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Le chef des paramilitaires reconnaît une "catastrophe" à El-Facher

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Cette photo satellite montre une maternité a El-Facher au Soudan. D'après les informations de l'OMS, plus 460 personnes auraient été tuées dans ce lieu. (© KEYSTONE/AP/Planet Labs PBC)

Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" à El-Facher. Cette ville clé du Darfour a été prise dimanche par ses forces et les informations se multiplient sur des exactions massives.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) de M. Daglo ont pris dimanche cette dernière grande ville qui échappait à leur contrôle dans la région du Darfour, où "les massacres continuent" selon des images satellite analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l'université Yale.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est "consternée et profondément choquée par les informations faisant état du meurtre tragique de plus de 460 patients et accompagnateurs à la maternité saoudienne d'El-Facher, à la suite des récentes attaques (...)", a-t-elle indiqué mercredi.

La Croix-Rouge s'est dite "profondément choquée par les informations croissantes des médias, des sources publiques et des témoignages directs sur les atrocités horrifiantes et les souffrances immenses" des habitants d'El-Facher.

"Plus de 2000 civils ont été tués au cours de l'invasion de la milice (des FSR) à El-Facher, ciblant les mosquées et les volontaires du Croissant-Rouge", a pour sa part affirmé Mona Nour Al-Daem, chargée de l'aide humanitaire au gouvernement pro-armée.

A El-Facher, le comité de résistance local, qui documente les exactions depuis le début du conflit, a rapporté mercredi soir avoir entendu des tirs dans l'ouest de la ville, "où quelques soldats restants combattent avec une rare ténacité".

Nous sommes désolés pour les habitants d'El-Facher pour la catastrophe qui leur est arrivée mais (...) mais la guerre nous a été imposée", a déclaré, dans un discours diffusé sur sa chaîne Telegram, le chef des FSR, le général Daglo. "Nous exigeons que tous ceux qui ont commis des erreurs rendent des comptes", a-t-il ajouté en affirmant, sans détailler, que des "commissions d'enquête" étaient arrivées sur place.

Maîtres du Darfour

Après la prise d'El-Facher dimanche à leurs rivaux, l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, les FSR contrôlent désormais l'ensemble du Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan couvrant le tiers du pays. Selon un rapport du Humanitarian Research Lab, les images satellite "corroborent des preuves que les massacres ont continué dans les 48 heures ayant suivi la prise par les FSR" d'El-Facher.

Les communications satellite restent coupées -sauf pour les FSR qui contrôlent le réseau Starlink-, les accès d'El-Facher restent bloqués malgré les appels à ouvrir des corridors humanitaires. Dans ce contexte, il est extrêmement compliqué de joindre des sources locales indépendantes.

Depuis dimanche, plus de 36'000 personnes ont fui les violences, majoritairement vers la périphérie d'El-Facher et vers Tawila, cité située à 70 km plus à l'ouest et qui était déjà la plus importante zone d'accueil du Soudan, selon l'ONU, avec plus de 650'000 déplacés.

De rares images de l'AFP en provenance de Tawila montrent des déplacés portant leurs affaires sur leur dos ou sur leur tête. Certains montent des tentes, d'autres, parfois blessés, sont assis dans des conditions précaires.

"Unité" ?

Après la chute d'El-Facher, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a alerté sur le "risque croissant d'atrocités motivées par des considérations ethniques" en rappelant le passé du Darfour, ensanglanté au début des années 2000 par les massacres et les viols des milices arabes Janjawid, dont sont issues les FSR, contre les tribus locales Massalit, Four ou Zaghawa.

Commandées par le général Mohamed Daglo, les FSR, qui ont installé au Darfour une administration parallèle, contrôlent désormais l'ouest du Soudan et certaines parties du sud, avec leurs alliés. L'armée contrôle le nord, l'est et le centre du troisième plus vaste pays d'Afrique, ravagé par plus de deux ans de guerre.

Les experts craignent une nouvelle partition du Soudan, après l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. Mais le chef des FSR a plutôt affirmé mercredi que la prise complète du Darfour par ses forces favorisera "l'unité" du pays.

"La libération d'El-Facher est une opportunité pour l'unité du Soudan et nous disons : l'unité du Soudan par la paix ou par la guerre", a déclaré M. Daglo mercredi, suggérant ainsi sa volonté de poursuivre les combats en cas d'échec des pourparlers.

