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Des chevaux en cavale en plein centre de Londres, 4 blessés

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Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper sur une avenue de Londres. (© KEYSTONE/AP/Jordan Pettitt)

Des chevaux de l'armée britannique spécialisés dans les parades royales se sont échappés mercredi matin dans le centre de Londres après avoir été effrayés par des travaux. Ils ont blessé au moins quatre personnes avant d'être maîtrisés.

Les Londoniens ont assisté stupéfaits à des scènes surréalistes: des chevaux galopant de manière effrénée, l'un couvert de sang, sur les avenues de la capitale, dépassant les automobilistes, percutant taxis et bus et effrayant les cyclistes.

L'incident s'est déclaré non loin du palais de Buckingham lors d'une sortie d'un groupe de sept chevaux de la Household Cavalry, unité d'élite qui assure notamment la protection de la famille royale et participe aux diverses cérémonies.

Leurs soldats appartiennent au régiment des Life Guards bien connus des touristes et réputés pour les tuniques rouges et les plumes blanches qui ornent leur casque. Ces cavaliers participent notamment à la parade d'anniversaire du monarque britannique organisée traditionnellement au mois de juin.

"Un certain nombre de chevaux de l'armée se sont échappés au cours d'un exercice de routine ce matin", a confirmé un porte-parole de l'armée.

Des blessés

"Tous les chevaux ont été récupérés et ramenés au camp. Un certain nombre de membres du personnel et de chevaux ont été blessés et reçoivent les soins médicaux appropriés", a-t-il ajouté.

Les services ambulanciers ont précisé être intervenus vers 08h25 locales pour assister une personne tombée de cheval près du palais de Buckingham, quartier où se trouvent les écuries de plusieurs régiments de prestige et où la vue de patrouilles à cheval est fréquente.

Au total, des ambulances ont été envoyées à trois endroits différents et ont transporté quatre personnes à l'hôpital.

Chute de béton

Selon l'armée, les animaux ont été effrayés par la chute d'un morceau de béton porté par une grue et cinq d'entre eux sont alors partis au galop, jetant quatre cavaliers au sol, dont trois ont été blessés. Leurs vies ne sont pas en danger.

Selon les témoignages rapportés par les médias britanniques, un animal a percuté violemment un taxi Mercedes stationné devant un hôtel de luxe.

Devant le véhicule tout cabossé, les vitres brisées et couvert de gouttes de sang, le chauffeur, Faraz, a expliqué à la chaîne LBC avoir senti un violent choc puis vu "trois ou quatre chevaux" partir au galop. Des bus ont également été endommagés.

Un autre chauffeur de taxi, Robbie, a raconté à la BBC les avoir vu débouler derrière lui alors qu'il circulait. "J'ai regardé dans le rétroviseur et je les ai vus arriver juste derrière moi, et à ce moment-là, j'avais deux clients à l'arrière, donc j'étais inquiet pour eux", a-t-il expliqué.

"Heureusement, ils se sont déplacés vers le milieu de la route et ont continué, mais ils allaient vite".

La police a précisé avoir maîtrisé deux des animaux échappés dans le quartier de Limehouse, à plus de huit kilomètres à l'est du palais de Buckingham.

"Actions courageuses"

Dans un communiqué, l'inspecteur Myles Hilbery, de la City of London Police, a salué les "actions courageuses" de ses agents pour intervenir et "éviter de causer plus de mal et de souffrance aux chevaux et aux membres du public".

Deux agents se sont ainsi retrouvés à devoir calmer les chevaux en attendant que l'armée ne les récupère.

Dans la foulée, des associations de protection des animaux ont appelé à cesser d'utiliser des chevaux pour ce type de parades, estimant comme l'ONG britannique Animal Justice Projet sur X que "les chevaux ne nous appartiennent pas".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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SNCF: toujours des annulations et retards, l'enquête se poursuit

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L'attaque est survenue à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu de rallier la capitale, suscitant une pagaille monstre dans les gares vendredi au petit matin. (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

"On a une correspondance à Paris qu'on va rater, ça va être l'enfer": le trafic des trains SNCF reste perturbé en ce début de week-end au lendemain d'une attaque "massive" contre le réseau TGV. Cette dernière n'a pour l'heure n'a pas été revendiquée.

La situation s'améliore, mais le trafic ferroviaire restera perturbé samedi. En moyenne sept TGV sur 10 vont circuler sur les axes Nord, Bretagne et Sud-Ouest, avec des retards moyens de 1 à 2 heures, a annoncé la SNCF samedi matin. La circulation a repris normalement sur la ligne à grande vitesse Est.

Le trafic sera encore perturbé dimanche "sur l'axe Nord" mais il "devrait s'améliorer sur l'axe Atlantique pour les retours de week-end". L'axe Sud-Est n'est pas touché.

