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Une nouvelle attaque massive sur l'Ukraine fait au moins 12 morts

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Un immeuble frappé par un drone lors d'une attaque nocturne à Kiev dimanche. Au moins 12 personnes ont été tuées dans le pays après l'attaque russe massive. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

L'Ukraine a subi une nouvelle attaque aérienne massive tôt dimanche matin, qui a fait au moins 12 morts. Cela quelques heures avant un dernier échange de prisonniers qui s'est tenu entre la Russie et l'Ukraine.

Il s'agit de la deuxième nuit de bombardements importants contre l'Ukraine. Selon l'armée de l'air ukrainienne, le pays a subi une attaque combinée de 367 projectiles, dont 69 missiles et 298 drones.

Elle a dit avoir abattu 45 de ces missiles, ainsi que 266 drones. "Des attaques aériennes ennemies ont été signalées dans 22 endroits, et des chutes de débris de missiles et de drones abattus dans 15 endroits", a-t-elle précisé.

Dans la nuit de vendredi à samedi, quelque 250 drones et 14 missiles balistiques avaient été détectés, ciblant en majorité la capitale.

Zelensky veut des sanctions

"Sans pression vraiment forte sur les dirigeants russes, cette brutalité ne peut être stoppée. Les sanctions aideront certainement", a réagi dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky, appelant à cibler "les faiblesses de l'économie russe".

Il a demandé aux Etats-Unis, aux pays européens et "tous ceux cherchant la paix" à faire preuve de "détermination" pour pousser son homologue russe Vladimir Poutine à "terminer la guerre".

Après ces frappes, la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a appelé à exercer sur Moscou "la plus forte pression internationale".

Pour sa part, comme la veille, l'armée russe a déclaré avoir frappé pendant la nuit des entreprises du "complexe militaro-industriel" ukrainien.

Depuis mi-février, l'administration américaine de Donald Trump multiplie les appels à un cessez-le-feu et s'est rapprochée pour cela de Moscou, mais sans résultat probant pour l'heure.

"Nous ne pardonnerons jamais"

Dans la région de Kiev, les attaques russes ont fait quatre morts et 26 blessés, selon un bilan actualisé de l'administration régionale.

"On a vu que toute la rue était en feu", témoigne auprès de l'AFP Tetiana Iankovska, une retraitée de 65 ans qui a survécu à des tirs ayant endommagé le village de Markhalivka, au sud-ouest de Kiev.

Oleksandre a aussi eu la vie sauve et dit ne pas croire aux tractations diplomatiques en cours. "On n'a pas besoin de négociations, mais d'armes, de beaucoup d'armes pour les stopper. Parce que la Russie ne comprend que la force", lâche cet homme de 64 ans qui n'a pas souhaité donner son nom.

Selon les secours ukrainiens, un homme est mort par ailleurs dans la région méridionale de Mykolaïv, fauché par une frappe de drone, et quatre autres personnes dans la région de Khmelnytskyi, dans l'ouest de l'Ukraine.

Un petit garçon de 8 ans et une fillette de 12 ans, ainsi qu'un adolescent de 17 ans, frères et soeurs, ont aussi perdu la vie dans un bombardement russe dans la région de Jytomir (nord-ouest).

"Que le souvenir de Roman, Tamara et Stanislav soit avec nous pour toujours. Nous ne pardonnerons jamais", a déploré leur établissement scolaire dans un message sur Facebook.

Selon M. Zelensky, outre Kiev, ces "attaques délibérées sur des villes ordinaires" ont ciblé douze régions.

A Moscou, le maire Sergueï Sobianine a mentionné plus d'une dizaine de drones ukrainiens au-dessus de la capitale russe, mais n'a pas signalé de victimes.

Quatre aéroports moscovites ont été temporairement fermés puis rouverts tôt dimanche, selon l'agence de l'aviation Rossaviatsia. L'armée russe a annoncé avoir neutralisé 110 drones ukrainiens au-dessus du pays pendant la nuit.

Nouvel échange

Ces bombardements sont intervenus peu avant la tenue de la troisième et dernière étape d'un vaste échange de prisonniers au format 1000 pour 1000, seul résultat tangible des pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul.

