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Creux-du-Van: recours d'Helvetia Nostra rejetés

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Les mesures, prises par Neuchâtel et Vaud, limitent l’impact temporel et spatial des activités humaines telles que le tourisme ou l’agriculture, selon le TF (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les mesures adoptées par les cantons de Neuchâtel et de Vaud pour protéger le Creux-du-Van sont suffisantes. Cette décision a été rendue par le Tribunal fédéral. Les recours de la Fondation Helvetia Nostra ont été rejetés. Neuchâtel affiche sa satisfaction.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des dispositions fédérales relatives à l’aménagement du territoire et à la protection de la nature et du paysage. Elles représentent une amélioration significative par rapport à l’état actuel et aux charges qui pèsent sur l'environnement, estime vendredi le Tribunal fédéral (TF) dans un arrêt.

Les mesures prises par les deux cantons limitent l’impact temporel et spatial des activités humaines telles que le tourisme ou l’agriculture sur le cirque rocheux. "Leur efficacité ne repose pas uniquement sur la bonne volonté des visiteurs. Le tourisme et les loisirs sont dans l’intérêt public et les objectifs de conservation n’exigent pas la cessation ou la restriction des visites dans la région", a ajouté le TF.

Neuchâtel a mis en place un plan d'affectation cantonal (PAC) et Vaud une décision de classement de la zone. Helvetia Nostra a estimé que ces mesures étaient insuffisantes. L'organisation de défense de la nature a fait appel sans succès dans les deux cantons et a ensuite porté plainte auprès de la Haute Cour.

Nette amélioration

Le Tribunal fédéral a noté que les deux cantons ont tenu compte des recommandations de l’Office fédéral de l’environnement. La décision de classement et le plan d'affectation cantonal représentent également une nette amélioration.

La Haute Cour ne s’est pas opposée à l’application de la loi par les juridictions cantonales inférieures et à leur mise en balance des intérêts en matière de protection de la nature et du paysage, d’une part, et de tourisme et de loisirs, d’autre part.

Helvetia Nostra reprochait au PAC neuchâtelois, qui recouvre la plus grande partie du site, "son manque d’ambition, au regard notamment de la saturation touristique, qui implique une pression considérablement néfaste sur les milieux naturels". Selon l'organisation environnementale, de nombreuses dérogations restent possibles.

Véritable atout touristique

Helvetia Nostra ne voulait pas mettre sous cloche le site, mais donnait en exemple le parc national des Grisons, qui intègre de nombreuses restrictions au niveau des activités (interdiction des sports d’hiver, du vélo, de la baignade) tout en maintenant une attractivité pour un tourisme durable et raisonnable. Elle regrettait aussi l'autorisation de la chasse dans la zone.

Avec cet arrêt favorable, le Conseil d'Etat neuchâtelois pourra aller de l'avant et renforcer son engagement avec ses partenaires pour une meilleure protection du site, a-t-il indiqué dans un communiqué. Un plan de gestion, qui permettra la concrétisation de mesures de protection et de revitalisation de la nature, ainsi que la mise en oeuvre d’un concept de signalisation, sera élaboré.

Les surfaces à protéger seront interdites d’accès par une signalisation renforcée à proximité du cirque et les points de vue destinés à l’accueil du public seront aménagés. La circulation des VTT sera canalisée et les activités de loisirs mieux cadrées. Une commission intercantonale comprenant des représentants des communes, des cantons et des milieux intéressés sera rapidement constituée, a ajouté le canton.

Le paysage du Creux-du-Van fait partie de l’inventaire fédéral des paysages et monuments naturels d’importance nationale. Il contient des zones répertoriées dans l’inventaire fédéral des prairies sèches et des pâturages d’importance nationale.

Véritable atout touristique, le site d'exception voit défiler plus de 100'000 visiteurs par an. Le cirque avait été pris d'assaut pendant la pandémie de Covid et des mesures de restriction avaient été mises en place.

Lors du semi-confinement, son accès avait été interdit à Pâques 2020 pour éviter les rassemblements. Durant cet été-là, les cantons de Neuchâtel et de Vaud avaient aussi interdit l’accès sur environ la moitié du sentier de la falaise pour favoriser la restauration de la flore, qui souffre du piétinement. (Arrêt 1C_131/202 et 1C_237/2021 du 4.1.2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Enseigner l'islam à l'école protège contre la radicalisation

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Les cours de religion islamique dans les écoles protègent contre la radicalisation, selon une étude (Photo prétexte). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Enseigner l'islam à l'école aide à prévenir la radicalisation. Des chercheurs des universités de Fribourg et Lucerne arrivent à cette conclusion sur la base de l'étude des cours de religion des cantons romands et alémaniques, pourtant fondamentalement différents.

