Rejoignez-nous

Actualité

Des avions de fortune s'éclatent en vol plané à Lausanne-Bellerive

Publié

,

le

Dimanche après-midi à Bellerive-Plage, sous la pluie, les chevaliers du ciel se sont élancés à pleine vitesse d'une rampe de six mètres de haut. Quarante-deux équipages étaient inscrits pour cette édition suisse. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Scènes insolites et colorées dimanche à la plage de Bellerive à Lausanne: des avions de fortune s'élançant d'une rampe de six mètres pour voltiger au-dessus du lac Léman. Le Red Bull Flugtag a offert un spectacle aérien acrobatique avec une quarantaine d'équipes.

C'est la première fois depuis 20 ans que le show est de retour dans la capitale vaudoise. Lancé en 1992 près de Vienne en Autriche, il sillonne depuis le monde et les capitales. L'événement peut attirer jusqu'à 350'000 spectateurs suivant les éditions et les lieux. En Suisse, à Lausanne ou Zurich, il attire généralement entre 25'000 et 40'000 personnes, selon les organisateurs.

Cette édition 2021 n'a, elle, attiré que 12'000 spectateurs, ont-ils indiqué en soirée à Keystone-ATS, ce en raison d'un temps très pluvieux.

Atterrissages casse-cou

Le but du jeu est simple: chaque équipe participante doit concevoir un appareil censé voler le plus loin possible. Le jour du concours, l'avion fait maison est mis à l'épreuve et lancé par ses concepteurs du haut d'une plateforme montée sur l'eau. L'équipe qui aura su faire voler son invention le plus loin remporte l'épreuve.

Dimanche après-midi à Bellerive-Plage, les chevaliers du ciel se sont élancés à pleine vitesse d'une rampe de six mètres de haut bien humide. Quarante-deux équipages étaient inscrits pour cette édition suisse. Le spectacle aérien est aussi impressionnant qu'amusant, aussi coloré que parfois loufoque, avec des atterrissages casse-cou dans le Lac Léman.

Record du monde à 78,6 m

En plus de surveiller la distance du vol plané de chaque engin, un jury de douze personnalités issues du monde du sport et du show-business a également jugé la créativité et la performance des équipages, récompensées par un prix. Il était notamment composé de la skieuse acrobatique Mathilde Gremaud, du pilote automobile Sébastien Buemi, de la skieuse cross Fanny Smith, du freerider Jérémie Heitz ou encore de l'ex-championne de tennis Martina Hingis.

Reste que l'aspect compétition garde toute son importance. Le record du monde est détenu depuis 2013 par une équipe américaine et galvanise les participants les plus sérieux et ambitieux. Des Californiens avaient parcouru 78,6 mètres en vol plané. Quant au record suisse, il a été établi en 2016 à Zurich avec un saut aérien de 55,5 mètres. Aucun des deux records n'a vacillé à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Une plainte a été déposée par l'UNIGE pour violation de domicile

Publié

le

Les étudiants propalestiniens qui occupent UniMail depuis près d'une semaine s'attendent à être évacués. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Université de Genève (UNIGE), par la voix de sa rectrice Audrey Leuba, a indiqué lundi avoir déposé une plainte pénale pour violation de domicile. La plainte vise les étudiants propalestiniens qui occupent UniMail depuis mardi dernier, jour et nuit.

La rectrice, dans un courrier adressé à la communauté universitaire, espère encore que la force ne sera pas nécessaire pour déloger les occupants. "Aujourd'hui, je demande solennellement aux membres de la coordination étudiante pour la Palestine de respecter l'ultimatum qui leur a été donné et de libérer les locaux dans le calme".

L'UNIGE comprend "le soutien et la solidarité que le collectif manifeste envers les victimes du conflit de Gaza". Le rectorat précise toutefois que ce mouvement "doit respecter les règles de sécurité" et les limites légales. Le rectorat a considéré depuis le début l'occupation nocturne d'UniMail comme illicite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Des villages toujours sous le feu russe, 6000 habitants évacués

Publié

le

Des résidents sont évacués dans des bus dans le nord-est ukrainien face à la poussée russe. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Une trentaine de villages du nord-est de l'Ukraine étaient lundi sous le feu de la Russie. Celle-c poursuivait sa nouvelle offensive dans la région de Kharkiv, occupant des dizaines de km2 de territoire en quelques jours.

"Plus de 30 localités de la région de Kharkiv ont été touchées par des tirs d'artillerie et de mortier ennemis", a indiqué en milieu de journée sur les réseaux sociaux le gouverneur régional, Oleg Synegoubov.

