Sorties entre amis, festivals, concerts ou expositions, retrouvez notre sélection des événements du week-end à Genève.
Le MEG fête ses cinq ans
(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Cinq années de réouverture pour le Musée d’ethnographie de Genève, ça se fête! Et c'est ce week-end que seront mises à l'honneur les différentes vocations du musée et toutes les activités possibles. Pour ce faire, le public est invité à visiter le musée sous un angle nouveau, et passer en coulisses toute la journée du samedi 2 novembre. Le programme inclus des visites guidées des coulisses des expositions telles que "La fabrique des contes". Pendant celles-ci, des collaborateurs du MEG expliqueront au public les différentes étapes et secrets de fabrication de ces expositions.
Au delà de ces visites et de la présentation des futurs projets pour le musée, une activité ludique est proposée aux visiteurs. En effet, chacun pourra apporter un objet personnel, pouvant être une photographie ou tout autre objet porteur de sens et de souvenirs, et lui faire vivre le parcours d'un objet au musée d’ethnographie de Genève. En passant par toutes les étapes telles que le diagnostic de l'état de votre objet, la recherche d'informations, le socle, ou la création autour de l'objet, cette activité est avant tout une occasion de découvrir en profondeur le travail du MEG.
Pour clôturer la journée d'anniversaire, le MEG accueillera la fanfare Olaïtan du Bénin, de 17h à 18h, pour partager la culture traditionnelle africaine. Retrouvez toutes les informations de l'événement sur le site du MEG.
Atelier (rrr)Ouvre-toi
Ce week-end sera très axé sur l'art et la culture, et ce deuxième événement ne fait pas exception. Tous les deux ans, l'association Act-art organise un week-end de portes ouvertes auprès des artistes et lieux d'art genevois. Cette année, c'est l'occasion de rencontrer 160 artistes dans une cinquantaine de lieux à Genève. Avec cette quatrième édition de l'événement, Act-art propose aussi de découvrir des lieux tels que les ateliers du Grütli, le vélodrome ou encore l'imprimerie des arts.
Accessible à tous, ces portes ouvertes ont pour but de promouvoir la scène artistique genevoise, rencontrer et échanger avec les artistes, et découvrir l'univers de l'art contemporain local depuis l'intérieur.
Samedi 2 et dimanche 3 entre 13h et 19h, parcours à créer soi-même sur le site de l'événement.
Deux salons créatifs
Pour se détendre sans quitter le thème de l'art et de la création, vous pourrez ce week-end découvrir deux salons, et chiner un ou deux objets et créations en flânant un peu.
Le salon du design fête sa troisième édition et prendra place samedi et dimanche au Pavillon Sicli. Il occupera l’entier du Pavillon et réunira sur plus de 1’300m2 une trentaine de marchands triés sur le volet, en provenance de toute la Suisse et d’Europe. Pièces de collections, design original signés des plus grands designers modernes et post-modernes, ce salon sera l'occasion de découvrir les tendances et les créations vintage, et pourquoi pas faire une bonne affaire au détours des stands d'exposition.
A retrouver sur le site du salon du design. Samedi 2 de 10h à 20h et dimanche 3 de 10h à 18h. Entrée 5 francs.
(Photo Corine Stuebi)
Le salon UNIcréa est quant à lui le rendez vous des amateurs de créations en tout genre. Pour la première fois installé au coeur de Genève pour cette 28ème édition, c'est 100 artiste Mode, art et déco que vous pourrez retrouver dans ce salon rassemblant leur dernières créations. Stylistes, photographes, joailliers, modistes, peintres, verriers, sculpteurs, ébénistes, céramistes, designers, plasticiens seront là pour présenter leur art et échanger.
Installé dans le lieu emblématique API éco musée Voltaire ( rue du Vuache 25, 1201 Genève), ce sera aussi un champ ouvert aux créations en tout genre et aux expressions les plus variées. Un événement à ne pas louper.
Samedi 2 entre 10h et 22h et dimanche 3 entre 10h et 18h, plus d'informations sur le site du salon. Entrée 10 francs.
Rencontrez les humanitaires de la Croix Rouge
Ce samedi 2 novembre, le musée de la Croix-Rouge invite le public pour une journée d'échange, de rencontre et de réflexions sur les missions humanitaires. Pour retrouver la présentation de cet événement en détail, rendez-vous sur l'article.
