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7000 personnes ont quitté Santorin face à l'activité sismique

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Près de 7000 personnes ont quitté l'île grecque de Santorin, où se produisent encore des séismes. (© KEYSTONE/EPA/ORESTIS PANAGIOTOU)

Plus de 7000 personnes, inquiètes, ont quitté Santorin en 48 heures en raison des séismes à répétition qui continuent mardi de secouer l'île touristique grecque, un phénomène sans précédent qui surprend les scientifiques.

Quelque 5755 passagers ont embarqué depuis dimanche à bord des ferries au départ de cette île volcanique, mondialement connue pour ses chapelles à coupoles bleues accrochées aux falaises, selon un décompte fourni à l'AFP par une garde-côte grecque.

La principale compagnie aérienne grecque Aegean Airlines a indiqué de son côté avoir acheminé 1294 passagers lundi de Santorin vers Athènes, assurant au total neuf vols dont cinq exceptionnels.

L'activité sismique près de l'île en forme de croissant est une séquence sans précédent dans cette zone depuis le début des relevés en 1964, selon des données de l'Institut géodynamique de l'Observatoire d'Athènes analysées par l'AFP.

Plus de 180 séismes ont été enregistrés quotidiennement depuis dimanche, dont plus de la moitié dépassent une magnitude de 3.

Dans une zone d'environ 1000 km2 autour de l'île, entre le 24 janvier et le 4 février à la mi-journée, 750 séismes ont été recensés.

Pour le professeur de sismologie Kostas Papazachos, ces séismes à répétition constituent un "phénomène sans précédent pour les données de la région grecque".

"Nous n'avons pas de tremblement de terre principal, nous avons une séquence de nombreux tremblements de terre", a-t-il observé sur la chaîne de télévision privée ANT1.

"Nous n'avons jamais connu cela auparavant", a renchéri Athanassios Ganas, directeur de recherche à l'Observatoire d'Athènes, en calculant: "Nous avons maintenant plus de 41 tremblements de terre supérieurs à 4 dans une période de 72 heures".

Santorin compte environ 15'500 résidents permanents et de nombreux saisonniers dans l'hôtellerie, la restauration ou le BTP.

Dans la journée de mardi, Aegean Airlines prévoit huit vols d'"une capacité totale de plus de 1400 sièges".

Dans un communiqué, la compagnie a précisé qu'elle pourrait avoir transporté au total entre lundi et mardi 2500 à 2700 personnes.

Des files d'attente se sont formées dans le calme devant des agences de voyage et avant le départ des ferries mais aucun mouvement de panique, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.

De nombreux passagers ont embarqué en milieu d'après-midi sur un ferry à destination du Pirée, le grand port au sud d'Athènes.

Tourisme réduit

L'activité touristique est réduite en cette saison à Santorin qui reçoit plus de 3 millions de visiteurs chaque année.

Toutefois, quelques touristes rencontrés à Fira, l'un des principaux villages de l'île, ne semblaient pas perturbés outre mesure malgré les secousses, même minimes, qui se font ressentir à intervalle régulier.

"Au Japon, comme vous savez, chaque jour nous faisons face à des tremblements de terre", relativisait auprès de l'AFP Walter Saito, 43 ans, économiste de Tokyo, "pas particulièrement inquiet".

A l'aéroport, l'Américain Roger Beauchamp, originaire de l'Arizona, a lui aussi ressenti toute la journée "de petites secousses légères". "Nous venons d'un endroit où (...) il y a eu de grands séismes par le passé", ajoute-t-il.

Mardi vers 02h45 locales, un nouveau séisme de magnitude 4,9 a été enregistré en mer Egée, à quelque 31 km de Santorin, selon l'Institut géodynamique de l'Observatoire d'Athènes.