Il précise que 5762 habitants au total ont été évacués de ces zones depuis le début des combats. L'évacuation d'environ 1600 autres personnes était prévue ce lundi, en dépit d'une "situation assez compliquée", selon lui.

Les forces russes ont franchi la frontière depuis vendredi pour mener une offensive dans les directions de Lyptsi et Vovtchansk, deux localités situées respectivement à une vingtaine et une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kharkiv, la deuxième ville du pays.

"Actuellement, l'ennemi connaît des succès tactiques", a reconnu tôt lundi l'état-major ukrainien. Moscou a mobilisé "jusqu'à cinq bataillons", selon Kiev.

Selon la chaîne Telegram DeepState, proche de l'armée ukrainienne, les Russes sont parvenus à occuper une bande d'environ 70 km2 dans la région de Lyptsi et une autre de 34 km2 vers Vovtchansk.

Dans le petit village de Rouski Tychky, à 7 km de Lyptsi, des explosions résonnaient régulièrement au loin, a constaté l'AFP.

"Tellement l'horreur"

Kateryna Stepanova, 74 ans, vient d'être évacuée de Lyptsi avec son fils. Plusieurs bombes ont frappé sa rue.

"Je me suis enfuie avec ce que je portais, des vêtements sales (...) Heureusement, au moins nous sommes en vie", dit-elle à l'AFP, assise dans un minibus à un premier point de rassemblement pour les évacués.

"C'est tellement l'horreur ce qui se passe là-bas. Mais qu'est-ce qu'ils font ces idiots ? Les maisons sont en feu", ajoute la septuagénaire.

Selon la chaîne Telegram Rybar, proche de l'armée de Moscou, après quatre jours d'offensive russe, "aucune percée à grande échelle des défenses ennemies n'a été enregistrée".

"Après avoir dégagé la zone frontalière +grise+, les unités d'assaut russes se sont concentrées sur la pénétration des bastions et des lignes défensives des forces armées ukrainiennes", affirme la chaîne lundi dans un rapport matinal.

Dimanche soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a évoqué "des batailles défensives et des combats acharnés (...) sur une grande part de notre frontière". "L'idée derrière les attaques dans la région de Kharkiv est d'étirer nos forces et de saper le moral" de l'armée ukrainienne, a-t-il dit.

Kharkiv pas menacée

La grande cité de Kharkiv n'est pas menacée à ce stade, "malgré tous les événements qui se déroulent dans la région", et la ville "est calme, nous ne voyons pas de gens partir", a déclaré dimanche son maire, Igor Terekhov.

Les autorités de Kiev prévenaient depuis des semaines que Moscou pourrait tenter d'attaquer les régions frontalières du nord-est, alors que l'Ukraine est confrontée à des retards dans l'aide occidentale et qu'elle manque de soldats.

Cette avancée russe intervient au moment où à Moscou, le président russe Vladimir Poutine a procédé dimanche soir à un remaniement surprise et remplacé son emblématique ministre de la Défense Sergueï Choïgou, après deux ans de conflit en Ukraine sans issue claire.

Le nouveau ministre, Andreï Belooussov, a une formation d'économiste et -- comme M. Choïgou au moment sa nomination en 2012 -- aucun bagage militaire.

A l'intérieur de la Russie et dans les zones d'Ukraine occupées par les Russes, les forces ukrainiennes ont multiplié les frappes, en particulier contre les infrastructures énergétiques.

Au moins quatre personnes ont été tuées et sept blessées lundi, dans des frappes imputées à l'Ukraine dans la région occupée de Lougansk (est) et celle russe de Koursk, ont indiqué les autorités russes.

L'Ukraine a par ailleurs revendiqué lundi avoir frappé un terminal pétrolier et une sous-station électrique respectivement dans les régions de Belgorod et de Lipetsk, dans l'ouest de la Russie, non loin de la frontière ukrainienne.

La partie russe n'a donné aucune indication s'agissant de l'attaque contre le terminal pétrolier, mais le gouverneur de Lipetsk a lui confirmé un incendie à la sous-station électrique, sans pour autant révéler la cause de ce dernier, ni accuser l'Ukraine.

Le ministère russe de la Défense a quant à lui assuré avoir neutralisé dans la nuit 31 drones ukrainiens dans plusieurs régions du pays et en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.

