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Frontex: un "oui" à Schengen, selon les partisans - la gauche veut une réforme

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Le comité référendaire NoFrontex estime que la Suisse, via Frontex, a une part de responsabilité dans la violence, la misère et la mort aux frontières extérieures de l'espace Schengen. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

En acceptant dimanche l'augmentation de la contribution fédérale à Frontex, les Suisses ont avant tout exprimé leur soutien au système Schengen, estiment les partisans du texte. Déçus, les opposants veulent faire avancer une réforme de l'agence européenne.

Selon le conseiller national Damien Cottier (PLR/NE), la question d'une sortie automatique du système Schengen en cas de "non" a été prise en considération par la population. "C'est une bonne chose pour la Suisse qu'on n'ait pas rajouté une difficulté dans la relation avec l'Union européenne (UE)", a-t-il déclaré à la RTS.

L'élu PLR critique "l'absolutisme" de la gauche dans son rejet. Son parti estime lui que le résultat du jour est un "oui" en faveur de la sécurité et à une Suisse coopérative au coeur de l'Europe.

Les Vert'libéraux estiment également que l'acceptation de cet objet est un signal clair pour une collaboration forte avec l'Europe. Il s'agit maintenant de capitaliser sur ce "oui" pour une collaboration qui avance, a souligné le président du parti Jürg Grossen.

Faire avancer la réforme de Frontex

"Le débat de ces dernières semaines a permis de montrer que la participation de la Suisse à Frontex est nécessaire. C'est à la fois une question de solidarité européenne et une contribution à notre propre sécurité, a pour sa part jugé le vice-président du Centre, Charles Juillard.

La question des "pushbacks" (refoulements illégaux de migrants) et du respect des droits humains doit être prise très au sérieux, note toutefois le sénateur jurassien. Des réformes doivent être menées avec la participation de la Suisse.

La Suisse doit désormais renforcer son engagement pour améliorer la protection des droits fondamentaux aux frontières extérieures de l'UE, estime l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR), qui avait laissé la liberté de vote. Il s'agit de complètement réformer l'agence européenne.

L'UDC salue l'acceptation du projet Frontex, qui permet de mieux surveiller les frontières extérieures de l'UE et sert donc les intérêts de la Suisse. "Il ne s'agit toutefois pas d'un chèque en blanc et cela ne doit pas conduire à un nouveau démantèlement de nos frontières intérieures", prévient le parti.

Les Verts veulent une norme pénale

A gauche, le vice-président des Verts Nicolas Walder analyse l'acceptation de cet objet comme un "oui" à des relations étroites avec l’Europe et non comme un "oui" à la politique "isolationniste et contraire aux droits humains de Frontex".

La conseillère aux Etats Liza Mazzone (Verts/GE) se réjouit pour sa part que pour la première fois, il ait été largement reconnu que les droits humains sont bafoués aux frontières de l'Europe et que Frontex doit être réformé. Il appartient désormais au Conseil fédéral d'activer une réforme de l'agence.

Les Verts veulent également créer une norme pénale réprimant les renvois collectifs. Une intervention parlementaire à ce sujet sera déposée durant la session d'été.

Devant le résultat, Ada Marra (PS/VD) a reconnu un échec "patent". Avec un "non", une nouvelle et meilleure proposition aurait pu être établie, estime son parti. Dans tous les cas, Frontex doit être réformé et les "pushbacks" systématiques et illégaux doivent prendre fin.

Résultat "honteux"

Le comité référendaire NoFrontex s'est dit très déçu du résultat. La Suisse se rend ainsi complice de la mort et de la violence contre des dizaines de milliers de personnes, critique-t-il.

"Ce résultat est même honteux pour un pays qui se réclame de l'Etat de droit et d'une tradition humanitaire", déplore Sophie Guignard, membre du comité référendaire, interrogée par Keystone-ATS. "Cela revient d'une certaine manière à fermer les yeux sur une politique inhumaine". Pour les référendaires, prétendre que l'agence européenne peut être améliorée est de la "poudre aux yeux".

