Rejoignez-nous

International

Raid en Syrie: à l'ONU, Moscou accuse Israël d'alimenter le conflit

Publié

,

le

A la demande de la Russie, le Conseil de sécurité de l'ONU tient mardi une session publique au sujet du raid de lundi sur le consulat iranien à Damas. Téhéran a appelé le Conseil à "condamner cette attaque terroriste perpétrée par le régime israélien dans les termes les plus fermes possibles". (© KEYSTONE/AP/Craig Ruttle)

Les frappes d'Israël en Syrie sont "destinées à alimenter le conflit" dans la région, a dénoncé mardi l'ambassadeur russe à l'ONU lors d'une réunion du Conseil de sécurité convoquée après un raid imputé à Israël contre le consulat iranien à Damas.

"Nous estimons que de telles actions agressives de la part d'Israël sont destinées à alimenter encore plus le conflit. Elles sont totalement inacceptables et doivent s'arrêter", a déclaré Vassili Nebenzia, dénonçant "une violation flagrante" de la souveraineté territoriale de la Syrie.

Evoquant plus spécifiquement le raid meurtrier imputé à Israël contre le consulat iranien, Vassili Nebenzia, qui avait relayé la demande de Téhéran pour la tenue de cette réunion du Conseil, a réitéré la condamnation de la Russie la vieille "dans les termes les plus forts".

"Calculs politiques", selon Alger

"Un tel acte, un acte délibéré, est évident: répondre aux pressions internationales en provoquant l'escalade du conflit et la poursuite de la mort des Palestiniens, pour des calculs politiques", a dénoncé de son côté l'ambassadeur algérien Amar Bendjama, accusant lui aussi Israël de vouloir "entraîner toute la région dans le conflit".

La plupart des membres du Conseil ont condamné la frappe contre le consulat iranien à Damas, soulignant l'inviolabilité des établissements diplomatiques, mais sans mentionner Israël.

Le raid attribué à Israël a visé lundi en fin d'après-midi le bâtiment jouxtant l'ambassade d'Iran, faisant au moins 13 morts, dont sept militaires iraniens. L'Iran a juré mardi de riposter, alors que cette attaque inédite accroît encore les tensions au Moyen-Orient en pleine guerre à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'économie britannique rebondit "plus vite que prévu", selon le FMI

Publié

le

Selon des données britanniques officielles publiées début mai, le pays a connu une progression du PIB de 0,6% sur les trois premiers mois de l'année. (archive) (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le Fonds monétaire international (FMI) a amélioré mardi ses prévisions pour l'économie britannique, qui rebondit "plus vite que prévu", mais l'institution alerte sur des "choix difficiles" à l'horizon pour stabiliser la dette publique.

"Avec une reprise de la croissance plus rapide que prévu, l'économie britannique se dirige vers un atterrissage en douceur, après une légère récession technique en 2023", a indiqué le FMI dans un rapport.

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni est désormais attendu en progression de 0,7% pour l'ensemble de 2024, en amélioration par rapport à une hausse estimée de 0,5% dans ses projections publiées en avril.

Selon des données britanniques officielles publiées début mai, le pays a connu une progression du PIB de 0,6% sur les trois premiers mois de l'année.

Après avoir atteint un pic à plus de 11% fin 2022, l'inflation au Royaume-Uni "a diminué plus rapidement que prévu l'année dernière et devrait revenir durablement début 2025" à l'objectif de 2% visé par la Banque d'Angleterre, a poursuivi le FMI.

L'institution prévoit que le PIB progressera de 1,5% en 2025, à mesure que la réduction de l'inflation soutiendra le pouvoir d'achat et que les conditions financières s'assoupliront.

A quelques mois d'élections nationales pour lesquelles son parti est donné largement perdant face à l'opposition travailliste, le ministre des Finances conservateur Jeremy Hunt a salué mardi un rapport qui "montre clairement (...) que l'économie britannique a franchi un cap".

Pour autant, "des choix difficiles devront être faits à moyen terme pour stabiliser la dette publique, compte tenu des pressions importantes sur les services publics et des besoins d'investissement critiques", a prévenu le FMI.

