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Le Liban fait état de plus de 50 morts dans des raids israéliens

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Le Liban a été touché par plusieurs frappes samedi. (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

Plus de 50 personnes ont péri samedi dans des frappes israéliennes au Liban, notamment à Beyrouth, selon le ministère de la Santé. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, affirme que son pays continuerait d'agir "avec détermination" contre le Hezbollah.

Israël dit vouloir mettre hors d'état de nuire le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, des alliés de l'Iran, son ennemi. Il a juré de détruire le Hamas après l'attaque sans précédent de ce mouvement islamiste sur son sol le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, et cherche à faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah sur son territoire.

Avant l'aube, les habitants de Beyrouth se sont réveillés au bruit de grosses explosions, après des frappes israéliennes qui ont détruit un immeuble dans le quartier de Basta, en plein coeur de Beyrouth, provoquant un énorme cratère.

Poursuite des recherches

Le ministère libanais de la Santé a fait état d'au moins 15 morts et 63 blessés. Des opérations de recherche se poursuivent pour trouver des victimes sous les décombres. L'armée israélienne n'a pas commenté ces frappes dans l'immédiat.

"On dormait et soudain, on a entendu trois ou quatre missiles. La frappe était tellement puissante que j'ai cru que le bâtiment allait s'effondrer sur nous", déclare à l'AFP Samir, un habitant de Basta. Une source de sécurité libanaise a affirmé qu'un "haut responsable du Hezbollah était visé" par le raid - sans pouvoir dire s'il avait péri - mais un député du Hezbollah, Amin Cherri, a démenti qu'un dirigeant du mouvement ait été ciblé à Basta.

Ces derniers mois, Israël a pratiquement décimé la direction du mouvement armé en tuant plusieurs de ses chefs. Plusieurs frappes israéliennes ont également visé la banlieue sud de Beyrouth, après des appels à évacuer, selon l'Agence nationale d'information (ANI). Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir ciblé dans la banlieue sud "des centres de commandement du Hezbollah et d'autres infrastructures terroristes".

"Agir avec détermination"

Au moins 38 personnes ont par ailleurs été tuées dans des frappes israéliennes dans l'est et le sud du Liban, selon le ministère libanais de la Santé. Le 8 octobre 2023, au lendemain de l'attaque du Hamas contre Israël, le Hezbollah a ouvert un "front de soutien" à son allié palestinien.

Après un an de violences transfrontalières et après avoir affaibli le Hamas à Gaza bombardée sans cesse, Israël a déplacé le coeur des combats au Liban en lançant une intense campagne de bombardements à partir du 23 septembre sur les fiefs du Hezbollah. Le 30 septembre, l'armée israélienne a entamé une offensive terrestre dans le sud du Liban. Un soldat a été grièvement blessé samedi dans des combats dans cette région, selon elle.

Depuis le 8 octobre 2023, plus de 3.640 personnes ont été tuées au Liban, selon le ministère de la Santé, la plupart depuis le 23 septembre dernier. Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah des zones frontalières du sud du Liban pour permettre le retour des quelque 60'000 habitants du nord du pays déplacés par les tirs de roquettes.

Au Liban, des dizaines de milliers d'habitants ont également été déplacés. L'émissaire américain Amos Hochstein s'est rendu cette semaine au Liban et en Israël pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu. Samedi, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue américain Lloyd Austin, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé qu'Israël continuerait "d'agir avec détermination" contre le Hezbollah.

M. Austin a réaffirmé lui que son pays, principal allié d'Israël, était en faveur d'une "solution diplomatique au Liban". Il a aussi appelé Israël à "améliorer la terrible situation humanitaire" dans la bande de Gaza, où les quelque 2,4 millions d'habitants assiégés par Israël depuis plus d'un an sont menacés de famine selon l'ONU.

"Qu'ils nous tuent tous!"

Dans la bande de Gaza, située à la frontière sud d'Israël, l'armée israélienne a mené de nouveaux bombardements qui ont tué 19 Palestiniens, selon la Défense civile. "Notre vie n'est que misère. Qu'ils nous tuent tous pour nous soulager de cette souffrance", s'est exclamée Oum Mohammad Abou Sabla, la soeur d'une des victimes tuée dans une frappe à Khan Younès.

Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a salué la "décision courageuse" de la Cour pénale internationale qui a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre à Gaza.

Cette cour a aussi émis un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, considéré comme l'un des cerveaux du 7 octobre 2023. Israël a annoncé l'avoir tué en juillet à Gaza, mais le Hamas n'a pas confirmé son décès.

Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est considéré comme un groupe terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis. En riposte à l'attaque du Hamas, Israël a lancé une offensive militaire dévastatrice à Gaza qui a fait au moins 44.176 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

L'attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité. Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées, dont 97 restent otages à Gaza, parmi lesquelles 34 déclarées mortes par l'armée. La branche armée du Hamas a annoncé samedi la mort, dans une zone de combats dans le nord de Gaza, d'une otage, une affirmation non confirmée par l'armée israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / fp

International

Au moins 14 millions d'enfants menacés par les coupes (Unicef)

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Dans un camp de déplacés en Somalie, un bébé est pesé lors d'un examen par un médecin et un nutritionniste pour prévenir la malnutrition dans une clinique de fortune (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/DANIEL IRUNGU)

Au moins 14 millions d'enfants victimes de malnutrition pourraient ne pas avoir accès à l'aide dont ils ont besoin en 2025, en raison des coupes drastiques dans l'aide internationale, a mis en garde l'Unicef mercredi.

"Ces dernières décennies, nous avons fait des progrès impressionnants pour réduire la malnutrition des enfants dans le monde", permettant de sauver des millions de vies, a commenté la patronne de l'agence onusienne pour les enfants, Catherine Russell, dans un communiqué. "Mais les coupes financières abruptes vont inverser dramatiquement ces progrès et mettre les vies de millions d'enfants supplémentaires en danger", a-t-elle prévenu.

L'agence estime que 2,4 millions d'enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère pourraient ne plus avoir accès aux "aliments thérapeutiques prêts à l'emploi" pour le reste de 2025.

Elle craint la fermeture ou la réduction des effectifs de 2300 centres spécialisés dans le traitement des enfants souffrant d'émaciation avec des complications médicales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

La Bolivie décrète l'état d'urgence face à des pluies meurtrières

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La saison des pluies a déjà fait 51 victimes en Bolivie, qui a décrété l'état d'urgence mercredi. (© KEYSTONE/EPA/JUAN CARLOS TORREJON)

Le gouvernement bolivien a décrété mercredi l'état d'urgence afin de faire face aux fortes pluies qui frappent le pays depuis novembre, et qui ont fait 51 morts jusqu'à présent, a annoncé le président Luis Arce.

"Ces catastrophes naturelles nous obligent à déclarer l'état d'urgence nationale", a-t-il annoncé auprès de la presse.

"Nous avons malheureusement 51 morts", a-t-il ajouté, faisant également état de près de 380'000 familles affectées. La plupart des décès sont liés à des inondations.

Selon M. Arce, les pluies de ces derniers mois ont été frappé l'ensemble des neuf départements du pays. Les plus touchés sont cependant ceux de Chuquisaca (sud-est), Santa Cruz (est) et La Paz.

L'état d'urgence va notamment permettre au gouvernement de mobiliser plus de personnel pour les opérations de secours et d'accélérer l'achat de matériel.

La saison des pluies en Bolivie commence généralement en novembre et se termine en avril de l'année suivante.

La dernière saison des pluies a fait 55 morts au total, selon les données des autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Soudan du Sud: vice-président Riek Machar arrêté, selon son parti

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Le vice-président du Soudan du Sud Riek Machar (à droite) rival du président Salva Kiir (à gauche), a été arrêté mercredi: la mission des Nations unies au Soudan du Sud met en garde contre une guerre civile (archives). (© KEYSTONE/AP/Sam Mednick)

Le vice-président du Soudan du Sud, Riek Machar, rival de longue date du président Salva Kiir, a été arrêté mercredi dans sa résidence à Juba, selon un communiqué de presse diffusé par le président de la commission des relations extérieures de son parti.

"Nous condamnons fermement les actes inconstitutionnels commis aujourd'hui par le ministre de la Défense et le chef de la sécurité nationale, qui, accompagnés de plus de vingt véhicules lourdement armés, ont pénétré de force dans la résidence du vice-président. Ses gardes du corps ont été désarmés et un mandat d'arrêt lui a été délivré, pour des accusation obscures", indique le communiqué, partagé sur Facebook par Reath Muoch Tang, responsable des relations extérieures du parti de M. Machar.

La mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a estimé jeudi que l'arrestation annoncée du premier vice-président Riek Machar mettait le pays au bord de la guerre civile, et a appelé toutes les parties à la retenue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Expulsion de migrants ordonnée par Trump bloquée en appel

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Donald Trump ne pourra pas invoquer une loi d'exception utilisée uniquement en temps de guerre pour expulser des immigrés accusés d'appartenir à un gang vénézuélien (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/JULIA DEMAREE NIKHINSON)

Une cour d'appel fédérale américaine a rejeté un recours de l'administration Trump contre une décision lui interdisant d'expulser des immigrés accusés d'appartenir à un gang vénézuélien en vertu d'une loi d'exception utilisée jusqu'alors uniquement en temps de guerre.

Un juge fédéral avait suspendu le 15 mars les expulsions fondées sur cette loi de 1798, alors que plus de 200 personnes présentées comme des membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua étaient en cours d'expulsion vers le Salvador. L'administration Trump a fait appel. Par deux voix contre une, la cour d'appel a rejeté ce recours mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump annonce des taxes supplémentaires de 25% sur les voitures

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Les constructeurs automobiles sont déjà concernés par les droits de douane sur l'aluminium et l'acier, effectifs depuis mi-mars, qui ajoutent 25% de taxes sur ces deux métaux entrant aux Etats-Unis (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

Après l'acier et l'aluminium, et en attendant le bois de construction ou le cuivre, le président américain, Donald Trump, a ajouté mercredi un nouveau secteur d'activité à sa liste, en annonçant 25% de droits de douane supplémentaires sur le secteur automobile.

Ces taxes s'appliqueront à "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis", a assuré le président américain depuis la Maison Blanche, ajoutant qu'elles entreront en vigueur "le 2 avril et nous commencerons à les collecter le 3".

"Nous allons faire payer les pays qui font des affaires dans notre pays et prennent notre richesse (...) Ce que nous allons faire, c'est des droits de douane de 25% sur toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis. Si elles sont fabriquées aux Etats-Unis, il n'y aura absolument pas de droits de douane", a déclaré M. Trump.

"Ceci vient s'ajouter aux droits de douane déjà existants sur ces biens", a précisé l'un de ses conseillers.

Le taux jusqu'ici appliqué était de 2,5%. Cela signifie que les voitures importées seront désormais taxées à 27,5% de leur valeur. Dans le cas des voitures électriques chinoises, déjà taxées à 100% depuis août 2024, cela amènera les droits de douane à 125%.

Il s'agit d'un nouveau coup dur pour le secteur de l'automobile, qui a déjà été secoué par les précédentes annonces en la matière.

"Aller plus vite"

Début février, l'annonce de 25% de droits de douane sur les produits canadiens et mexicains a fait trembler le secteur, alors que la chaîne de production des principaux constructeurs automobiles américains est largement intégrée entre les trois pays nord-américains.

Leur report, jusqu'au 2 avril, avait alors constitué un soulagement pour l'industrie, avant que ceux imposés cette fois sur l'acier et l'aluminium, effectifs depuis mi-mars, ne viennent la remettre sous tension.

Près de la moitié de l'acier et de l'aluminium consommés par les industries américaines est en effet importée.

S'il n'avait pas imposé de droits de douane sur l'automobile durant son premier mandat, M. Trump avait demandé au représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) de lancer une enquête sur le sujet, qui a été finalisée en 2019.

Selon Ryan Majerus, un ancien responsable du ministère américain du Commerce, c'est sur la base de cette enquête que le président Trump a décidé la mise en place de cette nouvelle taxe sur les automobiles importées.

"L'avantage de l'automobile est qu'ils peuvent aller nettement plus vite s'ils le souhaitent, comparé à d'autres secteurs tels que le bois de construction ou le cuivre, où les enquêtes ont tout juste été lancées", a déclaré à l'AFP M. Majerus, désormais membre du cabinet King & Spalding.

La Maison Blanche souhaite en effet taxer ces deux autres secteurs d'activité, mais cela pourrait ne pas intervenir avant la fin de l'année.

Constructeurs américains touchés

Cette nouvelle taxe vient dans tous les cas s'inscrire dans un usage extensif des droits de douane par le président américain, alors que la prochaine étape, considérée comme la plus importante, devrait intervenir le 2 avril.

M. Trump devrait alors, dans ce qu'il décrit comme le "jour de la libération", annoncer la mise en place de droits de douane dits "réciproques", qui concerneront l'ensemble des produits importés aux Etats-Unis.

Le principe des droits de douane "réciproques" est que les produits provenant d'un pays et entrant aux Etats-Unis seront désormais taxés au même niveau que le sont les produits américains exportés vers ledit pays.

Mais s'il avait affirmé dans un premier temps qu'il n'y aurait "ni exemption, ni exception", M. Trump a assuré mercredi que ces nouvelles taxes seraient "très clémentes".

"Cela concernera tous les pays et on fera en sorte qu'elles soient très clémentes. Je pense que les gens vont être très surpris", a-t-il ajouté.

Les constructeurs américains ont des usines à l'étranger qui alimentent le marché américain, principalement au Canada et au Mexique. Ford, par exemple, importe l'une de ses camionnettes depuis la Turquie.

Selon le site de ce constructeur, environ 20% de ses véhicules vendus aux Etats-Unis sont importés, mais un certain nombre de pièces des véhicules assemblés aux Etats-Unis proviennent également du Canada ou du Mexique.

General Motors importe de son côté annuellement environ 750.000 véhicules depuis le Canada et le Mexique, ce qui en fait le premier importateur, tous constructeurs automobiles confondus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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