A Genève, la récente décision d’imposer le masque aux enfants dès 8 ans fait réagir. Plus de 2000 parents ont manifesté devant le Conseil d’Etat. Le collectif parents suisses a envoyé une lettre pour dénoncer les effets du masque. Elle réclamait un rendez-vous avec les autorités. Demande acceptée, elles ont reçu le collectif à 15 heures cet après-midi.
A Genève, près de 200 parents en colère ont manifesté ce matin à la rue de l’Hôtel- de-Ville devant le siège du Conseil d’Etat. En cause : la décision de faire porter le masque à l’école dès l’âge de huit ans. La nouvelle est tombée vendredi. Le Collectif parents Suisse avait déjà envoyé une lettre au Conseil d’Etat le 1er décembre pour protester contre l’obligation de porter le masque au cycle d’orientation. Elle était munie de 2800 signatures. La décision de l’imposer au primaire aurait fait grimper ce chiffre à 6000.
Le masque porte atteinte à la santé mentale et physique des enfants, dit en substance la lettre du collectif. Elle a été lue ce matin par les protestataires qui réclament un dialogue avec les autorités. Ecoutez cette maman, membre du collectif parents Suisse.
Maman
membre de l'association collectif parents Suisse
Maman membre de l'association collectif parents Suisse
Maman membre de l'association collectif parents Suisse
Même son de cloche du côté de cette maman-là, elle est thérapeute.
Maman thérapeute
Maman thérapeute
Maman thérapeute
Pesée des intérêts réclamée
Les autorités doivent procéder à une pesée des intérêts. Pour elle, les conséquences sur le psychisme des enfants doit être pris en compte.
Maman thérapeute
Maman thérapeute
Maman thérapeute
Ce papa se dit révolté par la mesure.
Papa de trois enfants
Papa de trois enfants
Papa de trois enfants
La foule a scandé « liberté, liberté », comme dans d’autres manifestations d’opposants. Parmi eux, ce grand-père.
Grand-père
Grand-père
Grand-père
Efficacité de la mesure mise en doute
La lettre du collectif parents Suisse réclame un rendez-vous avec le Conseil d’Etat «pour obtenir des preuves de l’efficacité de cette mesure». Ecoutez ce membre du collectif.
Membre du collectif
Membre du collectif
Membre du collectif
Réaction des autorités
La décision aurait été prise sur des bases scientifiques claires, selon le Conseiller d’Etat chargé de la santé. A 8 ans l’enfant est capable de respecter efficacement cette consigne. Mauro Poggia.
Mauro Poggia
Conseiller d'Etat chargé de la santé
Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la santé
Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la santé
Dès trois cas covid dans une classe, les enfants sont testés. D’autres mesures que le port du masque n’auraient-elles pas pu être envisagées, comme l’aération régulière ou le testing généralisé ? Ecoutez la réponse du Conseiller d’Etat.
Mauro Poggia
Conseiller d'Etat chargé de la santé
Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la santé
Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la santé
Le collectif se réserve le droit de saisir la justice. Pour ses membres, le port du masque dès 8 ans n’a pas de base légale valable. Mais la situation a été régularisée depuis, puisque dès ce soir, un arrêté entre en vigueur pour permettre spécifiquement d'obliger les enfants à le porter.
Les manifestants qui se trouvaient d’abord sous les canons ont ensuite investi la terrasse du Grand Conseil. Ils se sont dispersés dans le calme sous l’œil de la police, vers 10 heures.
Rendez-vous avec les autorités
Anne-Emery Torracinta et Mauro Poggia, respectivement à la tête de l’instruction publique et de la santé ont accédé à la demande des manifestants. Ils ont planifié un rendez-vous à 15 h ce mercredi après-midi. Les protestataires seront-ils entendus ? Ecoutez la réponse du Magistrat.
Après le directeur général Bertrand Levrat en mai dernier et après Alain Kolly, le directeur général adjoint, démissionnaire au 1er décembre prochain, un troisième haut cadre quitte la direction de l'hôpital cantonal.
C'est Patrick Nicollier, le directeur des ressources humaines, qui vient d’officialiser son départ. “Il a pris la décision de quitter l’institution à la fin de l’année 2024 pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle en 2025”, confirme le service de presse des HUG.
Patrick Nicollier avait pris ses fonctions en novembre 2021.
Un troisième départ en moins de six mois qui interroge dans un contexte passablement tendu au sein du Département de la santé, piloté par Pierre Maudet.
Deux itinéraires mémoriels rendent hommage aux travailleurs saisonniers et font découvrir leur histoire en Ville de Genève. Des témoignages et des commentaires historiques mettent en lumière les rudes conditions de vie et de travail réservées à ces personnes qui ont contribué à la prospérité du canton.
"C'est une façon pour la Ville de Genève de leur exprimer sa reconnaissance", a relevé le conseiller administratif Alfonso Gomez, cité dans un communiqué. Présentés à la fois sous la forme d'un dispositif visuel et sonore et d’une plateforme numérique, les deux itinéraires sont composés sept étapes.
Le parcours "La vie de saisonnier et de saisonnière" présente leurs conditions de vie ainsi que les difficultés auxquelles ils et elles ont dû faire face. Il commence à la place du Reculet, derrière la gare Cornavin, pour passer ensuite par la place des Grottes, le chemin Annie-Jiagge, le parc Saint-Jean, la place Lise-Girardin, la rue du Mont-Blanc et la place des Alpes.
Immeubles vétustes
C'est l'occasion de se replonger dans les années 1980. En octobre 1986, le conseiller d’Etat en charge de l'instruction publique, Dominique Föllmi, accompagnait en personne une élève clandestine à l'école, alors qu'elle devait être expulsée de Suisse avec ses parents. Le DIP ouvrait ainsi la voie à la scolarisation des enfants sans statut légal.
Dans les années 1960 et 1970, le quartier des Grottes comptait de nombreux immeubles vétustes destinés à la démolition. Dans ces immeubles étaient logés de nombreux saisonniers qui vivaient dans des conditions souvent insalubres et se trouvaient séparés de leur famille. Une saisonnière arrivée en 1981 livre son témoignage.
L’itinéraire "Le statut de saisonnier et son histoire" évoque les luttes politiques et sociales auxquelles ce statut indigne a donné lieu jusqu’à sa suppression en 2002. Il débute à l’île Rousseau, puis passe par le Jardin anglais, la promenade de la Treille, la place de Neuve, le parc du 14-juin, le parc des Bastions et la rue des Chaudronniers.
Pas de regroupement familial
Ces deux itinéraires poursuivent le travail de mémoire qui avait déjà été présenté lors d'une exposition en 2019 "Nous, saisonniers, saisonnières...Genève 1931-2019". Cette exposition donnait la parole aux saisonniers et à leurs proches.
Le statut de saisonnier avait été créé en 1931 pour répondre aux besoins économiques de la Suisse. L'autorisation de séjour et de travail était de neuf mois au maximum à des conditions très restrictives. Le regroupement familial était interdit tout comme le changement d'employeur ou de canton de résidence.
Comme l'exposition de 2019, ces deux itinéraires ont été créés par les Archives contestataires, le Collège du travail et le collectif d'artistes Rosa Brux à l'initiative de la Ville de Genève. La plateforme numérique a été développée par la Bibliothèque de Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Plus de 170 personnalités de Suisse romande, issues de tous les milieux, ont signé une tribune de soutien après les annonces de restructuration chez Tamedia. Dans leur texte adressé à la direction de l'éditeur et au conseil d'administration de sa maison mère TX Group, elles demandent de renoncer aux licenciements et de "s'engager concrètement au maintien, à la pluralité et au développement de la presse romande."
La liste des signataires comprend de très nombreuses figures culturelles en Suisse romande, entre littérature (Joël Dicker par exemple), musique (Stephan Eicher), cinéma (Ursula Meier), humour (Yann Marguet) ou bande dessinée (Zep). Des directrices et directeurs d'institutions culturelles ou de festivals sont aussi présents en nombre. S'y ajoutent des sportifs de premier plan (Roman Mityukov notamment), des grands cuisiniers (Franck Giovannini) mais aussi plusieurs chercheurs, professeurs d'hautes écoles ou représentants du monde viticole.
Ces personnalités déplorent les récentes annonces de Tamedia avec notamment, côté romand, la fusion des rédactions de 24 heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche, ce qui se traduira par la suppression de 25 postes plein temps.
"Depuis des années, la réduction progressive des effectifs de la presse romande conduit à un dangereux appauvrissement de l'information régionale de qualité, à l'heure où les géants du Net et les réseaux sociaux banalisent l'accès aux nouvelles aléatoires, non vérifiées sinon mensongères", peut-on lire dans cette tribune.