Déçues, les Eglises contre l'extension de Frontex considèrent cette votation comme une occasion manquée de poser de nouveaux jalons et de placer la protection des vies humaines au-dessus de la protection des frontières. Elles se réjouissent toutefois de la force de frappe de la campagne, qui a fait comprendre qu'il existe un problème aux frontières extérieures de l'UE.

Engagement européen

Bruxelles a salué l'engagement clair des Suisses en faveur de Frontex. Le résultat du vote montre l'importance que la Suisse accorde aux avantages de la libre-circulation et à une gestion commune des frontières, a écrit le vice-président de la Commission européenne Margarítis Schinás sur Twitter.

Le Mouvement européen suisse se réjouit du résultat du vote et appelle maintenant à aller de l'avant pour relancer l'intégration européenne de la Suisse. Opération Libero veut également sortir de l'impasse en matière de politique européenne, mais aussi réformer Frontex.

Du côté des milieux économiques, economiesuisse salue le maintien assuré de la Suisse dans les accords de Schengen, décisifs pour l'économie et la sécurité. L'Union suisse des arts et métiers (usam) se réjouit que la Suisse ne devienne pas "'ilot de visas", notamment pour le secteur du tourisme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Mobilité

L'élargissement des autoroutes serait accepté, selon un sondage

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Les Suisses accepteraient les six projets d'extension des autoroutes soumis au peuple le 24 novembre, selon un sondage (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les Suisses accepteraient l'extension des autoroutes, selon un premier sondage. Aucune majorité ne se dégage en revanche pour les autres objets soumis au peuple le 24 novembre, à savoir le financement uniforme des soins (EFAS) ainsi que des révisions du droit du bail.

Selon le premier sondage de 20 minutes et Tamedia publié mercredi, les Suisses approuveraient à 56% les six projets d'extensions autoroutières prévus, dont un romand. La part du non s'élève à 42%, celle des indécis à 2%.

L'argument qui convainc le plus les partisans est que cette extension permettra de réduire les embouteillages et donc de décharger les villes et les villages du trafic d'évitement.

Les autres objets ne réunissent pas de majorité. Le projet de financement uniforme des prestations de santé ambulatoires et stationnaires (EFAS) récolte 38% d'avis favorables pour autant d'avis défavorables et 24% d'indécis.

Le texte relatif aux sous-locations réunit 47% de oui, 42% de non et 11% d'indécis. Les sondés sont 43% à être favorables au second texte sur le bail (résiliation pour besoin propre). Cinquante pour cent sont contre et 7% sont indécis.

Le sondage a été réalisé en ligne les 2 et 3 octobre en collaboration avec l'institut LeeWas. Y ont pris part 11'170 personnes, dont 3852 en Suisse romande. La marge d'erreur est de +/- 1,7 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pénuries de carburant en Floride avant l'arrivée de Milton

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La région de la baie de Tampa en Floride avait déjà subi des dégâts avec la tempête tropicale ETA fin 2020. (© KEYSTONE/AP/Luis Santana)

En Floride, près de 17% des 8000 pompes à essence ne disposaient plus de carburant. Les résidents tentent de quitter la région face à l'arrivée de l'ouragan Milton qui doit toucher terre dans cet Etat durant la nuit de mercredi à jeudi.

Il y avait des embouteillages mardi et de longue files d'attente aux stations essence, alors que les autorités intiment aux habitants d'évacuer.

"Toute la péninsule de Floride est sous une forme soit de surveillance soit d'alerte", a déclaré mardi Ron DeSantis, gouverneur de cet Etat du sud-est des Etats-Unis.

Selon le New York Times, près de 5 millions de personnes se situent dans des régions où sont émis ces avertissements. Il s'agit d'une des plus grandes opérations d'évacuation dans l'histoire de l'Etat.

Des générateurs distribués en Floride

Des générateurs, de la nourriture, de l'eau et des bâches sont aussi distribués à travers la Floride.

A Tampa, des dizaines de voitures ont aussi fait la queue pour collecter des sacs de sable afin de tenter de protéger leur maison des inondations attendues.