Les pourparlers menés depuis plusieurs mois par le groupe dit du "Quad", qui réunit les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes Unis et l'Arabie saoudite, sont restés dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Leurs propositions de trêve se heurtent, selon lui, "à l'obstructionnisme continu" du pouvoir d'al-Burhane, qui a refusé en septembre une proposition prévoyant à la fois son exclusion et celle des FSR de la transition politique post-conflit.

La guerre au Soudan se joue sur fond de rivalités régionales. Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis d'après des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Frappes massives de drones et de missiles russes

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Des milliers de foyers ukrainiens ont encore été privés de chauffage et d'eau suite à de nouvelles frappes russes. (© KEYSTONE/EPA/Dnipro)

De nouvelles frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes, essentiellement des sites énergétiques, ont privé de chauffage et d'eau des milliers de foyers, a annoncé samedi Kiev.

Au total, ce sont 653 drones et 51 missiles qui ont visé dans la nuit l'Ukraine, a précisé l'armée de l'air ukrainienne.

Ces attaques ont eu lieu alors que négociateurs ukrainiens et américains se retrouvent samedi en Floride pour leur troisième journée consécutive de discussions sur le plan de Washington, destiné à mettre fin à près de quatre ans de guerre avec la Russie, dont les forces poursuivent leur avancée sur le front et leurs bombardements nocturnes.

"Les principales cibles de ces frappes ont, une fois de plus, été des installations énergétiques. L'objectif de la Russie est d'infliger des souffrances à des millions d'Ukrainiens", a réagi le président Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

Des drones ont en outre touché et "incendié le bâtiment principal de la gare de Fastiv", une ville située à environ 70 kilomètres au sud-ouest de la capitale ukrainienne, a-t-il souligné.

"Il n'y a eu aucune victime mais le trafic ferroviaire en banlieue est perturbé", a précisé Ukrzaliznytsia, la compagnie ferroviaire nationale ukrainienne.

Des drones et des missiles ont également pris pour cible des sites énergétiques dans les régions de Tcherniguiv (nord), Zaporijjia (sud), Lviv (ouest) et Dnipropetrovsk (centre-est), ont affirmé des responsables officiels.

"Dans la région d'Odessa (sud-ouest), 9.500 abonnés sont toujours privés de chauffage et 34.000 d'eau courante en raison des dégâts", a précisé le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, Oleksiï Kouleba.

"Des coupures de courant tournantes supplémentaires seront nécessaires dans l'ensemble du pays" afin de stabiliser le réseau pendant la poursuite des travaux de réparation, a pour sa part affirmé la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tirs dans un foyer de travailleurs à Pretoria: onze morts

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La police n'a été alertée qu'une heure et demie après le début des tirs (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROOK)

Des hommes armés ont pris d'assaut un foyer de travailleurs samedi dans la capitale sud-africaine Pretoria. Ils ont tué onze personnes dont un enfant de trois ans et deux adolescents de 12 et 16 ans, a annoncé la police.

Cette attaque, survenue, dans le township de Saulsville, à 18 km à l'ouest de Pretoria, est la dernière d'une série de fusillades de masse qui ont choqué le pays de 63 millions d'habitants, lassé de la criminalité endémique.

"Je peux confirmer qu'au total, 25 personnes se sont fait tirer dessus", a déclaré la porte-parole de la police, Athlenda Mathe, ajoutant que 14 d'entre elles avaient été hospitalisées. Selon elle, dix personnes sont mortes sur place et une onzième est décédée à l'hôpital.

Trois hommes armés sont entrés dans l'établissement vers 04h30 (03h30 suisses) et ont tiré sans discrimination sur un groupe d'hommes en train de boire. Il s'agit d'un "incident fort regrettable. La police n'a été alertée que vers 06H00", a commenté Mme Mathe.

Criminalité endémique

Le mobile de la fusillade reste inconnu et aucune arrestation n'a été effectuée. L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés.

Si de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d'armes illégales en circulation est bien plus important. Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour en Afrique du Sud, selon les données de la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Stratégie de sécurité: Washington le plus "grand allié" de l'Europe

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"Nous sommes les plus grands alliés et nous devons rester unis", a déclaré Kaja Kallas (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Les Etats-Unis restent "le plus grand allié" de l'Union européenne, a affirmé samedi la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas. Elle réagissait à la publication de la nouvelle stratégie de sécurité américaine anticipant l'"effacement civilisationnel" de l'Europe.