Le fonds a notamment suggéré d'accroître les recettes fiscales tout en faisant preuve de mesure sur les dépenses et en améliorant l'efficacité des services publiques.

M. Hunt, qui a diminué ces derniers mois les cotisations sociales à deux reprises, a au contraire promis vendredi des baisses d'impôts si les conservateurs restent au pouvoir lors de la prochaine législature.

Le FMI a "déconseillé" mardi "toute réduction d'impôts supplémentaire, à moins qu'elle ne favorise de manière crédible la croissance et soit correctement compensée par des mesures soignées de réduction du déficit".

L'institution internationale appelle à "des réformes structurelles ambitieuses", alors que les perspectives à long terme du Royaume-Uni restent pénalisées par une "faible productivité au travail et des niveaux d'inactivité légèrement plus élevés que prévu en raison de maladies de longue durée".

Les autorités britanniques doivent aussi "maintenir le cap en matière de politique climatique", selon le FMI, qui souligne que les politiques et les dépenses actuellement prévues seront insuffisantes pour atteindre les objectifs du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Intenses combats dans le nord-est de l'Ukraine, Baerbock inquiète

Publié

le

La cheffe de la diplomatie allemande visite une centrale thermique endommagée par les bombardements russes en compagnie du ministre ukrainien de l'énergie Herman Halushchenko. (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

D'intenses combats se déroulent mardi dans le nord-est de l'Ukraine, où les troupes russes poursuivent leur offensive. La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, en visite à Kiev, s'inquiète d'une situation qui s'est "dramatiquement aggravée" pour Kiev.

Mme Baerbock a estimé que, pour la protéger de la "pluie de missiles et de drones russes", l'Ukraine avait "besoin de toute urgence d'une défense antiaérienne renforcée", après une nouvelle attaque nocturne russe de drones explosifs sur la ville de Kharkiv et sur d'autres régions ukrainiennes.

"La situation en Ukraine s'est encore une fois dramatiquement aggravée avec les frappes aériennes russes massives sur les infrastructures civiles et la brutale offensive russe dans la région de Kharkiv", a déclaré Mme Baerbock après son arrivée en train de nuit dans la capitale ukrainienne.

Crainte d'une offensive plus large

Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l'assaut russe déclenché le 10 mai dans le secteur pourrait être la "première vague" d'une offensive beaucoup plus large.

Le chef de l'administration d'occupation dans la région ukrainienne de Kharkiv a affirmé mardi que l'armée russe contrôlait désormais "environ 40%" de la localité de Vovtchansk, l'une des deux zones frontalières du nord-est où elle est passée à l'attaque.

Les soldats russes "continuent d'avancer vers la Vovtcha, la rivière qui divise la ville en deux parties (...). La partie nord de la ville a déjà été complètement libérée", a déclaré Vitali Gantchev à la chaine de télévision russe Pervy Kanal.

"Des forces (ukrainiennes) très puissantes se rapprochent, essayant de déloger nos combattants", a-t-il ajouté.

Soutien de l'Allemagne et de l'UE

Selon un porte-parole des forces ukrainiennes dans la région, la situation sur le terrain "reste difficile et change vite".

En réponse à Mme Baerbock au sujet des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, le Kremlin a, comme d'habitude, dit que même si celles-ci augmentaient, cela ne modifierait pas l'avantage dont dispose actuellement la Russie sur le front.

"Cela ne permettra pas aux forces armées ukrainiennes de changer d'une manière ou d'une autre la dynamique sur les fronts", a déclaré aux journalistes le porte-parole Dmitri Peskov.

Il s'agit de la huitième visite de la cheffe de la diplomatie allemande en Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

L'objectif de sa visite est d'assurer les interlocuteurs ukrainiens du soutien de l'Allemagne et de l'UE, même compte tenu de l'aggravation de la situation militaire, selon le ministère des Affaires étrangères.

"Kiev gagnera cette guerre"

"Notre soutien repose sur la profonde conviction que l'Ukraine gagnera cette guerre", a souligné Mme Baerbock. Le président russe, Vladimir Poutine, table sur le fait qu'"à un moment donné, nous manquerons d'air mais nous avons la capacité de tenir", a-t-elle ajouté.