Kiev et Moscou ont annoncé dimanche que 303 prisonniers de guerre de chaque camp avaient été échangés.

L'échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat est l'un des derniers domaines de coopération entre les deux pays, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.

La diplomatie russe avait indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant "les conditions d'un accord durable" pour régler le conflit, qui sera transmis à Kiev une fois l'échange de prisonniers finalisé.

Mais sur le front, les affrontements se poursuivent et l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, continue de grignoter du terrain dans certains secteurs, malgré de lourdes pertes.

Dimanche, elle a ainsi revendiqué la prise d'un village ukrainien, Romanivka, dans la région orientale de Donetsk, l'épicentre des combats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Poutine: les objectifs russes seront "sans aucun doute atteints"

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Vladimir Poutine affirme qu'il "préférerait" atteindre ses objectifs "et éliminer les causes profondes du conflit par la voie diplomatique". (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

Les objectifs de l'offensive de la Russie en Ukraine seront "sans aucun doute atteints", et notamment les objectifs territoriaux, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine, alors que les tentatives diplomatiques pour mettre fin au conflit s'intensifient.

"Les objectifs de l'opération militaire spéciale seront sans aucun doute atteints", a-t-il affirmé lors d'une réunion avec des responsables du ministère de la Défense. "Nous préférerions y parvenir et éliminer les causes profondes du conflit par la voie diplomatique" mais, si "le pays adverse et ses protecteurs étrangers refusent de s'engager dans des discussions substantielles", le pays y parviendra "par la voie militaire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zone euro: l'inflation ressort inchangée en novembre

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L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent (archives). (© KEYSTONE/DPA/ROLF VENNENBERND)

L'inflation au sein de la zone euro est restée stable en novembre, ressortant à 2,1% sur un an, selon une nouvelle estimation d'Eurostat, confortant les attentes d'une nouvelle pause de la BCE à la veille de sa réunion de politique monétaire.

Le bureau de statistiques européen a révisé mercredi à la baisse son estimation initiale, dévoilée début décembre, qui faisait état d'une légère remontée de l'inflation au mois de novembre, à 2,2% sur un an.

La révision s'explique principalement par des hausses de prix légèrement moins élevées qu'initialement estimé pour les produits alimentaires non transformés et les biens industriels (hors énergie).

L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent.

Cette deuxième estimation d'Eurostat a de quoi conforter les attentes des économistes, alors que la BCE se réunit jeudi pour passer en revue ses taux d'intérêt. Ils tablaient déjà globalement sur un maintien des taux directeurs de l'institution monétaire, qui devrait prolonger la longue pause démarrée cet été, avec un taux de dépôt resté fixé à 2% depuis juillet.

Cette pause fait suite à une phase de baisse des taux d'un an qui avait accompagné le reflux de l'inflation en Europe.

Au sein de la zone euro, l'inflation s'est en effet très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, dans le contexte d'une flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine.

C'est ce mouvement d'apaisement généralisé de l'inflation, qui est revenue autour du niveau de 2% visé par la BCE, qui a incité cette dernière la BCE à réduire ses taux directeurs à huit reprises, entre juin 2024 et juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le Royaume-Uni va réintégrer le programme européen Erasmus en 2027

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L'accord annoncé mercredi s'inscrit dans le cadre de la relance des relations avec l'UE entreprise par le Premier ministre travailliste Keir Starmer depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024 (archives). (© KEYSTONE/EPA/KIMMO BRANDT)

Le Royaume-Uni a trouvé un accord avec l'Union européenne pour réintégrer dès 2027 le programme européen d'échanges universitaires Erasmus, ont annoncé mercredi les deux parties dans un communiqué commun. Londres l'avait quitté fin 2020 au moment du Brexit.

"L'adhésion à Erasmus+ est une victoire majeure pour nos jeunes, en levant les obstacles et en élargissant les horizons afin que chacun, quelle que soit son origine, ait la possibilité d'étudier et de se former à l'étranger", a déclaré le ministre britannique des relations avec l'Union européenne, Nick Thomas-Symonds.

Cet accord s'inscrit dans le cadre de la relance des relations avec l'UE entreprise par le Premier ministre travailliste Keir Starmer depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, après des années de tensions entre les Vingt-Sept et les précédents gouvernements conservateurs liées au Brexit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Dizaines de fichiers" sensibles volés au ministère de l'Intérieur

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Il y a quelques jours, un groupe de pirates informatiques a affirmé avoir accédé aux données de plus de 16 millions de personnes, issues des fichiers de police (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT)

Le ministère français de l'intérieur a été touché par une attaque informatique. "Quelques dizaines de fichiers" confidentiels ont été volés, a indiqué mercredi le ministre Laurent Nunez, parlant de "millions de données".

Le Traitement d'antécédents judiciaires (TAJ) et le Fichier des personnes recherchées (FPR) ont notamment été "consultés", "des fichiers importants pour nous", a-t-il expliqué sur franceinfo. "On ne connait pas encore l'ampleur de la compromission, on ne sait pas ce qui a été extrait: à date, quelques dizaines de fichiers ont pu être sortis du système, mais on parle de millions de données."

La semaine dernière, "un individu ou un groupe d'invididus" se sont introduits "pendant plusieurs jours" dans les systèmes informatiques du ministère "en utilisant les messageries", en passant par des boîtes professionnelles pour récupérer des codes d'accès.

"Une personne a pu accéder à des fichiers en utilisant des mots de passe qui n'auraient pas dû être échangés sur des messageries, en clair", a détaillé le ministre, déplorant "des imprudences".

"On continue à investiguer (...) on a saisi immédiatement la justice, on a saisi la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés, NDLR) comme la loi nous l'impose et puis il y a une enquête administrative que j'ai demandée", a poursuivi Laurent Nunez.

Il y a quelques jours, un groupe de pirates informatiques a revendiqué - sans apporter de preuves - cette attaque et a assuré avoir accédé aux données de plus de 16 millions de personnes, issues des fichiers de police. L'Office anti-cybercriminalité (OFAC) est chargé de l'enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Explosion dans l'Ain: un troisième corps retrouvé

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Une personne manquait à l'appel depuis l'explosion survenue lundi soir (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/THOMAS PADILLA)

Le corps d'une femme a été retrouvé mardi soir à Trévoux dans l'Ain, au lendemain de l'explosion d'un immeuble de quatre étages qui a fait deux autres victimes, des garçons de 3 et 5 ans, ont indiqué mercredi les secours.

"La victime manquante a été retrouvée décédée peu après 20h00 dans les décombres par les sapeurs pompiers", ont indiqué les secours dans un communiqué, précisant qu'il s'agit d'une femme.

Selon les secours, "des moyens supplémentaires déployés mardi ont permis de lancer des recherches afin de retrouver une personne portée manquante, ainsi que de procéder à des reconnaissances de sécurité dans les bâtiments environnants", ont précisé les secours.

"La personne a été retrouvée après une heure trente (de fouilles) avec les pelleteuses", a détaillé auprès de l'AFP une source secouriste.

Lors d'une visite sur les lieux mardi, le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez avait déclaré qu'une personne "manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements". Deux frères âgés de 3 et 5 ans avaient été retrouvés lundi dans la soirée sous les décombres, en arrêt cardio-respiratoire et n'avaient pas pu être réanimés.

Outre les trois décès, 13 personnes ont été hospitalisées en urgence relative, 53 autres ont été prises en charge pour des blessures légères ou en cellule psychologique, selon le bilan des secours.

Les gendarmes sont chargés d'une enquête pour déterminer les causes de l'explosion qui a eu lieu vers 17H30 lundi au rez-de-chaussée de l'immeuble. Le maire de Trévoux, Marc Péchoux, a évoqué devant la presse la piste d'une explosion due au gaz mais le parquet a souligné mardi dans un communiqué qu'à ce stade, les causes exactes n'étaient "pas encore déterminées avec certitude".

Au total 22 appartements et 7 maisons individuelles sont désormais inhabitables. Mardi, les propriétaires de 14 maisons ont pu regagner leur domicile, qui présentent "des dégâts mineurs", selon les secours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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