L'initiative pour que la Suisse rejoigne le Traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) a abouti. Plus de 135'000 signatures seront remises le 23 décembre à la Chancellerie fédérale, a annoncé mercredi la Campagne pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN).
L'initiative populaire, lancée en juillet 2024, a reçu "un large soutien dans toutes les régions du pays", a ajouté l'ONG à Genève, s'exprimant au nom de l'Alliance pour l'interdiction des armes nucléaires. La Suisse n'a aucune influence sur les politiques nucléaires des puissances dotées, mais elle serait "fortement" affectée par leurs conséquences, estime un membre du comité, Annette Willi.
Malgré une pression de la société civile et une demande du Parlement fédéral pour que la Suisse rejoigne le TIAN, le Conseil fédéral temporise depuis des années. Il met en avant des raisons de politique de sécurité, alors que les pays dotés de cet armement sont hostiles à l'accord.
"Il n'est pas acceptable que d'autres Etats dictent notre politique en matière d'armes nucléaires", insiste Mme Willi. Près d'une centaine de pays ont signé cet arrangement et 74 en sont Etats parties.
Celui-ci était entré en vigueur en 2021. Il interdit l'utilisation, le développement, la production, les essais, le stationnement, le stockage et la menace d'utilisation d'armes nucléaires. Mais aussi d'assister quiconque pour ces activités.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Dès le 14 décembre, la nouvelle ligne L7 du Léman Express reliera Annemasse (F) à l'aéroport international de Genève sans passer par Cornavin, grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageurs. La ligne sera desservie une fois par jour et par sens.
Ce nouveau trajet réduit de 22 minutes le temps de parcours entre Annemasse et Genève-Aéroport, ont annoncé les CFF par communiqué mardi, jour de l'inauguration de la ligne. La réduction du temps de parcours se fait grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageurs, qui permet de ne pas passer par la gare Cornavin. Le tunnel était jusqu'alors utilisé uniquement pour le trafic de marchandises.
La première liaison partira d'Annemasse à 03h56 et la dernière de l'aéroport à 23h54. Elles permettront de prendre le premier vol du matin et d'arriver avec le dernier vol du soir, indique le communiqué.
La nouvelle ligne permettra aussi de soulager le service aux heures de pointe, en passant par les gares d'Annemasse, Chêne-Bourg, Genève-Eaux-Vives, Genève-Champel, Lancy-Bachet et Lancy-Pont-Rouge. Le Léman Express y passera quatre fois depuis Annemasse le matin et cinq fois depuis Lancy-Pont-Rouge le soir.
Parmi ces neuf liaisons, trois seront prolongées jusqu'à Vernier, sans changement et sans passer par Cornavin. Deux trains desserviront Vernier le matin, et un train partira de Vernier jusqu'à Annemasse le soir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé lundi soir un crédit complémentaire de 3,3 millions de francs aux commerces de la rue de Carouge. Ce dispositif d'indemnisation, créé pour atténuer les préjudices causés par les travaux, est en phase d'essai.
"L'intensité et la durée des travaux ont généré des impacts d'une ampleur particulière", a relevé mardi le Conseil administratif de la Ville de Genève dans un communiqué. Depuis mars, les travaux de modernisation des infrastructures ont réduit l'accès aux commerces et provoqués des nuisances sonores et de la poussière. Sans oublier la suppression du tram, qui a repris samedi.
Pour atténuer les préjudices, le Conseil municipal avait voté la proposition du Conseil administratif le 30 septembre d'apporter une aide aux commerces impactés par les travaux. La municipalité prenait en charge 40% du loyer pour la période du 28 juin au 5 décembre, soit la durée de l'interruption du tram.
Le crédit supplémentaire voté lundi couvre la période du 1er décembre au 30 juin. Il est couvert à hauteur de 2 millions nets par la Ville de Genève, tandis qu'un million provient des Transports publics genevois et 300'000 francs des Services industriels de Genève, également maîtres d'ouvrage.