Vers 14h00, une nouvelle secousse de 4,8 intervenant moins de 30 minutes après une précédente de 4,6 a été enregistrée dans la même zone, au sud-ouest d'Amorgos, une autre île touristique de l'archipel des Cyclades, où vivent moins de 2000 habitants permanents.

D'autres séismes de plus faible intensité ne cessent d'être répertoriés et des scientifiques grecs préviennent que cette activité sismique, qui s'est intensifiée depuis samedi, pourrait durer des semaines.

"En sécurité"

"Le scénario de tremblements de terre de magnitude 6 et plus reste peu probable", a insisté le président de l'Organisation pour la planification et la protection antisismique (OASP), Efthymios Lekkas sur la chaîne de télévision privée Mega.

"Les habitants de Santorin doivent se sentir en sécurité. Il ne faut pas céder à la panique", a-t-il ajouté, après que le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a appelé les habitants au calme.

Selon lui, "un tremblement de terre d'environ 5,5 n'aurait aucune conséquence sur l'île".

Les secousses actuelles ne sont pas le résultat d'une activité volcanique mais d'une activité tectonique, ont par ailleurs martelé les autorités qui ont ordonné la fermeture par précaution de tous les établissements scolaires de Santorin, d'Amorgos et des îles voisines jusqu'à vendredi.

Le paysage spectaculaire de Santorin a été créé par une éruption volcanique vers 1600 ans avant notre ère qui a provoqué la formation d'une caldeira.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Hausse "sans précédent" des dépenses militaires en 2024

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Les dépenses militaires mondiales ont atteint 2700 milliards de dollars en 2024 (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, atteignant 2700 milliards de dollars à cause des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport du Sipri publié lundi.

Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient, dévoile l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

Les dépenses ont bondi de 9,4% en 2024 - 10e année consécutive à avoir enregistré une hausse - par rapport à 2023.

"Cela témoigne vraiment des fortes tensions géopolitiques", estime Xiao Liang, chercheur au sein du programme "Dépenses militaires et production d'armes" du Sipri. "C'est sans précédent. Il s'agit de la plus importante augmentation depuis la fin de la Guerre froide".

Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense l'année dernière, souligne le rapport.

Impact profond

La facture, salée, aura par ailleurs "un profond impact socio-économique et politique", relève M. Liang, car "les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires".

"Par exemple, nous avons vu de nombreux pays européens réduire d'autres postes budgétaires, comme l'aide internationale, afin de financer la hausse des moyens consacrés à l'armée, (...) ou encore envisager d'augmenter les impôts ou s'endetter", énumère-t-il.

L'Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche: les dépenses militaires y ont bondi de 17%, atteignant 693 milliards de dollars.

La Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38% sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.

Le budget militaire de l'Ukraine, envahie par la Russie, a lui progressé de 2,9%, atteignant 64,7 milliards.

Bien que cela ne représente que 43% de l'équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la charge militaire la plus élevée au monde, avec 34% de son PIB dédié à la défense.

L'Allemagne se réarme

Quelques pays européens se démarquent, note le rapport.

Les dépenses militaires de l'Allemagne ont par exemple grimpé de 28%, s'établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l'Inde au quatrième rang mondial.

"Pour la première fois depuis sa réunification, l'Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale", observe Xiao Liang.

Les États-Unis, premier pays mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur budget de 5,7% en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37% des dépenses mondiales et 66% de celles des pays membres de l'Otan.

Les 32 membres de l'Alliance atlantique, engagés dans une dynamique de réarmement à l'aune d'un possible désengagement américain, ont tous considérablement accru ce poste de dépense.

"En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l'objectif de 2% du PIB" consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l'Otan, selon le chercheur.

"Des projets d'acquisitions massives dans l'industrie de l'armement sont à prévoir dans les années à venir", dit-il

La tendance est la même au Moyen-Orient.

Israël poursuit sa guerre dans la bande de Gaza et en 2024, ses dépenses militaires ont explosé de 65% pour atteindre 46,5 milliards de dollars - soit la plus forte augmentation depuis la guerre des Six Jours en 1967, selon le Sipri.

