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Ignazio Cassis reçoit le président letton Levits à Lugano

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Le président de la Confédération Ignazio Cassis a reçu lundi le président letton Egils Levits à Lugano. (© Keystone/PABLO GIANINAZZI)

Même sans être membre de l'UE et de l'OTAN, la Suisse ressemble à la Lettonie sur de nombreux points : c'est ce qu'a souligné le président letton Egils Levits lors de sa rencontre avec le président de la Confédération Ignazio Cassis lundi à Lugano.

La Lettonie et la Suisse ont la même vision sur ce qui est bon et juste dans le monde, a poursuivi M.Levits. Les relations bilatérales entre les deux pays sont "excellentes", a-t-il ajouté.

La situation actuelle exige une nouvelle architecture sécuritaire en Europe, a expliqué M.Levits à l'Hôtel de ville de Lugano. Celle-ci doit se baser sur les points communs des Etats démocratiques. Il est essentiel que le droit international ne soit pas anéanti par l'agression russe en Ukraine.

La guerre en Ukraine exige la solidarité, a poursuivi M.Levits. Tous doivent soutenir les sanctions de l'UE. En tant que membre de l'OTAN, la Lettonie est en outre tenue de soutenir militairement l'Ukraine, ce que le pays a fait en y consacrant 0,8% de son produit national brut.

"Tant que ce régime sera en place en Russie, nous devrons trouver des réponses appropriées", a conclu M.Levits, ajoutant qu'il ne faut pas reconnaître de "principes du 19e siècle".

Pas de "deuxième Donbass"

Dans son discours, le président de la Confédération Ignazio Cassis a lui aussi souligné l'importance d'une nouvelle architecture sécuritaire. Le ministre des affaires étrangères est convaincu que tous les autres sujets seront secondaires dans un avenir proche: "Ce qui se passe maintenant nous occupera encore pendant des années, voire des décennies".

Sa génération n'aurait pas pu imaginer qu'une telle guerre soit possible, a poursuivi M.Cassis, qui pense, comme M.Levit, que les schémas de pensée russes n'ont plus leur place au 21e siècle. Le Conseil fédéral se penchera dans les prochains jours sur le cinquième paquet de sanctions de l'UE, a-t-il ajouté.

A la question d'un journaliste de savoir si les Lettons craignent une éventuelle attaque russe, M.Levits a répondu: "Nous avons autant peur et aussi peu peur de la Russie que les autres Etats européens"

Il ne pense pas non plus que les Etats baltes courent le risque de devenir un "deuxième Donbass". Seule une "petite minorité de la minorité" est en contradiction avec la vision du monde habituellement répandue dans les pays baltes, a constaté M.Levits. "Nous voyons la Russie de manière réaliste et avons toujours vu la Russie de manière réaliste".

L'histoire en tant que lien

M.Levits, qui a été ambassadeur en Suisse dans les années 1990, a également évoqué la candidature de la Suisse à un siège non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. Ce dernier pourrait beaucoup profiter de la longue expérience d'un "petit pays neutre", estime le président letton.

M.Cassis a pour sa part souligné la force symbolique de Lugano, sa ville natale, pour l'amitié Lettonie-Suisse: c'est dans la ville tessinoise que les poètes lettons Rainis et Aspazija se sont exilés au début du 20e siècle. Un petit musée leur est consacré dans les archives municipales de Castagnola.

"L'histoire est un bon moyen de relier les gens", a résumé M.Cassis. L'histoire des poètes lettons, qui ont vécu au bord du lac de Lugano de 1906 à 1920, montre la dimension historique des liens entre la Lettonie et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Sport

Un Mondial sans Josi, Suter, Kurashev et peut-être Hischier

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Nico Hischier emmènera-t-il l'équipe de Suisse au Danemark ? La question est ouverte. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Roman Josi, Pius Suter et Philipp Kurashev ne disputeront pas le prochain Championnat du monde. Prévisible, cette nouvelle du forfait des trois joueurs de NHL a été officialisée par Patrick Fischer.

Au cours d'un point presse à Kloten, le sélectionneur a précisé que Roman Josi, qui a été victime d'une commotion cérébrale, "doit prendre le temps pour revenir à 100 %". Pour sa part, Pius Suter ne veut prendre aucun risque avant de finaliser un nouveau contrat en NHL. Enfin Philipp Kurashev a été opéré au poignet la semaine dernière pour guérir d'un mal qui le gênait depuis un certain temps.