Milton est "un ouragan majeur et dangereux" repassé en catégorie 5 sur l'échelle Saffir-Simpson, la plus élevée - après avoir été rétrogradé en catégorie 4, a averti mardi le Centre national des ouragans américain (NHC).

Selon l'expert météorologique Michael Lowry, "si les pires prévisions se concrétisent pour la région de la baie de Tampa, les submersions côtières provoquées par Milton pourraient être le double de celles observées il y a deux semaines durant l'ouragan Hélène".

"Milton s'est renforcé lundi à un rythme effréné", l'un des "plus rapides jamais observés dans le bassin atlantique", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / anp / belga-ag / afp

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International

Grève: Boeing suspend les négociations

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Boeing suspend mardi les discussions avec le syndicat pour mettre fin à la grève. (© KEYSTONE/AP/Elaine Thompson)

Boeing a annoncé mardi le retrait de l'offre faite au syndicat des machinistes IAM, qu'il accuse d'avoir formulé des demandes déraisonnables. Les discussions, pour mettre fin à la grève qui paralyse ses deux principales usines depuis la mi-septembre, sont suspendues.

Le constructeur aérien américain a pris cette décision, officialisée par une communication interne consultée par l'AFP. Un troisième tour de négociations de deux jours s'est achevé mardi.

Région de Seattle, berceau de Boeing

Le syndicat IAM (International Association of Machinists) a décrété une grève depuis le 13 septembre, qui concerne 33'000 adhérents dans la région de Seattle, berceau de Boeing.

Les deux principales usines du groupe à Renton (produisant le 737, son avion le plus vendu) et Everett (produisant le 777 et abritant plusieurs programmes militaires) font partie des sites totalement à l'arrêt.

Dans le courrier interne, la responsable de l'aviation commerciale de Boeing Stephanie Pope affirme que la direction de l'avionneur a soumis, lors de ce troisième round de discussions, de nouvelles propositions, améliorées par rapport à la précédente version.

Le groupe a notamment revalorisé le salaire net et les pensions de retraite, selon la dirigeante.

"Malheureusement, le syndicat n'a pas pris ces propositions au sérieux", préférant, selon elle, faire des demandes "non négociables qui dépassent de loin les limites de l'acceptable si nous voulons rester compétitifs".

"De ce fait, poursuivre les négociations n'aurait pas de sens à ce stade et nous avons retiré notre offre", a conclu Stephanie Pope.

Boeing se dit néanmoins prêt, selon elle, à de nouveaux pourparlers une fois que l'IAM sera prêt "à discuter d'un accord qui soit respectueux de nos employés et préserve l'avenir de notre entreprise".

"Nous obtiendrons gain de cause", a réagi l'IAM dans un communiqué posté sur son site, affirmant que Boeing avait refusé "de proposer toute (nouvelle) hausse de salaires", de mesures de progression de carrière ou de contributions au fonds de pension des employés.

Période difficile pour le constructeur

Le constructeur, qui traverse une période difficile du fait de problèmes de qualité de sa production, a pris des mesures pour préserver sa trésorerie pendant le débrayage.

Il a notamment eu recours à du chômage technique, qui touche des dizaines de milliers de salariés du groupe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Harris et Trump s'attaquent par interviews interposées

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Donald Trump et Kamala Harris ont échangé des piques mardi par interviews interposées. (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Kamala Harris et Donald Trump ont échangé mardi des piques acides à coups d'interviews interposées, la candidate démocrate étant très légèrement en tête d'une présidentielle américaine incroyablement tendue, selon un nouveau sondage.

A quatre semaines du scrutin, la vice-présidente américaine recueille 49% des intentions de vote à l'échelle nationale dans une enquête d'opinion du New York Times publiée mardi, contre 46% pour son rival républicain. Tout sauf un gage de victoire le 5 novembre.

Aux Etats-Unis, l'élection présidentielle est organisée au scrutin universel indirect et se joue réellement dans une poignée d'Etats très disputés, de l'Arizona au Michigan, en passant par la Pennsylvanie, le Nevada, la Caroline du Nord, la Géorgie et le Wisconsin.

Et malgré une série de rebondissements sans précédent -- de la condamnation au pénal de Donald Trump, au retrait de Joe Biden au profit de Kamala Harris -- les deux candidats y restent engagés dans un bras de fer haletant, sondage après sondage.

"Dictateur"

Cette élection présidentielle, aussi folle qu'indécise, alimente les tensions dans une société américaine déjà à cran.

"Je perds littéralement des heures de sommeil à cause de ce qui est en jeu dans cette élection", a affirmé Kamala Harris dans une interview à la radio mardi, alertant sur les risques d'une nouvelle présidence Trump.

"Je pense que Donald Trump a ce désir d'être un dictateur", a-t-elle alerté, tout en accusant son rival républicain de se faire "manipuler" par les "hommes forts".

Son de cloche similaire chez le candidat républicain, qui a balayé l'idée de "prendre le moindre jour de repos" avant le scrutin du 5 novembre. "Je me sentirais coupable", a-t-il déclaré à un podcast, comparant sa rivale à "un enfant", ou une "personne avec un très faible QI".

En plus d'enchaîner les apparitions médiatiques, souvent auprès d'interviewers sympathiques à leurs causes, les deux candidats à la Maison Blanche labourent jour après jour le terrain à la conquête de voix d'électeurs indécis.

Partition délicate

Kamala Harris tente notamment une opération séduction auprès des républicains modérés, en faisant le pari que certains d'entre eux ne veulent pas d'une nouvelle présidence du milliardaire de 78 ans, connu pour ses outrances.

Epousant un programme aux contours flous, mais résolument centriste, elle a organisé la semaine dernière un meeting de campagne avec l'ex-élue républicaine Liz Cheney, répudiée par Donald Trump. Et a réitéré mardi son intention de nommer un républicain ou une républicaine dans son gouvernement si elle était élue.

La stratégie a, en partie, porté ces fruits: dans le sondage du New York Times, réalisé avec l'université Siena College, la candidate de 59 ans effectue une percée auprès des républicains, qui sont 9% à la soutenir contre 5% auparavant.

La candidate joue aussi une partition très délicate vis-à-vis du conflit au Proche-Orient.

La quinquagénaire ne veut pas rompre ouvertement avec la ligne de Joe Biden, qui a accordé à Israël un soutien quasi inconditionnel. Mais elle est bien consciente que cette ligne pourrait lui coûter des voix, notamment auprès des musulmans américains, dans une élection où chaque bulletin - ou presque - compte.

Un important mouvement pro-palestinien, jusqu'ici très critique des démocrates, s'est fermement prononcé mardi contre Donald Trump, sans toutefois soutenir explicitement Kamala Harris.

L'ancien président républicain multiplie lui les meetings de campagne à travers le pays cette semaine, zigzaguant du Colorado au Nevada, jusque dans un bastion démocrate samedi: la Californie.

Mercredi, il ira attaquer le bilan des démocrates sur les terres de Joe Biden, organisant un événement axé sur l'économie depuis Scranton, la ville natale du président américain, en Pennsylvanie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Cour suprême ordonne la levée de la suspension de X au Brésil

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L'accès à X avait été bloqué il y a plus d'un mois au nom de la lutte contre la désinformation. Plusieurs milliers de manifestants avaient défilé début septembre pour s'opposer à cette décision (archives). (© KEYSTONE/AP/ETTORE CHIEREGUINI)

Un juge de la Cour suprême du Brésil a ordonné mardi la levée "immédiate" de la suspension du réseau social X. Son accès avait été bloqué il y a plus d'un mois au nom de la lutte contre la désinformation.

Le magistrat Alexandre de Moraes, qui avait ordonné cette suspension le 30 août, a donné 24 heures à l'agence régulatrice des télécommunications Anatel pour rétablir l'accès à la plateforme aux 22 millions d'usagers dans le plus grand pays d'Amérique Latine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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