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Crise de l’enneigement : le modèle Villars intrigue

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Nous sommes à un peu plus d’une semaine des vacances et l’enneigement ne se présente pas très bien pour les stations de moyenne montagne. Ça rend évidemment les entreprises touristiques un peu nerveuses.

Oui, bien que les entreprises et collectivités publiques des stations de montagne soient rodées à ce genre de contingence. Parce que ça fait tout de même des années que l’on parle de crise de l’enneigement. L’Université de Genève est d’ailleurs à l’avant-garde sur le plan scientifique dans ce domaine. Elle y travaille dans le cadre d’un programme des Nations Unies. Elle a encore rediffusé hier des images satellitaires montrant le rétrécissement de la couverture neigeuse en Suisse sur 30 ans. Alors oui, c’est spectaculaire. -10% à -30%.  

Les stations de moyenne montagne sont évidemment sont les plus concernées. En haute Gruyère, la commune de Charmey a fait sensation l’autre jour en annonçant qu’elle pourrait purement et simplement renoncer à son magnifique domaine skiable.     

Tout n’est pas perdu quand même. L’effet du réchauffement climatique est clair et net, mais l’hiver dernier a contenté tout le monde.  

Il y a quelques belles rémissions en effet. Les bonnes années existent encore, même si elles se font plus rares. Mais la perspective d’un Noël sans neige, ou pas assez, avec des installations à l’arrêt, c’est depuis toujours la hantise des stations. Et les mauvais démarrages de saison, tous les commerçants vous le diront : ça ne se rattrape jamais.    

La situation peut encore s’arranger. Avec ou sans l’aide des canons à neige. Et de leur cortège de controverses…

Des canons à neige ? Vous parlez de la neige de culture, je suppose ? Oui, c’est comme cela que l’on dit aujourd’hui. Un euphémisme qui nous vient de France. Il est vrai que le bilan environnemental de la neige de culture s’alourdit. Parce que le réchauffement réduit les réserves d’eau. Et que la neige de culture, c’est une sorte de culture de l’eau. On en a beaucoup parlé ces derniers temps.

Les effets du changement climatique sont en fait innombrables. Ça oblige les stations à prendre des décisions difficiles. En matière d’investissements surtout.

Certaines l’ont déjà fait, heureusement.

Oui, avec plus ou moins de bonheur. Le problème, c’est surtout que les résultats prennent du temps. Beaucoup de temps. On parlait déjà de réchauffement climatique dans les années 1990. Et d’enneigement déclinant. On s’inquiétait sans cesse de l’avenir de Villars par exemple, dans les Alpes vaudoises. La station fétiche de Grace de Monaco. Un peu fin de siècle et délabrée. Avec son grand Palace Belle Epoque en mal de réaffectation. Combien de fois n’a-t-on pas entendu et lu que Villars, du haut de ses 1300 petits mètres d’altitude, était irrémédiablement perdu pour le ski ?

Ce n’est pas l’impression que ça donne aujourd’hui !

Depuis lors, Villars n’a cessé de se développer en fait. De se diversifier à sa manière, avec ses trois écoles internationales. D’investir dans son domaine skiable aussi. Dans des centres de sport et de loisirs. Et dans l’immobilier, ce qui est toujours risqué.

Il est vrai que le site est très favorisé par la géographie, avec son exposition plein sud et ses larges dégagements. Pas plus tard qu’hier, un indice de progression de l’immobilier de montagne publié par une agence internationale mettait Villars sur le même plan que Verbier en matière d’attractivité. Et même au-dessus de toutes les stations françaises. Qui eût cru qu’une chose pareille était possible ? Eh bien voilà, ça l’est.      

François SchallerEcographie

Environnement

L'Orbe est en crue, appel à la prudence

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L'Orbe est en crue, la police demande à la population d'être vigilante (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La police vaudoise lance un appel à la prudence dans la région d'Orbe, où la rivière l'Orbe est en crue à cause des pluies des derniers jours. Elle demande à la population de ne pas s'approcher des cours d'eau de la région.

Le pic de la crue doit être atteint lundi soir vers 21h00, précise la police cantonale vaudoise sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le National ne veut pas toucher au budget de l'armée

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L'armée est la seule à ne pas avoir été touchée par les coupes transversales décidées par le Conseil fédéral, ont fait valoir plusieurs orateurs de gauche (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Lors de la poursuite de l'examen du budget 2024, le National a refusé de toucher au budget de l'armée. Il a balayé lundi trois demandes de coupes de la gauche. Il a en revanche accepté de justesse d'accorder davantage de moyens au trafic régional de voyageurs.

La gauche proposait des coupes de 80, 100 ou 300 millions dans les dépenses militaires. Pour Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR), il existe un potentiel d'optimisation dans les projets informatiques de l'armée, qui représentent un volume de 4 milliards de francs. Et de rappeler que le Contrôle fédéral des finances a pointé un manque de vue d'ensemble du portefeuille des projets.

L'armée n'a pas été concernée par les coupes transversales. La réduction proposée de 80 millions représente 2% du volume des projets, a encore fait valoir le Fribourgeois.

Tout le monde s'arme actuellement, il n'est donc pas sûr que tous les achats prévus puissent être effectués, a ajouté sa collègue Aline Trede (Vert-e-s/BE). Et de plaider pour que le budget de l'armée ne soit pas augmenté, ce qui revient à une coupe de 300 millions de francs. Au final, toutes les propositions ont été rejetées, bien que les deux demandes de coupe les moins importantes aient reçu le soutien des Vert'libéraux.

Contrairement au Conseil des Etats, le National a refusé, par 105 voix contre 88, que les dépenses de l'armée croissent plus vite que ce qu'a prévu le Conseil fédéral et atteignent l'objectif de 1% du PIB en 2030, et non en 2035. Au vu de la situation financière, la hausse demandée ne serait pas réaliste. "Nous devons veiller à ne pas nous surendetter", a relevé Peter Schilliger (PLR/LU).

Transport régional

Suivant la Chambre des cantons, le National a accepté par 98 voix contre 95 d'augmenter de 55 millions les contributions fédérales au trafic régional de voyageurs. Il faut accélérer le passage à des moyens de transports respectueux du climat, a plaidé Sarah Wyss (PS/BS). "Certes, ce sont 55 millions, mais c'est de l'argent bien investi", a ajouté Beat Flach (PVL/AG).

Les moyens pour le transport régional ont déjà été augmentés en 2022 (+97 millions) et 2023 (+87 millions), a rappelé la ministre des finances Karin Keller-Sutter, plaidant contre cette nouvelle hausse. Et de préciser que le montant prévu pour 2024 représente une baisse de 0,4% par rapport à l'année précédente.

Les députés se sont aussi opposés à une coupe de 50 millions dans l'apport au fonds d'infrastructure ferroviaire. Cette proposition émanant de l'UDC pourrait toutefois revenir sur la table. Le Centre a en effet indiqué que, si au final le budget ne respecte pas le frein à l'endettement, il proposera d'y revenir.

Minorités religieuses

Suivant le Conseil des Etats, le National a prévu 2,5 millions de francs supplémentaires pour la protection des minorités religieuses et en particulier la communauté juive. Le Conseil fédéral soutenait également la proposition.

L'UDC voulait également diviser par deux l'apport unique en capital prévu pour réduire l'endettement net des CFF. Cela n'a pas trouvé d'écho.

Les débats se poursuivent sur les thématiques des relations avec l'étranger et la migration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'auteur présumé des coups de feu arrêté en Valais

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Le dispositif policier mis en place a permis l’arrestation par les agents de la police intercommunale de Crans-Montana de l’auteur présumé des coups de feu alors qu’il se trouvait dans la région de St-Léonard à 15h43. (© KEYSTONE/$6055030#2$)

L’auteur présumé de la fusillade qui a fait deux morts à Sion a été arrêté dans le milieu de l’après-midi, selon la police cantonale. Il se trouvait dans la région de St-Léonard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Budget 2024 dans le rouge à Renens (VD)

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La Ville de Renens va devoir recourir à l'emprunt pour financer ses investissements 2024 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le budget de la commune de Renens présente un excédent de charges d'exploitation de 6,1 millions après prélèvement dans le fonds de réserve "Pour renouvellement et amortissements" d'un montant de 1,5 million. La marge d'autofinancement s'élevant à 105'100 francs, la Municipalité devra recourir à l'emprunt pour financer les investissements 2024 prévus à hauteur de 44,4 millions.

"Dans un contexte inflationniste, la Municipalité va poursuivre en 2024 une politique budgétaire rigoureuse, tout en garantissant le maintien et le développement des prestations à la population", indique-t-elle lundi dans un communiqué. Elle souhaite aussi renforcer son administration en personnel supplémentaire (4,05 équivalent temps plein) "afin d'assurer un bon fonctionnement de l'administration communale."

Dans son budget, l'Exécutif a tenu compte du passage de la TVA de 7,7% à 8,1% en 2024. Les autres charges monétaires de fonctionnement ne se trouvant pas directement sous son contrôle sont similaires au budget précédent, avec cependant une augmentation des charges liées au trafic régional et urbain de 700'000 francs.

La marge d'autofinancement qui se dégage du budget 2024 reste trop faible vis-à-vis des investissements à venir. Le recours à l'emprunt sera nécessaire. Cependant, "la Municipalité n'entend pas pour autant freiner les investissements estimés en 2024 à 44,4 millions", poursuit le communiqué.

Il s'agit tant de projets d'importance cantonale (tram, bus à haut niveau de service) que communale (réfection et rénovation du stade du Censuy, assainissement du réseau d'éclairage public, réfection du réseau d'évacuation et d'épuration des eaux), précise-t-elle,

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les festivités du réveillon se déplacent sur le quai Gustave-Ador

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Photo archives (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Changement de rive pour le Réveillon 2023! La Fête du 31 décembre se tiendra cette année sur le quai Gustave-Ador. Au menu: concerts, DJs, bars, foodtrucks et un grand feu d'artifice.

Le marché de Noël ayant été déplacé au quai du Mont-Blanc, les festivités du Nouvel an, organisées par la Ville, changent aussi de rive: direction le quai Gustave-Ador cette année.

De 20h jusqu'à 3h du matin, deux scènes musicales, un espace bars et restaurations, avec la présence d’une quinzaine de foodtrucks, et à minuit, le compte à rebours donné sur la scène principale par le maire, Alfonso Gomez, avant le traditionnel feu d’artifices, offert par un grand hôtel de la place.

Le programme musical s'annonce varié :

  • Les DJs (Lady Black Sally, Flowerz, Zebra, Mulah, NVST et Santo) seront à l’honneur sur la scène « Jet d’eau ».
  • La grande scène « Plage », devant Baby-Plage, sera principalement dédiée à la musique live: Artmaillé pour chauffer l’ambiance avant les concerts du Sarcophage 1994, de la fanfare techno O.U.M.P.H, du groupe de cumbia Palenque et du DJ d’afromaghreb Pekodjinn.

Les associations Nuit blanche, Carrefour addictions et We can dance it seront également mobilisées autour de stands de prévention en matière d’addictions, de consommation de substances psychotropes et de violences sexistes et sexuelles.

Le programme complet sur www.geneve.ch/31decembre

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