Patrick Fischer espère, par ailleurs, la venue de Timo Meier et de Jonas Siegenthaler après l'élimination de New Jersey mardi soir en play-off. L'Appenzellois et le Zurichois ont exprimé le souhait de rejoindre l'équipe nationale. Il ne reste plus qu'à obtenir l'accord de leur club.

Capitaine de New Jersey, Nico Hischier pourrait, en revanche, faire l'impasse sur ce championnat du monde. Au début mars, Patrick Fischer et le joueur ont toutefois évoqué l'idée d'une pause pour aborder la saison 2025/2026, celle des Jeux olympiques et du Championnat du monde en Suisse, dans les meilleures dispositions. "Nico veut toujours jouer", sourit le sélectionneur. Une décision quant à la présence du Valaisan sera prise ces prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés

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La Suisse va reprendre le programme de réinstallation de réfugiés vulnérables du HCR (illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés, actuellement suspendu, jusqu'à fin 2027. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi mercredi. Un maximum de 400 réfugiés jugés vulnérables sont concernés pour 2026 et 2027.

Les réfugiés accueillis à des fins de réinstallation seront avant tout des personnes particulièrement vulnérables qui fuient les conflits et les persécutions au Proche et au Moyen-Orient et le long de la route de la Méditerranée centrale en direction de l'Europe.

Au vu des retours des cantons, des villes et des communes, le Département fédéral de justice et police envisage dans un premier temps d'accueillir 45 réfugiés durant la deuxième moitié de 2025. Des contingents annuels allant jusqu’à un maximum de 400 personnes sont ensuite prévus pour 2026 et 2027.

La Confédération avait suspendu le programme actuel en 2023, le système suisse de l’asile ayant dû faire face à une forte pression ces trois dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Vaud: une commission adresse 24 observations au gouvernement

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Le fonctionnement de l'Etat de Vaud en 2024 a été passé au peigne fin par la Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil a dévoilé mercredi son habituel rapport annuel sur le fonctionnement de l'Etat de Vaud. Il contient 24 observations, dont plusieurs portent sur un manque de transparence et de transversalité. Ses quinze membres réservent leurs constats et remarques sur l'affaire Dittli et le bouclier fiscal pour l'enquête spécifique du Grand Conseil.

Si la COGES a relevé devant la presse à Lausanne "des échanges globalement satisfaisants avec l'administration", elle constate "dans certains cas des difficultés gênant sa mission, allant d'informations incomplètes à des réponses imprécises, en passant par des omissions ou mécompréhensions, volontaires ou non". Dans ses conclusions, elle réaffirme "la nécessité d'une transparence totale" pour mener à bien sa mission de surveillance.

Il aura fallu attendre le moment des questions des journalistes pour sortir du cadre formel du passage en revue général des sept départements vaudois et revenir sur une année 2024 ébranlée par l'affaire Dittli, le remaniement ministériel et les révélations sur le bouclier fiscal. "On aurait évidemment apprécié que l'information d'un rapport Studer (sur les dysfonctionnements au sein du département des finances, ndlr) remonte à la COGES plutôt que dans la presse", a dit Oriane Sarrasin, la présidente de cette commission.

"Phase compliquée"

Par-delà le rapport 2024, la députée socialiste a reconnu que le Conseil d'Etat avait traversé une "phase compliquée", mais que des décisions avaient été prises, évoquant désormais une "phase de reprise en main". "Nous suivrons le remaniement des départements de très près", a-t-elle assuré.

Son collègue de commission, le vert'libéral Jacques-André Haury est allé un peu plus loin. "La gestion des départements et de l'administration est sans doute temporairement affaiblie", a-t-il affirmé. Certains réajustements et redistributions d'offices ou de services prendront du temps à trouver leur marque, a-t-il expliqué en substance.

Mme Sarrasin a aussi affirmé que la COGES réservait certains constats, remarques, critiques, documents et éventuelles nouvelles preuves ou révélations sur le département des finances (ex-DFA de la ministre centriste Valréie Dittli) à la délégation des commissions de surveillance du Grand Conseil, créée à la suite de la publication du rapport Studer et qui devra produire son propre "rapport spécifique" en complément d'ici la fin de l'année.

La COGES ne voulait pas "doubler" le travail de cette délégation. Sa présidente a rappelé que le périmètre de sa mission doit être encore précisé et qu'il pourrait être élargi, notamment sur les questions du mécanisme du bouclier fiscal. Selon deux experts, le canton de Vaud aurait sous-taxé de riches contribuables durant treize années.

Prison, Plan climat, HEP, préfets ciblés

S'agissant du rapport annuel 2024, plusieurs membres de la COGES ont répondu par la négative à la question posée sur d'éventuelles rétentions d'informations, comme soulevées par le rapport Studer au sein de la Direction de la fiscalité. Ils évoquent tout au plus "un manque de connaissances".

Parmi les observations saillantes, le rapport pointe le chantier de la prison de la Tuilière, plusieurs fois cité et marqué par "des retards, des erreurs de coûts et des problèmes de gestion". Le Plan climat, notamment sa 2e version présentée avec du retard, a aussi été ciblé.

"Eminemment transversal, il souffre d'une gouvernance complexe impliquant plusieurs départements et d'un pilotage politique composite par quatre membres du Conseil d’État", note la COGES. Un des membres, le socialiste Arnaud Bouverat, s'est dit "peu rassuré" par des "problèmes de communication et de coordination mal gérés".

La formation des préfets, acteurs-clés de la coordination avec les communes, suscite également des préoccupations. Actuellement limitée au droit du bail, elle ne couvre pas des compétences essentielles telles que le management ou la gestion des conflits, pourtant centrales à leurs missions, selon la COGES.

Autre souci, la formation dispensée à la Haute école pédagogique (HEP): "inadaptée aux besoins du terrain, elle contribue à fragiliser le personnel et à accroître le besoin en remplacements", s'inquiètent les membres de la commission.

Vote au plénum

Celle-ci relève enfin "l'importance d'une meilleure collaboration entre services et directions, voire entités autonomes et externes, afin de renforcer la cohérence et l'efficacité des actions de l'Etat.

Toutes les observations de la COGES sont contraignantes et le gouvernement devra répondre à chacune d'entre elles d'ici la fin mai. Ses réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant la fin juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accords avec l'UE: le Conseil fédéral pour un référendum facultatif

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Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a défendu mercredi la position du Conseil fédéral en faveur d'un référendum facultatif au sujet du paquet d'accords avec l'UE. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Dans les urnes, le paquet d'accords avec l'UE ne devrait être adopté qu'à la majorité du peuple, et non à la double majorité du peuple et des cantons. Le Conseil fédéral s'est prononcé mercredi en faveur d'un référendum facultatif. Le Parlement aura le dernier mot.

Le référendum facultatif en matière de traités internationaux constitue la solution la mieux fondée sur le plan constitutionnel et la plus viable sur le plan politique, estime le gouvernement dans un communiqué. En choisissant cette option, il dit afficher sa volonté de continuité et de cohérence politiques.

Le Conseil fédéral indique suivre sa pratique antérieure et assurer la continuité de la politique européenne de la Suisse. Cette manière de procéder correspond à celle pour les Accords bilatéraux I et II, même si les accords de Schengen/Dublin prévoyaient une reprise dynamique du droit plus étendue que le paquet d'accords actuel.

Le gouvernement précise toutefois que sa décision ne préjuge pas de la question d'un référendum obligatoire "sui generis" en matière de traités internationaux, soit la nécessité d'un référendum à la double majorité. Il laisse ainsi une marge de manoeuvre au Parlement et aux cantons. L'Assemblée fédérale se prononcera définitivement sur cette question lors des débats.

Le Conseil fédéral a répété la nécessité de relations stables et fiables avec l'UE au vu de la situation géopolitique actuelle tendue. Le paraphe des textes des accords négociés l'an dernier est prévu en mai. L'ouverture d'une procédure de consultation sur le paquet d'accords, ainsi que sur la structure du projet et le type de référendum, est prévue avant l'été.

Le gouvernement a encore dit qu'il soumettra au Parlement quatre arrêtés fédéraux distincts sujets au référendum: un sur la stabilisation des relations bilatérales et trois sur le développement de celles-ci dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l'électricité et de la santé. Cette procédure respecte le principe constitutionnel de l’unité de la matière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accords avec l'UE: le Conseil fédéral pour un référendum facultatif

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Le Conseil fédéral penche pour un référendum facultatif au sujet du paquet d'accords avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Dans les urnes, le paquet d'accords avec l'UE ne devrait être adopté qu'à la majorité du peuple, et non à la double majorité du peuple et des cantons. Le Conseil fédéral s'est prononcé mercredi en faveur d'un référendum facultatif. Le Parlement aura le dernier mot.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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