"L'enseignement religieux aide les jeunes à développer une identité religieuse réfléchie", a déclaré lundi le directeur de l'étude Hansjörg Schmid, interrogé par l'agence de presse Keystone-ATS. M. Schmid dirige le Centre suisse Islam et Société à l'Université de Fribourg, laquelle avait lancé en 2019 un programme de master Islam et société, unique en son genre en Europe.

Partant du constat que l'augmentation de la diversité religieuse confronte les écoles à de nouveaux défis, les auteurs de l'étude ont examiné les modèles d’enseignement religieux en milieu scolaire dans tout le pays. Leur étude révèle notamment que des cours sur l’islam dispensés en classe favorisent l’intégration dans la mesure où ils créent des échanges entre les mondes de l’école et de la religion.

Selon l'étude, l'enseignement religieux favorise la "résilience face à des conceptions religieuses fortement marginalisantes et identitaires". On évite ainsi que ne se forme, en ce qui concerne la religion et l’identité, un vide susceptible de rendre les jeunes vulnérables aux processus de radicalisation, selon les experts.

Numérique

"Malgré la sécularisation croissante, la compétence religieuse doit demeurer du ressort de l'école", affirme M. Schmid. Selon lui, l'enseignement religieux à l'école est particulièrement important dans le contexte de la numérisation. Car la radicalisation se fait souvent par le biais d'Internet. "Lorsque les jeunes ont des questions sur la religion, Google leur donne des réponses. Or il faut une certaine compétence pour faire le tri", a expliqué Schmid.

Fédéralisme oblige, l'enseignement des religions varie d'un canton à l'autre et particulièrement d'une langue à l'autre. En Suisse romande, seule l’éducation religieuse sous la responsabilité de l’Etat est proposée. Des excursions offrent parfois la possibilité de découvrir des lieux de culte ainsi que de rencontrer des représentantes et représentants de communautés religieuses. L’enseignement intègre aussi de plus en plus la religion telle qu’elle est vécue au quotidien.

En Suisse alémanique en revanche, l'enseignement de l'islam, sous la même forme que celui des religions chrétiennes, n'est actuellement proposé que dans huit établissements scolaires de quatre cantons (Lucerne, Zurich, Thurgovie, Schaffhouse), selon les résultats de l'étude. Les associations responsables établissent une large base en impliquant les parents, les communes et les Eglises.

Soutien de Fedpol

Cette instruction contribue à une transmission de l’islam adaptée à l’âge des élèves et tenant compte du contexte suisse. Beaucoup de cantons alémaniques exigent la reconnaissance de droit public de la communauté religieuse pour assurer des cours de religion, tandis que d’autres laissent davantage de marge de man½uvre. Au Tessin, l’instruction religieuse mise en place en 2019 tient également compte des préoccupations des minorités religieuses.

L'étude est un travail commun du Centre Suisse Islam et Société, de l’Institut de droit des religions de l’Université de Fribourg et du Centre de recherche sur les religions de l’Université de Lucerne. Elle a été soutenue par l'Office fédéral de la police (Fedpol) dans le cadre du plan d'action national visant à prévenir et à combattre la radicalisation et l'extrémisme violent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Vaud: retour aux chiffres d'avant la pandémie

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Trois nouveaux venus dans leur fonction, Sylvie Bula, commandante de la Police cantonale vaudoise, Vassilis Venizelos, conseiller d'Etat et Eric Kaltenrieder, procureur général, ont présenté le bilan 2022 en matière de criminalité dans le canton. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les autorités vaudoises ont tiré lundi un bilan "plutôt positif" de la criminalité 2022, avec une "légère" hausse de 3% et un retour à la situation d'avant la pandémie. Les forces de l'ordre s'inquiètent d'une hausse des escroqueries sur internet (+17%) et de l'explosion des cas liés à la cyberpornographie (+61%).

La nouvelle commandante de la police cantonale Sylvie Bula a relevé que ces deux types de cybercriminalité étaient en hausse en comparaison avec la moyenne de 2021 et 2022. Ces augmentations récurrentes nous forcent à mettre la priorité sur ces délits, a-t-elle déclaré lundi devant la presse.

Concernant les escroqueries sur internet, "une fois le délit commis, c'est toujours un peu tard et difficile de réparer l'infraction", a-t-elle constaté. D'où l'importance des campagnes de prévention, mais aussi de la répression: la brigade spécialisée en cybercriminalité a été renforcée.

Sylvie Bula s'est également inquiétée de l'explosion des infractions en matière de cyberpornographie, notamment chez les jeunes. En octobre dernier une centaine de personnes ont été interpellées par la task force spéciale en matière de cyberpédophilie: parmi elles, 15% étaient mineures, a-t-elle rappelé.

Dans les classes et sur les réseaux

"Au-delà de la banalisation et des personnes qui consomment ou collectionnent, il y a toutes celles qui font suivre les images, cela pose un vrai problème". Les efforts de répression vont s'intensifier au vu de l'ampleur du phénomène", a-t-elle indiqué.

En matière de prévention, la police poursuit ses efforts avec des conférences dans les classes, les 8P notamment sur les thématiques de sexting, e-réputation, harcèlement, échanges d'images, notamment. Et de citer également la présence sur les réseaux sociaux de "l'e-cop François" qui fait passer des messages de prévention avec humour et décalage.

Légère augmentation

Pour le reste, les chiffres 2022 montrent un total de 51'935 infractions enregistrées. Parmi elles, 84% au Code pénal (42'500 en 2021), soit 3% d'augmentation.

"Après la période du Covid-19, un peu particulière, nous retrouvons la situation d'avant la pandémie, a observé Vassilis Venizelos, chef du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité. Même si une légère augmentation est constatée, les infractions ont diminué de 60% par rapport à 2012 qui avait connu un pic, s'est-il réjoui.

Les infractions à la Loi sur les stupéfiants ont diminué de 8%, chiffre le plus bas enregistré ces dernières années. Cette baisse ne reflète pas forcément une diminution de la consommation et de la vente de drogue, les seuils de tolérance étant par exemple plus élevés en ce qui concerne le cannabis, constate M. Venizelos. Concernant le deal de rue, les polices constatent une détérioration de la situation, malgré les efforts consentis.

Le nombre de prévenus (9410) est lui en hausse de 12%, illustrant les résultats positifs des investigations policières, estime le conseiller d'Etat.

Vie nocturne

Parmi les autres chiffres, l'augmentation des cambriolages (+11%) est à inscrire dans un phénomène de retour à une certaine normalité, de même que la hausse de vols de véhicules (+5%) et de vélos électriques (+45%), a décrit le chef de la communication Jean-Christophe Sauterel.

Une hausse particulière est constatée en matière de lésions corporelles simples, avec 334 cas, soit plus 49,8%, après plusieurs années de baisses notables; ces situations sont principalement liées à la vie nocturne et surviennent essentiellement entre minuit et 6 heures du matin.

A la baisse en revanche, les violences domestiques (-9%). Sur près de 1500 affaires, près d'un tiers des auteurs ont été expulsés. Les chiffres ne rendent "malheureusement" pas compte de l'ampleur du phénomène, bon nombre de cas n'étant pas annoncés, a relevé M.Sauterel.

Vols et brigandages

Au niveau du Ministère public également, le volume d'activité se rapproche de celui de 2019, avec près de 20'000 nouvelles affaires (+8,1% par rapport à 2021), a déclaré le nouveau procureur général Eric Kaltenrieder. Il a ajouté que 8367 dossiers étaient en cours (+10,1%).

Parmi les augmentations significatives, les vols et les brigandages (+28,3%), en raison de la réouverture des frontières et les infractions à la circulation routière (15,6%), là aussi en raison de la fin des mesures Covid et de la baisse du télétravail.

Quant aux diminutions, elles touchent les stupéfiants (-19,6%), les cas de blanchiment (-23%) et, logiquement, les crédits Covid (-11,3%). S'agissant des durées, 83% des enquêtes sont closes en moins de douze mois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les aînés victimes de violence doivent demander de l'aide

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En dix ans, le nombre de cas de maltraitance de personnes âgées et d'abus dénoncés a doublé en Suisse (Photo prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Plus de 300'000 personnes âgées de plus de 60 ans en Suisse sont victimes chaque année d'une certaine forme de violence, mais peu d'entre elles demandent de l'aide, constate Pro Senectute. Or les soutiens ne manquent pas, précise l'organisation lundi.

Pro Senectute explique cette discrétion par plusieurs raisons. Les uns ont honte de leur situation. D'autres craignent les conséquences, par exemple d'être placés en EMS. D'autres encore ne savent pas à qui s'adresser. Avec les différentes autorités concernées, Pro Senectute a donc lancé une campagne nationale de prévention ce mois "Vieillesse sans Violence".

Les offres d'aide ne manquent pas, ne serait-ce qu'à travers les plus de 100 bureaux de consultation de Pro Senectute dans toute la Suisse, écrit l'association. On y prend en considération la situation dans son ensemble. Pro Senectute propose une aide de proximité aux victimes et cherche des solutions avec toutes les parties concernées, affirme-t-elle.

Selon Pro Senectute, les violences peuvent s'exercer consciemment mais aussi inconsciemment. Elles prennent dès lors des formes aussi diverses que les coups (violence physique), la soustraction d'argent ou l'exploitation (violence financière), le viol ou le harcèlement (violence sexuelle) et enfin l'humiliation, les menaces, l'isolement (violences psychologiques).

Deux fois plus de cas

En dix ans, le nombre de cas de maltraitance et d'abus signalés envers les personnes âgées a doublé en Suisse, révélait en 2021 Pro Senectute. Sachant que par peur ou par honte, seule une fraction des victimes dénonce ces délits aux autorités, Pro Senectute en conclut que près d'une personne retraitée sur trois en Suisse a été victime au moins une fois de maltraitance et d'abus sous une forme ou une autre.

Pro Senectute est la plus grande et la plus importante organisation spécialisée dans les questions liées à la vieillesse et proposant des prestations aux personnes âgées et à leurs proches en Suisse. Elle conseille gratuitement les seniors dans plus de 130 bureaux de consultation et leur propose toutes sortes de prestations. Forts de 1800 collaboratrices et collaborateurs et 18'400 bénévoles, Pro Senectute offre ses services à quelque 700'000 personnes retraitées et leurs proches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Alain Barbey rejoint le conseil d'administration des tl

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Alain Barbey représente désormais le canton de Vaud au sein du conseil d'administration des tl (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Ancien directeur des CFF pour la Suisse romande, Alain Barbey siège désormais au conseil d'administration des Transports publics de la région lausannoise (tl). Il a été nommé par le Conseil d'Etat vaudois pour y représenter les intérêts du canton.

L'Etat de Vaud, qui détient 53,8% du capital-actions des tl, dispose de deux sièges au conseil d'administration. Le premier est occupé par Tinetta Maystre, tandis que le second était vacant depuis le départ de Jacques Millioud.

Alain Barbey a été nommé pour une durée de trois ans renouvelable à partir de mars 2023, indique lundi l'Etat de Vaud dans son communiqué.

Au cours de sa carrière, M. Barbey a notamment dirigé les entreprises Cisalpino puis TGV Lyria entre 2007 et 2015, avant d’être nommé coordinateur régional puis directeur régional des CFF pour la Suisse romande. Un poste qu'il a occupé jusqu'à son départ à la retraite l'année dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La grogne des automobilistes après la fermeture de la rampe du Pont-Rouge

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La place des Ormeaux ce matin à Lancy.

Depuis ce lundi, le département des infrastructures de l'Etat de Genève a entamé sa phase test pour améliorer la vitesse de trajet de certaines lignes de bus. Deux mesures concernent les rampes du Pont-Rouge et Quidort à Lancy. 

Il est maintenant interdit pour les automobilistes de redescendre la rampe du Pont-Rouge à Lancy. La voie de circulation a été fermée au trafic individuel motorisé. Elle ne reste accessible qu'aux cycles, taxis, et lignes de bus. Il est cependant toujours possible pour les voitures et les motos d'emprunter la voie montante. Schéma similaire sur la rampe Quidort, mais dans l'autre sens : la voie de circulation montante est désormais fermée au trafic individuel motorisé pour permettre la réalisation de bandes cyclables sécurisées. Ces deux mesures sont à l'essai pour une durée d'une année. Elles visent à améliorer la vitesse commerciale des lignes de bus 21, J, K et du tram 14.

Pour rejoindre le secteur du Pont-Rouge depuis le Petit-Lancy, les véhicules motorisés doivent dorénavant passer par la route de Chancy ou le pont de Lancy. Ce lundi matin, beaucoup d'automobilistes ignoraient encore que ces mesures étaient en vigueur. Résultat : des bouchons se sont créés devant la voie descendante de la rampe du Pont-Rouge. Nous étions sur place.

 

 

 

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