Kiev dit agir en réponse aux frappes de l'armée russe contre des sites civils, à commencer par ses infrastructures énergétiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Economie

Le patron d'UBS veut présenter un successeur approprié

Publié

le

Le patron d'UBS, Sergio Ermotti, aimerait avoir un successeur qui puisse reprendre les rênes avec efficacité à son départ dans quelques années. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le patron d'UBS, Sergio Ermotti, souhaiterait présenter un candidat approprié au poste de directeur général lorsqu'il partira dans quelques années, a-t-il déclaré lundi lors d'un événement organisé par l'agence de presse Reuters à Zurich.

Si sa succession n'est pas encore une priorité absolue, il est toutefois important d'avoir une liste de candidats potentiels présentant des caractéristiques différentes, a-t-il estimé. En effet "en fonction du temps et des circonstances", une autre personne pourrait être la plus adaptée, selon lui.

Sergio Ermotti a confirmé qu'il resterait en fonction au moins jusqu'à la fin de l'intégration de Credit Suisse, ce qui a été convenu avec le conseil d'administration, soit jusqu'à fin 2026 ou courant 2027.

Son objectif sera alors de présenter un successeur, "comme la dernière fois". La décision finale reviendra cependant au conseil d'administration.

"Culture" pas si différente de CS

Le directeur général d'UBS a également confirmé les déclarations faites la semaine dernière lors de la publication des résultats trimestriels: l'intégration de Credit Suisse se déroule très bien. Cela vaut également pour l'intégration "culturelle", a-t-il répondu à une question à ce sujet.

"Il n'y a pas de grandes différences entre l'ancien Credit Suisse et l'UBS à cet égard. Nous avons une base commune dans de nombreux domaines et partageons les mêmes valeurs ainsi que la même conception de la manière de faire des affaires", a-t-il dit.

Une fois de plus, il n'a pas voulu chiffrer les suppressions d'emplois inévitables suite à l'intégration. Il n'a pas souhaité non plus commenter les spéculations à ce sujet. Dernièrement, le "Financial Times" avait écrit que la direction d'UBS prévoyait un effectif total de 85'000 collaborateurs après la fin de l'intégration. Fin 2022, avant la reprise, l'UBS et le Credit Suisse totalisaient environ 123'000 personnes.

L'effectif sera assurément réduit, même si ce n'est pas immédiatement, a déclaré M. Ermotti. L'objectif est toutefois de minimiser les "licenciements actifs", a-t-il affirmé, en faisant référence aux fluctuations et aux départs à la retraite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Culture

Festival de Cannes: J-1 avant la mise à feu

Publié

le

La 77e édition du Festival de Cannes démarre mardi. (© KEYSTONE/AP/Daniel Cole)

Des stars, des monuments du 7e art, la flamme olympique et un contexte explosif: à J-1, Cannes se prépare à accueillir le plus grand festival de cinéma, sur lequel planent des rumeurs en lien avec #MeToo.

La flamme gravira les célèbres marches le 21 mai, portée par l'athlète paralympique français Arnaud Assoumani, ont annoncé lundi les organisateurs. Ce soir-là sera projeté le documentaire "Olympiques! La France des Jeux", de Mickaël Gamrasni.

En attendant, sur la Croisette, les commerçants s'activent face à l'arrivée des 35'000 festivaliers attendus de mardi jusqu'au 25 mai.

"On voit vraiment la différence entre il y a une semaine et maintenant", constate Eva Zemame, 20 ans, vendeuse de glaces.

"Ce que je vois, c'est une effervescence sur les plages, tous les restaurateurs qui se préparent à accueillir les VIP et, dans les boutiques, les femmes qui regardent les robes de soirée", affirme Christine Capao, 60 ans, rencontrée dimanche par l'AFP.

En coulisses, l'ambiance est tout autre avec des rumeurs d'accusations en lien avec #MeToo qui circulent depuis des semaines sur les réseaux sociaux. Elles pourraient perturber la 77e édition du Festival, sept ans après l'affaire Harvey Weinstein, qui a lancé le mouvement de libération de la parole.

Une liste de personnalités du cinéma potentiellement accusées a circulé, mais aucune enquête journalistique n'a été publiée confirmant ou infirmant ces rumeurs.

"Cas par cas"

"Si le cas d'une personne mise en cause se présentait, nous veillerions à prendre la bonne décision au cas par cas", tentait de déminer récemment Iris Knobloch, présidente du Festival.

Et les organisateurs ont rappelé dimanche leur engagement depuis 2018 dans la lutte contre les violences sexuelles, "qui ont trop longtemps eu cours" dans le 7e art, via une cellule d'assistance dédiée.

