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Israël promet une riposte à l'attaque de l'Iran

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Israël promet une riposte à l'attaque iranienne. (© KEYSTONE/AP/Tomer Neuberg)

L'armée israélienne a promis lundi "une riposte" à l'attaque massive et sans précédent lancée par l'Iran, malgré les appels de nombreux pays, Etats-Unis en tête, à éviter un embrasement au Moyen-Orient.

Israël va "riposter au lancement de ces si nombreux missiles, missiles de croisière et drones sur le territoire de l'Etat d'Israël", a déclaré le chef d'état-major de l'armée, le général Herzi Halevi, en visitant la base de Nevatim, dans le sud du pays.

"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger l'État d'Israël, et nous le ferons à l'occasion et au moment que nous choisirons", a affirmé lundi l'amiral Hagari, sur la base de Nevatim.

L'armée a diffusé une courte vidéo montrant un cratère peu profond le long d'un mur dû à l'impact d'un projectile iranien lors de sa chute sur cette base.

Le cabinet de guerre israélien présidé par Benjamin Netanyahu s'est réuni dimanche puis lundi, mais le Premier ministre, sous très forte pression, est resté silencieux sur la forme que pourrait prendre une éventuelle riposte.

Eviter un embrasement

Israël a annoncé avoir déjoué l'attaque menée par l'Iran et intercepté la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés contre le pays grâce à la défense antiaérienne israélienne avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l'Arabie saoudite.

Depuis l'attaque, les appels venus du monde entier se multiplient afin d'éviter un embrasement dans une région "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Après avoir fait front avec leurs alliés contre l'attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir "d'une guerre étendue avec l'Iran", et prévenu qu'ils ne participeraient pas à une opération de représailles.

Washington ne veut pas d'"escalade" avec l'Iran mais continuera à "défendre Israël", a assuré lundi le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, tandis que la Maison Blanche a qualifié l'attaque iranienne "d'échec spectaculaire".

Le Royaume-Uni et la France ont eux aussi pris leurs distances. Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, a exclu une participation de son pays à une riposte et le président français Emmanuel Macron a appelé à éviter un "embrasement" régional.

Tensions croissantes

Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, les tensions n'ont cessé de s'aggraver au Moyen-Orient, impliquant Israël et l'Iran, ennemis depuis la révolution iranienne de 1979, et leurs alliés respectifs.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste depuis Gaza, qui a fait 1170 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent retenues à Gaza, dont 34 sont mortes d'après des responsables israéliens.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 33'797 morts dans le territoire palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le premier ministre slovaque, blessé par balles, devrait survivre

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Robert Fico a été emmené dans un hôpital de Banska Bystrica, où il a été opéré. (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

Le premier ministre slovaque Robert Fico, dans un état "critique" après avoir été blessé mercredi par balles, a subi une intervention chirurgicale qui s'est bien déroulée. "Je pense qu'au bout du compte il survivra", a affirmé le vice-premier ministre Tomas Taraba.

"Il n'est pas dans une situation qui menace sa survie en ce moment", a-t-il ajouté à la chaîne de télévision BBC.

Le ministre de l'intérieur Matus Sutaj Estok avait indiqué auparavant avoir été informé par les médecins que le premier ministre était "dans un état critique".

Robert Fico, âgé de 59 ans, a été blessé par plusieurs balles mercredi après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie. Il a été évacué en hélicoptère à Banska Bystrica, où il a été opéré.

"Une attaque politique"

Selon le ministre de la défense Robert Kaliniak, cet attentat est "une attaque politique" à laquelle il faudra "réagir en conséquence".

La télévision slovaque a diffusé des images d'un homme en jeans menotté au sol. La personne détenue et suspectée est un homme de 71 ans originaire du centre du pays, identifié par les médias slovaques comme un écrivain local. "Je pense pouvoir le confirmer, oui", a répondu le ministre de l'intérieur à des journalistes qui l'interrogeaient sur l'identité du tireur.

Le fils du suspect a déclaré au site d'informations aktuality.sk que son père avait une arme à feu légalement enregistrée. Interrogé sur les sentiments de son père à l'égard de Robert Fico, il a répondu: "Je vais vous dire une chose: il n'a pas voté pour lui. C'est tout ce que je peux dire".

