Le lynx ou le flamant rose sont parmi les espèces animales protégées qui se "portent mieux" qu'au siècle dernier en France, indique l'organisation non gouvernementale WWF dans un rapport mardi. D'autres espèces restent cependant très menacées.
Dans le document intitulé "La biodiversité en France, entre déclins et espoirs", l'ONG de défense des animaux et de l'environnement s'est penchée sur 248 vertébrés de France métropolitaine, "l'un des pays les plus riches en biodiversité au monde", rappelle sa directrice générale Véronique Andrieux.
Les animaux que les pouvoirs publics tâchent de préserver peuvent se rétablir. "Nos données témoignent de réussites significatives pour ce petit nombre d'espèces véritablement protégées - environ 8% de notre échantillon", écrit Mme Andrieux.
Ainsi, "la taille des populations de vertébrés protégées a augmenté de 120% en moyenne depuis 1990 en France hexagonale". Pour les quelques espèces bénéficiant d'un plan national d'action, les populations ont même été multipliées par six.
Lynx en exemple
Le lynx est un exemple. "Chassé pour sa fourrure et comme trophée", il avait disparu il y a un siècle. Il est revenu dans le Jura après avoir été réintroduit en Suisse. La France compterait 150 à 200 de ces félins, qui cependant descendent tous des mêmes individus et manquent donc de diversité génétique.
"L'introduction régulière de quelques individus pourrait améliorer la dynamique locale, mais ne suffirait pas seule à éviter le risque d'extinction", plaide le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Le flamant rose, qui dans les années 1960 "avait presque disparu de Camargue, faute d'habitats favorables", a connu "une reconquête spectaculaire" avec "la création de sites protégés et la restauration des zones humides". "Aujourd'hui, la Méditerranée française accueille plus de 70'000 flamants roses au printemps", se félicite l'organisation.
D'autres espèces n'ont pas pu profiter des mêmes efforts. Le requin griset par exemple, "prédateur discret" qui "joue un rôle essentiel dans l'équilibre des écosystèmes marins", en Méditerranée et dans le golfe de Gascogne, a vu sa population chuter de 99% en un quart de siècle.
Pour le moineau friquet, qui "niche dans les cavités des vieux arbres ou des bâtiments agricoles et se nourrit de graines de mauvaises herbes, d'insectes ou de céréales", la baisse est de 91% en une vingtaine d'années. Cet oiseau souffre de la disparition des haies et des vergers et de l'usage accru d'herbicides et insecticides.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Jean-Jacques Gudet
10 décembre 2021 à 15 h 06 min
1 million, c'est quoi pour une entreprise de cette taille, qui préfère investir a l'étranger "France" plutôt que d'avoir des pneus neige afin d'éviter de bloquer une ville qui tourne déjà au ralenti ? Mobilité douce, sauf par neige, là ou ça rendrait le plus service !
Cherchez l'erreur ?
ABE
MDCC
10 décembre 2021 à 20 h 46 min
Sâchant que l'état verse des subsides aux TPG et qu'ils sont loin d'être de petites sommes, je pense que les TPG peuvent largement se les payer leurs pneus d'hiver... ou mettre des chaines dans les soutes prévues à cet effet sur tous les bus... Mais bon, loin de moi l'idée de penser que la direction est incompétente de part ses diplômes (ah pardon, ils n'ont pas des diplômes, ils ont le BAC "eux") ...