse de 18,1%, après un bond de 29% sur la même période il y a un an, selon un communiqué publié vendredi. "Un bon début d'année", selon le directeur général Olivier Andriès. "Les activités de services pour moteurs civils bénéficient de la bonne dynamique du trafic aérien", explique-t-il dans le communiqué.

Celles-ci, libellées en dollars, ont bondi de 27%, une hausse qui tient aux contrats de service à long terme du CFM56 et du Leap. Cette "tendance devrait s'atténuer au deuxième trimestre", prévient toutefois Safran. Le CFM56 est une gamme de moteurs vendue à plus de 33.000 exemplaires depuis 40 ans et qui équipe les anciennes versions de l'Airbus A320 et du Boeing 737, le Leap motorisant pour sa part 60% des A320neo et la totalité des 737 MAX.

Les livraisons de moteurs Leap neufs en revanche ont stagné au premier trimestre avec 367 moteurs remis aux avionneurs, "reflétant le timide démarrage de la production d'avions en début d'année". Sur les trois premiers mois, Airbus a livré 116 A320, Boeing 66 appareils 737 MAX.

Moins de livraisons à Boeing

Boeing a notamment limité sa production de MAX et est interdit par le régulateur américain, la FAA, de l'augmenter au-delà de 38 appareils par mois tant qu'il n'aura pas démontré que les problèmes de qualité de sa production ne seront pas réglés. Cela conduit le motoriste français à revoir à la baisse ses objectifs de livraisons de Leap en 2024, tablant dorénavant sur une hausse de celles-ci de 10 à 15%, contre 20 à 25% auparavant. Safran et son partenaire GE en avaient livré 1.570 l'an passé.

"Les problèmes de supply chain (fournisseurs, NDLR) ne sont pas derrière nous, ils restent difficiles (...) mais la révision à la baisse de notre prévision de livraisons de moteurs Leap est vraiment liée à une révision à la baisse de la demande" des avionneurs, a expliqué Olivier Andriès lors d'une conférence téléphonique. Ces moindres livraisons auront un "effet négatif" sur le chiffre d'affaires et la génération de trésorerie, mais "comme nous vendons ces moteurs à perte, cela a un effet légèrement favorable sur le résultat" , selon le directeur financier Pascal Bantegnie.

Le groupe confirme l'ensemble de ses perspectives pour l'année, tablant sur un chiffre d'affaires d'environ 27,4 milliards d'euros, un bénéfice opérationnel courant "proche de 4 milliards d'euros" et un flux de trésorerie disponible "d'environ 3 milliards d'euros". Les livraisons de moteurs M88 équipant l'avion de combat Rafale ont elles été divisées par deux, "résultant du cadencement des contrats", selon Safran.

Au total, l'activité Propulsion, qui représente la moitié du chiffre d'affaires du groupe, a progressé de 15,4% à périmètre et taux de changes constants. Les revenus de la division Equipements et Défense (trains d'atterrissage, câblage électrique, nacelles...) ont eux grimpé de 22,7%, reflétant la montée en cadence des avionneurs.

L'activité "Intérieurs d'avions" (cabines, sièges et divertissements à bord), la plus touchée par la pandémie, est elle en hausse de 23,8% "mais reste encore inférieure à son niveau de 2019".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Rémy Cointreau: le chiffre d'affaires annuel chute de 23%

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La maison mère des cognacs de la Maison Rémy Martin, de la liqueur Cointreau et du rhum Mount Gay a réalisé un chiffre d'affaires de 1,19 milliard d'euros sur son exercice 2023-24 (archives). (© KEYSTONE/EPA/GEOFF CADDICK)

Rémy Cointreau, pénalisé par un recul des ventes de cognac, a vu son chiffre d'affaires annuel chuter de 23%. Mais le groupe français de liqueurs et spiritueux entrevoit un répit avec une quasi stabilisation de son activité au 4e trimestre.

La maison mère des cognacs de la Maison Rémy Martin, de la liqueur Cointreau et du rhum Mount Gay a réalisé un chiffre d'affaires de 1,19 milliard d'euros sur son exercice 2023-24 (avril 2023 à mars 2024).

Au seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'est affiché à 237 millions d'euros (232 millions de francs), ce qui représente une baisse de 3% et est supérieur aux attentes des analystes.

Sans prendre en compte les effets de change et de fusions et acquisitions, le chiffre d'affaires annuel s'affiche en baisse de 19%, là où le groupe entrevoyait un repli d'environ 20%, et s'est quasi stabilisé sur le trimestre courant de janvier à mars (-0,7%).

La performance annuelle de Rémy Cointreau a été affectée par le recul de 29% des ventes de cognac.

Mais ces dernières ont augmenté de 12% au dernier trimestre, soutenues "par la progression significative des ventes en Chine et dans une moindre mesure la croissance des ventes" dans la région Europe-Moyen Orient-Afrique (EMEA).

Aux Etats-Unis, où un important déstockage est en cours, "les ventes continuent d'être pénalisées par un environnement défavorable et une activité promotionnelle soutenue de la part du marché".

Le chiffre d'affaires des autres marques de liqueurs et spiritueux du groupe a de son côté reculé de 7% sur l'ensemble de l'année, mais a plongé de 26% au quatrième trimestre.

Il a été affecté sur cette période par "un effet de phasage négatif aux Etats-Unis où le groupe a volontairement réalisé la plupart de ses expéditions au troisième trimestre", souligne Rémy Cointreau.

Les ventes ont enregistré "une nette amélioration" dans la région EMEA mais une baisse dans la région Asie Pacifique avec "le ralentissement de la catégorie whisky en Chine".

Le groupe, qui publiera ses résultats annuels le 6 juin, maintient son objectif d'une "baisse maîtrisée de la marge opérationnelle courante en organique" pour l'ensemble son exercice décalé, avec notamment un effet de taux de change moins défavorable que prévu auparavant (compris entre -7% et -10% contre -10% et -15% précédemment).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Sport

Contre-la-montre: une course technologique et des casques atypiques

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Jonas Vingegaard et son nouveau casque lors du chrono de Tirreno - Adriatico. (© KEYSTONE/EPA ANSA/ROBERTO BETTINI)

Il faut remonter à 1952 pour retrouver un Tour de Romandie sans chorno. Ce rendez-vous incontournable de la boucle romande fait l'objet d'une course technologique qui passionne et interroge.

C'est l'équipe Visma qui a relancé les débats au début du mois de mars à l'occasion du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico. La formation néerlandaise a affublé ses coureurs d'un imposant casque profilé et aérodynamique qui a passablement fait jaser au sein du peloton.

"Je ne dis pas que ces casques de contre-la-montre sont horribles, je dis juste que c'est un bon moment pour arrêter le cyclisme" avait alors écrit sur X le vétéran belge Thomas De Gendt (Lotto). Cette nouvelle trouvaille technologique n'avait toutefois pas permis à Jonas Vingegaard (9e à 22'') de battre Juan Ayuso (UAE) lors de ce chrono initial, ce dernier roulant avec un casque profilé plus traditionnel.

"Ils jouent avec les règles"

"Ils jouent avec les règles. C'est clair qu'il ne faudrait pas qu'ils viennent avec des casques d'un mètre de long dans le futur, mais l'UCI est là pour mettre des barrières", estime Yannis Voisard. Des limites pour l'instant fixées à 45 cm en longueur et 21 cm en hauteur, selon le règlement de l'organisation internationale.

Le Jurassien de l'équipe Tudor, qui vise une belle place au classement général de ce Tour de Romandie, apprécie pour sa part l'épreuve solitaire et le progrès technologique qui l'accompagne. "Nous développons beaucoup cela avec l'équipe depuis deux ans. Nous faisons notamment des tests en soufflerie à Silverstone, en Angleterre. C'est vraiment des minuscules détails qui font la différence en aérodynamisme et cela me plaît d'être très pointilleux", explique-t-il.

Si les casques de la Visma ont fait tant parler, c'est surtout pour leur apparence particulière. Mais certains membres du peloton, comme Adam Yates, ne se soucient guère de ces considérations esthétiques. "Au tour des Emirats en 2022 j'en avais porté un similaire et tout le monde s'était moqué de moi", se souvient le Britannique, qui courait à l'époque sous les couleurs d'Ineos.

"Mais si cela permet d'aller plus vite, tout le monde s'en fiche de ce à quoi tu ressembles. Je pense que n'importe quel coureur accepterait de porter un casque bizarre si cela permet de gagner 20 secondes sur un contre-la-montre", assure Adam Yates.

Le physique primera toujours

Yannis Voisard rappelle toutefois que les jambes du rouleur feront toujours la différence. "Vous avez beau équiper le meilleur des amateurs avec une technologie de pointe, il ne battera jamais un pur spécialiste. Le physique fera toujours la différence. Cela dit, l'impact du matériel et de la technologie est très important, on le voit", analyse le cycliste de 25 ans.

Encore faut-il trouver les bons ajustements, ce qui n'est pas chose aisée. "Ce qui est assez dingue, c'est que c'est propre à la morphologie de chaque coureur" ajoute Yannis Voisard. "Un casque qui permet à quelqu'un d'aller plus vite n'aura pas la même efficacité sur un autre athlète."

A voir si ces équipements dernier cri seront de sortie entre Palézieux et Oron-la-Ville, où défileront un par un les coureurs du Tour de Romandie vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Patrick Rahmen: "Ne pas être écrasé par le poids de l'histoire"

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Patrick Rahmen: l'entraîneur qui peut offrir un premier trophée au FC Winterthour depuis 107 ans. (© KEYSTONE/MANUEL GEISSER)

107 ans d’attente ! Le FC Winterthour est à deux victoires de remporter un premier trophée depuis son troisième et dernier titre de Champion de Suisse obtenu en 1917.

Ce dimanche, le FC Winterthour accueille le Servette FC en demi-finale de la Coupe de Suisse. Sous la férule de Patrick Rahmen, les Zurichois sont en passe de réussir une saison de rêve. La qualification pour le Championship Group en Super League a accompagné, en effet, ce magnifique parcours en Coupe de Suisse.

"J’ai compris au fil des semaines que cette saison pouvait vraiment nous sourire, reconnaît Patrick Rahmen. Mais à aucun moment, nous avons pensé obtenir de tels résultats." Pressenti pour diriger les Young Boys dès cet été, Patrick Rahmen explique que le "secret" de la réussite réside "dans un style offensif qui est vraiment la marque de fabrique de l’équipe".

"Nous avons toutefois mis un certain temps pour trouver le bon équilibre sur le plan défensif, poursuit le successeur de Bruno Berner. Il y a aussi un esprit d’équipe que nous avons su cultiver. Les joueurs témoignent d’une très grande solidarité. Ils savent aussi rester les pieds sur terre. Ils ne se sont pas enflammés devant ces résultats que nous n’attendions sans doute pas."

Limogé du FC Bâle, "son club", Patrick Rahmen a su rebondir avec une expérience que l’on peut qualifier de réussie à la tête de l’équipe de Suisse M21 qu’il a menée en quart de finale de l’Euro 2023. Mais avant même la phase finale de cet Euro, il avait accepté l’offre du FC Winterthour. "Ce club coche à mes yeux toutes les cases : la recherche d’un jeu offensif, des valeurs sur lesquelles on ne transige pas et un soutien populaire vraiment très marqué, dit-il. Je n’ai pas hésité très longtemps pour être convaincu par ce projet."

Il lui reste maintenant à bien négocier le virage de cette demi-finale devant un adversaire contre lequel le FC Winterthour n’a pas perdu cette saison (1 victoire et 2 nuls). "Nous avons prouvé cette saison que nous pouvons regarder les Servettiens les yeux dans les yeux. Dans cette demi-finale, je veux que mes joueurs se lâchent, qu’ils jouent avec l’élan qui les porte depuis des semaines. Qu’ils se nourrissent des encouragements d’un public fantastique. Je veux croire qu’ils ne surjoueront pas, qu’ils ne seront pas écrasés par le poids de l’histoire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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