Rejoignez-nous

International

Gaza: les attaques israéliennes font 15 nouveaux morts

Publié

,

le

Mettant fin à une trêve de deux mois ayant permis le retour d'une trentaine d'otages israéliens (dont huit morts) en échange de la libération de quelque 1800 Palestiniens, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza, dévastée et en proie à une situation humanitaire catastrophique (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

La Défense civile de Gaza a annoncé la mort de 15 personnes, dont des enfants, dans des frappes israéliennes samedi dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par la guerre.

L'armée israélienne a intensifié à la mi-mai sa campagne aérienne et terrestre dans la bande de Gaza dans le but affiché d'anéantir le Hamas, de prendre le contrôle du territoire palestinien et de libérer les otages israéliens qui y sont retenus.

Ces derniers ont été enlevés lors de l'attaque sans précédent menée par des commandos du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.

Dans l'enceinte de l'hôpital Nasser de Khan Younès dans le sud de Gaza, des Palestiniens pleurent devant les corps de leurs proches dont celui d'un enfant, placés dans des housses blanches, selon des images de l'AFP. Un homme tente de consoler deux femmes en larmes. D'autres récitent la prière des morts.

"Un missile largué par un avion est tombé sur la maison et l'a détruite. Il n'y avait que des civils, ma soeur, son mari et leurs deux enfants ont été tués", raconte à l'AFP Wissam Al-Madhoun à l'hôpital.

"On a trouvé leurs corps dans la rue. Qu'a fait cet enfant contre Netanyahu pour mériter cela?", s'est-il exclamé, en référence au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"100 cibles terroristes"

Selon le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, "au moins 15 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont péri dans les frappes israéliennes" dans la bande de Gaza, où les quelque 2,4 millions d'habitants sont confrontés à de graves pénuries d'eau, de nourriture et de médicaments.

Quatre Palestiniens dont un enfant ont été tués dans la région d'al-Touffah (nord), et cinq dans une frappe "contre un rassemblement de citoyens attendant des camions d'aide à l'ouest de Khan Younès", a-t-il précisé.

Dans le quartier d'Amal à Khan Younès, "quatre martyrs, membres d'une même famille, sont tombés après une frappe contre un appartement", a dit M. Bassal, en faisant état de deux morts à Nousseirat (centre).

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé que ses troupes avaient ces dernières 24 heures "éliminé des terroristes et démantelé des infrastructures terroristes y compris souterraines" à Gaza. L'armée de l'air "a frappé plus de 100 cibles terroristes".

Israël assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre et interdit l'accès du territoire aux journalistes venant de l'extérieur.

Après une trêve de deux mois ayant permis le retour d'une trentaine d'otages israéliens (dont huit morts) en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens, Israël a repris son offensive le 18 mars à Gaza.

Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, sont au point mort.

"Ma fille demande du pain"

Face à une indignation croissante à l'international sur l'interdiction par Israël de l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza depuis le 2 mars, Israël a commencé à laisser passer l'aide lundi, au compte-gouttes.

Les camions autorisés par Israël ne représentent "qu'une pincée d'aide alors qu'un déluge est nécessaire", a dit Antonio Guterres, le patron de l'ONU.

Samedi, la municipalité de Gaza-ville a lancé un appel à l'aide pour la réparation et la réhabilitation "des installations d'eau détruites", faisant état "d'une crise majeure de l'eau" à l'approche de l'été.

"Je lance un appel au monde pour qu'il nous aide. Nous avons besoin d'eau potable et de la nourriture. Ma fille demande du pain depuis ce matin et nous n'avons rien à lui donner", affirme Nady Nasrallah, une déplacée à Gaza-ville (nord).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Norvège lance un projet phare de captage et stockage de CO2

Publié

le

Le navire de transport de CO2 Northern Pathfinder de Northern Lights est amarré à Oslo. (© KEYSTONE/EPA/STIAN LYSBERG SOLUM)

La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS). Cette technologie est jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais elle peine à trouver un modèle économique viable.

Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.

Le projet a bénéficié d'un important soutien financier de l'État norvégien qui va prendre à sa charge 22 milliards de couronnes (près de 2 milliards d'euros) sur un coût total estimé à 34 milliards pour la mise en place des installations et leur exploitation sur les dix premières années.