Celles de l'Iran ont à l'inverse diminué de 10% et représentent 7,9 milliards de dollars en 2024, "malgré son implication dans les conflits régionaux", pointe le Sipri, car "l'impact des sanctions a fortement limité sa capacité à accroître ses dépenses".

En deuxième position derrière les Etats-Unis, la Chine, qui investit dans la modernisation de ses forces armées, l'expansion de ses capacités en guerre cybernétique et son arsenal nucléaire, représente désormais la moitié des dépenses militaires en Asie et en Océanie.

En 2024, elle a augmenté son budget militaire de 7%, atteignant 314 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Washington prédit une "semaine cruciale" pour l'Ukraine

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Kiev espère pouvoir utiliser la région de Koursk comme monnaie d'échange dans de futures discussions de paix avec la Russie (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les négociations sur l'Ukraine vont entrer lundi dans une "semaine cruciale", ont prédit les Etats-Unis qui font pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu'il renonce à la Crimée en échange de la paix avec la Russie.

Ces espoirs ont été exprimés par le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, alors que les combats ne donnent aucun signe d'apaisement. Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé une attaque de 150 drones et de missiles, selon M. Zelensky, tuant quatre personnes dans l'est de l'Ukraine. Et Moscou a annoncé la "libération" totale de la région de Koursk, ce que l'Ukraine a démenti.

"Nous sommes proches (d'un accord), mais pas assez proches", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio à la chaîne NBC. "Je pense que cette semaine sera cruciale."

Washington n'a pas révélé les détails de son plan de paix, mais a suggéré de geler la ligne de front et que Kiev concède la Crimée à la Russie en échange de la fin des hostilités, ce dont Kiev ne veut pas entendre parler.

Contredisant les déclarations de M. Zelensky, M. Trump a dit croire dimanche que le dirigeant ukrainien est prêt à renoncer à la Crimée.

"Je pense que oui. La Crimée, c'était il y a 12 ans", a déclaré M. Trump à un journaliste qui lui demandait s'il croyait M. Zelensky prêt à "abandonner" la péninsule annexée par la Russie en 2014.

Le président américain a exprimé des doutes ces derniers jours sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme à la guerre.

- "Asseyez-vous et signez !" -

"Je veux qu'il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l'accord", a lancé M. Trump dimanche. "Nous avons les bases d'un accord, je crois, et je veux qu'il le signe", a-t-il ajouté.

Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a pour sa part estimé dimanche que l'Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie comme le voudrait Donald Trump.

"L'Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu'un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales", a-t-il dit à la chaîne de télévision ARD. "Mais celles-ci n'iront certainement pas aussi loin (...) que la dernière proposition du président américain."

La Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.

Samedi, le chef d'état-major de l'armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré au président Vladimir Poutine que la région de Koursk avait été entièrement "libérée" des troupes ukrainiennes.

Le général avait notamment salué l'"héroïsme" des soldats nord-coréens combattant pour la Russie - la première admission par Moscou de leur participation au conflit.

La Corée du Nord a elle aussi confirmé lundi pour la première fois la présence de ses troupes en Russie pour participer "aux opérations de libération des zones de Koursk" dans le cadre de l'accord de défense mutuelle entre les deux pays. L'agence officielle KCNA a assuré que l'effort de guerre de ces soldats s'était "conclu victorieusement".

Futur monument à Pyongyang

"Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l'honneur de la patrie", a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité par KCNA. Il a ajouté qu'un monument commémorant les "exploits de la bataille" serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.

Depuis plusieurs semaines, les troupes ukrainiennes étaient sur le recul dans cette zone du front, l'armée russe avançant petit à petit.