"Bien sûr, il y a beaucoup de critiques, mais je pense que certaines d'entre elles sont également fondées", a dit Mme Kallas lors d'une conférence à Doha. "Les Etats-Unis restent notre plus grand allié (...) nous n'avons pas toujours été d'accord sur différents sujets, mais je pense que le principe général reste le même. Nous sommes les plus grands alliés et nous devons rester unis", a-t-elle ajouté.

Selon elle, "l'Europe a sous-estimé son propre pouvoir. Vis-à-vis de la Russie, par exemple (...) nous devrions avoir davantage confiance en nous", a affirmé Mme Kallas.

L'administration Trump a publié vendredi un document qui redéfinit sa "Stratégie de sécurité nationale" en ligne avec l'approche du président américain consistant à mettre "l'Amérique d'abord".

Le document s'en prend vivement aux Européens. Il soutient les affirmations de l'extrême droite selon lesquelles le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration. Il met aussi en cause "son obsession infructueuse pour l'asphyxie réglementaire".

Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe. Responsables ukrainiens et américains se retrouvent samedi à Miami pour une troisième journée consécutive de pourparlers visant à mettre fin à plus de trois ans de guerre avec la Russie.

"Imposer des restrictions et des contraintes à l'Ukraine ne nous apportera pas une paix durable", a mis en garde la responsable européenne. "Si l'agression est récompensée, elle se reproduira, non seulement en Ukraine ou à Gaza, mais partout dans le monde", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Washington et Kiev disent que la paix dépend de Moscou

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Pour Washington et Kiev, tout progrès réel vers une paix durable en Ukraine est entre les mains de Moscou et de Vladimir Poutine. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDER SHCHERBAK/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

"Tout progrès réel" vers la paix en Ukraine dépendra de la volonté de la Russie, a indiqué vendredi le département d'Etat, rendant compte de discussions entre les délégations américaine et ukrainienne en Floride, qui vont se poursuivre samedi.

"Les deux parties ont convenu que tout progrès réel vers un accord dépendait de la volonté de la Russie de s'engager sérieusement en faveur d'une paix durable, notamment par des mesures de désescalade et l'arrêt des tueries", selon un communiqué diffusé à l'issue d'une nouvelle série de discussions entre des émissaires américains et ukrainiens.

Dans ce communiqué, le département d'Etat précise que les participants "se sont mis d'accord sur le cadre des arrangements de sécurité (..) et des capacités de dissuasion nécessaires pour maintenir une paix durable" en cas d'accord.

Les délégations se retrouveront samedi pour "continuer à faire avancer les discussions" sur le plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, a-t-on ajouté de même source.

Côté américain, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que le gendre du président américain, Jared Kushner, participent aux discussions près de Miami. Côté ukrainien, il s'agit du négociateur en chef Roustem Oumerov et du général Andreï Hnatov.

Depuis la présentation du plan américain il y a bientôt trois semaines, plusieurs sessions de pourparlers ont eu lieu avec les Ukrainiens à Genève et en Floride pour tenter d'amender le texte en faveur de Kiev.

Le document a aussi été présenté mardi au président Vladimir Poutine au cours d'une visite à Moscou de Steve Witkoff et de Jared Kushner.

Peu de détails ont filtré sur ce plan amendé, après qu'une version initiale a été perçue par Kiev et les Européens comme étant largement favorable à la Russie.

"Véritablement amicale"

Dans son communiqué, le département d'Etat précise que les participants "ont discuté des résultats" de la réunion à Moscou et que M. Oumerov a réaffirmé que la priorité de l'Ukraine était de parvenir à un accord "qui protège son indépendance et sa souveraineté".

Après la rencontre dans la capitale russe, le Kremlin a assuré que des progrès avaient été réalisés mais qu'il restait "beaucoup de travail" pour aboutir à un règlement du conflit déclenché en février 2022.

Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a pour sa part jugé vendredi que la réunion de mardi à Moscou s'était déroulée dans une ambiance cordiale et s'est félicité de la participation de Jared Kushner aux discussions.

Le chef de l'Etat russe et M. Witkoff ont eu une "conversation véritablement amicale et ils se comprennent", a dit M. Ouchakov à la télévision d'État russe. "Une nouvelle personne nous a rejoints et je dirais qu'elle s'est révélée très utile", a-t-il ajouté, à propos de Jared Kushner.

