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International

Une nouvelle attaque au couteau choque l'Allemagne

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L'attaque commise avec un couteau de cuisine s'est produite vers 11h45 dans le parc de Schöntal. (© KEYSTONE/EPA/PASCAL HOEFIG / NEWS5)

Deux personnes, dont un garçon de 2 ans, ont péri mercredi en Allemagne lors d'une attaque au couteau dénoncée comme un "acte de terreur" par Olaf Scholz qui a exigé des explications sur le suivi du suspect afghan.

Cette nouvelle agression sanglante commise dans un parc à Aschaffenbourg, en Bavière (sud), s'ajoute à plusieurs actes meurtriers ces derniers mois dont les auteurs ont des origines étrangères et qui ont conduit à un durcissement du débat sur la politique migratoire dans le pays, en pleine campagne pour les élections législatives du 23 février.

Dans un message d'une virulence inhabituelle, le chancelier Olaf Scholz a exigé de savoir pourquoi l'assaillant présumé d'Aschaffenbourg "était encore en Allemagne".

Il s'agit d'un Afghan de 28 ans qui avait "été remarqué pour des actes de violence à trois reprises au moins" et "hospitalisé à chaque fois pour un traitement psychiatrique", a expliqué le ministre de l'Intérieur régional Joachim Hermann.

"J'en ai assez de voir de tels actes de violence se produire chez nous toutes les quelques semaines", a écrit le chancelier sur X, dénonçant "une tolérance mal comprise" envers des agresseurs "qui sont venus chez nous pour y trouver une protection" .

Le suspect a été arrêté près du lieu de l'agression où il a "attaqué soudainement et délibérément un enfant faisant partie d'un groupe de maternelle", selon les autorités.

"À l'heure actuelle, les hypothèses vont plutôt dans le sens de ses maladies mentales évidentes", une perquisition dans son logement n'ayant "révélé aucune trace d'un islamiste radical", a dit le ministre régional.

Entré en Allemagne fin 2022, le suspect avait demandé l'asile début 2023. La procédure était encore en cours quand, le 4 décembre, il avait annoncé vouloir retourner en Afghanistan et s'occuper des formalités nécessaires.

Le 11 décembre, l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) lui a "indiqué la suspension de la procédure de demande d'asile" et l'a "invité à quitter le pays".

Couteau de cuisine

L'attaque commise avec un couteau de cuisine s'est produite vers 11h45 dans le parc de Schöntal.

Deux personnes ont péri, un petit garçon de 2 ans d'origine marocaine et un passant de 41 ans "qui est intervenu courageusement pour protéger les autres enfants", selon M. Hermann.

Un enfant de 2 ans d'origine syrienne a été blessé à l'arme blanche, de même qu'un homme, et une éducatrice s'est cassée le bras dans la panique, a détaillé une responsable régionale. Tous les trois ont été hospitalisés.

"Aujourd'hui est un jour épouvantable pour toute la Bavière", a réagi le chef du gouvernement régional, le conservateur Markus Söder sur X.

La ministre de l'Intérieur Nancy Faeser a dit espérer que l'enquête "permette d'éclaircir le contexte de ce terrible acte de violence".

Les questions de sécurité sont très présentes dans la campagne pour le scrutin du 23 février.

"Rétablir l'ordre et le droit"

Les réactions n'ont d'ailleurs pas tardé du côté du parti d'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), en deuxième position dans les sondages.

"Remigration maintenant!", a écrit sur son compte X sa co-présidente Alice Weidel, un mot employé par l'extrême droite pour appeler à l'expulsion massive d'étrangers.

"Cela ne peut pas continuer comme ça. Nous devons rétablir l'ordre et le droit", a réagi sur la même plateforme le conservateur Friedrich Merz, favori à la chancellerie.

Fin décembre, le marché de Noël de Magdebourg (centre) a été la cible d'un homme, médecin saoudien de 50 ans, qui a foncé sur la foule avec une puissante voiture, faisant six morts et quelque 300 blessés.

Le pays avait aussi été choqué par un attentat à Solingen (ouest) où l'auteur présumé, un Syrien soupçonné de liens avec l'organisation Etat islamique (EI), avait poignardé à mort trois personnes lors de festivités locales fin août

Et en juin, une attaque au couteau à Mannheim (ouest) avait fait un mort, un jeune policier qui s'était interposé. L'agresseur présumé était un ressortissant afghan.