Les forces ukrainiennes occupaient initialement plusieurs centaines de kilomètres carrés dans la région de Koursk depuis août 2024, lorsqu'elles avaient lancé une contre-offensive sans précédent sur le sol russe. Elles avaient notamment pris le contrôle d'une station de pompage par laquelle transitait le gaz russe vers l'Europe.

Les dirigeants ukrainiens avaient justifié cet assaut surprise sur le sol russe par la volonté de disposer d'une nouvelle carte dans leur jeu dans le cadre d'éventuelles discussions de paix.

Volodymyr Zelensky a récemment proposé à la Russie de se mettre d'accord sur "un échange" territorial, ce que Moscou, dont l'armée continue de progresser ailleurs sur le front, avait immédiatement rejeté.

Depuis, la poche sous contrôle ukrainien a rétréci, jusqu'à être réduite à peau de chagrin. L'Ukraine a cependant affirmé dimanche que ses troupes continuaient de s'y battre.

"Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (russes) de Koursk et Belgorod. Nous maintenons notre présence en territoire russe", a déclaré dimanche M. Zelensky lors de son discours du soir.

Plus tôt, il avait reconnu que la situation restait difficile dans de nombreuses zones, dont Koursk.

Depuis samedi, plusieurs chaînes Telegram russes spécialisées dans le suivi des combats ont, elles aussi, rapporté des combats toujours en cours entre Russes et Ukrainiens sur la frontière.

De plus, un commandant russe à Koursk a affirmé que l'armée russe conduisait toujours des opérations dans la région, selon une émission de la télévision d'Etat diffusée dimanche.

"La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l'armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes", a jugé M. Zelensky.

Il a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer des opportunités pour de la "véritable diplomatie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Allemagne commémore la libération du camp nazi de Bergen-Belsen

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Plus de 50 anciens prisonniers du camp de concentration de Bergen-Belsen ont assisté dimanche à une cérémonie commémorant les 80 ans de sa libération par l'armée britannique. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Des survivants de l'Holocauste ont exhorté dimanche l'humanité à ne pas oublier ce qui leur est arrivé, alors que l'Allemagne célébre le 80e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi de Bergen-Belsen.

Plus de 50 anciens prisonniers du camp ont rejoint des politiciens allemands et la vice-Première ministre britannique Angela Rayner pour une cérémonie dans l'Etat de Basse-Saxe (nord-ouest).

"Mon message pour l'avenir est que chacun d'entre nous doit être vigilant et actif dans le combat contre la haine", a déclaré Mala Tribich, 94 ans, née en Pologne et envoyée à Bergen-Belsen quand elle était une enfant. "Cela inclut l'antisémitisme et le racisme envers tout groupe de personnes".

Plus de 50'000 personnes sont mortes dans le camp de Bergen-Belsen, dont la jeune écrivaine Anne Frank, qui avait écrit un journal (publié par la suite sous le titre "Le journal d'Anne Frank") devenu un symbole des souffrances infligées par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale.

Quand les armées occidentales sont arrivées à Bergen-Belsen le 15 avril 1945, elles ont trouvé des prisonniers bourrés de maladies et 10'000 cadavres non enterrés.

Les victimes étaient des juifs, des Tsiganes, des prisonniers de guerre, des homosexuels et des opposants politiques.

Mme Tribich a raconté comment, lorsqu'elle est arrivée au camp, "la scène qui nous attendait dépassait toute description".

"Il y avait beaucoup de gens qui ressemblaient à des squelettes, se déplaçant comme des zombies. Puis ils tombaient et restaient juste où ils étaient, avec d'autres personnes qui leur tombaient dessus", a-t-elle narré.

Révisionnisme "dangereux"

L'inquiétude monte en Allemagne concernant la préservation de la mémoire de l'Holocauste, alors que le parti d'extrême droite AfD, arrivé deuxième aux élections législatives en février, ne cesse de gagner en popularité.

