Rejoignez-nous

Actualité

Fusion des rédactions du Bund et de la BZ avec pertes d'emplois

Publié

,

le

Le groupe Tamedia met fin au modèle bernois en annonçant le regroupement des rubriques régionales des quotidiens Bund et Berner Zeitung (BZ) (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le groupe Tamedia met fin au modèle bernois en annonçant jeudi le regroupement des rubriques régionales des quotidiens Bund et Berner Zeitung (BZ). Cette fusion, qui se traduira par la perte d'une vingtaine d'emplois, a été accueillie froidement par le canton.

Cette annonce ne constitue pas une surprise. Elle n'en reste pas moins "un jour noir pour la place médiatique bernoise", a déploré le maire de Berne Alec von Graffenried.

Fin octobre, l'éditeur zurichois Tamedia, qui fait partie du TX Group, expliquait que les deux quotidiens devraient à l'avenir collaborer plus étroitement sur le plan organisationnel. L'objectif était de trouver des synergies dans la couverture de l'actualité locale et cantonale.

Der Bund renforcera désormais sa partie opinions et débats et proposera des reportages plus largement axés sur l’étranger et la culture, tandis que Berner Zeitung misera quant à elle sur des articles régionaux plus approfondis ainsi que sur le sport, précise Tamedia dans un communiqué. Simon Bärtschi, rédacteur en chef de la BZ, reprendra la direction générale, tandis que Patrick Feuz intégrera la nouvelle rédaction en chef tout en restant rédacteur en chef du Bund.

Ce rapprochement entraînera la suppression d’une vingtaine de postes à temps plein qui devrait être absorbée par des départs naturels. Si ce n'est pas le cas, un plan social sera mis en place, précise Tamedia.

Perte de crédibilité journalistique

Pour Tamedia, cette réorganisation doit "permettre de mettre les synergies nécessaires à profit, tout en créant pour nos deux journaux à Berne un modèle tourné vers l’avenir, précise dans le communiqué Marco Boselli, co-directeur de Tamedia. L'ambition du groupe reste "de maintenir Der Bund et Berner Zeitung en tant que deux titres séparés", assure-t-il.

Pour syndicom, avec cette annonce "les pires craintes se sont confirmées". Près d'un tiers des 70 postes à temps plein seront supprimés au cours des prochains mois, souligne le syndicat qui demande à Tamedia de réduire les licenciements au minimum et de conclure un plan social équitable pour atténuer les mesures d’économies inévitables.

Les deux journaux qui avaient des sections régionales indépendantes seront à l'avenir produits par une seule et même équipe rédactionnelle fusionnée et fortement réduite, regrette syndicom. Avec cette décision, Tamedia "continue à entacher la crédibilité journalistique" et ce sans nécessité, estime le syndicat qui souligne que Tamedia a réalisé un bénéfice avant amortissements de 11 millions de francs en 2020.

Appauvrissement

Le gouvernement bernois a exprimé son inquiétude quant à l'appauvrissement de la couverture des sujets locaux et régionaux dans ces deux titres. Il dit regretter cette décision. La suppression de postes va appauvrir la place médiatique bernoise, selon lui.

Pour le Conseil-exécutif, le canton de Berne vit la même expérience qu'ont vécue avant lui de grandes régions comme Bâle, Lucerne ou St-Gall. "La rédaction traitera de sujets locaux et régionaux sans se soucier de ce que fait la concurrence et sans comparer son travail avec celui des autres rédactions".

"La concurrence journalistique entre les deux rédactions a permis de garantir un débat public différencié, critique et indépendant", a souligné le maire Alec von Graffenried. Avec sa décision, Tamedia a abandonné le "modèle bernois", en donnant plus de poids à ses intérêts économiques qu'à sa responsabilité en matière de politique des médias, selon le Bernois.

Le quotidien Bund s'adresse plutôt à un lectorat urbain et est présent dans la ville fédérale alors que son concurrent s'adresse plutôt à un lectorat rural. Aujourd'hui, les pages portant sur l'actualité étrangère et nationale sont déjà identiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

Publié

le

130 millions de francs seront en jeu lors du prochain tirage de l'Euro Millions vendredi. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 27, 29, 32, 33 et 47, ainsi que les étoiles 2 et 8.

Lors du prochain tirage vendredi, 130 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

SAM Massagno rejoint Fribourg en finale

Publié

le

Mission accomplie pour SAM Massagno ! (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La finale des play-off opposera bien dès samedi Fribourg Olympic à SAM Massagno. Les Tessinois ont obtenu leur qualification lors de l'acte IV contre Union Neuchâtel.

A la Riveraine devant 1285 spectateurs, SAM Massagno s'est imposé 74-65. L'avantage de 7 points (20-13) acquis à l'issue du premier quarter a été déterminant dans ce succès. Malgré l'appui de leur public, les Neuchâtelois n'avaient pas les armes pour forcer l'adversaire à un cinquième match décisif. L'absence du topscorer Dalan Ancrum, suspendu, a bien trop pesé comme le 3 sur 18 à 3 points pour qu'une autre issue soit possible.

L'acte I de la finale aura lieu au Tessin

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Réduction de primes: le Conseil des Etats opte pour un compromis

Publié

le

Certains cantons devront contribuer davantage à la réduction des primes maladie (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La plupart des cantons devront augmenter leur contribution à la réduction des primes maladie. Le Conseil des Etats est finalement entré en matière mardi par 24 voix contre 16 sur le contre-projet indirect à l'initiative du PS "Maximum 10% du revenu pour les primes".

