Rejoignez-nous

Genève

Cours de français dans les parcs: près de 2000 participants

Publié

,

le

Le parc de la Perle du Lac est l'un des huit parcs du canton qui a accueilli des cours de français pendant la période estivale (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Dans le canton de Genève, les cours de français proposés cet été dans huit parcs de six communes ont attiré près de 2000 personnes. Ce projet-phare de la politique d'intégration cantonale sera étendu à d'autres parcs dans les années à venir.

Le Département de la cohésion sociale (DCS) se réjouit jeudi dans un communiqué du "succès grandissant" de ce dispositif lancé en 2015. Les cours de français oraux sont dispensés à l'ombre des arbres, gratuitement et sans inscription.

Cette offre originale vise à pallier la fermeture de la plupart des centres de formation associatifs durant les mois d'été. Le succès a été au rendez-vous dès la première édition, relève le DCS. En dix ans, "français en été" est passé d'un seul parc en Ville de Genève à huit parcs.

Désormais, plus de 50 professionnels encadrent les élèves tous les jours sur le terrain. Une équipe éducative et d'animation organise aussi des activités pour les enfants pendant que les parents suivent les cours. Le DCS souligne la détermination des personnes immigrées à apprendre le français, même durant les vacances estivales.

Intégration renforcée

Le cadre insolite des parcs est plus informel que les salles de cours. La gratuité, la facilité d’accès et la qualité des cours contribuent aussi au succès de "français en été". Ces cours sont toujours axés sur la pratique du français au quotidien, en lien avec la vie genevoise.

Ils sont ouverts à toute personne désireuse d'apprendre le français, indépendamment de son origine ou de son statut de séjour. Ce programme incite aussi les personnes immigrées, parfois isolées socialement, à découvrir et à s’approprier l’environnement local, relève le DCS. Les liens et la participation à la vie sociale s’en voient renforcés, tout comme l’intégration sociale des personnes dans leur lieu de vie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre

Publié

le

Les syndicats genevois ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les commerces le dimanche 21 décembre (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.

Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.

Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.

Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.

Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

A Genève, une nouvelle loi pour favoriser l'accès à la propriété

Publié

le

Photo d'illustration (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, la majorité de droite du Grand Conseil a voté vendredi une loi visant à favoriser l’accès à la propriété pour les locataires qui souhaiteraient devenir propriétaires de leur logement. Dénonçant une forme de congé-vente, la gauche et l'Asloca vont lancer un référendum.

La modification de la loi sur les démolitions, transformations et rénovations de maisons d’habitation (LDTR) a été acceptée par 59 voix contre 33 et 1 abstention. Actuellement, un locataire peut déjà acheter son logement, mais à des conditions très restrictives. Parmi celles-ci figure l’aval de 60% des locataires de l'immeuble.

La loi acceptée vendredi accorde une marge de manoeuvre plus importante, tout en maintenant certaines conditions. L'acheteur doit occuper l'appartement depuis au moins trois ans. Il doit aussi s'engager à y rester cinq ans. Le prix est de vente est limité avec un plafond qui correspond au prix moyen des PPE en zone de développement.

Pour la députée PLR Diane Barbier-Mueller, qui est aussi présidente de la Chambre genevoise immobilière, il s'agit d'une mesure concrète d'encouragement à la propriété dans le canton. Et d'insister sur "les prix abordables" auxquels pourront être achetés ces appartements.

Il n'y a aucune obligation d'acheter le logement, ont souligné plusieurs députés de droite. "C'est une modification modérée de la LDTR qui ne remet pas en cause ses fondements", selon Laurent Seydoux, député de Libertés et Justice sociale (LJS).

"Poudre aux yeux"

Ces cautèles n'ont pas rassuré la gauche, qui voit dans cette modification de la LDTR une forme de "congés-vente", soit des congés donnés aux locataires afin de vendre l’appartement pour le gain spéculatif des propriétaires. "Ces protections sont de la poudre aux yeux", a relevé la députée socialiste Caroline Renold.

"Les milieux immobiliers prétendent soutenir les locataires pour favoriser les spéculateurs", a-t-elle ajouté. Ce projet de loi vise à ouvrir la porte à une vaste opération de vente à la découpe du parc locatif genevois grâce aux congés-vente, tel que cela s’est produit dans les années 80, selon la députée.

Référendum

Et de mettre en garde contre un "champ d'effet pervers". Elle craint une sélection des locataires, un démantèlement du parc locatif et une hausse des loyers. La gauche ainsi que l'Asloca ont déjà annoncé le lancement d'un référendum. Ils comptent bien gagner devant le peuple comme en 1985, 2004 et 2016. Les Genevois avaient alors suivi la gauche en soutenant la protection des locataires.