"La police a arrêté l'assaillant et donnera plus d'informations, le plus vite possible", a annoncé dans un communiqué la présidente sortante de la Slovaquie, Zuzana Caputova. Elle a qualifié l'agression de son opposant politique d'"attaque contre la démocratie".

Un ex-communiste pro-Poutine

Après être revenu au pouvoir comme premier ministre en octobre, Robert Fico a mis en doute la souveraineté de l'Ukraine et fait cesser toute aide militaire au pays. Cet ancien membre du parti communiste, qui a fondé sa propre formation et rejette les étiquettes de "populiste" et de "démagogue", s'est opposé aux sanctions contre la Russie.

En avril, il a néanmoins opéré un changement de ton face à la guerre en Ukraine, prônant une solution pacifique qui respecte "l'intégrité territoriale" de ce pays.

Son allié au gouvernement, Peter Pellegrini, a remporté le mois dernier la présidentielle devançant largement un diplomate pro-européen, en faisant de la guerre en Ukraine un élément-clé de la campagne dans ce pays de 5,4 millions d'habitants membre de l'Union européenne et de l'OTAN.

Sa coalition gouvernementale a notamment adopté un projet de loi controversé sur la radio et la télévision publiques RTVS que le pouvoir en place accuse de manquer d'objectivité.

Vives condamnations

La tentative d'assassinat a provoqué de vives réactions. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déploré une "attaque ignoble", jugeant que "de tels actes de violence n'ont pas leur place dans notre société et sapent la démocratie, notre bien commun le plus précieux".

"Rien ne peut jamais justifier la violence ni de telles attaques", a souligné le président du Conseil européen Charles Michel, tandis que le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg s'est déclaré "consterné".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'attaque "épouvantable" contre le premier ministre slovaque. Son homologue russe Vladimir Poutine a, lui, parlé d'un "crime odieux", décrivant Robert Fico "comme un homme courageux et déterminé".

Le président américain Joe Biden a pour sa part condamné un "ignoble acte de violence", alors que la Suisse par la voix de sa présidente Viola Amherd s'est dit "profondément choquée" et a appelé à "protéger la démocratie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Emeutes en Nouvelle-Calédonie: 70 nouvelles interpellations

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Les violences ont débuté à Nouméa après que les députés français ont adopté une réforme constitutionnelle qui élargit le corps électoral en Nouvelle-Calédonie (archives). (© KEYSTONE/EPA/STR)

La Nouvelle-Calédonie a été secouée par une troisième nuit d'émeute, mais moins violente que les précédentes, a annoncé jeudi le haut-commissaire de la République française. Septante nouvelles interpellations ont eu lieu au cours des dernières 24 heures.

Dans l'agglomération de Nouméa, les riverains ont commencé à organiser la protection de leur quartier et érigé des barricades de fortunes, faites de palettes de bois, de bidons et autres brouettes, sur lesquelles ils ont planté des drapeaux blancs.

Malgré cela, les violences se sont poursuivies jeudi sur l'archipel français d'Océanie, qui a une nouvelle fois connu des "affrontements très importants", a déploré le haut-commissaire Louis Le Franc. L'agglomération de Nouméa a encore été la proie des pillages et des incendies, a-t-il ajouté. 200 interpellations ont eu lieu depuis lundi sur le territoire.

"Il y a aussi des pièges tendus aux forces de l'ordre", qui ont subi des "tirs nourris de carabines de grande chasse", a-t-il déclaré. Le bâtiment du Sénat coutumier a été incendié, selon son service de communication, sans que l'on sache pour l'instant l'ampleur des dégâts.

"On n'est pas entendu"

Symbole de cette flambée de violence, le quartier pauvre d'Auteuil, où des tirs nourris résonnaient encore au petit matin, se trouve réduit jeudi à l'état de désolation, a constaté un correspondant de l'AFP, avec son supermarché incendié, ses commerces et restaurants brûlés et pillés.

"Nous venons ramasser ce qu'il y a dans les magasins pour manger. Après, nous n'aurons plus de magasin. On a besoin de lait pour les enfants. Je ne considère pas que c'est du pillage", a jugé auprès de l'AFP une habitante d'Auteuil, qui a requis l'anonymat.

La violence, "on est obligé de passer par là, de tout 'péter', parce qu'on n'est pas entendu", a assumé un jeune homme vivant dans la commune d'Houaïlou, qui a également refusé de donner son nom.

Le président français Emmanuel Macron, qui a décrété l'état d'urgence, a renoncé à un déplacement prévu jeudi sur le site de l'EPR à Flamanville pour pouvoir présider une "réunion de suivi". Il a proposé aux élus calédoniens d'avoir "un échange par visioconférence" à son issue.

Assignations à résidence

Le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin a procédé dans le cadre de l'état d'urgence à cinq premières assignations à résidence de membres de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), frange la plus radicale du front de libération Kanak socialiste (FLNKS), accusés d'être des commanditaires présumés des violences.

Dans un communiqué, les dirigeants de ce mouvement, sans réagir à ces assignations, ont argué que "les exactions commises [...] n'étaient pas nécessaires", mais étaient "l'expression des invisibles de la société qui subissent les inégalités de plein fouet et sont marginalisés au quotidien".

Les principaux partis politiques du territoire et les autorités avaient appelé au calme mercredi, face à cette vague de violences, la plus grave depuis les années 1980.

Ces violences ont fait trois morts, deux hommes de 20 et 36 ans, ainsi qu'une adolescente de 17 ans, ont détaillé les autorités jeudi. Un gendarme d'une vingtaine d'années, touché à la tête par un tir, a également succombé à ses blessures.

Réforme électorale

Les violences ont éclaté après que le Sénat puis l'Assemblée nationale ont adopté une réforme constitutionnelle qui élargit le corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Le texte doit encore obtenir les trois cinquièmes des voix des parlementaires qui doivent se réunir avant la "fin juin" en congrès à Versailles, selon Emmanuel Macron, à moins qu'indépendantistes et loyalistes ne se mettent d'accord d'ici là sur un texte plus global.

La réforme vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l'archipel. Les partisans de l'indépendance jugent que ce dégel risque de réduire leur poids électoral et marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une modeste taqueria mexicaine gagne une étoile Michelin

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La taqueria El Califa de Leon fonctionne dans un petit espace où seules trois ou quatre personnes peuvent se tenir debout et manger, tandis que le taquero fait cuire les viandes sur une plaque chauffante et qu'un autre employé prépare les tortillas de maïs à la main. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Une modeste taqueria de quartier, dont la carte ne propose que quatre types de tacos et deux sauces, est l'un des 18 restaurants mexicains à recevoir une étoile du célèbre guide Michelin. Le premier guide Michelin consacré au Mexique a été présenté mardi soir.

Situé dans le quartier central et traditionnel de San Rafael à Mexico, El Califa de Leon opère depuis plus de 50 ans sur l'avenue commerçante et populeuse de San Cosme. La taqueria fonctionne dans un petit espace où seules trois ou quatre personnes peuvent se tenir debout et manger, tandis que le taquero fait cuire les viandes sur une plaque chauffante et qu'un autre employé prépare les tortillas de maïs à la main.

"Cette taqueria est peut-être rudimentaire et ne peut accueillir qu'une poignée de clients au comptoir, mais sa création, la Gaonera, est exceptionnelle", note le guide Michelin dans une note de présentation du restaurant.

En l'honneur d'un torero

Le "Gaonera" est un taco de boeuf créé en l'honneur du torero mexicain Rodolfo Gaona, vedette de la fiesta brava des premières décennies du XXe siècle, dont le surnom dans l'arène, "El Califa de León", a également donné son nom à la taqueria.

Les trois autres tacos du menu sont la côte et le steak de boeuf, ainsi que la côte de porc, tandis que les deux sauces sont la verte, à base de tomate verte crue, et la rouge, à base de piment pasilla. "La combinaison qui en résulte est élémentaire et pure", ajoute le guide Michelin.

Les restaurants mexicains récompensés par deux étoiles sont le Quintonil du chef Jorge Vallejo et le Pujol d'Enrique Olvera, tous deux situés à Mexico.

Parmi les 15 autres restaurants figurant dans le guide avec une étoile, quatre se trouvent dans la capitale mexicaine, trois en Basse-Californie (nord-ouest), un en Basse-Californie du Sud (nord-ouest), deux dans le Nuevo León (nord-est), deux dans l'Oaxaca (sud) et trois dans l'Etat de Quintana Roo (sud-est).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

David Copperfield accusé de violences sexuelles par 16 femmes

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David Copperfield est notamment connu pour avoir fait disparaître la statue de la Liberté à New York (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN LOCHER)

Le célèbre prestidigitateur américain David Copperfield est accusé de violences sexuelles par seize femmes, rapporte mercredi le journal britannique The Guardian. Certaines d'entre elles étaient mineures au moment des faits qu'elles dénoncent.

Trois de ces femmes assurent que le célèbre magicien les a droguées avant d'avoir des relations sexuelles, auxquelles elles estiment ne pas avoir pu consentir.

L'édition américaine du média britannique affirme avoir parlé à plus de 100 personnes et avoir consulté des dossiers de police et de justice au cours de son enquête, qui porte sur une période allant de la fin des années 1980 à 2014.

Les avocats de David Copperfield, 67 ans, ont indiqué au journal que leur client démentait toute infraction. Il ne s'est "jamais comporté de manière inappropriée avec quelqu'un, encore moins avec une mineure", ont-ils assuré.

Accusé en 2018

L'illusionniste est notamment connu pour avoir fait disparaître la statue de la Liberté à New York et avoir eu une liaison avec le mannequin allemand Claudia Schiffer dans les années 1990.

En 2018, il a été accusé d'agression sexuelle par l'ex-mannequin américain Brittney Lewis. Cette dernière, qui a également parlé au journal, affirme avoir été droguée et agressée sexuellement trois décennies plus tôt alors qu'elle était mineure. David Copperfield avait démenti ces accusations au moment de leur révélation.

D'autres femmes interrogées par The Guardian accusent le magicien d'attouchements sur scène lors de ses spectacles. Une autre, citée sous un pseudonyme, affirme qu'elle a rencontré M. Copperfield alors qu'elle avait 15 ans.

Les années suivantes, il l'appelait tard le soir et lui envoyait des cadeaux, a-t-elle expliqué, disant avoir ainsi été "conditionnée". Quand elle a eu 18 ans, ils ont eu une relation sexuelle consentie, a-t-elle dit.

Les avocats de M. Copperfield ont indiqué au journal que les deux avaient eu une relation légale et consentie qui a duré quatre ans et que le magicien démentait "fermement toute idée de conditionnement ou toute autre inconduite".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un homme accusé d'avoir abattu un arbre célèbre plaide non coupable

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C'est ainsi que le célèbre arbre a été retrouvé: le tronc coupé. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ADAM VAUGHAN)

Un homme accusé d'avoir abattu le Sycamore Gap, l'un des arbres les plus célèbres du Royaume-Uni situé près du mur d'Hadrien, a plaidé non coupable mercredi dans cette affaire qui a provoqué une forte émotion.

Cet érable isolé entre deux collines dans un paysage spectaculaire de Northumbrie, dans le nord de l'Angleterre, était notamment apparu au cinéma dans le film "Robin des Bois: prince des voleurs" de Kevin Costner en 1991.

Très photographié, il avait été élu "arbre de l'année" en 2016.

Fin septembre 2023, des promeneurs l'avaient découvert coupé, la souche mise à nu. Un acte de "vandalisme" selon la police qui avait suscité de la tristesse et une grande colère.

Daniel Graham, 38 ans, a comparu mercredi devant la Newcastle Magistrates' Court avec un autre homme, Adam Carruthers, âgé de 31 ans, qui lui ne s'est pas encore exprimé sur les charges qui lui sont reprochées.

Les deux hommes, qui sont arrivés au tribunal le visage couvert d'une cagoule, sont accusés d'avoir causé des dommages à hauteur de plus de 622'000 livres (plus de 724'000 euros) en détruisant cet arbre vieux de plus de 200 ans.

Ils sont aussi inculpés pour avoir causé plus de 1100 livres (plus de 1280 euros) de dégâts au mur d'Hadrien lui même, érigé à l'époque romaine pour empêcher l'invasion des barbares et classé au patrimoine mondial de l'Unesco, et près duquel le Sycamore Gap se dressait.

Un mois après avoir été retrouvé abattu, l'arbre a été découpé et enlevé par les autorités.

Des experts tentent désormais de voir s'il pourrait repousser à partir de sa souche ou si de jeunes arbres pourraient naître de ses graines.

A l'issue de l'audience, les deux accusés ont été remis en liberté jusqu'à la prochaine audience prévue le 12 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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