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Economie

Une 24e et dernière édition pour la mosaïque d'oeufs à Lausanne

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Pour cette 24e et dernière édition de la mosaïque de Pâques à Ouchy, 20'000 oeufs ont été utilisés pour la fresque colorée. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La traditionnelle mosaïque d'oeufs qui pare la place de la Navigation à Ouchy à Lausanne à Pâques a vécu dimanche sa 24e et dernière édition. Durant près d'un quart de siècle, environ un million d'oeufs ont été utilisés pour 24 fresques, permettant de récolter près de 850'000 francs pour des oeuvres caritatives.

Pour Christophe Andreae, président de la Société de développement et des intérêts d'Ouchy (SDIO), "il faut savoir s'arrêter et passer à autre chose". "L'Association romande des familles d'enfants atteints d'un cancer (ARFEC) que nous avons soutenue durant quatorze ans a désormais d'autres sources de financement. Et 24 ans, c'est bon. C'est une jolie boucle qui est bouclée aujourd'hui avec le soleil et une magnifique fresque", explique-t-il à Keystone-ATS.

Cette année, le nombre d'oeufs a été limité à 20'000 pour créer la mosaïque. "C'est la bonne quantité pour redistribuer facilement les oeufs à des oeuvres caritatives et aux gens", relève M. Andreae. La fresque évoquait à la fois Pâques, Ouchy et le lac Léman. Elle a été dessinée par des enfants de 7 à 15 ans, atteints d'un cancer, lors d'un camp d'été organisé l'été dernier par l'ARFEC.

Aidés de leurs frères et s½urs, ils ont crayonné un ½uf-aux-oreilles-de-lapin-géantissime. Avec un joli clin d'½il: la girouette Eole en toile de fond, symbole iconique du port d'Ouchy. Chaque oeuf, d'origine suisse, a été soigneusement déposé entre vendredi et dimanche pour composer le dessin en taille XXL.

Plus de 50'000 francs récoltés

La mosaïque de 20'000 oeufs, vendus un franc pièce, a ainsi permis de récolter entre 50'000 et 60'000 francs en ajoutant des dons et soutiens divers, selon le président de la SDIO. L'argent récolté sera donc versé une dernière fois à l'ARFEC.

Une centaine de bénévoles ont mis la main à la pâte cette année pour réaliser la fresque. Une fois l'opération terminée, les oeufs sont donnés à des associations caritatives et revendus au public présent le dimanche en fin de journée. La manifestation est organisée par la SDIO et est soutenue par les Services industriels lausannois.

Action sociale et caritative

Durant un quart de siècle, le concept a toujours été le même. Pendant trois jours, le public dépose sur la fresque un ou plusieurs oeufs qu'il paie sur place ou que des organisations, entreprises ou autres acteurs ont achetés. Les fonds récoltés vont depuis quatorze ans à l'ARFEC.

Ils permettent de financer des camps d'été ou de soutenir des familles qui doivent par exemple se rendre régulièrement au CHUV à Lausanne pour le traitement de leur enfant et n'habitent pas à proximité. En Suisse romande, environ 450 enfants souffrent d'un cancer.

Avant l'ARFEC, d'autres organisations ont bénéficié de cette opération pascale, sociale et caritative: Transport Handicap Vaud et la Fondation Planète Enfants Malades.

Artistes connus

La mosaïque a parfois été dessinée par des artistes connus, comme Zep, Cosey, Burki ou encore Pécub. En 2010, la fresque pascale représentant un dessin de "Titeuf" avait battu un record, inscrit au Livre Guinness des records, avec 66'000 oeufs nécessaires à sa fabrication.

Au total, ce ne sont pas moins d'un million d'oeufs qui auront non pas roulé mais tenu debout pour composer 24 fresques de Pâques à Ouchy, selon M. Andreae. Les 24 opérations auront permis de récolter quelque 850'000 francs au total, calcule-t-il à l'heure de l'ultime bilan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre

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Une recommandation du rapport de la BCE vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.

Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.

Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.

Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".

Réduire le nombre de coussins de capitaux

Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.

Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.

La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.

Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.

Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.

La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.

Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.

La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BNS remanie ses prévisions de croissance et d'inflation

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S'agissant de l'inflation, la pression à moyen terme n'a guère changé depuis septembre, observe la BNS (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS affine jeudi sa prévision de croissance pour l'année qui s'achève à 1,5%, dans le haut de la fourchette de 1,0% à 1,5% précédemment articulée. L'institut d'émission table en outre toujours sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1% l'an prochain.