Pour être éligibles, les commerces doivent se trouver dans un certain périmètre des travaux. Ils devront fournir des preuves d'un bail pendant la période et d'une inscription au registre du commerce. La perte du chiffre d'affaires doit aussi être avérée et corrélée aux travaux, précise le Conseil administratif.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Steve Guerdat sera une fois de plus la tête d'affiche du CHI de Genève, qui se tient de mercredi à dimanche à Palexpo. La présence du cavalier jurassien, qui revient de blessure, tient du "miracle".
Opéré du dos en septembre, le triple médaillé olympique n'a repris la compétition qu'à la toute fin novembre, à l'occasion du concours 2* de Riesenbeck, en Allemagne. Cela lui a permis de remettre ses chevaux, dont sa jument Dynamix, dans le bain avant "son concours fétiche", a-t-on pu lire sur son site internet.
"C'est un miracle que Steve puisse être présent à Genève", s'est réjoui Alban Poudret, le directeur sportif du CHI, lors de la conférence de presse de présentation du concours genevois. Mais c'est surtout sa participation à la finale du Top 10 de vendredi qui mérite un tel qualificatif.
Steve Guerdat a en effet manqué plusieurs mois de compétition cette année. Il avait été opéré une première fois du dos en février, ce qui l'avait contraint de déclarer forfait pour la finale de la Coupe du monde à Bâle. Mais ses excellentes performances de l'été - il a terminé troisième des prestigieux Grands Prix d'Aix-la-Chapelle et de Spruce Meadows (Calgary) - lui ont suffi pour figurer parmi les dix meilleurs cavaliers du classement mondial.
Un plateau très relevé
Le natif de Bassecourt est le seul à avoir remporté trois fois (2010, 2018, 2023) la prestigieuse finale du Top 10, qui se tiendra pour la 20e fois à Genève. Il devra faire fort pour battre les autres cadors: l'Ecossais Scott Brash, l'Américain Kent Farrington, l'Allemand Richard Vogel, le Néerlandais Harrie Smolders ou encore l'Anglais Ben Maher.
Avec Steve Guerdat, ces derniers seront également les principaux favoris du Grand Prix de dimanche, point d'orgue du concours genevois. Mais d'autres Suisses pourraient briller lors du quatrième GP estampillé Grand Chelem (avec Bois-le-Duc, Aix-la-Chapelle et Spruce Meadows).
Le Zurichois Martin Fuchs, vainqueur en 2019 et 2021 et qui ne disputera pas la finale du Top 10, aura forcément envie de briller sur la piste de Palexpo. Tout comme le Jurassien Anthony Bourquard, qui sort de la plus belle année de sa carrière avec d'excellentes performances en Coupe des Nations.
Aussi le cross et l'attelage
La 64e édition du Concours hippique international de Genève sera comme de coutume l'occasion pour les spectateurs de suivre d'autres disciplines que celle du saut d'obstacles. Le cross de vendredi et les deux épreuves d'attelage à quatre chevaux de samedi et dimanche devraient notamment attirer de nombreux curieux.
En attelage, le Valaisan Jérôme Voutaz cherchera à briller une nouvelle fois devant le public romand. Sur son char, le meneur de Sembrancher devra sortir le grand jeu s'il entend battre l'Australien Boyd Exell et le Néerlandais Bram Chardon, les deux grands dominateurs de la discipline.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'année 2025 a marqué un tournant pour Antoine Flahault. Fin septembre, l'épidémiologiste a quitté l’Institut de santé globale de Genève, qu'il avait lui-même fondé. L'occasion pour cette figure de la pandémie de Covid-19 de faire le bilan des années passées à l'UNIGE mais aussi de revenir sur les défis sanitaires encore nombreux et la nécessité de lutter contre la désinformation. Il nous a accordé un entretien pour Radio Lac.
Le grand public l'a découvert pendant la pandémie de Covid-19. Antoine Flahault, éminent épidémiologiste, a pris sa retraite fin septembre. Il a notamment mis en place l’Institut de santé globale de la faculté de médecine.
"Ce qui est vraiment nouveau aujourd'hui, c'est de voir des gouvernements avoir des discours anti-science qui font plaisir à une toute petite minorité, mais qui ne s'appuient pas sur la science."
Aujourd'hui les défis sanitaires restent nombreux notamment pour éradiquer certaines maladies, comme le paludisme, le choléra ou la rougeole. La lutte contre la désinformation et les mouvements populistes anti-sciences a aussi pris une nouvelle ampleur. Antoine Flahault: