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International

Neuf morts et plus de 1000 blessés à Taïwan après un séisme

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Des immeubles se sont effondrés à Hualien. (© KEYSTONE/AP)

Au moins neuf personnes sont mortes et plus de 1000 ont été blessées à Taïwan mercredi, selon un nouveau bilan des autorités. Le séisme de magnitude supérieure à 7, le plus puissant à frapper l'île depuis 25 ans, a aussi endommagé des dizaines de bâtiments.

Tous les décès se sont produits dans la région de Hualien, près de l'épicentre du séisme dans l'est de l'île, a annoncé l'agence nationale de lutte anti-incendie.

Trois des victimes ont péri sur un sentier de randonnée, écrasées par des rochers et trois autres dans leurs véhicules touchés par des éboulements. Une personne a trouvé la mort dans une carrière, selon les premiers détails fournis par les autorités.

L'agence a révisé à la hausse, à 1011 personnes, le bilan des blessés, sans préciser la gravité des blessures.

La magnitude du séisme sous-marin a été estimée à 7,5 par l'Agence météorologique japonaise (JMA), à 7,4 par l'Institut américain d'études géologiques (USGS) et à 7,2 par l'agence météorologique taïwanaise (CWA). Il s'est produit peu avant 08h00 locales (02h00 en Suisse), selon ces agences, suivi de plusieurs répliques. Son épicentre a été localisé à faible profondeur au large des côtes est de Taïwan.

Le pire évité

"Mon logement a tremblé violemment, les tableaux accrochés au mur, ma télévision et mon bar sont tombés", a déclaré un habitant de Hualien à la chaîne de télévision SET TV.

Des règles de construction strictes et une bonne préparation aux catastrophes naturelles semblent avoir cependant permis d'éviter une catastrophe majeure pour l'île, régulièrement frappée par des séismes. La télévision locale a montré des bâtiments de plusieurs étages à Hualien et ailleurs, s'incliner dangereusement sous l'effet du séisme, tandis qu'un entrepôt de la municipalité de Nouveau Taipei s'est effondré.

Le maire de la ville a précisé qu'une cinquantaine de survivants avaient été extraits des ruines. "C'était comme une montagne qui s'effondre", a relaté un voisin, Liu. "Nous avons eu beaucoup de chance", a réagi une autre habitante du quartier. "Beaucoup de décorations à la maison sont tombées par terre, mais les gens sont sains et saufs".

L'activité de certaines usines de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), plus grand fabricant de puces au monde, a été brièvement interrompue, a indiqué à l'AFP un responsable de l'entreprise.

Prudence face aux répliques

Des bulldozers ont été mobilisés pour dégager des rochers bloquant des routes vers Hualien, une ville côtière entourée de montagnes de quelque 100'000 habitants, principalement desservie via des tunnels routiers, selon les chaînes locales.

"Nous devons vérifier soigneusement combien de personnes sont piégées et (...) les secourir rapidement", a déclaré à des journalistes le vice-président Lai Ching-te, appelé à devenir le nouveau président de Taïwan en mai. Des dizaines de mineurs étaient également hors de portée des secours dans une carrière à Hualien.

La présidente sortante, Tsai Ing-wen, a annoncé que l'armée apporterait son soutien aux opérations de secours. La principale voie ferrée reliant la capitale Taipei au sud, le long de la côte orientale, a été coupée à plusieurs endroits et était en cours de réparation.

À la tombée de la nuit, la région de Hualien subissait encore des répliques, tandis que les sauveteurs continuaient de fouiller les débris. Dans la capitale taïwanaise, l'emblématique gratte-ciel Taipei 101 a été illuminé en hommage aux victimes.

"Ne vous rendez pas dans les montagnes, sauf en cas de nécessité", a averti la présidente, "des répliques pourraient se produire dans les prochains jours et nous vous demandons tous d'être vigilants".