Lors d'une conférence de presse, le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a salué "une avancée majeure" pour le CCS en Europe.

Côté captage, des installations seront officiellement inaugurées mercredi sur une cimenterie de l'allemand Heidelberg Materials à Brevik, dans le sud-est du pays.

Elles doivent permettre d'empêcher 400'000 tonnes de CO2 de s'échapper dans l'atmosphère chaque année.

A compter de 2029, l'usine d'incinération des déchets Hafslund Celsio près d'Oslo devrait elle aussi capter 350'000 tonnes de CO2 annuellement.

Liquéfié, le dioxyde de carbone sera acheminé par bateau vers le terminal d'Øygarden, près de Bergen, où il sera injecté dans un tuyau pour être entreposé, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2600 mètres sous les fonds marins.

Ces installations sont déjà en place depuis l'an dernier dans le cadre du projet Northern Lights, porté par les géants pétroliers Equinor, Shell et TotalEnergies, qui se veut le "premier service commercial de transport et de stockage de CO2 au monde".

Technologie coûteuse et complexe

La solution du CCS est soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.

Le ciment "a un gros désavantage: c'était son empreinte CO2", a souligné le directeur général d'Heidelberg Materials, Dominik von Achten. Grâce au CCS, "nous vendrons le premier ciment et béton décarboné au monde".

Mais cette technologie reste complexe et coûteuse.

Sans aide financière, il est aujourd'hui plus rentable pour les industriels d'acheter des "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) que de payer pour capter, transporter et stocker leur CO2.

Ce coût dépend entre autres des volumes concernés, de la proximité ou non du site industriel avec la mer ou - à l'avenir - avec un pipeline susceptible de transporter le CO2, des distances à parcourir..

"Aujourd'hui, la situation est la suivante: concernant les projets pionniers, nous ne pouvons pas les développer avec le prix actuel" de la tonne de carbone qui tourne autour de 75 euros, a déclaré le directeur général de Northern Lights, Tim Heijn.

"Deux choses doivent se produire: il faut une hausse progressive du prix de l'ETS afin de refléter correctement le coût réel de l'utilisation du carbone (...) et notre industrie doit vraiment s'employer à faire baisser les coûts technologiques grâce à l'innovation", a-t-il ajouté.

Outre ses partenaires de lancement Heidelberg Materials et Hafslund Celsio, Northern Lights n'a à ce jour signé que trois contrats commerciaux avec une usine d'ammoniac de Yara aux Pays-Bas, deux centrales à biomasse d'Ørsted au Danemark et une centrale électro-thermique de Stockholm Exergi en Suède.

Cela n'a pas empêché les partenaires de Northern Lights à décider d'investir 660 millions d'euros - dont 131 millions apportés par la Commission européenne - pour faire passer leur capacité annuelle de stockage de 1,5 million à 5 millions de tonnes de CO2.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la capacité totale de captage de CO2 installée n'atteint qu'environ 50 millions de tonnes (Mt) dans le monde, soit 0,1% des émissions annuelles mondiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La compagnie vietnamienne Vietjet Air commande 100 avions Airbus

Publié

le

La flotte de Vietjet Air comprend actuellement 115 appareils, tous des Airbus (archives). (© KEYSTONE/AP/RICHARD VOGEL)

Le Bourget (awp/afp) - Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé mardi une commande de 100 avions A321neo, d'une valeur théorique de près de 13 milliards de dollars, par la compagnie vietnamienne Vietjet Air.

Le protocole d'accord, qui prévoit la commande potentielle de 50 appareils supplémentaires, a été signé au deuxième jour du salon aérospatial international du Bourget.

Le montant est calculé d'après les prix catalogue de 2018, concept qu'Airbus a abandonné depuis en arguant que les prix de vente réels dépendaient des spécificités de chaque contrat, de la version et de la configuration de l'appareil et qu'ils demeurent confidentiels.

Cette commande vient s'ajouter à l'annonce, en mai, d'une commande de 20 avions gros porteurs Airbus A330-900, en marge d'une visite du président français Emmanuel Macron à Hanoï.

"Cet accord représente une étape majeure dans notre partenariat avec Airbus", a indiqué la directrice générale de Vietjet Air, Nguyen Thi Phuong Thao, lors d'un point presse, mardi, rappelant que la région connaissait la plus forte croissance en terme de transport aérien.

La flotte de Vietjet Air comprend actuellement 115 appareils, tous des Airbus.

Cette nouvelle commande vient s'ajouter au tableau de bord de l'avionneur, qui a annoncé lundi plusieurs nouvelles commandes, dont une commande ferme de 25 gros-porteurs A350-1000 par la compagnie saoudienne Riyadh Air, d'une valeur théorique de 9 milliards de dollars.

De son côté, son concurrent historique Boeing a annoncé lundi qu'il allait se concentrer sur "le soutien à ses clients" plutôt que sur des annonces de commandes durant le salon, quelques jours après le crash mortel d'un Boeing 787 Air India.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

International

USA: les ventes au détail reculent plus qu'attendu en mai, de 0,9%

Publié

le

Les vendeurs de voitures et pièces détachées ont connu la plus forte baisse (-3,5% de ventes sur un mois), suivis par le secteur de matériaux de construction et d'entretien des jardins (-2,7%) (archives). (© KEYSTONE/AP/NAM Y. HUH)

Les ventes au détail ont décliné plus fortement qu'attendu aux Etats-Unis le mois dernier, selon des données officielles publiées mardi. Des secteurs de premier plan comme l'automobile, le bâtiment et la restauration, ont flanché.

Selon les données publiées par le ministère du Commerce, les ventes au détail ont reculé de 0,9% sur un mois en mai, pour atteindre 715,4 milliards de dollars. Les analystes s'attendaient à un repli moins marqué, de -0,6%, selon le consensus publié par MarketWatch.

L'économie américaine, d'ordinaire tirée par la consommation des ménages, est chahutée par les droits de douane mis en place par le président Donald Trump depuis son retour au pouvoir en janvier. Les vendeurs de voitures et pièces détachées ont connu la plus forte baisse (-3,5% de ventes sur un mois), suivis par le secteur de matériaux de construction et d'entretien des jardins (-2,7%).

Les restaurants et débits de boissons ont aussi vu leur chiffre d'affaires reculer (-0,9%). "Les consommateurs n'ont pas la tête aux dépenses parce qu'ils n'aiment pas comment l'économie se présente", avait déclaré à l'AFP, avant la publication, Dan North, économiste chez Allianz Trade North America.

Il estimait que de mauvais chiffres sur la consommation allaient pousser une nouvelle fois le président Donald Trump à demander à la Réserve fédérale (Fed) de baisser les taux. "Si les ventes au détail déçoivent, vous verrez certainement un tweet du gouvernement parlant du président (de la Fed Jerome) Powell", pointait-il.

Les responsables de la banque centrale des Etats-Unis tiennent mardi et mercredi leur traditionnelle réunion de politique monétaire. Un statu quo sur les taux est attendu à l'issue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Culture

Pas de réseaux sociaux avant 15 ans, conseillent les Pays-Bas

Publié

le

"L'utilisation intensive des écrans et des réseaux sociaux peut nuire à la santé (mentale) et au développement des enfants", a déclaré le ministère néerlandais de la Santé, du Bien-être et des Sports. (photo prétexte) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le gouvernement néerlandais a conseillé mardi aux parents d'interdire aux enfants de moins de 15 ans les réseaux sociaux comme TikTok et Instagram pour préserver leur santé mentale. Avec cet avis, non contraignant, les Pays-Bas emboîtent le pas à d'autres pays.

Le président français Emmanuel Macron s'est engagé à interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans en France si, "d'ici quelques mois", cela ne se faisait pas au niveau européen.

L'Australie et la Nouvelle-Zélande préconisent une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans, tout comme l'Espagne.

"L'utilisation intensive des écrans et des réseaux sociaux peut nuire à la santé (mentale) et au développement des enfants", a déclaré le ministère néerlandais de la Santé, du Bien-être et des Sports.

Troubles

"Pensez aux troubles du sommeil, aux crises de panique, aux symptômes dépressifs, à la baisse de concentration et à une image négative de soi", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le ministère fait une distinction entre l'utilisation de smartphones, d'applications de messagerie comme WhatsApp et Signal, et de réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram.

Pas de smartphone avant l'équivalent du CM2 aux Pays-Bas, soit 11 ou 12 ans, préconise le gouvernement.

À partir du collège, où les enfants entrent à l'âge de 12 ou 13 ans aux Pays-Bas, les applications de messagerie devraient être autorisées, mais pas de réseaux sociaux avant 15 ans, selon les directives.

"Une approche progressive est efficace : d'abord apprendre à communiquer par messagerie, puis se familiariser avec les réseaux sociaux", a expliqué le gouvernement.

Le ministère a également publié des directives sur le temps d'écran: aucun avant deux ans, pas plus de trois heures pour les plus de 12 ans.

Une utilisation saine des écrans ne se limite toutefois pas à une simple limitation du temps, a déclaré le gouvernement.

"Il s'agit également d'équilibrer le temps passé devant un écran avec d'autres activités, d'utiliser les médias ensemble et de favoriser des expériences en ligne positives", a-t-il souligné.

Plusieurs pays de l'UE, dont la France, l'Espagne et la Grèce, ont récemment appelé Bruxelles à davantage encadrer l'utilisation des plateformes en ligne par les enfants, face aux inquiétudes concernant leur caractère addictif mais aussi les dangers liés au cyberharcèlement ou à la prolifération des discours de haine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Escalade entre Israël et l'Iran, Trump veut une fin au conflit

Publié

le

Tsahal dit avoir éliminé lors d'une frappe à Téhéran le général Ali Shadmani, un important commandant iranien (ci-contre). (© KEYSTONE/EPA/IRAN'S SUPREME LEADER OFFICE HANDOUT)

Deux puissantes détonations ont été entendues mardi à Téhéran, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et l'Iran pour laquelle le président américain Donald Trump a affirmé vouloir une "fin réelle" et pas seulement "un cessez-le-feu".

En Israël, où les sirènes ont de nouveau retenti mardi matin, des missiles et des éclats d'obus sont tombés dans la région de Tel-Aviv sans faire de blessés, selon la police. Les secouristes étaient au travail dans plusieurs régions du pays après "la chute de projectiles", a indiqué l'armée.

A Herzliya, dans le centre du pays, des images de l'AFP ont montré un cratère dans le sol et des carcasses d'autobus calcinées dans un dépôt visé par une frappe.

Téhéran a promis de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l'attaque israélienne d'une ampleur sans précédent menée depuis le 13 juin avec l'objectif affiché d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique.

Accusée par les Occidentaux et par Israël de vouloir fabriquer l'arme atomique, la République islamique dément et défend son droit à enrichir de l'uranium afin de développer un programme nucléaire civil.

Depuis vendredi, l'aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires et tué plusieurs hauts gradés iraniens.

Siège de la TV d'Etat

Des civils ont aussi été tués dans les deux pays par des frappes qui ont atteint des zones urbaines et détruit des immeubles.

Mardi, deux puissantes détonations ont été entendues dans le centre et le nord de Téhéran par des journalistes de l'AFP, sans indication immédiate sur leur origine.

Lundi, l'armée israélienne avait notamment frappé le siège de la télévision d'Etat, faisant au moins trois morts, selon le groupe audiovisuel. Un incendie s'est rallumé mardi dans le bâtiment à cause du vent, selon la télévision.

En Iran, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés, selon un bilan officiel établi dimanche.

Selon le bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, les salves de missiles et de drones tirées en représailles par l'Iran ont fait au moins 24 morts en Israël.

"Attaques massives"

Mardi, l'armée israélienne a annoncé avoir tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, dans une frappe nocturne à Téhéran.

Elle a également déclaré avoir mené dans l'ouest de l'Iran "plusieurs frappes de grande envergure" lors desquelles "des dizaines d'infrastructures de stockage et de lancement de missiles sol-sol ont été touchées", tout comme "des lanceurs de missiles sol-air et des sites de stockage de drones".

L'Iran de son côté a affirmé avoir détruit dans la nuit des "cibles stratégiques" à l'aide de drones à Tel-Aviv et à Haïfa, la grande ville du nord d'Israël, et avoir notamment frappé le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien, à Tel-Aviv.

"Des attaques massives de drones, utilisant des armes nouvelles et avancées, ont commencé et s'intensifieront dans les heures à venir", a averti le général Kioumars Heidari, commandant des forces terrestres de l'armée, cité par la télévision.

Trump quitte le G7

Alors que les Etats-Unis ont annoncé renforcer leur "dispositif défensif" au Moyen-Orient et envoyer leur porte-avions Nimitz dans cette région, Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada pour rejoindre mardi matin la salle de crise de la Maison Blanche.

Il a affirmé souhaiter "une fin réelle, pas un cessez-le-feu" au conflit mais dit aussi qu'il "n'était pas spécialement d'humeur à négocier" avec Téhéran.

M. Trump, qui entretient le flou sur les intentions américaines concernant ce conflit, avait relancé récemment les négociations avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien, mais l'Iran a affirmé qu'il ne signerait pas d'accord tant que dureraient les attaques israéliennes.

Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d'évacuer "immédiatement". "L'Iran aurait dû signer l''accord+' (sur le nucléaire, ndlr) quand je leur ai dit de signer", a-t-il ajouté.

Les médecins réquisitionnés

Mardi, de longues files d'attente s'étiraient devant les boulangeries et les stations-service de Téhéran, certaines de plusieurs kilomètres de long, alors que les habitants qui n'ont pas fui la capitale se précipitaient pour faire des réserves de carburant et de produits de première nécessité.

Les épiceries et les magasins de proximité sont restés ouverts, mais le Grand Bazar, le principal marché de la ville, était toujours fermé.

"Tous les congés des médecins et des infirmiers ont été annulés et il leur a été demandé d'être présents en permanence dans les centres médicaux", a annoncé mardi l'agence Isna, citant un responsable médical.

Mardi, une cyberattaque a paralysé l'une des principales banques iraniennes, la banque Sepah, selon l'agence de presse Fars.

Israël a affirmé avoir détruit lors de ses frappes "la principale installation" du site d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre de l'Iran. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a cependant affirmé lundi qu'il n'y a "pas d'indication d'attaque" contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale usine d'enrichissement.

Au-delà du programme nucléaire, Benjamin Netanyahu, dans plusieurs interviews à des médias internationaux, a appelé le peuple iranien pour qu'il se soulève contre la "tyrannie" et estimé qu'assassiner le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, mettrait "fin au conflit".

Selon un responsable américain, Donald Trump s'est opposé à un plan israélien visant à éliminer l'ayatollah Khamenei, à la tête de l'Iran depuis 1989.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 55 minutes

La Norvège lance un projet phare de captage et stockage de CO2

La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS). Cette technologie est...

MobilitéIl y a 2 heures

TGV Lausanne-Paris: les députés inquiets de la baisse des liaisons

Le Grand Conseil vaudois tient aux six liaisons quotidiennes TGV directes entre Lausanne et Paris....

Suisse RomandeIl y a 2 heures

Finance vaudoise: résolution de l'UDC écartée

L'UDC n'est pas parvenue mardi au Grand Conseil à faire passer une résolution demandant de...

InternationalIl y a 2 heures

La compagnie vietnamienne Vietjet Air commande 100 avions Airbus

Le Bourget (awp/afp) - Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé mardi une commande de...

InternationalIl y a 2 heures

USA: les ventes au détail reculent plus qu'attendu en mai, de 0,9%

Les ventes au détail ont décliné plus fortement qu'attendu aux Etats-Unis le mois dernier, selon...

CultureIl y a 2 heures

Pas de réseaux sociaux avant 15 ans, conseillent les Pays-Bas

Le gouvernement néerlandais a conseillé mardi aux parents d'interdire aux enfants de moins de 15...

InternationalIl y a 3 heures

Escalade entre Israël et l'Iran, Trump veut une fin au conflit

Deux puissantes détonations ont été entendues mardi à Téhéran, au cinquième jour de la confrontation...

Suisse RomandeIl y a 3 heures

Le municipal morgien Laurent Pellegrino quitte le PLR

Le municipal de la Ville de Morges (VD) Laurent Pellegrino, en charge de la cohésion...

InternationalIl y a 4 heures

Emplois fictifs: François Fillon, 4 ans de prison avec sursis

L'ancien Premier ministre François Fillon, définitivement coupable dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse...

EconomieIl y a 4 heures

Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte

La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE...