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Environnement : le poids des externalités

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Lorsque l’on parle d’environnement et de développement durable, on se réfère souvent aux externalités de l’économie. De quoi s’agit-il au juste ?

Oui, c’est un terme un peu valise, pour ne pas dire bateau. Sur le plan micro-économique, il s’agit des gains et des coûts générés par une entreprise sans qu’ils figurent dans ses comptes d’exploitation. Parce qu’ils sont extérieurs à son activité proprement dite, non couverts par sa comptabilité.

C’est donc assez neutre comme définition.

Oui, même si ça a suscité des kilomètres de littérature économique tout au long du XXe siècle. C’est dans les années 80 que le terme est devenu moins neutre. Avec la montée en puissance des raisonnements écologiques Aujourd’hui, lorsque l’on parle d’externalités, ça concerne en premier lieu les coûts des nuisances, en un sens clairement péjoratif. Les externalités sont les coûts que l’entreprise ne paie pas parce qu’il sont en réalité assumés par les individus et la société.

Donnez-nous quand même un exemple. Une entreprise locale.

Pas de problème, au hasard : l’Aéroport de Genève. Une entreprise bruyante et polluante, de taille moyenne à l’échelle européenne. Publique, ce qui attise forcément la critique. Ça tombe bien d’ailleurs, parce que les aéroports font partie des cas d’écoles les plus observés dans le monde sur le thème des externalités.

L’Aérorport indemnise tout de même certains riverains.

C’est vrai, certaines externalités, mais pas toutes. L’aéroport pose des problèmes à beaucoup de monde dans la région, sans parler des biotopes. Tout cela pourrait être chiffré. Mais si l’Aéroport assumait directement toutes ces externalités, le prix d’un accès au tarmac deviendrait exorbitant.

C’est pourtant vers quoi devrait tendre une économie durable.

Oui, clairement, au sens radical du terme. Et c’est dans cette direction que l’on avance très lentement depuis les années 80. Lorsque le principe du pollueur-payeur est devenu une sorte de dogme dans le monde. Pas seulement dans le domaine environnemental, d’ailleurs. Les externalités coûteuses en termes sociaux et de santé publique sont de plus en plus sensibles. Il y a déjà toute une régulation dans le secteur du tabac par exemple. Secteur très concentré à Lausanne et Genève soit dit en passant, dans ses centres mondiaux de décision.

Pour un dogme, comme vous dites, le principe du pollueur-payeur reste tout de même peu appliqué.

C’est vrai. Ce timing très lent vient de ce que l’on n’oublie jamais les externalités positives. Et on les met en balance. Dans le secteur du tabac, elles se résument un peu aux emplois générés. En Suisse et ailleurs. L’Aéroport de Genève est beaucoup plus généreux en quelque sorte. Il suscite même des sympathies.

Ce sont les fameuses "retombées économiques."

Oui, des études d’impact économique tentent de temps en temps de chiffrer l’apport de l’Aéroport. La dernière, en 2014, le portait à près de 5 milliards de francs. Ça n’impressionne pas les écologistes radicaux, mais ça laisse quand même de la marge pour des compromis durables.

 

Suisse

La Finma considère Comparis comme un intermédiaire d'assurance

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La Finma considère que Comparis est un intermédiaire d'assurance, ce que la société constestait jusqu'ici. (Archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Finma rappelle Comparis à l'ordre. Au terme d'une enquête (procédure d'enforcement), le gendarme financier est arrivé à la conclusion que le comparateur en ligne doit être considéré comme un intermédiaire d'assurance non lié.

La Finma ordonne à la société zurichoise de s'enregistrer dans le registre public prévu à cet effet. Comparis conteste depuis le début de cette procédure d'être un intermédiaire d'assurance.

Comparis devra également remplir "les obligations d'information prescrites envers les consommateurs", souligne vendredi l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma).

Les compagnies d'assurance rémunèrent Comparis au moment où une demande d'offre leur est transmise par le biais du comparateur en ligne. Afin d'éviter le statut d'intermédiaire d'assurance, le groupe zurichois a chargé une filiale - enregistrée dans le registre public - de cette partie de l'activité.

"Le processus reste toutefois fondamentalement le même, dans la mesure où il est possible de commander des offres sur le site Internet de Comparis sur la base d'un comparatif d'assurance", argumente le régulateur. La décision de la Finma peut faire l'objet de recours devant la justice.

Selon la définition du gendarme financier, un intermédiaire d'assurance désigne toute personne ou société qui "agit pour des entreprises d'assurance ou d'autres personnes en vue de la conclusion de contrats d'assurance ou conclut de tels contrats". Les intermédiaires non liés n'ont pas d'attaches juridiques ou économiques avec un assureur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

UBS: bénéfice de deux milliards pour Credit Suisse au 1er semestre

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Credit Suisse,rachetée par UBS, a enregistré un bénéfice grâce à l'annulation des emprunts AT1 par la Finma. (Archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Credit Suisse, désormais intégrée au sein d'UBS, a dégagé sur les six premiers mois de l'année un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 2,21 milliards de francs, grâce à un effet unique.

La performance doit toutefois beaucoup à l'amortissement intégral en mars des obligations AT1 par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), qui a généré à lui seul un gain de 14,11 milliards de francs, indique le fleuron bancaire helvétique déchu dans un communiqué vendredi.