Kiev réclame aux Occidentaux plus de systèmes de défense antiaérienne pour protéger la région de Kharkiv, frontalière de la Russie et qui est régulièrement la cible de bombardements.

L'armée de l'air ukrainienne a par ailleurs annoncé mardi avoir abattu 28 des 29 drones explosifs Shahed envoyés dans la nuit par la Russie, notamment sur la ville de Kharkiv, la deuxième d'Ukraine, et des régions du sud et du centre.

A Kharkiv, une trentaine de camions, de bus et de voitures ont été endommagés et deux maisons, un garage et un minibus incendiés par la chute de débris de drones, a précisé le gouverneur régional, Oleg Synegoubov.

Deux personnes ont par ailleurs été blessées tôt dans la ville, "à la suite d'une attaque de roquettes contre une entreprise de transport", a-t-il ajouté.

Plus de 14'000 déplacés

Dans l'ensemble de cette région, ce sont plus de 14'000 personnes qui ont été déplacées par les combats, a déploré mardi l'Organisation mondiale de la santé mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Seize entreprises d'IA prennent de nouveaux engagements

Publié

le

Plusieurs entreprises mondiales d'intelligence artificielle (IA), dont les représentants sont réunis à Séoul, ont pris des engagements pour assurer le développement en toute sécurité de cette science. (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

Seize des principales entreprises mondiales d'intelligence artificielle (IA), dont les représentants sont réunis mardi à Séoul, ont pris de nouveaux engagements pour assurer le développement en toute sécurité de cette science, a annoncé le gouvernement britannique.

"Ces engagements garantissent que les principales entreprises d'IA du monde feront preuve de transparence et de responsabilité quant à leurs projets de développement d'une IA sûre", a déclaré le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, dans un communiqué publié par le ministère britannique de la Science, de l'Innovation et de la Technologie.

L'accord, signé notamment par OpenAI (ChatGPT), Google DeepMind et Anthropic, s'appuie sur les consensus atteint lors du premier "sommet" mondial sur la sécurité de l'IA, l'an dernier à Bletchley Park, au Royaume-Uni. Ce second "sommet" à Séoul est organisé conjointement par les gouvernements sud-coréen et britannique.

Les entreprises d'IA qui n'ont pas encore rendu publique la façon dont elles évaluent la sécurité des technologies qu'elles développent s'engagent à le faire.

Risques "intolérables"

Il s'agit notamment de déterminer quels sont les risques "jugés intolérables" et ce que les entreprises feront pour s'assurer que ces seuils ne sont pas franchis, explique le communiqué.

Dans les circonstances les plus extrêmes, les entreprises s'engagent également à "ne pas développer ou déployer un modèle ou un système" si les mesures d'atténuation ne permettent pas de maintenir les risques en deçà des seuils fixés". Ces seuils seront définis avant le prochain "sommet" sur l'IA, en 2025 en France.

Parmi les entreprises qui acceptent ces règles de sécurité figurent également les géants américains de la technologie Microsoft, Amazon, IBM et Meta, le français Mistral AI et le chinois Zhipu.ai.

Le succès fulgurant de ChatGPT peu après sa sortie en 2022 a déclenché une ruée dans le domaine de l'IA générative, les entreprises technologiques du monde entier investissant des milliards de dollars dans le développement de leurs propres modèles.

Avantages et risques

Les modèles d'IA générative peuvent produire du texte, des photos, du son et même des vidéos à partir de simples invites. Leurs partisans les présentent comme une percée qui améliorera la vie des citoyens et des entreprises dans le monde entier.

Mais les défenseurs des droits humains et les gouvernements craignent aussi leur utilisation à mauvais escient dans un grand nombre de situations, notamment pour manipuler les électeurs par le biais de fausses nouvelles ou de photos et de vidéos "deepfake" de dirigeants politiques.

Beaucoup exigent que des normes internationales soient instituées pour encadrer le développement et l'utilisation de l'IA.

"Le domaine de la sécurité de l'intelligence artificielle évolue rapidement et nous sommes particulièrement contents de soutenir les engagements" pris à l'occasion de ce sommet dans ce domaine, a déclaré Anna Makanju, vice-président d'OpenAI pour les affaires globales, dans un communiqué annonçant les nouveaux engagements mardi.