Le tremblement de terre avait déclenché des alertes au tsunami à Taïwan, dans les îles du sud-ouest du Japon et dans plusieurs provinces des Philippines. Les autorités japonaises et philippines les ont finalement levé, et le Centre d'alertes au tsunami du Pacifique, un observatoire régional basé à Hawaï (Etats-Unis), a entre-temps annoncé que la menace était "largement passée", tout en appelant les habitants des régions littorales à rester prudents.

La Chine offre son aide

Le séisme "est le plus fort depuis 25 ans, depuis le tremblement de terre de 1999", a déclaré aux journalistes le directeur du Centre sismologique de Taipei, Wu Chien-fu. En septembre 1999, un séisme de magnitude 7,6 avait fait 2400 morts, la pire catastrophe de l'histoire moderne de Taïwan.

De l'autre côté du détroit de Formose, des habitants de la province orientale chinoise de Fujian et d'autres régions ont indiqué sur les réseaux sociaux avoir également ressenti de fortes secousses.

La Chine, qui considère Taïwan comme faisant partie de son territoire, s'est dite "prête à fournir une aide aux sinistrés", selon l'agence de presse nationale Chine Nouvelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Xi Jinping à Paris pour sa première tournée européenne depuis 2019

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Le président Xi Jinping et son épouse ont été accueillis sur le tarmac d'Orly par le premier ministre Gabriel Attal. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANE DE SAKUTIN / POOL)

Xi Jinping est arrivé dimanche à Paris, où son homologue français Emmanuel Macron entend prôner la "réciprocité" commerciale et la recherche d'une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d'afficher son soutien à la Russie.

De retour pour la première fois en Europe depuis 2019, le numéro un de la superpuissance asiatique a organisé sa tournée sous le sceau de l'équilibre diplomatique: après la visite d'Etat en France, qui lui demande depuis un an d'user de son influence pour "ramener la Russie à la raison", il se rendra en Serbie et Hongrie, deux pays restés proches de Moscou.

"Dans l'après-midi du 5 mai, heure locale, le président Xi Jinping est arrivé en avion à Paris pour débuter une visite d'Etat en France", a indiqué la télévision officielle chinoise CCTV.

Il a été accueilli vers 16h00 par le Premier ministre Gabriel Attal à l'aéroport parisien d'Orly.

Lundi, Xi Jinping, qui vient célébrer les 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, enchaînera les rendez-vous avec Emmanuel Macron, qui s'est concerté en amont avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le matin, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se joindra au duo franco-chinois à l'Elysée pour une session qui devrait permettre de soulever les différends commerciaux.

Et ils sont nombreux. Menacée d'être prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique, l'Union européenne a multiplié ces derniers mois les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels, notamment aux véhicules électriques, accusées de fausser la concurrence.

"Trêve olympique"

Dans un entretien à La Tribune dimanche, Emmanuel Macron reconnaît que les Européens ne sont "pas unanimes" sur la stratégie à adopter car, dit-il, "certains acteurs voient toujours dans la Chine essentiellement un marché de débouchés" alors qu'elle "exporte massivement vers l'Europe".

Il plaide, lui, pour "mieux protéger notre sécurité nationale", "être beaucoup plus réalistes dans la défense de nos intérêts" et "obtenir la réciprocité".

A Pékin, ces mesures jugées "protectionnistes" passent mal. Les autorités chinoises ont lancé leur propre enquête antisubventions visant essentiellement le cognac français, contre laquelle le président français compte s'élever.

Si aucun contrat mirobolant n'a été annoncé à ce stade, des discussions sur des investissements étaient en cours jusqu'au bout. Un forum économique franco-chinois est aussi prévu lundi au théâtre Marigny.

L'après-midi, après une cérémonie protocolaire d'accueil en grande pompe aux Invalides, et avant un banquet à l'Elysée, Emmanuel Macron et Xi Jinping se retrouveront en tête-à-tête pour la séquence la plus politique, puis s'exprimeront devant la presse.

Le Français compte demander au Chinois de soutenir la "trêve olympique" pour "l'ensemble" des conflits à l'occasion des Jeux de Paris cet été.

Paris veut a minima s'assurer que la Chine, principale alliée du président russe Vladimir Poutine, ne bascule dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev. Voire "l'encourager à utiliser les leviers" dont elle dispose sur Moscou pour "contribuer à une résolution de ce conflit", selon l'Elysée.

Casser le protocole

Emmanuel Macron avait porté ce même message il y a un an lors de sa propre visite d'Etat en Chine, avec des résultats modestes.

Pour Marc Julienne, chercheur à l'Institut français des relations internationales, "cette approche révèle un manque de compréhension des intérêts et de la stratégie de Pékin", qui veut "se tenir à distance du conflit" et n'entend "pas s'impliquer davantage, ni dans le sens des Européens, ni dans le sens d'un soutien militaire à la Russie".

Le président français tentera néanmoins d'enfoncer le clou mardi, dans les Pyrénées, à l'occasion d'une escapade plus personnelle entre les deux hommes, accompagnés de leurs épouses.

L'objectif de ce déjeuner sur le col du Tourmalet, là où, enfant, il passait ses vacances chez sa grand-mère, est éminemment diplomatique: casser l'imposant protocole pour instaurer un dialogue plus direct, notamment sur l'Ukraine.

Sur la question sensible des droits humains, Emmanuel Macron dit préférer évoquer "les désaccords" plutôt "derrière des portes closes". Paris n'a pas non plus tenu à ériger en priorité le dossier de Taïwan, pourtant au coeur des fortes tensions entre les Etats-Unis et la Chine.

Plusieurs centaines de militants tibétains se sont rassemblés dimanche place de la République à Paris pour dénoncer en la Chine "un prédateur" et "un régime colonial". "Non au totalitarisme chinois", pouvait-on lire sur une banderole.

De mercredi à vendredi, Xi Jinping ira ensuite en Serbie et en Hongrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël et le Hamas inflexibles avant une reprise des pourparlers

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Les pourparlers pour une trêve à Gaza se poursuivent dimanche, alors que samedi soir, des milliers d'Israëliens, dont des proches d'otages, ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer à Netanyahu la conclusion d'un accord (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont de nouveau affiché leur profond désaccord en vue d'une trêve dans la guerre à Gaza, jetant un froid sur les discussions qui doivent reprendre dimanche au Caire.

Au septième mois de la guerre déclenchée par une attaque sanglante du Hamas le 7 octobre contre Israël, la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, s'est alarmée de voir le nord de la bande de Gaza frappé par une "véritable famine", qui progresse vers le sud.

En représailles à l'attaque sans précédent du Hamas, l'armée israélienne a lancé une offensive d'envergure -aérienne puis terrestre- dans le territoire palestinien qu'elle a assiégé, entraînant la mort de 34'654 personnes majoritairement des civils selon le Hamas, et provoquant une catastrophe humanitaire et des destructions colossales. Et les bombardements israéliens n'ont pas cessé.

"Calculs personnels"

Après un premier round de discussions samedi au Caire en présence d'une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya et des représentants des médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis-, Israël et le mouvement palestinien ont de nouveau affiché leurs profondes divergences en vue d'une trêve.

Samedi soir, un responsable du Hamas a répété, sous couvert de l'anonymat, que son mouvement n'accepterait "en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre".

"Nos informations confirment que (Benjamin) Netanyahu freine en personne un accord par calculs personnels", a-t-il dit à l'AFP à propos du Premier ministre israélien accusé par le Hamas d'entraver tout accord avec ses menaces publiques sur un assaut à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza.

"L'histoire ne vous pardonnera pas"

Avant lui, un responsable israélien a accusé le Hamas de bloquer tout accord en insistant sur son exigence d'un arrêt de la guerre, et prédit des négociations difficiles.

Il n'y a eu "aucune évolution" au premier round samedi au Caire et de nouvelles discussions sont prévues dimanche, a indiqué un responsable du Hamas, mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Israël n'est pas présent dans la capitale égyptienne. Selon un autre responsable israélien, des signes de progrès seraient visibles si le chef du Mossad David Barnea emmenait une délégation israélienne au Caire.

D'après le site américain Axios, le chef de la CIA, William Burns, se trouve au Caire.

L'offre des médiateurs présentée fin avril au Hamas prévoit une trêve associée à une libération de prisonniers palestiniens contre celle d'otages enlevés pendant l'attaque du 7 octobre.

Conditions rejetées

Vendredi, le Hamas avait indiqué aller au Caire dans un "esprit ouvert", mais insisté sur ses exigences: "un arrêt total de l'agression" israélienne et "le retrait" des forces israéliennes de Gaza.

Israël a toujours rejeté ces conditions du Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, et qu'il a juré d'anéantir après l'attaque du 7 octobre.

Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël ont lancé une attaque qui a entraîné la mort de plus de 1170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Durant l'attaque, plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 35 sont mortes, selon l'armée.

Samedi soir, des milliers de personnes, dont des proches d'otages, ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer au gouvernement Netanyahu la conclusion d'un accord de trêve permettant le retour des otages.

Dans un communiqué, le Forum des familles d'otages a appelé M. Netanyahu "à faire fi des pressions politiques" et à accepter un accord qui permettrait une libération des otages. "M. Netanyahu, l'histoire ne vous pardonnera pas si vous ratez cette occasion."

"La famine est là"

Alors que les efforts en vue d'une trêve se multiplient, Benjamin Netanyahu ne cesse de déclarer son intention de mener une offensive terrestre sur Rafah, ville qui constitue selon lui le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.

Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont maintes fois manifesté leur opposition à un assaut sur cette ville où s'entassent 1,2 million de Palestiniens, la plupart déplacés par la guerre.

"Les dommages qu'elle causerait seraient au-delà de ce qui est acceptable", a averti le secrétaire d'Etat Antony Blinken, alors que le mouvement étudiant contre l'offensive israélienne se poursuit dans le monde.

Rafah, située à la frontière fermée de l'Egypte, est le principal point de passage terrestre de l'aide humanitaire. Une offensive serait un "coup dur" pour les opérations humanitaires, a prévenu l'ONU.

L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël et arrivant via Rafah, reste très insuffisante pour répondre aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis.

"Quand vous avez des conflits de ce type, avec tant d'émotion, où tant de choses se passent, la famine arrive", a indiqué la directrice du PAM Cindy McCain, selon un extrait d'un entretien diffusé vendredi par la chaîne NBC.

A Gaza, "la famine est là, une véritable famine dans le nord, et qui se déplace vers le sud", a-t-elle dit, en réclamant un cessez-le-feu et un "accès sans entrave" à Gaza pour fournir de l'aide.

Samedi soir, l'armée israélienne a annoncé qu'un chef de brigade à Rafah du Jihad islamique identifié comme Ayman Zaarab et présenté comme l'un des commandants de l'attaque du 7 octobre, ainsi que deux autres membres du groupe, avaient été tués dans le sud du territoire palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Course contre la montre pour secourir les victimes au Brésil

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Des personnes attendent sur le toit de leur maison d'être secourues par un hélicoptère de l'armée brésilienne à Porto Alegre au Brésil samedi. (© KEYSTONE/EPA/Isaac Fontana)

Une course contre la montre est engagée dimanche dans le sud du Brésil pour faire face aux inondations monstres qui ont dévasté l'État du Rio Grande do Sul, provoquant la mort d'une soixantaine de personnes et chassant de leur domicile 70'000 autres.

Depuis les rues gorgées d'eau ou vue du ciel, l'ampleur de la catastrophe est frappante: des maisons dont on aperçoit à peine le toit, des habitants qui ont tout perdu en quelques minutes et le centre de Porto Alegre, la capitale moderne de l'État où vivent 1,4 million de personnes, totalement inondée.

Selon la municipalité, le fleuve Guaiba qui traverse la ville a atteint le niveau record de 5,09 mètres, bien au-delà du pic historique de 4,76 m recensé pendant les inondations de 1941.

L'eau continue d'avancer dans la métropole et une centaine d'autres localités, avec des conséquences toujours plus dramatiques.

En plus des quelque 70'000 personnes évacuées de leur domicile, plus d'un million de foyers sont privés d'eau et l'ampleur des destructions est pour l'heure incalculable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le jeu "Des chiffres et des lettres" va quitter le petit écran

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Après 50 ans, le plus ancien jeu télévisé de France, "Des chiffres et des lettres", va disparaître des grilles à la rentrée. Photo : L'animateur de l'émission Patrice Laffont dans les années 80. (© AFP)

"Le compte est bon" pour le plus ancien jeu télévisé de France: "Des chiffres et des lettres" va disparaître des grilles de France Télévisions à la rentrée, après plus d'un demi-siècle de bons et loyaux services.

"Des chiffres et des lettres", rendez-vous quotidien réunissant des générations de téléspectateurs à l'heure du goûter depuis 1972, n'était déjà plus diffusé que le week-end depuis la rentrée 2022.

Mais cette programmation le samedi et le dimanche "n'a pas été couronnée de succès", a acté le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, dans une interview à la Tribune Dimanche.

"Après cinquante ans d'existence, c'est un rendez-vous emblématique", reconnaît-il. "C'est une décision difficile, mais nous avons fait le choix d'arrêter ce programme".

La fin d'une ère

Si arrêter des émissions fait "partie de la vie normale de toutes les chaînes", selon lui, la déprogrammation de "Des chiffres et des lettres" marque la fin d'une ère.

D'abord appelée "Le mot le plus long", l'émission devient vite culte sur Antenne 2. Après Patrice Laffont ou Laurent Cabrol, Laurent Romejko tient la barre de la plus vieille émission du Paysage audiovisuel français (PAF), après "Le Jour du Seigneur", depuis trente ans.

Tout y est culte: l'épreuve de calcul mental, "le compte est bon", celle de vocabulaire avec son tirage alternatif de consonnes et de voyelles, la musique du générique ("Western Patrol") apparue dès 1972.

"Des chiffres et des lettres", qui est également l'une des plus anciennes émissions d'Europe, s'est exportée dans de nombreux pays, de la Belgique à l'Australie.

Plusieurs dizaines de milliers de candidats y ont participé et des centaines de clubs existent, en dehors de la télé, avec leurs tournois ou leurs champions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Un adolescent de 16 ans "radicalisé" abattu en Australie

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Un adolescent de 16 ans "radicalisé" a blessé une personne lors d'une attaque au couteau samedi soir en Australie, dans la banlieue de Perth. La police l'a abattu (photo prétexte). (© KEYSTONE/EPA/DAN HIMBRECHTS)

Un adolescent de 16 ans "radicalisé" et atteint de troubles mentaux a été abattu samedi soir par la police dans la banlieue de Perth, dans l'ouest de l'Australie, après avoir blessé une personne lors d'une attaque au couteau, ont rapporté les autorités dimanche.

L'adolescent, armé d'un couteau, "s'est précipité" sur les forces de l'ordre et a été mortellement touché par le tir d'un agent, a indiqué le Premier ministre de l'Etat d'Australie-Occidentale Roger Cook lors d'une conférence de presse.

"Il y a des indications selon lesquelles il s'était radicalisé en ligne. Mais je tiens à rassurer la population, à ce stade il semble qu'il ait agi seul", a déclaré M. Cook.

La police a reçu un appel samedi soir de la part d'un homme avertissant qu'il allait commettre "des actes de violence" mais sans donner son nom ni sa localisation, a fait part aux journalistes le responsable de la police de l'Etat, Col Blanch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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