Ce bénéfice extraordinaire a toutefois été rogné par l'inscription d'un écart d'acquisition de 2,35 milliards, la constitution de provisions pour litige à hauteur de 1,48 milliard, des ajustements de valorisations pour 2,20 milliards ou encore une dépréciation de 1,84 milliard sur des logiciels développés à l'interne.

L'établissement souligne que sa comptabilité étant tenue en francs suisses, des variations existent avec ses résultats publiés par son nouveau propriétaire, qui tient la sienne en dollars.

Le rapport rappelle en outre qu'UBS a constitué une division de défaisance, comprenant une part non négligeable des activités de Credit Suisse dans la banque d'affaires ainsi que dans la gestion de fortune et d'actifs.

Les actifs pondérés au risque de l'unité de défaisance étaient estimés au 30 juin à environ 55 milliards de dollars, dont 3 milliards en provenance d'UBS, qui doivent être réduits de moitié à l'horizon 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Quel sera le meilleur burger de Genève?

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KEYSTONE Byline ENNIO LEANZA

Quel sera le meilleur burger de Genève?

C’est ce que l’on saura dans 10 jours, après la première édition du Chef Festival!

Ce concours débute vendredi et et se déroule jusqu’au 8 octobre. 15 restaurants se sont pris au jeu de proposer une recette originale qui n’est pas à la carte, au prix imposé de 17 francs. Tout le monde peut participer grâce à un code. 

Cette idée est née dans les esprits de deux amis, Xavier et Valentin, qui ne sont pas du monde de la gastronomie. Pourquoi cette idée? La réponse de Xavier Lacroix:

Xavier LacroixCo-fondateur du Chef Festival

Comment sont-ils parvenus à convaincre les restaurateurs:

Xavier LacroixCo-fondateur du Chef Festival

A la fin du concours, le Chef Festival remettra deux trophées, un prix du public et le deuxième le prix du chef.

C’est Danny Khezzar, finaliste de Top Chef, et chef du Bayview à Genève qui choisira parmi les trois meilleurs burgers ayant reçu les meilleures notes du public.

Toutes les infos sur le site.

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Genève

Une journée pour la santé de votre cœur à l'hôpital de la Tour

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Mobilisation à Genève pour la Journée mondiale du cœur. L’hôpital de la Tour organise une Journée de dépistage gratuit des facteurs de risque cardiovasculaire.

Un questionnaire différencié est remis à chaque personne à l’arrivée: homme, femme. Après analyse, la personne est orientée vers les différents spécialistes avec une vue d’ensemble de ses facteurs de risque cardiovasculaires, pour des conseils personnalisés. Et si nécessaire, des examens additionnels seront recommandés.

Les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité chez les hommes et la première chez les femmes. Pourtant elles sont encore trop souvent sous-diagnostiquées. Les explications de la Docteure Daniela Georgescu, cardiologue à l’Hôpital de la Tour.

La Docteure Daniela Georgescu Cardiologue à l'hôpital de la Tour

Les femmes souffrant d’un malaise cardiaque ont aussi plus de risque d’être mal diagnostiquées par rapport aux hommes. La faute notamment à des symptômes moins connus.

La Docteure Daniela Georgescu cardiologue à l’Hôpital de la Tour.

La Docteure Daniela Georgescu Cardiologue à l'hôpital de la Tour

Pour vous inscrire rendez-vous ici 

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Sport

Genazzi: "On perd la bataille des unités spéciales"

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Lausanne, à l'image de son attaquant Tim Bozon, a tenté mais cela n'a pas marché contre Zurich (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne s'est incliné 3-1 face à Zurich à Malley. Sans être flamboyants, les Alémaniques ont su frapper au bon moment, comme le rappelle le défenseur du LHC, Joël Genazzi.

"J'ai eu l'impression que c'était un bon match, mais après on perd les unités spéciales 2-0, analyse le numéro 79. Il ne faut pas réfléchir trop loin. De notre côté, on a eu de la peine en avantage numérique avec un puck qui sautait beaucoup. L'exécution n'était pas idéale, un peu comme lors des derniers matches."

Forcément déçu et frustré de cette défaite, l'expérimenté défenseur ne voit pourtant pas tout en noir: "On savait que Zurich est en gros la meilleure équipe de Suisse actuellement. On a accepté le challenge et on voulait bien jouer. Je pense que notre jeu à 5 contre 5 était plutôt bon. On tire davantage qu'eux et on se crée plus de chances."

Plus de chances, des occasions à la pelle, des montants touchés et au final une victoire adverse. "Zurich ne fait pas beaucoup de fautes et protège bien le milieu de la glace, poursuit Genazzi. Quand on a réussi à gagner le momentum, on s'est tiré une balle dans le pied. On a par exemple donné la chance à l'arbitre de siffler une pénalité contre nous. Une fois aussi Zurich était très fatigué et on n'a pas réussi à être assez agressif pour garder leurs joueurs sur la glace. Ce sont deux ou trois détails où l'on peut faire mieux. Mais ça se corrige."

Il y a aussi ce sentiment que certains joueurs ont voulu en faire un peu trop, comme s'ils voulaient "sauver la bande". "C'est classique, conclut le défenseur lausannois. Tu veux tellement bien faire que des fois tu en fais trop. Sur un match comme celui-ci, tu vas marquer sur un rebond, on l'a vu avec Pilut. Ce soir, on perd un match qu'on aurait pu gagner et je pense que c'est le cas de toutes nos défaites cette saison. C'est plutôt positif."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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