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Actualité

Harcèlement scolaire: le témoignage d'une maman genevoise

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L’école genevoise réagit-elle suffisamment tôt en cas de harcèlement ? Le protocole mis en place il y a deux ans est-il appliqué?

A Genève, le Département de l’instruction publique a mis en place un plan de lutte contre le harcèlement scolaire en 2016. Il concernerait un à deux enfants par classe en Suisse Romande. Un des impératifs, en cas de harcèlement, est de réagir suffisamment tôt. La victime ne peut se défendre seule et toutes les recherches démontrent que le rôle de l’adulte est fondamental.

Anna est genevoise. Elle est la maman d’une petite Iris, 7 ans. Depuis le début de l’année scolaire, Iris subit les violences d’un garçon de son âge. Un matin, elle a été plaquée contre le mur de l’école. Mais les violences ne se sont pas arrêtées là. Écoutez le témoignage de sa maman.

maman d'Iris

Malgré l’inquiétude des parents, rien n’a bougé. On retrouve la maman d’Iris.

maman d'Iris

Iris a subi en tout 4 agressions, selon ses parents. Ils ont vu la direction de l’école et ils ont même écrit une lettre mais rien n’a changé. Aucune mesure n’a été prise par le DIP pour l’instant.

Interrogée sur la procédure en cas de harcèlement, la Conseillère d'Etat chargée du Département des affaires publiques, Anne Emery-Torracinta répond. Écoutez son interview.

Anne Emery-TorracintaCheffe du DIP

 

Suisse

Le troisième jour d'octobre bat aussi des records de température

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Lundi déjà, des records avaient été battus. Jusqu'à 17 heures, pas moins de 20 stations de MétéoSuisse ont enregistré de nouvelles valeurs maximales depuis le début des mesures. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Des records de température ont à nouveau été battus en Suisse le troisième jour d'octobre. A Lucerne par exemple, on a mesuré 27 degrés mardi, alors que le précédent record était de 26,6 degrés.

Selon Meteonews, un record a également été battu à Wädenswil (ZH) (nouveau : 25,8 degrés, ancien : 24,5 degrés) et à Berne (25,7 degrés contre 25,3 degrés). Les valeurs à Lucerne et Berne sont particulièrement remarquables, car les séries de mesures sont très anciennes dans ces villes.

Selon SRF Meteo, c'est à Laufen (BL) qu'il a fait le plus chaud mardi avec 28,2 degrés. Avec le renforcement du vent, le temps s'est légèrement rafraîchi dans le courant de l'après-midi, écrit Meteonews.

Lundi déjà, des records avaient été battus. Jusqu'à 17h00, pas moins de 20 stations de MétéoSuisse ont enregistré de nouvelles valeurs maximales depuis le début des mesures. Des records datant parfois de plusieurs décennies sont tombés. A Buffalora, par exemple, au col de l'Ofen (GR) - d'ordinaire plutôt connu comme lieu de records de froid - la température a grimpé à 21,3 degrés, dépassant ainsi d'un degré le record d'octobre mesuré dimanche seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Pictet: départ de l'associé senior Renaud de Planta

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Le banquier genevois, qui fêtera ses 60 ans cette année, a rejoint Pictet en 1998 comme associé et en est devenu associé senior en 2019 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le groupe bancaire Pictet a annoncé mardi le départ de Renaud de Planta du collège des associés au 30 juin 2024 après 26 ans de services en tant qu'associé et cinq comme associé senior.

Le banquier genevois, qui fêtera ses 60 ans cette année, a rejoint Pictet en 1998 comme associé et en est devenu associé senior en 2019, rapporte un communiqué qui souligne le travail de M. de Planta dans le développement de la gestion d'actifs de la banque.

Il poursuivra ses activités en intégrant l'organe de contrôle du Groupe et le conseil d'administration de Banque Pictet & Cie SA le 1er janvier 2025 sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires. Cette annonce intervient suite à sa récente nomination au Conseil de banque de la Banque nationale suisse (BNS), précise la publication.

Marc Pictet lui succèdera en tant qu'associé senior le 1er juillet 2024. Au sein du groupe depuis 2001 et nommé associé en 2011, il codirige notamment Pictet Wealth Management, l'unité de gestion de fortune du groupe.

Avec bientôt 219 ans d'histoire, Pictet est actuellement dirigé par huit associés, à la fois propriétaires et gérants, et compte plus de 5300 collaborateurs dans 30 bureaux à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Les assistants d'enseignement de l'IHEID saisissent le Grand Conseil via une pétition

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Les assistants d'enseignement de l'IHEID ont déposé une pétition au Grand Conseil pour améliorer leurs conditions salariales © Miguel Hernandez

Déposé ce mardi, le texte, qui a récolté 916 signatures, demande au législatif et à l'IHEID d'améliorer les conditions de travail des assistants d'enseignement. Vivant avec moins de 3000.- par mois, ils dénoncent une précarité qui s'aggrave. 

La lutte continue pour les assistants d'enseignement à l'IHEID à Genève. Voilà plusieurs mois qu'ils dénoncent leurs conditions salariales. Ces derniers mois, ils avaient saisi la Chambre des relations collectives de travail pour négocier avec la direction, mais sans succès. En mai 2023, le SIT et l’ADA (l'Association des assistants de l'IHEID) ont alors lancé une pétition, s’adressant au Grand Conseil et à l'IHEID, intitulée « Un contrat et des salaires décents pour les assistants d’enseignement de l’IHEID ». Après avoir récolté 916 signatures de personnes issues du secteur de l’enseignement supérieur, ils ont déposé ce lundi le texte au Grand Conseil. Le tour des revendications avec Clara Barrelet, secrétaire syndicale au SIT.

Clara BarreletSecrétaire syndicale au SIT

Les contrats de ces assistants d'enseignement posent problème depuis l'introduction du salaire minimum à Genève en 2021. Les précisions de Clara Barrelet

Clara BarreletSecrétaire syndicale au SIT

Parmi les autres demandes du syndicat: savoir à quoi sert l'argent public qui finance en partie l'IHEID. L'Institut reçoit 33 millions de francs de financement public par an. LE SIT estime qu'une partie devrait être utilisée pour revaloriser le salaire des assistants d'enseignements.

Moins de 3000.- par mois

Les assistants d’enseignement, environ 70 personnes, ne peuvent pas vivre dignement veulent sortir de la précarité. Tous témoignent de la difficulté de vivre à Genève avec CHF 3'000.- nets par mois. Ecoutez Andrea Biswas, membre du secrétariat de l'Association des assistants de l'IHEID.

Andrea BiswasMembre du secrétariat de l'Association des assistants de l'IHEID (ASA)

Selon eux, leur thèse, qu’ils doivent terminer en quatre ans, ne leur laisse pas le temps de compléter leurs revenus.

Réponse de l'IHEID

Contactée, l'IHEID, par la voix de sa directrice Marie-Laure Salles, explique que les doctorants de l’Institut sont avant tout des étudiants qui suivent un programme d’études. "La rédaction de la thèse ne peut donc pas être considérée comme un travail rémunéré, mais comme une recherche académique personnelle, une formation universitaire et une étape de développement personnel".

Concernant la demande de rémunération nette (actuellement CHF 38'220.-) afin qu'elle atteigne le niveau du salaire minimum légal genevois, soit CHF 49'920.- bruts, l'IHEID explique que "les doctorants sont payés CHF 27.30 à l’heure ce qui équivaut sur un temps plein à un salaire annuel de CHF 66'570. Ce salaire à l’heure dépasse le salaire minimum applicable à Genève fixé par la Loi sur l’inspection et les relations du travail (LIRT)".

Enfin, l'IHEID estime que le taux d’activité de 45% correspond à la réalité du travail d’assistant d’enseignement. "Le taux de 45% correspond à 828 heures de travail effectif par année. Nos doctorants en font 653. 175 heures par année dans le cadre de leur contrat de travail leur sont donc offertes pour la partie de travail de thèse qui vient directement en appui de leurs activités pédagogiques". Aussi, le fait d’augmenter leur taux d’activité à 100% reviendrait "à augmenter fictivement leur taux d’activité par rapport à l’activité effectivement fournie et à la partie de leur temps dédié à la thèse".

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Politique

L'impôt sur les successions en ligne directe remis en question

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La conseillère d'Etat vaudoise Valerie Dittli, en charge des finances, s'est dite favorable en renvoi au Conseil d'Etat d'un postulat pour réfléchir à l'impôt sur les successions en ligne directe (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'impôt vaudois sur les successions et les donations pour les conjoints et les descendants en ligne directe est remis en question. Le Grand Conseil a pris en considération mardi une motion UDC finalement transformée en postulat demandant au gouvernement d'étudier les différents aspects d'une éventuelle suppression de cet impôt.

La motion de l'ancien député UDC Julien Cuérel demandait au Conseil d'Etat de mettre en oeuvre la suppression de cet impôt qualifié de "ridicule". "Cet impôt sur la mort permet de taxer des biens qui ont déjà été taxés lors du vivant du précédent propriétaire. C'est choquant et totalement injuste", affirmait-il lors du dépôt du texte.

Passé en commission, il a été transformé en postulat moins restrictif, sans l'accord du motionnaire. C'est cette voie-là qui a été acceptée par 74 oui contre 53 non et aucune abstention en plénum.

A gauche, on a critiqué une mesure qui ne profiterait qu'à une petite minorité de contribuables très fortunés et qui coûterait environ 16 millions de francs par an à l'Etat. C'est au contraire un impôt juste sachant que les personnes qui héritent n'ont pas travaillé pour gagner cet argent, a dit en substance l'élue EP Céline Misiego.

Soucis pour les entreprises

A droite, il a été rappelé que la fortune transmise a déjà été taxée une fois durant la vie du donateur. D'autres députés, à l'instar du PLR Philippe Miauton, ont argué que l'impôt pouvait décourager la transmission d'entreprises au sein d'une famille. "On a envie qu'elles perdurent et non qu'elles périclitent", a-t-il affirmé.

De son côté, la ministre des finances Valérie Dittli a dit qu'elle pouvait soutenir la transformation de la motion en postulat. Mais le Conseil d'Etat s'est déjà montré défavorable à la suppression de cet impôt, non sans s'interroger, de manière plus large, sur d'autres aspects connexes au texte UDC. Le gouvernement a désormais une année pour fournir un rapport sur la question et prendre une éventuelle mesure.

A noter que seuls trois cantons pratiquent actuellement un impôt sur les successions ou donations entre parents et enfants, donc descendants directs: Vaud, Neuchâtel et Appenzell Rhodes-Intérieures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'accident de bateau était un exercice de sécurité sur le Léman (VIDEO)

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L'exercice transfrontalier franco-suisse Leman 2023 a mis en scène plus de 120 figurants pris en charge par plus de 400 intervenants dans le scénario d'un bateau de la CGN victime d'une explosion. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le lac Léman a été le théâtre mardi d'une simulation grandeur nature d'un incident lacustre. L'exercice franco-suisse de sécurité a eu lieu au large de Thonon-les-Bains (F). Plus de 120 figurants ont été recrutés pour simuler un accident sur un bateau de la CGN.

Les opérations se sont déroulées de 08h00 à 13h00 sur les eaux territoriales françaises à bord du bateau "Général-Guisan". Elles consistaient à simuler une explosion dans la salle des machines, sans incendie, mais avec des dégâts suffisants pour créer une voie d'eau et nécessitant l'évacuation des 96 passagers, a expliqué à Keystone-ATS Bernard Gay, en charge de la gestion des risques professionnels au service d'incendie et de secours de Haute-Savoie.

Cette simulation - "du scénario le plus craint", selon M. Gay - visait à vérifier le matériel de sauvetage ainsi que les procédures de secours et d'intervention en cas d'accident, selon la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN). La question de la rapidité d'intervention et de la coordination des secours sur l'eau et à terre était notamment centrale, toujours d'après M. Gay.

"Répéter ses gammes"

Plus globalement, cet exercice devait permettre de tester le plan multilatéral de secours sur le lac Léman, prolongement de l'entente régionale récemment signée par les autorités françaises et suisses. Il a été organisé par la préfecture de Haute-Savoie, en collaboration étroite avec les Cantons de Genève, de Vaud et du Valais et la CGN.

"Tout l'enjeu d'un exercice comme celui d'aujourd'hui, c'est justement d'exercer les différentes forces intervenantes pour qu'elles aient l'habitude de travailler entre elles, de se connaître et de roder nos procédures", relève M. Gay. Le but étant de "répéter ses gammes et de s'améliorer continuellement , résume-t-il.

Police, gendarmerie, sapeurs-pompiers, services sanitaires, protection civile, sociétés de sauvetage du Léman ainsi que différents intervenants publics et privés avaient été réquisitionnés. Pas de loin de 400 au total. Les procédures de gestion de crise de la CGN ont, elles aussi, été testées.

L'exercice du jour n'a pas affecté la ligne N2 de la CGN entre Lausanne et Thonon. La préfecture de Haute-Savoie avait néanmoins demandé à la population, notamment les usagers du lac, de ne pas s'approcher de la zone d'exercice.

Avec Keystone-ATS

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