Accusée par l'actrice Scarlett Johansson d'avoir volontairement et à son insu copié sa voix, l'entreprise avait annoncé peu avant qu'elle allait en changer la tonalité, quelques jours seulement après la dissolution de son équipe en charge d'atténuer les éventuels dangers à long terme d'une IA trop intelligente.

L'annonce avait été marquée par le départ d'un des cofondateurs de l'entreprise, Ilya Sutskever, ainsi que du responsable de l'équipe, Jan Leike.

Outre la sécurité, le "sommet" de Séoul examinera comment les gouvernements peuvent contribuer à stimuler l'innovation (notamment la recherche sur l'IA dans les universités) et comment la technologie pourrait contribuer à résoudre des problèmes tels que le changement climatique et la pauvreté.

La réunion de Séoul, qui dure deux jours, se tient partiellement de façon virtuelle, certaines séances se déroulant à huis clos tandis que d'autres sont ouvertes au public dans la capitale sud-coréenne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Macron en Nouvelle-Calédonie pour y installer "une mission"

Publié

le

La Nouvelle-Calédonie est le théâtre depuis une semaine d'émeutes en réaction à une réforme du corps électoral qui ont fait six morts dont deux gendarmes (archives). (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

Le président français Emmanuel Macron va se rendre "dès ce soir" en Nouvelle-Calédonie, secouée par une flambée de violences, a annoncé mardi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Il doit y installer "une mission".

Le président part "dans un esprit de responsabilité", affirmé Mme Thevenot à l'issue du Conseil des ministres. Elle n'a pas détaillé la "mission" évoquée ni précisé combien de temps le chef de l'Etat resterait sur l'archipel.

Elle a redit que "le retour à l'ordre était le préalable à tout dialogue", alors qu'une réforme électorale contestée par les indépendantistes doit être validée "avant la fin juin" selon Emmanuel Macron, par le Congrès réunissant sénateurs et députés.

Mais "l'exécutif poursuit (...) la construction de la solution politique pour le territoire", a-t-elle aussi dit. La prorogation de l'état d'urgence, décrété mercredi dernier, "n'a pas été abordée" lors de ce Conseil des ministres, a encore indiqué la porte-parole du gouvernement. "Si la situation doit être encore améliorée, elle est en voie de se normaliser", a-t-elle justifié.

Attal aussi sur place

Le Premier ministre Gabriel Attal aura "aussi l'occasion d'y aller (sur l'archipel), pas immédiatement mais dans les semaines à venir", a précisé Mme Thevenot.

Après une semaine d'émeutes en réaction à une réforme du corps électoral qui ont fait six morts dont deux gendarmes, Emmanuel Macron avait constaté lors d'un Conseil de défense lundi "de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre" en Nouvelle-Calédonie.

L'exécutif avait à cette occasion décidé de mobiliser "pour un temps" des personnels militaires pour "protéger les bâtiments publics" et soulager ainsi les forces de sécurité intérieure, selon l'Elysée. L'aéroport international de Nouméa reste toutefois fermé aux vols commerciaux jusqu'à samedi 09h00, a indiqué mardi le gestionnaire de la plateforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Naufrage de migrants: neuf Egyptiens acquittés en Grèce

Publié

le

Des manifestants ont protesté devant le tribunal de Kalamata. (© KEYSTONE/AP/Thanassis Stavrakis)

La justice grecque a acquitté mardi neuf Egyptiens, accusés d'être impliqués dans l'un des naufrages de migrants les plus meurtriers en Méditerranée. Le tribunal de Kalamata (sud) s'est déclaré incompétent dans cette affaire.

La Cour "déclare que les neuf accusés sont acquittés" et toutes les charges ont été abandonnées, a annoncé la juge, près d'un an après ce naufrage qui a fait plus de 80 morts et quelque 600 disparus.

Les neuf passeurs présumés étaient poursuivis notamment pour "homicide par négligence" mais ils clamaient leur innocence. De nombreuses questions demeurent en outre sur les responsabilités de ce drame.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture