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International

Pologne: la droite nationaliste manifeste contre l'immigration

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Le président polonais Karol Nawrocki a le soutien d'une bonne partie du peuple. (© KEYSTONE/EPA/Radek Pietruszka)

Des milliers de Polonais ont manifesté samedi à Varsovie contre "l'immigration illégale" et la politique migratoire européenne. Ils ont répondu à l'appel du principal parti d'opposition, Droit et Justice (PiS), soutien du président nationaliste Karol Nawrocki.

Les enquêtes d'opinion montrent qu'une large majorité de Polonais défendent un resserrement de la politique migratoire et voient d'un oeil de moins en moins bienveillant les réfugiés ukrainiens, y compris chez les électeurs de la coalition gouvernementale pro-UE dirigée par Donald Tusk.

Le chef de l'État Karol Nawrocki et le PiS dénoncent en particulier le pacte migratoire européen adopté l'an dernier (la Pologne et la Hongrie ont voté contre), qui prévoit la relocalisation de dizaines de milliers de personnes depuis les pays de l'UE dits "de première ligne", par lesquels entrent la majorité des migrants, vers d'autres États invités à faire preuve de solidarité.

Lettre à Ursula von der Leyen

Le président polonais a adressé une lettre en ce sens cette semaine à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans laquelle il estime que son pays, où réside actuellement environ un million de réfugiés ukrainiens ayant fui l'invasion russe en 2022, a pris sa part.

Selon Eurostat en effet, la Pologne a accordé six millions de permis de séjour entre 2015 et 2023, l'Allemagne 4,3 millions et la France 2,4 millions.

Le gouvernement Tusk a fortement renforcé les contrôles à la frontière du pays, spécifiquement à la frontière avec le Bélarus par lequel, accuse Varsovie, la Russie envoyait des migrants afin de déstabiliser la Pologne et l'UE.

Selon l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex, les entrées illégales depuis la frontière orientale de l'UE ont baissé de plus d'un tiers depuis le début de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

France: "suspension" de la réforme impopulaire des retraites

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L'Assemblée nationale française a suspendu mercredi la réforme des retraites, qui porte progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ. Elle avait suscité une vaste mobilisation dans la rue. (archives) (© KEYSTONE/APA/APA/ESTHER HUBER)

L'Assemblée nationale a largement approuvé mercredi la "suspension" de la réforme impopulaire des retraites de 2023 en France, emblématique du deuxième mandat du président Emmanuel Macron.

Le chemin sera de toute façon encore long pour entériner cette suspension, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, dominée par la droite, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l'hémicycle.

Cette réforme, qui porte progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ, avait suscité une vaste mobilisation dans la rue, avant d'être adoptée aux forceps et de devenir un point de fixation pour les oppositions.

La France a actuellement le déficit public le plus élevé de la zone euro, la dette publique la plus importante en masse à près de 3500 milliards d'euros, et la troisième de la zone en pourcentage du PIB (derrière la Grèce et l'Italie).

Face à la menace d'une censure avant même l'ouverture des débats budgétaires, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, avait promis sa suspension pour amener les socialistes à la table des négociations.

"Simple décalage"

La suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire des socialistes, des écologistes, du Rassemblement national (extrême droite). Mais aussi l'abstention majoritaire des députés Renaissance (parti présidentiel).

La France insoumise (gauche radicale) et les communistes ont voté contre, dénonçant un simple "décalage" de l'application de la réforme.

L'article suspend jusqu'à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.

La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171.

Le gouvernement a aussi étendu par amendement le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues. La concession ferait passer le coût estimé à 300 millions d'euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l'exécutif.

Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d'économies sur une Sécurité sociale en lourd déficit sont inflammables (doublement des franchises médicales, gel des pensions de retraite et des minima sociaux, etc...).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Maison Blanche accuse les démocrates de fabriquer un faux récit

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Cette installation artistique montre Donald Trump et Jeffrey Epstein main dans la main (archives). (© KEYSTONE/FR159526 AP/JOSE LUIS MAGANA)

La Maison Blanche a accusé mercredi l'opposition de fabriquer un "faux récit" après que des parlementaires démocrates ont diffusé un email de 2019 dans lequel le délinquant sexuel Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump "savait à propos des filles".

"Les démocrates ont fait fuiter des emails de manière sélective auprès de médias de gauche pour fabriquer un faux récit pour salir le président Trump", a réagi la porte-parole de l'exécutif américain, Karoline Leavitt, dans un communiqué dont l'AFP a obtenu une copie.

"Trump a dit qu'il voulait que je renonce" à la carte de membre de Mar-a-Lago, la résidence de Floride du président américain, affirme Jeffrey Epstein dans un email envoyé au célèbre journaliste et auteur Michael Wolff, publié sur X par des parlementaires démocrates, et dont le New York Times et CNN ont été les premiers à faire état.

Il y précise n'avoir jamais été membre de Mar-a-Lago et ajoute: "bien sûr, il savait à propos des filles".

"Le fait est que le président Trump a renvoyé Jeffrey Epstein de son club il y a des décennies parce qu'il se comportait mal avec ses employées de sexe féminin", écrit encore la porte-parole.

Dans un autre email de 2011, le délinquant sexuel écrit supposément à sa complice Ghislaine Maxwell que Donald Trump "a passé plusieurs heures" à son domicile avec l'une de ses victimes.

Dans cette déclaration, Karoline Leavitt identifie cette victime comme étant Virginia Giuffre, qui a mis fin à ses jours en avril à l'âge de 41 ans et dont les mémoires posthumes racontent des agressions subies alors qu'elle était sous la coupe de Jeffrey Epstein, mort en prison en 2019.

Virginia Giuffre "a dit à plusieurs reprises que le président Trump n'avait rien fait de mal et qu'il 'n'aurait pas pu être plus amical' dans les interactions limitées qu'ils ont eues", souligne la porte-parole.

La Maison Blanche a aussi diffusé une longue liste d'articles illustrant selon elle que Michael Wolff n'était pas fiable et que son travail était "truffé d'erreurs et d'approximations".

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé début juillet n'avoir découvert aucun élément nouveau justifiant la publication de documents supplémentaires dans le dossier Epstein, ce qui a fait repartir de plus belle le débat sur ses relations avec le délinquant sexuel.

Théories du complot

La mort par suicide de ce dernier a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles il aurait été assassiné pour l'empêcher d'impliquer des personnalités de premier plan.

Après avoir promis pendant sa campagne présidentielle des révélations fracassantes, le président américain tente aujourd'hui d'éteindre la polémique qu'il a lui-même alimentée, en la qualifiant de "canular" monté par l'opposition.

Figure comme Jeffrey Epstein de la jet-set new-yorkaise des années 1990-2000, Donald Trump a été proche du financier jusqu'au milieu des années 2000.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'Algérie accepte de gracier l'écrivain Boualem Sansal

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Boualem Sansal avait été condamné à cinq ans de prison pour "atteinte à l'unité nationale" après avoir déclaré que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de régions de l'ouest algérien comme Oran et Mascara, appartenant précédemment, selon lui, au Maroc (archives). (© KEYSTONE/EPA/ARNE DEDERT)

L'Algérie a accepté une demande de l'Allemagne de gracier et transférer l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis un an, dans ce pays pour qu'il puisse y être soigné, a indiqué un communiqué de la présidence algérienne mercredi.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune "a répondu favorablement" à une demande de son homologue Frank-Walter Steinmeier, "concernant l'octroi d'une grâce en faveur de Boualem Sansal", selon le communiqué officiel. "Le président a réagi à cette demande, qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires", selon le communiqué.

M. Steinmeier avait demandé que Boualem Sansal, condamné en appel en juillet à cinq ans de réclusion, soit gracié et bénéficie de soins médicaux en Allemagne "compte tenu de son âge avancé (...) et de son état de santé fragile".

Le premier ministre français Sébastien Lecornu a exprimé son "soulagement". Il a souhaité que l'écrivain "puisse rejoindre ses proches au plus vite" et "être soigné".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le pape Léon XIV révèle ses quatre films préférés

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Avec "La vie est belle", Roberto Benigni a réalisé un des films favoris de Léon XIV (archives). (© Keystone/AP/MIRAMAX/SERGIO STRIZZI)

"La vie est belle" ou encore "La mélodie du bonheur": le pape Léon XIV a révélé ses quatre films préférés avant une audience samedi au Vatican avec des célébrités d'Hollywood et des réalisateurs oscarisés.

Dans une vidéo publiée par le Vatican, le premier pape américain cite le classique de Frank Capra "It's a Wonderful Life" (1946), avec James Stewart, où un ange est envoyé du ciel pour aider un père de famille désespéré.

Le souverain pontife, né à Chicago, évoque aussi la comédie musicale "La Mélodie du bonheur" (1965) de Robert Wise avec Julie Andrews, le drame familial "Des gens comme les autres" (1980) de Robert Redford et "La vie est belle" (1997) de Roberto Benigni, comédie dramatique se déroulant en Italie pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Le Vatican a précisé que Léon XIV avait choisi "les films qui lui tiennent le plus à coeur".

Dans le cadre de l'Année sainte de l'Eglise catholique, le pape recevra samedi au palais apostolique du Vatican des stars du monde du cinéma dont Monica Bellucci, Cate Blanchett, Chris Pine et Viggo Mortensen. Des réalisateurs tels que Spike Lee, Gus Van Sant, Judd Apatow, George Miller et Stéphane Brizé sont également attendus.

Robert Francis Prevost, 70 ans, souhaite "approfondir le dialogue avec le monde du cinéma (...) en explorant les possibilités que la créativité artistique offre à la mission de l'Eglise et à la promotion des valeurs humaines", a expliqué le Vatican.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Luis Rubiales crie au complot de "l'extrême gauche"

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Luis Rubiales crie au complot de l'extrême gauche (© KEYSTONE/AP POOL EFE/CHEMA MOYA)

L'ex-président de la Fédération espagnole Luis Rubiales, condamné pour agression sexuelle pour un baiser imposé à la joueuse Jenni Hermoso, a de nouveau minimisé les faits dans un entretien télévisé.

Rubiales estime avoir été victime d'un complot "de l'extrême gauche".

Condamné en première instance puis en appel à une amende de 10'800 euros pour avoir embrassé de force la joueuse après la finale du Mondial féminin à Sydney le 20 août 2023, Rubiales a de nouveau martelé jeudi soir sur le plateau de l'émission El Chiringuito que ce baiser était "consenti". Ce qu'avait démenti Jenni Hermoso, suivie en cela par la justice espagnole.

"Comme président, j'aurais dû me comporter plus froidement, de manière plus institutionnelle. Mais non, je ne demande pas pardon à Jenni Hermoso, parce que je lui ai demandé si je pouvais l'embrasser et elle m'a dit +d'accord+", a répété l'ex-homme fort du football espagnol, qui a écrit un livre pour dénoncer l'"assassinat public" dont il aurait été victime.

"Quand il y a un jugement, nous avons tous l'obligation de le respecter, mais l'Etat de droit nous permet de le contester si nous ne sommes pas d'accord et pensons effectivement que ce n'est pas une agression sexuelle", a poursuivi Rubiales, dont l'avocate avait affirmé à l'AFP qu'elle allait se pourvoir en cassation.

"Ecran de fumée"

Interrogé sur le propos de son livre, intitulé "Tuer Rubiales", l'ancien dirigeant de la RFEF a assuré, sans preuve, qu'il avait été victime d'un "mouvement soudain de l'extrême gauche" ayant créé une "réalité parallèle" pour s'emparer de cette affaire, dénonçant un "écran de fumée" supposément créé pour protéger le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez.

Depuis une réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tous les types de violence sexuelle.

Luis Rubiales est par ailleurs poursuivi dans une autre affaire, de corruption cette fois-ci, autour du contrat de délocalisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite. L'enquête porte sur une série de contrats irréguliers conclus par la Fédération espagnole (RFEF) pendant son mandat de président, entre 2018 et 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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