Rejoignez-nous

International

Fin de mission d'une sonde lunaire après l'échec de l'alunissage

Publié

,

le

Le contact a été perdu avec la sonde Resilience, qui devait se poser sur la lune aux alentours de 21h17 heure suisse. (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Les dirigeants de ispace, la société privée japonaise qui tentait de poser une sonde sur la Lune, ont annoncé vendredi "mettre fin à la mission" après avoir perdu le contact avec l'engin pendant la phase d'atterrissage.

La sonde, nommée Resilience, devait se poser sur la Lune aux alentours de 21h17 en Suisse, jeudi.

"Resilience a quitté l'orbite de la Lune pour commencer à descendre, passant d'une altitude d'environ 100 km à environ 20 km, puis a commencé à allumer son moteur pour ralentir", a expliqué Takeshi Hakamada, le PDG d'ispace lors d'une conférence de presse.

"Nous avons confirmé que la position de l'atterrisseur s'était déplacée pour devenir presque verticale. Puis la télémétrie a été perdue et après l'heure prévue de l'atterrissage, nous n'avons pas été en mesure de recevoir des données confirmant son atterrissage", a-t-il ajouté.

"Nous estimons qu'il est hautement probable que notre sonde ait effectué un atterrissage brutal sur la surface de la Lune. Après la perte de communication, nous avons essayé de redémarrer l'atterrisseur, mais nous n'avons pas pu rétablir la communication. Nous avons donc décidé de mettre fin à la mission", a-t-il précisé.

Il y a deux ans, l'entreprise avait déjà mené une première tentative d'alunissage qui s'était soldée par un crash.

Poignée de pays

Les manoeuvres d'alunissage sont extrêmement complexes, en raison notamment de l'absence d'atmosphère, qui rend les parachutes inopérants. Les engins doivent opérer leur descente à l'aide de propulseurs, le tout avec une extrême précision.

"Nous sommes confiants dans nos préparatifs", avait déclaré la semaine dernière M. Hakamada, assurant que l'entreprise avait "tiré profit de l'expérience acquise lors de la Mission 1 et du voyage actuel vers la Lune".

A ce jour, seules deux entreprises américaines - Intuitive Machines et Firefly Aerospace - ont réussi à poser des engins sur la surface lunaire sans les faire exploser, deux sur trois n'ayant toutefois pas aluni correctement, ce qui a affecté leur fonctionnement par la suite.

Avant elles, seule une poignée de pays, à commencer par l'Union soviétique en 1966, y étaient parvenus. En janvier 2024, le Japon avait rejoint ce club très fermé en réussissant l'alunissage d'un engin de l'agence spatiale japonaise, la Jaxa.

De plus en plus d'entreprises privées cherchent à offrir des opportunités d'exploration spatiale plus fréquentes et moins coûteuses que celles menées par les divers gouvernements.

La sonde Resilience avait été lancée en janvier depuis les Etats-Unis en même temps que le robot spatial américain Blue Ghost de Firefly Aerospace, mais les deux appareils n'ont pas suivi la même trajectoire et n'ont donc pas mis le même temps à rejoindre le satellite naturel de la Terre. Blue Ghost avait aluni sans encombre début mars.

La sonde japonaise transportait notamment un rover, des instruments scientifiques développés par d'autres entreprises, et une maquette de maison réalisée par un artiste suédois, Mikael Genberg.

L'objectif affiché par ispace était d'effectuer diverses démonstrations technologiques.

Parallèlement, une autre start-up japonaise, Space One, tente de devenir la première entreprise privée du pays à mettre un satellite en orbite.

Lors de sa dernière tentative, en décembre, la fusée a bien décollé mais l'entreprise a dû interrompre la mission après que l'engin a été vu en train de perdre de l'altitude en tournoyant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Washington: risque "d'effacement civilisationnel" de l'Europe

Publié

le

L'administration Trump redoute que l'Europe ne devienne "méconnaissable" (archives). (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Il y a un risque "d'effacement civilisationnel" en Europe, a averti vendredi la Maison Blanche dans un document sur la stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. "Si les tendances actuelles se poursuivent, le continent sera méconnaissable dans 20 ans ou moins".

