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International

La Hongrie se retire de la Cour pénale internationale

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Le premier ministre hongrois Viktor Orban a reçu son homologue israélien Benjamin Netanyahu avec les honneurs militaires jeudi matin. (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

La Hongrie a annoncé jeudi son retrait de la Cour pénale internationale (CPI), au premier jour d'une visite à Budapest du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d'arrêt de cette juridiction.

"La Hongrie quitte la CPI. Le gouvernement va entamer la procédure de retrait, en accord avec le cadre international légal", a annoncé sur Facebook Gergely Gulyas, directeur de cabinet du Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

"Vous avez pris une position courageuse et de principe et je vous remercie, Viktor", a réagi M. Netanyahu lors d'une conférence de presse, après avoir été accueilli avec tapis rouge et honneurs militaires au château de Buda.

"Il est important de tenir tête à cette organisation corrompue" qui "nous cible alors que nous menons une guerre juste", a-t-il ajouté, prédisant d'autres départs d'Etats.

Benjamin Netanyahu, sous le coup depuis novembre 2024 d'un mandat d'arrêt de la CPI, s'est rendu plus tôt cette année aux États-Unis mais jamais encore dans un État partie de la juridiction basée à La Haye.

Budapest a dénoncé à plusieurs reprises une institution jugée "politiquement biaisée". Elle a décidé de franchir le pas dans le sillage de Donald Trump, qui a imposé en février des sanctions à la Cour pour ce qu'il a qualifié d'"actions illégitimes et sans fondement visant l'Amérique et notre proche allié Israël".

"Clarté morale"

Contactée par l'AFP, la Cour basée à La Haye s'est refusée à tout commentaire. Le retrait d'un Etat ne prend effet qu'un an après le dépôt officiel du dossier auprès du secrétariat général de l'ONU.

Cette annonce intervient alors que M. Orban reçoit son homologue israélien, malgré le mandat d'arrêt émis en novembre 2024 par la CPI contre ce dernier. Arrivé dans la nuit, M. Netanyahu a été reçu jeudi matin avec les honneurs militaires.

La Hongrie l'avait invité dès la nouvelle de la CPI connue, se disant "choqué par une décision honteuse". En retour, Israël a salué la "clarté morale" de la Hongrie.

"Obligation légale" de Budapest

La juridiction a rappelé "l'obligation légale" de Budapest et sa "responsabilité envers les autres Etats parties" pour exécuter les décisions. "En cas d'inquiétudes sur leur coopération avec la Cour, les Etats peuvent la consulter", souligne son porte-parole Fadi El Abdallah. "Mais il ne leur appartient pas de déterminer unilatéralement le bien-fondé des décisions juridiques de la CPI".

La Hongrie a bien signé en 1999 le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n'a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour internationale.

A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte: le Burundi et les Philippines.

Fondée en 2002, la Cour pénale internationale a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n'ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. Elle compte aujourd'hui 125 Etats membres ayant ratifié le statut de Rome, son traité fondateur, dont la Suisse.

Le président russe Vladimir Poutine est pour sa part visé depuis mars 2023 par un mandat pour le crime de guerre présumé de déportation d'enfants ukrainiens vers la Russie. Sur les 60 mandats d'arrêt délivrés depuis 2002, seuls 21 avaient été exécutés, avant la récente arrestation de l'ex-président philippin, Rodrigo Duterte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Culture

Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons

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Un an après sa réouverture au public, Notre-Dame de Paris recherche encore des millions d'euros de dons pour sa réfection complète. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.

"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.

"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.

Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.

Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.

Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

USA: revers judiciaire pour Trump

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Letitia James ne pourra pas être poursuivie. (© KEYSTONE/AP/John Clark)

Le parquet fédéral a tenté en vain jeudi d'obtenir une nouvelle inculpation de la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, cible déclarée de la vindicte du président américain Donald Trump, rapportent plusieurs médias américains.

La justice avait annulé la semaine dernière deux inculpations téléguidées par Donald Trump, contre Letitia James et contre l'ex-directeur du FBI James Comey, considérant comme illégale la désignation par l'exécutif de la procureure qui avait engagé ces poursuites.

Un grand jury, commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête, a cette fois refusé jeudi de délivrer un nouvel acte d'accusation contre Letitia James présenté par d'autres représentants du parquet, rapportent plusieurs médias citant des sources proches du dossier, dont CNN.

Le ministère de la Justice pourrait essayer de nouveau d'obtenir une inculpation dans les prochains jours, selon les mêmes sources.

Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de prendre sa revanche sur tous ceux qu'il considère comme des ennemis personnels.

James Comey, 64 ans, est devenu en septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis son retour au pouvoir, avant Letitia James, 67 ans, visée le mois suivant pour fraude au prêt bancaire.

En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur la ministre de la Justine Pam Bondi pour obtenir leur inculpation.

Mme James avait fait condamner Donald Trump à une amende de près d'un demi-milliard de dollars en février 2024. Cette condamnation pour fraude a été annulée en août par une cour d'appel de l'Etat de New York, qui a estimé cette amende "excessive", une décision dont elle a fait appel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Meurtre d'un patron d'assurance US: l'arrestation en questions

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Luigi Mangione est passé devant la cour criminelle, à Manhattan. (© KEYSTONE/AP/Curtis Means)

La défense de Luigi Mangione, accusé d'avoir tué de sang-froid le patron du plus gros assureur de santé américain en 2024, s'est attardée jeudi sur les conditions de son arrestation, guettant des erreurs dans la conduite des policiers.

Les avocats de cet homme de 27 ans tentent depuis plusieurs jours dans une audience préliminaire à New York de faire annuler des preuves recueillies au moment de son interpellation ainsi que ses premières déclarations aux forces de l'ordre, dénonçant des erreurs de procédure.

L'enjeu est de taille: c'est au moment de son arrestation dans un McDonald's de Pennsylvanie qu'il a été trouvé porteur d'un pistolet muni d'un silencieux, correspondant aux douilles retrouvées sur les lieux du meurtre, et d'un carnet dans lequel il exprimait son hostilité au secteur de l'assurance santé.

Brian Thompson, 50 ans, PDG du premier assureur santé du pays United Healthcare, a été abattu le matin du 4 décembre 2024 dans une rue de Manhattan, en plein coeur de New York, alors qu'il sortait de son hôtel.

Jeudi à l'audience, un an exactement après le meurtre, le tribunal a visionné des images montrant les policiers interrogeant dans le McDonald's le suspect sur son identité, les raisons de sa présence dans cette région rurale et pour savoir s'il avait été à New York.

"Je ne sais pas ce que vous fabriquez, les gars, je vais juste attendre", leur répond-il notamment après leur avoir donné une fausse identité, continuant de manger nonchalamment, des chants de Noël en fond sonore.

Les défenseurs du jeune homme, devenu pour certains le symbole de la colère des Américains contre leur système d'assurance santé, reprochent notamment aux enquêteurs d'avoir commencé à l'interroger sans lui signifier ses droits.

A la barre, l'un des policiers, Tyler Frye, a en outre reconnu que les membres des forces de l'ordre ont continué à lui poser des questions alors qu'il leur a dit qu'il refusait de leur répondre.

Pour le moment, aucune date n'a été arrêtée pour un procès de Luigi Mangione, dont les passages au tribunal sont systématiquement accompagnés de la présence de supporters, le plus souvent des jeunes femmes.

Dans le cadre de cette procédure pour meurtre menée au niveau de l'Etat, il encourt la prison à perpétuité. Il risque par ailleurs la peine de mort dans une autre procédure au niveau fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Tchéquie: le milliardaire trumpiste Babis bientôt Premier ministre

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Le millardaire trumpiste Andrej Babis deviendra mardi le Premier ministre tchèque. (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le président tchèque a annoncé jeudi son intention de nommer Premier ministre le milliardaire trumpiste Andrej Babis. Ce dernier a promis de transférer les activités de son conglomérat au sein d'une structure indépendante pour éviter les conflits d'intérêts.

M. Babis, 71 ans, qui avait déjà exercé ces fonctions de 2017 à 2021, avait été chargé par le président Petr Pavel de former un gouvernement début novembre, soit un mois après la victoire de son parti ANO aux législatives d'octobre.

"J'ai décidé de le nommer Premier ministre mardi 9 décembre à 9h00", a déclaré M. Pavel sur X. "De cette façon, je respecte le résultat des élections et l'avancée des discussions sur (la constitution d') un gouvernement de coalition", a-t-il ajouté.

L'ANO était arrivé en tête de ce scrutin mais avec une majorité insuffisante pour gouverner seul, le conduisant à signer un accord de coalition avec les partis d'extrême droite SPD et de droite La Voix des automobilistes, le 3 novembre.

Sa nomination définitive butait cependant sur l'exigence de M. Pavel de trouver une solution à la possibilité de conflits d'intérêts avec ses activités d'homme d'affaires.

Le milliardaire, à la tête d'un conglomérat chimique et alimentaire, Agrofert, est la septième fortune de la République tchèque, un pays de 10,9 millions d'habitants, membre de l'UE et de l'Otan, selon le classement Forbes.

M. Pavel nommera le reste du gouvernement plus tard, conformément à la Constitution tchèque.

Des interrogations subsistent concernant la nomination à l'Environnement de Filip Turek, figure de proue de La Voix des automobilistes qui fait l'objet d'une enquête pour violences domestiques et viol, à la suite d'une plainte déposée par une ancienne compagne.

M. Turek a également fait l'objet d'une enquête de police pour avoir fait des saluts nazis, qui a cependant été classée sans suite.

M. Babis a fait campagne sur la promesse d'augmenter les prestations sociales et de réduire l'aide apportée à l'Ukraine, pour faire passer les Tchèques d'abord.

Son retour au pouvoir pourrait signifier un rapprochement avec la Hongrie et la Slovaquie, qui ont refusé toute aide militaire à l'Ukraine et entravent les sanctions contre la Russie.

M. Babis a cofondé avec Viktor Orban le groupe parlementaire eurosceptique "Patriotes pour l'Europe".

Il a toutefois rejeté l'idée d'organiser un référendum sur la sortie de l'Union européenne réclamé par le SPD.

M. Babis fait face à des poursuites pour fraude aux subventions européennes en 2007, des accusations qu'il rejette, dénonçant une campagne de diffamation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Israël pourra participer à l'Eurovision 2026 en Autriche

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La candidate israélienne Yuval Raphael était arrivée deuxième cette année au concours Euvorision de la chanson à Bâle grâce au vote du public (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Israël pourra participer à l'Eurovision de la chanson en 2026 en Autriche. Les membres de l'Union européenne de radiotélévision (UER) ont validé jeudi ce scénario à Genève, selon des sources convergentes. Plusieurs pays ont promis de boycotter le concours.

Après un vote secret, les diffuseurs publics ont validé avec deux tiers des voix les nouvelles règles dévoilées il y a deux semaines par l'UER. Un scrutin sur Israël était conditionné au rejet de cette motion.

A Bâle cette année, la candidate israélienne était arrivée deuxième grâce au public. Certains avaient remis en cause le fonctionnement du vote. Des diffuseurs de pays comme l'Espagne, l'Irlande, la Slovénie ou encore les Pays-Bas ont promis de boycotter le concours en cas de maintien de l'Etat hébreu. La SSR ne souhaitait elle pas une éviction israélienne.

Jeudi, le président du diffuseur espagnol a accusé l'UER d'avoir provoqué "les tensions les plus importantes" jamais observées. Cette situation fait redouter une diminution de l'audience qui s'établit à 150 millions de personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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