Le Conseil fédéral a concocté un contre-projet en réponse à l'initiative populaire du PS qui demande qu'aucun assuré ne doive payer plus de 10% de son revenu pour les primes d'assurance maladie. Le projet gouvernemental rappelle les cantons à leurs responsabilités.

Après un premier refus d'entrer en matière, le Conseil des Etats accepte de définir des exigences minimales à l'intention des cantons. Au vu de la forte augmentation des primes (6,6% cette année) qui pèsent sur le budget des ménages, l'initiative populaire a de bonnes chances en votation populaire.

Mais elle n'est pas finançable, ont relevé plusieurs sénateurs. Le Conseil des Etats a donc repris le projet gouvernemental en le revoyant à la baisse pour réduire la facture des cantons. Les débats se poursuivent sur le détail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Demandes d'informations ininterrompues sur les sectes

Publié

le

Un quart des demandes adressées l'an dernier à Infosekta concernait les Témoins de Jéhova (archives). (© KEYSTONE/PETER LAUTH)

Le service suisse de conseil sur les sectes Infosekta a reçu 3000 demandes l'an dernier. Les deux tiers concernaient des groupes religieux, des mouvances ésotériques et issues du développement psychologique personnel.

Le besoin d'informations ne faiblit pas, a indiqué Infosetka dans son rapport annuel publié mardi. Un quart des demandes étaient liées aux Témoins de Jéhova. La plupart des autres groupes mentionnés sont peu connus.

L'un des plus cités se dénomme Komaja, "la communauté des éclairés" du gourou croate Makaja. Arrivé en Suisse en 1987, le gourou vit désormais en Istrie, région croate proche de Venise, dans son centre "Cherry Blossom".

Sexe et méthode spirituelle

Il prône le sexe pour "se libérer des vieux schémas" et surmonter son ego, souvent aux dépens de ses adeptes. Son enseignement s'intitule "Le sentiment amoureux comme méthode spirituelle". Des témoins relatent dans le rapport annuel d'Infosekta comment Makaja les a convaincues d'avoir des relations sexuelles. Le nombre d'adeptes est évalué entre 100 et 200 personnes.

Parmi les demandes adressées à Infosekta, 76% provenaient de personnes privées et 24% de représentantes et représentants d'institutions.

Groupes d'entraide efficaces

Le service suisse de conseil sur les sectes souligne l'efficacité des groupes d'entraide pour parvenir à quitter une secte. Celui destiné aux anciens Témoins de Jéhova existe depuis cinq ans et a fait ses preuves.

Infosekta a été fondé en 1990 en tant qu'association, sous l'égide des services sociaux de la ville de Zurich. Il est financé par des fonds privés, par des communes, des communautés religieuses, des entreprises et des institutions étatiques. L'association revendique s'appuyer sur des spécialistes du droit, de la psychologie, de la sociologie, de la psychiatrie, du travail social, de la formation des adultes, des sciences religieuses et des médias.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Actualité

VIDEO - Un projet pilote en Valais pour soulager les urgences

Publié

le

Un projet pilote dans le Valais central pour soulager les urgences (archives).

Des équipes mobiles d’urgence sociale (EMUS) seront mises sur pied, cet automne, via un projet pilote dans le Valais central. Le détail avec Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

Les personnes en situation d’urgence sociale pourront être prises en charge par une équipe spécifique, intégrant des professionnels des domaines social et sanitaire.

Afin d’accompagner les victimes de violences domestiques, les personnes rencontrant des difficultés de santé non vitales (chute à domicile, alcoolisation aiguë, etc.) ou encore les personnes sans solution de logement, un projet pilote sera lancé cet automne dans la région Sion-Sierre et dans les vallées latérales.

Il doit notamment permettre de soulager les intervenants "feux bleus", comme les patrouilles de police et les ambulances, ainsi que les urgences hospitalières. "Et ce tout en garantissant une prise en charge adaptée pour les personnes en situation de détresse sociale", précise le Département de la santé, des affaires sociales et de la culture dans un communiqué, ce mardi.

Sur les week-ends

Les équipes EMUS seront pilotées et activées par la centrale 144. L’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) régule déjà les appels d’urgence sanitaire et sera à même de déterminer les besoins précis d’un patient pour activer la meilleure prise en charge possible, pour ce dernier. Ce projet assurera une intervention de 19h00 à 07h00 durant les nuits de vendredi, samedi et dimanche, ainsi que les jours fériés.

Les équipes EMUS collaboreront avec le réseau sociosanitaire existant en Valais. Les binômes, composés d’un intervenant social et d’un intervenant sanitaire, pourront ainsi orienter les personnes rencontrées vers les institutions compétentes, mais aussi soutenir ces dernières dans la gestion de situations complexes. Ces équipes pourront également jouer un rôle préventif, afin d’identifier des problématiques sociales récurrentes en Valais.

L'expérience vaudoise

Afin d’assurer l’efficacité de ce projet, le canton du Valais peut compter sur l’expérience d’Unisanté, qui gère depuis plusieurs années une équipe mobile d’urgence sociale, dans le canton de Vaud.

Un bilan de ce projet pilote sera effectué après deux ans d’activité, afin de déterminer l’efficacité du dispositif et son éventuelle extension au reste du canton.

InfoKids à Genève

L'application InfoKids est destinée aux parents dont les enfants nécessitent une consultation médicale au Service d'Accueil et Urgences Pédiatriques (SAUP) des HUG. InfoKids offre les services suivants : Conseils sur l'attitude à adopter face aux symptômes présentés par l'enfant

Avec ATS

Continuer la lecture