Le document de 33 pages, consulté par l'AFP, appelle également à "restaurer la suprématie américaine" en Amérique latine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Ingebrigtsen forfait pour les championnats d'Europe

Publié

le

Jakob Ingebrigtsen renonce aux Européens de cross (© KEYSTONE/AP/PETR DAVID JOSEK)

Le champion olympique du 5000 m Jakob Ingebrigtsen ne participera finalement pas aux championnats d'Europe de cross le 14 décembre au Portugal.

Le Norvégien trois fois sacré dans les labours préfère se focaliser sur la saison 2026, a indiqué vendredi la fédération européenne.

"Jakob a eu une très bonne période d'entraînement en altitude ces dernières semaines et a décidé de zapper les championnats d'Europe de cross pour se concentrer pleinement sur la saison 2026", a indiqué Erlend Slokvik, directeur sportif de la Fédération norvégienne, cité dans un communiqué de European Athletics.

Blessé au tendon d'Achille au printemps, Ingebrigtsen sort d'une saison 2025 quasiment blanche. Le double champion du monde (5000 m en 2022 et 2023) et double champion olympique (1500 m en 2021, 5000 m en 2024) a été éliminé dès les séries du 1500 m aux Mondiaux de Tokyo en septembre et a terminé loin des meilleurs sur 5000 m (10e).

Le Norvégien de 25 ans avait initialement été sélectionné dans le collectif pour les Europe de cross, compétition qui ne lui a jamais échappé quand il en a pris le départ (sacré en 2021, 2022 et 2024 après quatre titres chez les jeunes entre 2016 et 2019).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

WA abandonne sa réforme controversée du saut en longueur

Publié

le

World Athletics abandonne sa réforme du saut en longueur (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La fédération internationale a décidé d'abandonner son projet de réforme controversée du saut en longueur face à l'opposition massive des athlètes.

La réforme prévoyait la suppression de la planche d'appel pour limiter les essais mordus.

"World Athletics a écouté ses athlètes et a décidé de suspendre indéfiniment les tests d'une nouvelle zone d'appel proposée pour les sauts horizontaux", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Fédération internationale jeudi soir, confirmant une information du quotidien britannique The Guardian.

"Les athlètes n'en veulent pas (de cette réforme)", avait admis dans un entretien au quotidien Jon Ridgeon, le directeur général de World Athletics. "On ne veut pas entrer en guerre avec ceux qui comptent le plus pour nous."

La Fédération internationale avait provoqué l'ire des sauteurs en longueur en février 2024 en annonçant qu'elle réfléchissait à supprimer la planche d'appel pour la remplacer par une "zone d'appel" plus longue, avec chaque essai mesuré à partir du pied d'impulsion du sauteur.

L'idée était alors de supprimer les temps morts liés aux sauts mordus, dans une volonté de rendre plus dynamiques ses compétitions dont les audiences notamment sur les concours sont en perte de vitesse. Une zone d'appel large de 40 centimètres remplaçant la traditionnelle planche de 20 centimètres avait été testée pour la première fois dans un meeeting à Düsseldorf en février 2025.

Mais le projet, qui devait être validé dès 2026, n'a jamais eu le soutien des athlètes, très attachés à la précision technique de leur discipline qui consiste depuis les premiers Jeux olympiques modernes en 1896 à prendre son élan pour sauter le plus loin possible dans un bac à sable sans mordre la planche d'appel à partir de laquelle sont mesurés les essais.

"Merdique"

"C'est merdique. Si ces règles sont appliquées, j'arrêterai le saut en longueur", avait lâché le double champion olympique grec Miltiadis Tentoglu, tandis que Carl Lewis, nonuple champion olympique dont quatre fois de suite en saut en longueur, avait qualifié le projet de mauvais "poisson d'avril".

"Le format (avec une zone d'appel) a été bien accueilli par les fans mais n'a guère suscité l'adhésion des athlètes", reconnaît la Fédération internationale. "Des zones d'appel pourraient être envisagées à l'avenir pour des types d'évènements totalement nouveaux, mais rien n'est encore officiellement prévu à ce stade."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Sous pressions américaines, Modi et Poutine resserrent les rangs

Publié

le

Vladimir Poutine a été reçu par le premier ministre indien Narendra Modi et la présidente Droupadi Murmu. (© KEYSTONE/EPA/HARISH TYAGI)

Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe Vladimir Poutine se sont retrouvés vendredi pour des entretiens visant à resserrer leurs liens face aux pressions américaines pour que l'Inde cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.

Devant la presse, M. Modi a salué son invité comme un "véritable ami" et s'est montré optimiste sur une résolution pacifique du conflit russo-ukrainien. "Nous devons tous retrouver le chemin de la paix", a-t-il insisté.

"Merci pour vos efforts visant à trouver un règlement à cette situation", lui a répondu M. Poutine, louant par ailleurs les relations "profondes historiquement" et "de très grande confiance dans la coopération militaire et technique" entre l'Inde et la Russie. De nouveaux accords bilatéraux sont attendus après leur rencontre, notamment en matière d'armement.

Le chef du gouvernement indien a déroulé le tapis rouge pour son hôte, en l'accueillant lui-même jeudi soir à l'aéroport de New Delhi et en lui offrant un dîner privé.

La visite de M. Poutine intervient à l'heure où l'Inde entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, qui lui reprochent de financer l'effort de guerre russe en Ukraine en continuant à acheter à Moscou son pétrole brut à des prix particulièrement avantageux.

"Diversification"

"Cette visite relève de la politique de diversification de l'Inde en termes de stratégie et d'économie, spécialement au moment où elle est mise en difficulté par les droits de douane imposés par les Etats-Unis", a relevé pour l'AFP Ashok Malik, du centre de réflexion Asia Group.

Fin août, Donald Trump a tapé du poing sur la table en imposant une surtaxe de 50% aux exportations indiennes, en pleines discussions bilatérales sur la signature d'un traité de libre-échange commercial. Il a depuis répété avoir obtenu la promesse de M. Modi qu'il mettrait un terme à ses importations de brut russe, qui représentent 36% du volume de pétrole raffiné en Inde.

New Delhi ne l'a jamais confirmé, mais ses achats ont diminué, selon la plateforme d'informations commerciales Kpler, et plusieurs groupes indiens ont annoncé qu'ils renonçaient à se fournir auprès de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons

Publié

le

Un an après sa réouverture au public, Notre-Dame de Paris recherche encore des millions d'euros de dons pour sa réfection complète. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.

"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.

"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.

Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.

Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.

Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 11 minutes

Washington: risque "d'effacement civilisationnel" de l'Europe

Il y a un risque "d'effacement civilisationnel" en Europe, a averti vendredi la Maison Blanche dans un document sur la...

InternationalIl y a 18 minutes

Ingebrigtsen forfait pour les championnats d'Europe

Le champion olympique du 5000 m Jakob Ingebrigtsen ne participera finalement pas aux championnats d'Europe...

InternationalIl y a 55 minutes

WA abandonne sa réforme controversée du saut en longueur

La fédération internationale a décidé d'abandonner son projet de réforme controversée du saut en longueur...

SuisseIl y a 1 heure

Plus de deux Suisses sur cinq utilisent l'intelligence artificielle

Plus de deux personnes sur cinq utilisent l'intelligence artificielle (IA) pour créer des contenus, des...

InternationalIl y a 2 heures

Sous pressions américaines, Modi et Poutine resserrent les rangs

Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe Vladimir Poutine se sont retrouvés...

SportIl y a 3 heures

Ambühl, Schelling et Krueger intronisés en 2026

Un trio suisse peut se réjouir d'un honneur particulier. La Fédération internationale (IIHF) va introniser...

EconomieIl y a 3 heures

L'ex-patron de Credit Suisse (Suisse) brigue la présidence de SIX

Cette fois, c'est confirmé: André Helfenstein, l'ex-patron de Credit Suisse (Suisse), est bel et bien...

EconomieIl y a 4 heures

Swiss Re lancera en 2026 un programme de rachat d'actions permanent

Le réassureur Swiss Re promet vendredi à ses actionnaires un programme de rachat d'actions "durable",...

CultureIl y a 5 heures

Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons

La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros...

Jeux olympiquesIl y a 7 heures

Au LAD d'Epalinges, plongée au coeur de l'analyse du dopage

A Epalinges, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) examine chaque année près de 20'000...