En attendant, l'armée russe a poursuivi vendredi son avancée sur le front, revendiquant la prise de la localité de Bezimenné dans la région orientale de Donetsk, où se concentrent les combats.

L'armée de l'air ukrainienne a de son côté signalé que la Russie avait envoyé 137 drones sur l'Ukraine au cours de la nuit, dont 80 ont été abattus.

Plusieurs régions restent confrontées à des coupures d'électricité après les frappes russes ayant visé les installations énergétiques ces dernières semaines, selon le ministère de l'Energie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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France: suspension de la réforme des retraites rétablie

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L'Assemblée nationale française a rétabli la suspension de la réforme des retraites. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Après avoir adopté vendredi la partie recettes du budget de la Sécu dans un scrutin à suspense, l'Assemblée y a réintroduit l'emblématique suspension de la réforme des retraites.

Son avenir reste suspendu à un vote très incertain sur l'ensemble du projet de loi mardi.

Une autre mesure explosive, le gel des pensions de retraite et des minimas sociaux, a été largement rejetée vendredi par les députés, qui s'y étaient déjà opposés en première lecture. Mais elle avait été partiellement rétablie au Sénat, en quête d'économies.

Ce même Sénat s'était opposé à la suspension de la réforme des retraites, prix de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes. Les députés l'ont rétablie par 162 voix contre 75.

Ils devraient terminer l'examen des articles dans la nuit de vendredi à samedi.

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a proposé dans l'hémicycle que le vote sur la partie "dépenses" du texte se tienne lui aussi mardi. Juste avant le vote sur l'ensemble du projet de loi.

L'adoption d'un budget pour la Sécurité sociale est loin d'être gagnée.

Vendredi la partie recettes a reçu un feu vert par 166 voix contre 140, et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L'alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre.

LR et Horizons se sont eux majoritairement abstenus, illustrant les divisions du camp gouvernemental.

Le scrutin a été marqué par une faible affluence, notamment chez les groupes les plus fermement opposés au texte (RN, UDR, LFI).

Résultat "pas reconductible"

"Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d'aujourd'hui n'est pas reconductible" mardi, alerte un cadre macroniste. "Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd'hui, ça ne passerait pas mardi", abonde un député socialiste.

Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement.

Même s'il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d'ouverture en espérant faire passer le texte sans 49.3.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a salué "le travail de concertation" avec les forces politiques.

Jeudi, l'exécutif avait tenté de trouver un chemin entre le PS et la droite, faisant voter une réécriture d'une hausse de CSG sur les revenus du capital voulue par la gauche, mais en réduisant son périmètre. Au prix d'un rendement en nette baisse, attendu autour de 1,5 milliard d'euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.

Quel déficit ?

Les Républicains et Horizons, échaudés par les concessions faites au PS sur la CSG et la réforme des retraites, prennent aussi appui sur le niveau de déficit pour expliquer leurs abstentions.

"Finalement, le grand perdant de la soirée, c'est le déficit de la sécurité sociale, (...) parce que là, on engrange des recettes en moins, on engrange des dépenses en plus", a déploré tard vendredi le député Horizons Frédéric Valletoux.

Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, le déficit de la Sécurité sociale pour 2026 après le vote supprimant le gel des retraites et des minima sociaux a été virtuellement porté à 22,5 milliards d'euros (en ne prenant pas en compte les transferts prévus des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu pour lui donner de l'air).

Or la cible pour le gouvernement était un déficit à 20 milliards.

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a par ailleurs assuré vendredi qu'il n'y aurait aucune augmentation - ni dans le budget ni par décret - des franchises médicales.

L'exécutif envisage aussi de remonter l'objectif des dépenses de l'assurance maladie (l'Ondam) "jusqu'à +2,5%" (contre +2% jusqu'ici).

Jeudi, Sébastien Lecornu avait martelé qu'en l'absence de budget de la Sécu, le déficit filerait à "29 ou 30 milliards" d'euros sur l'ensemble de 2026.

Pressé par plusieurs ténors de son camp d'activer l'article 49.3 de la Constitution pour éviter un vote à haut risque, il l'a de nouveau exclu.

En parallèle, le Sénat poursuit, lui, l'examen du budget de l'Etat, s'attaquant au volet des "dépenses" après avoir largement adopté jeudi la partie dédiée aux recettes. Vendredi, il a approuvé la suppression de 4000 postes d'enseignants voulue par le gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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