Une voix romande "factice"
"L'information de qualité est le liant d'une communauté et le ciment d'une démocratie", continue le texte. Or selon ses signataires, Tamedia "fragilise" cette presse romande, rappelant aussi la fermeture de l'imprimerie de Bussigny. "C'est la Suisse romande en tant qu'entité politique, culturelle et économique que vous mettez en péril", dénoncent-ils.
Les signataires déplorent également la volonté de Tamedia de multiplier la traduction en français d'articles de ses titres germanophones: "C'est la voix de la Suisse romande que vous rendrez inaudible ou, pire, factice."
En tant que personnalités de Suisse romande, "nous affirmons que nos hautes écoles, nos institutions culturelles, nos entreprises innovantes, notre monde agricole, nos artistes, nos sportifs, les habitants de ce pays réclament et méritent une presse régionale forte, indépendante, multiple et impliquée", martèle la tribune.
« Rencontres dans des rues hantées » (KEYSTONE-ANTHONY ANEX)
Des rencontres dans les rues hantées de Genève. Tout un programme proposé par les Bibliothèques municipales. La première a lieu ce samedi dans le quartier de Plainpalais.
Vous aimez les histoires de spiritisme?
Alors ne manquez pas les “rencontres dans des rues hantées” proposées par les Bibliothèques municipales de Genève. La première édition a lieu samedi 21 septembre avec Virginie Bercher. Cette professeure d’histoire raconte le spiritisme genevois, elle a réalisé son mémoire de licence à ce sujet. La Genevoise explique comment ce mouvement s’est implanté dans la société au milieu du 19e siècle.
Alors d'où vient ce phénomène? Virginie Bercher:
Virginie Bercher
Professeure d'Histoire
Virginie BercherProfesseure d'Histoire
Virginie BercherProfesseure d'Histoire
Il y avait à l'époque un effet de mode qui a donné lieu à toutes formes de spiritisme, avec des histoires plus ou moins drôles. Par exemple, “l’affaire de la Petite Perrière”:
Virginie Bercher
Professeure d'Histoire
Virginie BercherProfesseure d'Histoire
Virginie BercherProfesseure d'Histoire
Parmi les figures genevoises du spiritisme, on retrouve une femme, Élise Müller qui se fera appelé Hélène Smith. Un destin lié étroitement au psychologue genevois Théodore Flournoy.
Virginie Bercher:
Virginie Bercher
Professeure d'Histoire
Virginie BercherProfesseure d'Histoire
Virginie BercherProfesseure d'Histoire
La première rencontre est donc prévue ce samedi à 14h. Rdv sur la Plaine de Plainpalais, face au 8, avenue Henri-Dunant. Il faut s’inscrire en amont. La rencontre qui s’adresse à un public adulte et dure 1h30
La seconde rencontre est programmée le samedi 28 septembre avec Carla Demierre qui parlera plus en profondeur d’Élise Müller et de sa carrière de peintre.
Si vous voulez en savoir plus, rdv sur la plateforme hypercity.ch avec une série de podcasts.
La Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer a lieu ce 21 septembre. L’occasion de revenir sur les bienfaits de la zoothérapie pour les personnes souffrant de cette maladie neurodégénérative. Il s’agit de faire appel à un animal pour faciliter le lien à l’humain. A Genève, des EMS ont recours à cette technique de soins.
Marie est zoothérapeute. Chaque semaine, elle intervient à l’EMS Saint-Loup, à Versoix, avec des animaux formés en médiation animale. Objectif: apaiser les résidents et rompre l’isolement chez les personnes, notamment celles atteintes de la maladie d'Alzheimer.
"On va aller chercher les souvenirs pour faire revivre des émotions"
Louise qui est animatrice dans cet EMS constate clairement de l'apaisement chez les résidents après chaque passage des animaux.
Reportage zoothérapie
Reportage zoothérapie
Reportage zoothérapie
"Un animal est comme un enfant, il ne va pas juger"
Les zoothérapeutes travaillent sur plusieurs axes et avec différents animaux: Chien, cochon d'Inde, lapin ou encore oiseaux. Ce qui permet d’améliorer la mobilité mais aussi la motricité fine et procure un sentiment d'utilité et d’estime de soi.