Le gouvernement allemand avait dans la foulée interdit le port d'armes blanches dans les rassemblements populaires et dans les transports longue distance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Les élus de l'Alaska s'opposent au changement de nom du mont Denali

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Le mont Delani est le plus haut pic d'Amérique du Nord, culminant à 6000 mètres d'altitude (archives). (© KEYSTONE/AP/Becky Bohrer)

Le Sénat de l'Alaska a voté vendredi contre le projet du président américain Donald Trump de changer le nom du plus haut pic d'Amérique du Nord, le Denali, la dénomination utilisée par les populations autochtones. Le milliardaire veut le rebaptiser mont McKinley.

Le sommet, qui culmine à plus de 6000 mètres d'altitude, avait été renommé "Denali" par l'ancien président Barack Obama en 2015, adoptant ainsi le nom utilisé par les populations locales de l'Alaska (nord-ouest) depuis des siècles et par le gouvernement de l'Etat dans les années 1970.

Lors de son discours d'investiture le 20 janvier, le 47e président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump avait annoncé vouloir "restaurer ce nom de mont McKinley en hommage à William McKinley, un grand président. C'est ainsi que cela doit être".

25e président américain

Après la chambre basse, le Sénat de l'Alaska, dominé par les républicains, a demandé à l'unanimité au président de renoncer à son projet. "Le nom Denali est profondément ancré dans la culture et l'identité de l'Etat", ont-ils avancé dans une résolution.

"Les noms des lieux géographiques de l'État devraient être déterminés par les habitants et les représentants de l'État", ont-ils ajouté.

William McKinley, 25e président des Etats-Unis, ne s'est jamais rendu sur le Denali et n'a aucun lien ni avec l'Alaska ni avec cette montagne, bien qu'elle ait été nommée en son honneur en 1917.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump retire à Biden l'accès aux informations confidentielles

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Donald Trump affirme que Joe Biden lui avait retiré le droit à accéder à des renseignements classés confidentiels en 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi retirer le droit de son prédécesseur Joe Biden à accéder à des renseignements classés confidentiels. Cette pratique permet aux anciens présidents d'être tenus au courant d'informations sensibles.

"Il n'est pas nécessaire que Joe Biden continue à accéder à des informations confidentielles", a écrit le 47e président des Etats-Unis sur son réseau social Truth Social. "Joe, tu es viré", a ajouté le milliardaire républicain.

"Nous supprimons donc immédiatement l'habilitation secret-défense de Joe Biden et mettrons fin à son rapport quotidien des agences de renseignements", a poursuivi le républicain, de retour au pouvoir depuis moins de trois semaines.

Il dit prendre cette décision, car Joe Biden en avait fait de même pour lui en 2021, le démocrate citant alors le "comportement incohérent" de Donald Trump lors de l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, juste avant qu'il ne quitte la Maison-Blanche.

Les capacités de Joe Biden, 82 ans, ont été épinglées dans un rapport il y a un an, explique le milliardaire de 78 ans, faisant référence à celui du procureur spécial Robert Hur, qui avait recommandé en février 2024 un non-lieu pour Joe Biden dans une affaire de rétention de documents confidentiels.

"Mauvaise mémoire"

Le procureur spécial avait évoqué un "homme âgé à la mauvaise mémoire" qui "ne se souvenait plus quand il était vice-président" (de 2009 à 2017, pendant les mandats de Barack Obama) ni de l'année exacte du décès de son fils aîné Beau.

Donald Trump a été lui-même inculpé d'avoir compromis la sécurité nationale en conservant dans sa résidence privée des documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, après la fin de son mandat, au lieu de les remettre aux Archives nationales.

Mais l'affaire a été classée sans suite depuis sa victoire à l'élection présidentielle en novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump veut "absorber notre pays", dit le premier ministre canadien

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Le premier ministre canadien Justin Trudeau appelle les Canadiens à prendre les menaces de Trump très au sérieux. (© KEYSTONE/AP/Frank Gunn)

L'idée du président américain Donald Trump de faire du Canada le 51e Etat américain est motivée par la richesse du sous-sol canadien, a déclaré vendredi le premier ministre Justin Trudeau. C'est une menace à prendre au sérieux, a-t-il mis en garde.

Le président des Etats-Unis veut "absorber notre pays et c'est une réalité", a affirmé Justin Trudeau selon plusieurs médias canadiens, alors qu'il s'adressait en privé à des chefs d'entreprises pendant un sommet économique à Toronto, organisé pour faire face à la menace américaine d'imposer des droits de douane de 25% sur des produits canadiens.

"Non seulement le gouvernement Trump sait combien de minéraux cruciaux nous possédons, mais c'est peut-être même la raison pour laquelle il continue de parler de nous absorber et de faire de nous le 51e État" américain, a-t-il déclaré. "Ils sont très conscients de nos ressources, de ce que nous avons et ils veulent vraiment pouvoir en bénéficier".

Droits de douane

Ces derniers mois, le président américain a évoqué à de nombreuses reprises la possibilité pour les Etats-Unis et le Canada de fusionner et a même menacé de faire usage de la "force économique" pour annexer son voisin du nord, un allié dont les Etats-Unis "subventionnent" la protection, selon lui.

Les élus canadiens ont d'abord perçu ces propos comme une blague, avant de durcir le ton. Justin Trudeau assurait au début janvier que "jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des Etats-Unis".

Des droits de douane américains devaient entrer en vigueur mardi mais Donald Trump a accordé au Canada un sursis de 30 jours. Il les a justifiés comme un moyen de forcer le Canada à lutter contre le trafic de fentanyl, puissant opioïde qui cause une grave crise sanitaire aux Etats-Unis et contre les arrivées de migrants illégaux aux Etats-Unis. Mais il s'est également plaint du déficit commercial américain avec le Canada.

Au-delà des menaces douanières, le Premier ministre canadien a ajouté que son pays devrait se préparer à "ce qui pourrait être une situation politique à long terme plus difficile avec les États-Unis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des dizaines de milliers de manifestants contre Robert Fico

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Des dizaines de milliers de manifestants ont protesté vendredi à Bratislava contre le premier ministre pro-russe Robert Fico. (© KEYSTONE/EPA/JAKUB GAVLAK)

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé vendredi à Bratislava à une nouvelle manifestation contre le Premier ministre Robert Fico, critiqué pour sa politique pro-russe et accusé de dérive autoritaire.

M. Fico, à la tête d'une coalition de trois partis, a accusé les opposants de préparer "un coup d'Etat", dans un climat tendu alors que les manifestations se sont multipliées ces dernières semaines.

Brandissant des drapeaux slovaques et européens, une foule estimée à 40'000 personnes s'est rassemblée à Bratislava. D'autres manifestations ont eu lieu dans une quarantaine de villes dans l'ensemble du pays.

"Nous défendons la démocratie, la liberté et les droits de l'homme tels qu'ils sont perçus par l'UE et sont inscrits dans notre Constitution. Nous sommes ici pour préserver cela", a déclaré à l'AFP Barbora Kabinova, 39 ans.

Un autre manifestant, Juraj Kadlec, 70 ans, a indiqué qu'il désapprouvait "le changement d'orientation du gouvernement".

"J'espère que nos représentants vont s'en rendre compte, et soit changer leurs actions soit décider de démissionner", a ajouté M. Kadlec, affirmant que la manifestation n'était "pas du tout un coup d'Etat".

Depuis son retour au pouvoir pour la quatrième fois en octobre 2023, Robert Fico, l'un des rares dirigeants de l'UE proches du Kremlin, a entrepris de resserrer les liens avec Moscou et a stoppé les livraisons militaires à l'Ukraine.

En décembre, il s'est rendu à Moscou pour rencontrer le président Vladimir Poutine. Au cours de cette visite, il a critiqué la décision de l'Ukraine de stopper le transit du gaz naturel russe à destination de l'Europe sur son territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Un violon Stradivarius vendu 11,3 millions de dollars à New York

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Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur, a souligné Sotheby's. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

Un rare violon Stradivarius, fabriqué en 1714 par Antonio Stradivari durant sa "période dorée", a atteint 11,3 millions de dollars aux enchères à New York vendredi, soit le 3e prix le plus élevé pour un instrument de musique, a annoncé la maison de vente Sotheby's.

"Ce violon extraordinaire représente le summum de l'artisanat et de l'histoire de la musique classique. Sa sonorité inégalée et sa provenance historique ont captivé les collectionneurs et les musiciens", s'est félicitée dans un communiqué la présidente de Sotheby's Amériques, Mari-Claudia Jimenez.

Connu pour sa sonorité extraordinaire, ce violon, le "Joachim-Ma Stradivarius", du nom de ses anciens propriétaires, a atteint le troisième prix le plus élevé d'un instrument de musique lors d'une vente aux enchères.

Le record est détenu par un autre violon du luthier de Crémone, le "Lady Blunt", vendu en 2011 pour 15,9 millions de dollars.

"Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur", a souligné Sotheby's.

L'instrument appartenait au violoniste et pédagogue Si-Hon Ma, qui l'avait offert au Conservatoire de la Nouvelle Angleterre (NEC) de Boston, où il avait fait ses études, à condition qu'il le vende un jour pour financer des bourses d'étude.

Le violon avait appartenu auparavant à Joseph Joachim, l'un des violonistes les plus influents du XIXe siècle, célèbre pour ses collaborations avec des compositeurs tels que Johannes Brahms.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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