Le nouveau chef du Département du territoire, Nicolas Walder, n'a pas voulu se prononcer sur le fond de ce projet de loi. Il a toutefois souligné que ce texte nécessitera des contrôles de la part de ses services, alors même que les ressources de ses offices sont limitées.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Genève

Un livre sonore remet au goût du jour le patrimoine musical romand

Publié

le

Elles veulent préserver la mémoire musicale suisse. Deux chanteuses du groupe Suisse Chérie, et jeunes mamans, publient “Mes premières chansons suisses”, un livre sonore illustré destiné aux tout-petits. On y retrouve des airs emblématiques comme Le Vieux Chalet, Le Ranz des Vaches mais aussi Tout Simplement. 

Ces chansons ont sûrement bercé votre enfance, et berceront peut-être aussi celle de votre progéniture. “Mes premières chansons suisses”, c’est son nom, a été imaginé par Pauline et Natacha, deux chanteuses du groupe Suisse Chérie. Ces jeunes mamans veulent transmettre l’héritage musical suisse. Pauline est l'une des deux artistes:

Pauline du groupe Suisse Chérie

Dans ce livre sonore figurent des airs emblématiques comme Le Ranz des vaches, Sentiers valaisans ou encore Tout simplement : des titres venus de plusieurs cantons romands.
Natacha est l’une des deux artistes à l'origine du projet:

Natacha du groupe Suisse Chérie

Le livre, qui coûte 15 francs,  a également été offert à 80 crèches genevoises pour faire vivre ces chansons dans le quotidien des tout-petits. Vous pouvez le retrouver sur le site www.suissecherie.com ou en librairie chez Librerit et Nouvelles Pages à Carouge ainsi qu'à l'Alchimiste à Lancy. 

 

Continuer la lecture

Genève

Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée

Publié

le

L'exclusion annoncée des élèves frontaliers du système scolaire genevois suscite de vives oppositions (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.

Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.

Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.

Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.

Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.

Victimes collatérales

Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.

A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026

Publié

le

La majorité de droite du Grand Conseil genevois a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget 2026 de l'Etat (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève débutera 2026 sous le régime des douzièmes provisoires. Fustigeant l'absence de réformes structurelles, la majorité de droite du Grand Conseil a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget d'Etat 2026 fortement déficitaire.

L'entrée en matière a été refusée par voix 62 contre 32 (PS et Vert-e-s), mettant fin au débat budgétaire. Le projet de loi soumis en plénière présentait un déficit de 409 millions de francs, alourdi à 767 millions, suite notamment à une réévaluation à la baisse des revenus.

"Ce projet de budget ne constitue pas une base acceptable", a relevé Laurent Seydoux, député LJS et rapporteur de majorité. "Les dépenses du canton sont à niveau tel que la marge d'action est dérisoire", a-t-il ajouté, en soulignant que les "réformes structurelles ne sont toujours pas au rendez-vous".

Le Conseil d'Etat devra représenter un projet de budget au plus tard fin mars 2026. En attendant, l'Etat devra calquer ses dépenses mensuelles sur celles de l'exercice 2025, plus les charges contraintes prévues pour 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

GenèveIl y a 2 heures

Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre

A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre....

SuisseIl y a 2 heures

Construction: entrepreneurs et syndicats ont trouvé un accord

Les entrepreneurs et les ouvriers du bâtiment représentés par les syndicats se sont mis d'accord...

Suisse RomandeIl y a 3 heures

Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées

Rebondissement dans le budget vaudois 2026: le gouvernement revient sur deux mesures très contestées dans...

GenèveIl y a 3 heures

A Genève, une nouvelle loi pour favoriser l'accès à la propriété

A Genève, la majorité de droite du Grand Conseil a voté vendredi une loi visant...

Suisse RomandeIl y a 4 heures

Le zoo de Servion reçoit deux lémurs couronnés, uniques en Suisse

Le zoo de Servion, au nord de Lausanne, accueille une nouvelle espèce unique en Suisse....

SuisseIl y a 4 heures

L'assassin d'enfants Werner Ferrari meurt en prison à Lenzburg (AG)

L'assassin d'enfants Werner Ferrari est décédé vendredi matin à l'âge de 78 ans au pénitencier...

CultureIl y a 4 heures

Le producteur de cinéma bâlois Arthur Cohn est décédé

Le producteur de cinéma bâlois et lauréat de plusieurs Oscars Arthur Cohn est décédé vendredi...

SuisseIl y a 5 heures

L'auteur de l'attentat à la grenade écope de 17 ans et 6 mois

Le Tribunal pénal fédéral a prononcé une peine de 17 ans et 6 mois contre...

MobilitéIl y a 6 heures

La Suisse achètera moins de F-35 que prévu pour respecter le budget

La Suisse achètera "autant d'avions F-35 que possible" dans la limite de l'enveloppe financière de...

SuisseIl y a 6 heures

Défense: la Suisse revoit sa stratégie face à la menace actuelle

Le gouvernement suisse s'est doté d'une nouvelle stratégie de politique de sécurité pour les prochaines...