Certains leaders de l'AfD ont critiqué la tradition mémorielle de l'Allemagne, soutenus par le milliardaire américain Elon Musk pendant la campagne électorale.

Stephan Weil, ministre-président de Basse-Saxe, a affirmé dimanche que l'Allemagne ne devait "pas oublier ou répéter le chapitre le plus sombre de son histoire et les crimes qui y étaient associés".

"Nous devons vigoureusement nous opposer à toute tentative de relativiser ou réécrire l'histoire", a-t-il ajouté.

Angela Rayner a souligné que "de plus en plus de gens dénaturent l'Holocauste", qualifiant ce révisionnisme historique de "non seulement ignorant, mais dangereux".

"C'est notre devoir collectif de nous opposer à eux frontalement et leur montrer que ce qui s'est passé ici et ailleurs ne doit jamais être oublié", a-t-elle estimé.

L'Allemagne a organisé plusieurs cérémonies cette année pour marquer le 80e anniversaire de la libération des camps nazis et d'autres événements majeurs survenus à la fin de la Seconde guerre mondiale.

Le 8 mai, le parlement allemand organisera une cérémonie officielle pour célébrer le 80e anniversaire de la fin du conflit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La gauche reste en tête à Vienne, l'extrême droite triple son score

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Les sociaux-démocrates du maire Michael Ludwig ont remporté plus de 39% des voix à Vienne, soit trois points de moins qu'en 2020, selon les résultats quasi-définitifs (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/GEORG HOCHMUTH)

Le parti social-démocrate SPÖ du maire sortant de Vienne, Michael Ludwig, s'est maintenu en tête aux élections municipales dimanche dans la capitale autrichienne selon des résultats quasi-définitifs, mais il est en recul et l'extrême droite a triplé son score.

Les sociaux-démocrates, qui tiennent la mairie sans interruption depuis 1945, ont remporté 39,5% des voix, moins que les presque 42% qu'ils avaient recueillis en 2020, selon des résultats portant sur 99,8% des bulletins.

Le Parti autrichien de la liberté (FPÖ, extrême droite), arrive en deuxième position avec 20,4% des suffrages, un bond spectaculaire par rapport aux 7% des voix qu'il avait remportées il y a cinq ans, alors qu'il était éclaboussé par un scandale de corruption.

Le FPÖ est pour la première fois arrivé en tête des élections législatives autrichiennes en 2024, avec presque un tiers des suffrages, mais il n'a pas réussi à trouver des partenaires pour former un gouvernement.

M. Ludwig, 64 ans, a exclu de diriger la municipalité de Vienne avec le FPÖ. Lors de son dernier mandat, il avait formé une coalition avec les libéraux du Neos.

"Insécurité"

L'extrême droite affirme que la ville est en proie à l'insécurité et qu'elle devrait cesser de dépenser de l'argent pour l'intégration des demandeurs d'asile, syriens, afghans ou originaires d'autres pays.

Un total de 1,1 million d'électeurs étaient appelés à voter dans la capitale. Plus du tiers des 2 millions d'habitants de Vienne n'ont pas la nationalité autrichienne - un nombre en augmentation.

Les Verts arrivent troisième avec 14,5% des voix, tandis que le Neos se voit attribuer 9,9%, dépassant les conservateurs (9,7%). Ces derniers, qui dirigent l'Autriche avec le SPÖ et le Neos, subissent une baisse notoire par rapport aux quelque 20% qu'ils avaient récoltés en 2020.

Championne des logements sociaux et des transports publics, Vienne a souvent été citée comme ville phare pour sa qualité de vie.

La réputation de Vienne dans le monde entier est due, selon M. Ludwig, "à la très forte continuité politique" de la gauche au pouvoir depuis 1945. Le pire résultat électoral du SPÖ à Vienne avait été de 39,15% en 1996.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Groenland ne sera pas une propriété à vendre (Premier ministre)

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La première ministre danoise Mette Frederiksen a reçu son homologue du Groenland Jens-Frederik Nielsen à Copenhague. (© KEYSTONE/EPA/MADS CLAUS RASMUSSEN)

Le nouveau Premier ministre du Groenland a affirmé dimanche que cette vaste île arctique ne serait jamais une "propriété" à vendre. Il a jugé "irrespectueux" les propos américains sur une annexion de ce territoire autonome danois.

Les tensions sont fortes entre Washington et Copenhague depuis que Donald Trump a, à plusieurs reprises, averti qu'il voulait prendre le contrôle de ce territoire autonome danois, invoquant des raisons de sécurité et refusant d'exclure le recours à la force pour s'en emparer.

"Nous ne serons jamais, au grand jamais, une propriété que quiconque peut acheter et c'est le message qu'il me semble le plus important de comprendre", a déclaré Jens-Frederik Nielsen devant la presse, au côté de la Première ministre danoise Mette Frederiksen.

Il s'agit de sa première visite au Danemark depuis qu'il a pris la tête d'un gouvernement de coalition, après la victoire en mars aux élections législatives groenlandaises de son parti de centre droit, Les Démocrates.

"Rester unis"

"Nous nous trouvons désormais dans une situation où nous devons rester unis", a encore dit M. Nielsen, avant d'estimer que "les propos des Etats-Unis n'ont pas été respectueux". "Je suis tout à fait d'accord", a renchéri Mme Frederiksen.

Quand Donald Trump dit vouloir acheter le Groenland, ce n'est "pas une blague", avait assuré fin janvier le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio,

"Je pense que nous en avons besoin pour la paix internationale et, si nous ne l'avons pas, cela constituera une menace majeure pour notre monde. Je pense donc que le Groenland est très important pour la paix internationale", a dit M. Trump jeudi aux journalistes.

Son vice-président, JD Vance, s'est quant à lui rendu le 28 mars sur la base militaire américaine de Pituffik, un déplacement que tant le Danemark que le Groenland ont perçu comme une provocation. M. Vance avait alors accusé le Danemark de n'avoir "pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland", lui reprochant en particulier de ne pas y avoir suffisamment investi.

Appel au "respect mutuel"

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, avait alors affirmé: "Nous sommes ouverts aux critiques, mais permettez-moi d'être tout à fait honnête, nous n'apprécions pas le ton sur lequel elles sont formulées."

Jens-Frederik Nielsen avait pour sa part déclaré: "les Etats-Unis n'obtiendront pas le Groenland. Nous n'appartenons à personne d'autre. Nous décidons de notre propre avenir".

Dimanche, M. Nielsen a toutefois réaffirmé que son gouvernement était disposé à approfondir les liens avec les Etats-Unis. "Nous sommes prêts à un partenariat solide, nous sommes prêts à davantage de développement mais nous voulons le respect", a-t-il lancé. "On ne peut pas avoir de partenaire sans respect mutuel".

Sa visite de deux jours au Danemark intervient après celle début avril dans l'île de la Première ministre danoise qui avait alors martelé, s'adressant aux dirigeants américains: "Vous ne pouvez pas annexer un autre pays".

Visite royale

Dans un communiqué annonçant la visite de M. Nielsen, le gouvernement danois a souligné cette semaine que la coopération bilatérale serait au centre des entretiens. "Nous devons nous soutenir mutuellement dans la situation de politique étrangère difficile dans laquelle se trouvent actuellement le Groenland et le Royaume" du Danemark, a insisté Mette Frederiksen.

A Copenhague, M. Nielsen rencontrera aussi le roi Frederik X et des membres du Parlement. La Maison royale du Danemark a fait savoir que le roi partirait lundi pour le Groenland où il doit rester jusqu'à jeudi.

Selon les sondages, la grande majorité des 57'000 habitants de ce territoire autonome danois souhaitent leur indépendance et ne veulent pas qu'il soit annexé par les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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