"Travaillé toute la nuit"

"Les agents de SNCF Réseau ont travaillé toute la nuit dans des conditions difficiles sous la pluie pour permettre une amélioration des circulations TGV sur les axes touchés par les actes de sabotage", dit encore la SNCF samedi matin.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des câbles de fibre optique passant à proximité des voies et garantissant la transmission d'informations de sécurité pour les conducteurs (feux rouges, aiguillages...) ont été coupés et incendiés à divers endroits du réseau.

Une opération "bien préparée", organisée par une "même structure", a indiqué une source proche de l'enquête. Pour l'heure, aucune revendication n'a été reçue.

Plus de 50 enquêteurs mobilisés

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs.

Les investigations mobilisent plus de cinquante enquêteurs de la gendarmerie, selon une autre source proche du dossier. Des prélèvements effectués sur les différents lieux ont été envoyés aux experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) pour être analysés en urgence, a-t-on indiqué de même source.

Pagaille monstre vendredi

L'attaque est survenue à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu de rallier la capitale, suscitant une pagaille monstre dans les gares vendredi au petit matin.

Situation exceptionnelle oblige, en gare, des agents SNCF ont fait preuve de souplesse, laissant entrer davantage de personnes que de places assises dans les trains ou s'abstenant de contrôler des billets.

Les incendies volontaires ont touché des postes d'aiguillage à Courtalain (LGV Atlantique), Croisilles (LGV Nord) et Pagny-Sur-Moselle (LGV Est).

Un acte de malveillance a en revanche été déjoué sur la LGV Sud-Est, à Vergigny (Yonne), par des cheminots qui menaient des opérations d'entretien pendant la nuit, selon le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou.

Sabotages similaires en Allemagne

Des sabotages similaires avaient eu lieu l'an dernier en Allemagne, ou sur la LGV Est, en janvier 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: Israël ordonne de nouvelles évacuations dans une ville du sud

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Le nouvel ordre d'évacuation a pour conséquence de réduire la zone humanitaire, obligeant des dizaines de milliers de personnes à vivre dans des tentes de fortune exiguës, selon des observateurs. Des dizaines de personnes ont été tuées à Khan Younès depuis lundi. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

L'armée israélienne a émis de nouveaux ordres d'évacuation pour les habitants de Khan Younès, élargissant son opération dans et autour de cette ville du sud de la bande de Gaza. Des dizaines de milliers de Palestiniens y ont déjà été déplacés depuis plusieurs jours.

Le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a indiqué vendredi que plus de 180'000 personnes avaient déjà fui les violents combats à Khan Younès depuis le début lundi d'une nouvelle opération de l'armée israélienne dans la zone, après la découverte des corps de cinq captifs tués le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas en Israël.

L'armée avait ordonné lundi l'évacuation de certaines parties de Khan Younès, y compris dans un secteur précédemment déclaré zone humanitaire sûre. Elle a indiqué avoir lancé cette opération pour mettre fin aux tirs de roquettes depuis cette zone en direction d'Israël.

Mercredi, l'armée israélienne a mené à Khan Younès une opération de sauvetage et récupéré les corps de cinq captifs, parmi lesquels deux soldats et deux réservistes.

Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7 octobre sur le sol israélien, 111 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

Dizaines de morts depuis lundi

Samedi, l'armée a ordonné aux habitants de plusieurs quartiers de Khan Younès "d'évacuer temporairement vers la zone humanitaire d'Al-Mawasi" qui a été adaptée, le deuxième "ajustement" de ce type dans cette zone en une semaine, a expliqué l'armée.

Le nouvel ordre d'évacuation a pour conséquence de réduire la zone humanitaire, obligeant des dizaines de milliers de personnes à vivre dans des tentes de fortune exiguës, selon des observateurs. Des dizaines de personnes ont été tuées à Khan Younès depuis lundi.

Ces derniers mois, l'armée est retournée dans plusieurs zones de la bande de Gaza après avoir précédemment indiqué qu'il n'y avait plus de militants du Hamas.

L'offensive isralienne a fait au moins 39'175 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne aucune indication sur le nombre de civils et de combattants morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La pluie reporte l'épreuve du street à lundi

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Malgré le travail des bénévoles, les organisateurs ont décidé de différer de deux jours l'épreuve du street, à cause de la pluie. (© KEYSTONE/AP/Stefan Wermuth)

La pluie joue des mauvais tours aux organisateurs de Paris 2024. Elle les a contraints à décaler la première épreuve de skateboard.

L'épreuve masculine de street, prévue samedi, la première en skateboard des Jeux olympiques de Paris, a été reportée à lundi en raison de la pluie.

"En raison des mauvaises conditions météorologiques de la nuit dernière et à la suite d'une réunion ce samedi matin avec tous les organisateurs concernés, la décision a été prise de reporter l'épreuve masculine de skateboard street", a expliqué le comité d'organisation dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Canberra interdit l'exploitation d'un gisement d'uranium

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Découvert au début des années 1970, le gisement de Jabiluka est depuis des décennies l'objet de querelles juridiques entre peuples autochtones et compagnies minières. Selon l'Association nucléaire mondiale, il s'agit de l'un des plus grands gisements à forte teneur en uranium inexploités au monde. (© KEYSTONE/AP)

L'Australie a annoncé samedi interdire l'exploitation de l'un des plus grands gisements de minerai à forte teneur en uranium au monde. Elle a évoqué le "lien durable" du site avec les aborigènes.

Le gisement de Jabiluka, dans le nord de l'Australie, est entouré par le parc national de Kakadu, une zone tropicale parsemée de gorges et de cascades classée au patrimoine mondial de l'Unesco et qui figure dans le premier film "Crocodile Dundee".

Le Premier ministre Anthony Albanese a déclaré que le périmètre du parc national serait étendu au site de Jabiluka, qui n'a jamais été exploité, afin de respecter les souhaits exprimés depuis plusieurs décennies par les Mirrar, un peuple aborigène.

"Il n'y aura jamais d'exploitation"

"Ils cherchaient à obtenir la garantie qu'il n'y aurait jamais d'exploitation minière de l'uranium sur leurs terres", a déclaré M. Albanese devant des militants du Parti travailliste à Sydney. Cette mesure signifie qu'"il n'y aura jamais d'exploitation minière à Jabiluka", a-t-il affirmé.

En 2017, des archéologues ont découvert près du site de Jabiluka des haches et des outils de pierre datant de dizaines de milliers d'années.

Cette découverte est "la preuve du lien extraordinaire et durable que les Aborigènes et les indigènes du détroit de Torres ont entretenu avec notre terre", a déclaré M. Albanese. "Le peuple mirrar aime et prend soin de sa terre depuis plus de 60'000 ans. Cette magnifique région de l'Australie abrite des oeuvres d'art rupestre parmi les plus anciennes du monde", a-t-il ajouté.

Querelles depuis des décennies

Découvert au début des années 1970, le gisement de Jabiluka est depuis des décennies l'objet de querelles juridiques entre les peuples autochtones et les compagnies minières. Selon l'Association nucléaire mondiale, il s'agit de l'un des plus grands gisements à forte teneur en uranium inexploités au monde.

La société Energy Resources of Australia (ERA), contrôlée par le géant minier Rio Tinto, détenait des permis d'exploitation minières pour Jabiluka.

Grotte dynamitée

La conservation des sites autochtones a fait l'objet d'un examen approfondi en Australie après que Rio Tinto a dynamité en 2020 la grotte de Juukan Gorge pour exploiter un gisement de fer, déclenchant une vague de protestations. Cette grotte, vieille de 46'000 ans, contenait certains des artefacts parmi les plus anciens du pays et était considérée comme sacrée par l'un des peuples autochtones d'Australie.

L'opposition conservatrice australienne s'est, elle, engagée à construire des centrales nucléaires dans tout le pays si elle remporte les prochaines élections, allant à l'encontre d'une politique d'opposition au nucléaire en vigueur depuis 26 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Philippines: du fioul s'échappe du pétrolier naufragé

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"Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour éviter une catastrophe environnementale", a indiqué le porte-parole des garde-côtes philippins, Armando Balilo. (© KEYSTONE/EPA/Philippine Coast Guard)

Une partie de la cargaison de 1,4 million de litres de fioul industriel transportée par un pétrolier naufragé a commencé à fuir dans la baie de Manille, ont annoncé samedi les garde-côtes philippins. Ceux-ci minimisent à ce stade l'ampleur de cet écoulement.

Des plongeurs inspectant la coque du navire ont constaté une "fuite minime" au niveau des valves, a précisé le porte-parole des garde-côtes, le contre-amiral Armando Balilo, en ajoutant que la situation n'était pour l'heure "pas alarmante".

Un peu plus tôt les garde-côtes avaient indiqué vouloir éviter une "catastrophe environnementale" en récupérant aussi rapidement que possible le fioul transporté par le navire-citerne immergé à quelque 34 mètres de profondeur au large de Manille.

Bateau en chemin

Un bateau pouvant transporter le pétrole récupéré est en chemin vers le lieu du naufrage, a précisé M. Balilo, et la compagnie chargée de l'intervention a pour instruction "de débuter le siphonnage" dimanche "si possible". Selon les autorités, le siphonnage du navire échoué pourrait durer sept jours.

Le MT Terra Nova, qui battait pavillon philippin, a coulé jeudi matin au moment où de fortes pluies, amplifiées par le typhon Gaemi et la mousson saisonnière, s'abattaient sur la capitale philippine et les régions avoisinantes. Un membre d'équipage est mort.

Selon M. Balilo vendredi, seul le carburant utilisé pour alimenter le pétrolier semblait avoir fui. "Le pétrole de la citerne, lui, n'a pas fui", a-t-il assuré.

Barrières flottantes

Des barrières flottantes ont été déployées au cas où le "pire scénario" se produirait, à savoir une fuite au niveau de la citerne contenant le fioul industriel, selon la même source.

Le navire a chaviré à environ sept kilomètres de la ville de Limay, située au niveau de la baie de Manille, en face de la capitale, alors qu'il naviguait vers le port central d'Iloilo.Une enquête sur les causes du naufrage a été ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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