S'agissant de l'inflation, la pression à moyen terme n'a guère changé depuis septembre, nonobstant des relevés un peu plus faible que prévu ces derniers mois. La BNS campe sur un renchérissement moyen de 0,2% en 2025, mais revoit à 0,3% contre 0,5% celui pour 2026 et à 0,6% contre 0,7% celui pour 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BNS maintient son taux directeur à 0,0%

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La BNS maintient sa politique monétaire inchangée, son taux directeur restant fixé à 0,0% (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Banque nationale Suisse (BNS) prolonge la pause sur les taux d'intérêt. Le taux directeur reste inchangé à 0,0%. Elle restera active au besoin sur le marché des devises.

Les avoirs à vue détenus par les banques à la BNS se voient appliquer, jusqu'à un seuil défini, le taux directeur de la BNS. Pour la part des avoirs à vue dépassant ce seuil, le taux appliqué continue d'être inférieur de 25 points de base au taux directeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Une pharmacie remporte le Prix de la Jeune pousse du commerce genevois

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Ahya & Ahmed ont ouvert la pharmacie Sécheron il y a cinq mois

Elle fait partie des grandes gagnantes des Prix du commerce de l’économie genevoise 2025. La Pharmacie Sécheron a reçu le Prix de la Jeune pousse, dont Radio Lac est partenaire.

Ahmed et Ahya ont ouvert la pharmacie il y a tout juste cinq mois, non sans difficultés. Ce prix vient donc récompenser des mois de travaux, explique Ahya.

Ahya

"On a eu beaucoup de doutes, de peurs, mais on était convaincus par ce projet"

Cette distinction, dotée de 7'000 francs, met en avant un commerce créé il y a moins de trois ans et porteur d’un concept original et durable. Mais peut-on être vraiment original quand on tient une pharmacie?

AhyaGérante de la pharmacie Sécheron

 

 

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Economie

Helvetia Baloise va supprimer jusqu'à 1800 postes en Suisse

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L'assureur Helvetia Baloise prévoit la suppression de 2000 à 2600 emplois au total ces trois prochaines années. Ici, la secrétaire générale Barbara Bolliger et le président du conseil d'administration Thomas Schmuckli. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Fraîchement fusionné, l'assureur Helvetia Baloise prévoit la suppression de 2000 à 2600 emplois au total ces trois prochaines années, dont 1400 à 1800 en Suisse.

Le groupe a informé mardi ses employés des mesures de restructurations prévues après la fusion de Baloise et Helvetia, a indiqué à l'agence AWP un porte-parole de l'entreprise, confirmant une information de Reuters.

Actuellement, le nouveau groupe établi à Bâle recense quelque 22'000 collaborateurs répartis entre huit pays européens. Le patron du groupe, Fabian Ruprecht, avait informé dans la foulée de l'annonce de la fusion de Baloise et d'Helvetia la suppression de doublons. Les médias avaient évoqué près de 2000 postes devant être biffés.

En Suisse, Helvetia Baloise va supprimer entre 1400 et 1800 emplois entre 2026 et 2028. En Allemagne, 260 à 330 postes disparaîtront. Les réductions d'effectifs prévues en Suisse visent essentiellement les fonctions au siège du groupe et des services internes, selon le porte-parole. Une procédure de consultation sera lancée en janvier prochain.

Helvetia et Baloise ont finalisé leur fusion le 5 décembre dernier, formant l'entité Helvetia Baloise et donnant ainsi naissance au plus grand assureur couvrant toutes les branches en Suisse, avec un volume d'affaires de plus de 20 milliards de francs.

Synergies de 350 millions de francs

Lors de l'annonce de ce rapprochement, en avril, les deux sociétés avaient averti que la fusion entraînerait des suppressions de postes en particulier dans les pays où il existe des chevauchements. Elles avaient ajouté que ces réductions d'effectifs interviendraient "dans la mesure du possible" par l'entremise des fluctuations naturelles ainsi que des mesures de retraite anticipée.

Selon elles, la fusion doit permettre de réaliser des synergies annuelles d'environ 350 millions de francs avant impôts, les coûts d'intégration étant eux devisés entre 500 et 600 millions ces prochaines années jusqu'à l'échéance prévue de 2028. En outre, la nouvelle entité devrait générer nettement plus de liquidités et la capacité à verser des dividendes devrait augmenter d'environ 20% d'ici 2029.

Présenté comme une fusion entre égaux, le rapprochement a formellement adopté les traits d'une acquisition de Baloise par Helvetia. Les anciens responsables de l'établissement saint-gallois ont du reste hérité de six des onze postes de direction, dont ceux de directeur général et de directeur financier.

Revendiquant plus de deux millions de clients en Suisse, le nouveau géant du secteur emploie quelque 1700 conseillers ventilés sur 150 sites à travers tout le pays.

A 16h44 à la Bourse suisse, le titre Helvetia Baloise prenait 0,8% à 196,50 francs, dans un marché de référence SPI en recul de 0,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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