Le sujet sera abordé de front avec la venue dès mercredi de Judith Godrèche, devenue fer de lance de #MeToo en France.

La comédienne, qui a accusé de viols deux figures du cinéma d'auteur, Benoît Jacquot et Jacques Doillon, présentera un court-métrage. "Moi aussi" est réalisé avec un millier de victimes de violences sexuelles ayant répondu à son appel sur les réseaux sociaux.

Avant cela, l'actrice s'est jointe lundi à un rassemblement de 100 à 200 personnes devant le Centre national du cinéma (CNC) à Paris pour réclamer le départ de son président Dominique Boutonnat, qui doit être jugé en juin pour agression sexuelle.

À l'affiche du "Deuxième acte" du réalisateur Quentin Dupieux, en ouverture du Festival, l'acteur Vincent Lindon a répété sur France Inter que "les hommes doivent accompagner les femmes" dans le mouvement #MeToo au cinéma, tout en appelant à instaurer plus de "calme" et de "nuance" face aux rumeurs.

Sur le plan social aussi, l'édition 2024 pourrait être agitée. Un collectif rassemblant des attachées de presse, projectionnistes, chargés de billetterie et autres travailleurs du cinéma appelle à une grève. Ils demandent à bénéficier du statut d'intermittents du spectacle et ont reçu le soutien d'acteurs comme Louis Garrel et Swann Arlaud. Le Festival s'est dit prêt au dialogue.

Dispositif inédit

Autant de secousses qui feraient presque oublier la compétition, mélange de jeunes talents, comme la Française Agathe Riedinger avec son premier film "Diamant brut" sur la télé-réalité, et de monuments du 7e art, à l'instar de Francis Ford Coppola qui brigue une troisième Palme d'or avec "Megalopolis", 45 ans après celle obtenue pour "Apocalypse Now".

Le palmarès, qui sera dévoilé le 25 mai, est plus qu'attendu après le succès mondial de la Palme 2023, "Anatomie d'une chute" de Justine Triet, récompensée ensuite aux Oscar.

Le jury chargé de départager les 22 films en compétition est présidé par l'Américaine Greta Gerwig, auréolée du succès planétaire de "Barbie". Elle est épaulée par les comédiens Omar Sy, Eva Green, Lily Gladstone ou le cinéaste Kore-Eda.

Hollywood sera également célébré par les Palmes d'or d'honneur remises à Meryl Streep et George Lucas, ainsi que, hors compétition, le retour de la saga "Mad Max" (avec le film "Furiosa") et la venue de Kevin Costner (avec le premier opus de sa saga sur l'Ouest américain).

Côté nouveauté, Cannes lance une compétition de films immersifs, incluant la réalité virtuelle.

À l'approche des JO de Paris (26 juillet-11 août), dont il fait figure de répétition, le Festival bénéficie d'un dispositif inédit avec 17 caméras de vidéoprotection utilisant l'intelligence artificielle. Objectif: repérer les comportements suspects, détecter l'éventuelle présence d'armes ou les mouvements de foule, selon la mairie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Lausanne: un espace de "crossfit" dans l'ancien Mövenpick

Publié

le

Le futur espace dédié au "crossfit" sera voisin de l'édicule de la Riponne et sa terrasse de 125 m2 (archives). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Les anciens locaux du restaurant Mövenpick sur la place de la Riponne accueilleront un espace dédié au "crossfit" dès février de l'an prochain. Quelque 120 cours hebdomadaires y seront dispensés, avec une offre particulière pour les enfants, les adolescents et adolescentes et les personnes du troisième âge.

Le nouvel espace, baptisé "CrossFit Lausanne", sera situé dans les niveaux inférieurs du bâtiment Riponne 10, a fait savoir la Ville de Lausanne lundi dans un communiqué. Il se déploiera sur "deux étages et quelque 760 m2".

Des travaux seront réalisés, comme l’ouverture d’une dalle sur une surface de 30m2 pour obtenir une hauteur se prêtant à des exercices tels que cordes et anneaux. Des vestiaires, des sanitaires et des douches devront être installés, tout comme une salle polyvalente destinée au yoga, à des exercices cardio ou encore à l'organisation de séminaires.

"La Municipalité se réjouit d’accueillir à Riponne 10 une nouvelle activité qui contribue à enrichir la diversité du lieu, de façon conviviale et active", a déclaré la conseillère municipale Natacha Litzistorf, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture