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Coronavirus: toutes les infos du 07 avril 2020
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Il y a 3 ans,le
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ATS KEYSTONEA Genève, le nombre de patients aux soins intensifs en légère décrue
Mardi, le canton de Genève comptait 51 malades du Covid-19 aux soins intensifs, dont 48 étaient intubés. Par rapport à lundi, ce chiffre est en léger recul. La veille, le nombre de patients nécessitant une surveillance de tous les instants s'élevait à 56, selon les chiffres fournis par le canton de Genève sur son site internet. Le nombre de décès au bout du lac depuis le début de la pandémie franchit le seuil symbolique de la centaine, avec 103 victimes dues au nouveau coronavirus. 19 personnes sont mortes en EMS, les autres à l'hôpital. Mardi, le canton de Genève avait recensé 3502 cas Covid. 340 patients étaient hospitalisés, contre 338 la veille.
Une baisse des recettes fiscales encore difficile à estimer à Genève
(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 entraînera une diminution des recettes fiscales du canton de Genève cette année, rappelle mardi, dans une interview accordée à la Tribune de Genève, la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet. Il est cependant trop tôt pour estimer l'ampleur de cette baisse. Le Conseil d'Etat devra "se montrer particulièrement prudent dans le cadre de l'élaboration du budget 2021", poursuit la grande argentière du canton. La magistrate ne s'avance pas à donner un ordre de grandeur du déficit du canton en 2020. "Nous pourrons nous prononcer dans quelques mois avec un plus grand recul".
Pour avoir une perspective un peu plus claire de l'avenir, le gouvernement genevois s'appuie notamment sur les travaux du Groupe de perspectives économiques (GPE). Ce dernier prévoit une contraction du PIB cantonal de 3 à 4% en 2020. Genève est menacée d'une récession plus brutale en raison de son tissu économique. Mme Fontanet relève l'importance du commerce de gros et des activités bancaires au bout du lac. Des domaines qui sont "particulièrement affectés par la crise actuelle". Il se pourrait toutefois que ces deux secteurs "retrouvent plus rapidement le chemin de la croissance lors de la reprise économique".
La Suisse enregistre 590 nouveaux cas de Covid-19
Mardi à 08h00, la Suisse comptait 22'242 cas testés positifs au coronavirus, soit 590 de plus que la veille. A l'heure actuelle, 641 personnes sont décédées des suites de la maladie Covid-19, selon le site de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le pays a enregistré 57 nouveaux décès en 24 heures. La Suisse a l'une des incidences les plus élevées (259 cas pour 100'000 habitants) en Europe, précise vendredi l'OFSP dans son rapport. Près de deux tiers des décès (62%) sont enregistrés chez des hommes, les 38% chez des femmes. L'âge des personnes décédées va de 32 à 101 ans, avec un âge médian de 83 ans.
Depuis le premier cas de Covid-19 confirmé en laboratoire le 24 février, le nombre de cas n'a cessé d'augmenter. A ce jour, 167'429 tests ont été effectués, dont 15% étaient positifs. L'âge des cas confirmés en laboratoire va de 0 à 108 ans, avec un âge médian de 53 ans (50% des cas sont plus jeunes et 50% plus âgés que cet âge). Au total, 47% des cas sont des hommes, 53% des femmes. Les adultes sont nettement plus touchés que les enfants. Chez les adultes de 60 ans et plus, les hommes sont plus touchés que les femmes, et chez les adultes de moins de 50 ans, les femmes que les hommes. Par rapport à leur taille, les cantons du Tessin, de Genève, de Vaud et de Bâle-Ville restent les plus marqués par l'épidémie. Le taux d'incidence pour 100'000 personnes est de 731 au Tessin, 690,3 à Genève, 547 dans le canton de Vaud et 484,7 à Bâle-Ville. Le rapport de l'OFSP est basé sur les informations fournies par les laboratoires et les médecins dans le cadre de la déclaration obligatoire. Les chiffres du jour se basent sur les déclarations que l'OFSP a reçues jusqu'à vendredi matin. C'est pourquoi ils peuvent diverger de ceux communiqués par les cantons.
La plupart des Suisses bloqués à l'étranger ont pu rentrer au pays
La plupart des Suisses bloqués à l'étranger ont pu rentrer au pays, a affirmé Hans-Peter Lenz, responsable de la crise au DFAE lors d'un point de presse mardi à Berne. Ils ont pu le faire soit par leurs propres moyens soit grâce à l'aide du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). A ce jour, 21 vols de rapatriements ont été menés par la Suisse, a détaillé M. Lenz. Au total, environ 4600 personnes, dont 2600 Suisses et 2000 étrangers essentiellement européens ont été transportés. De même environ 1100 ressortissants suisses ont été rapatriés par des pays partenaires, essentiellement européens. Huit vols additionnels sont en cours de planification, a ajouté Hans-Peter Lenz. A savoir depuis Auckland en Nouvelle-Zélande, les Iles Canaries, Guatemala-city, San José au Costa Rica, Dehli et Mumbai en Inde, Le Cap en Afrique du Sud et Kinshasa en République démocratique du Congo.
Ces vols sont organisés lorsqu'il n'y a vraiment plus d'alternative et pour autant qu'il y ait une demande des ressortissants suisses auprès des représentants en poste. La coopération avec d'autres nations s'est avérée essentielle, surtout en Afrique où les ressortissants étaient particulièrement dispersés. Selon M. Lenz, il y aurait encore un millier de Suisses à l'étranger. Selon l'application travel admin, 10'000 seraient encore à l'étranger mais les représentants suisses sur place n'ont reçu que peu de demandes dernièrement. Selon le DFAE, soit ces personnes n'ont pas changé leur statut, soit elles souhaitent rester sur place.
Le Parlement prêt à reprendre la main
Après trois semaines d'interruption, le Parlement se remet dans le bain. Les commissions siègent à nouveau pour juger le travail du Conseil fédéral et son utilisation du droit d'urgence depuis la mi-mars. Selon la Constitution fédérale, en cas de situation extraordinaire, l'Assemblée fédérale dispose "d’une compétence parallèle lui permettant d’édicter des ordonnances de nécessité". Cet instrument peut être utilisé "lorsqu'il est nécessaire et urgent d’établir une réglementation, mais qu’aucune base légale n’existe à cet effet". L’ordonnance de nécessité du Parlement a pour but de remplacer celles du Conseil fédéral pour donner aux mesures concernées une plus grande légitimité démocratique. Elle offre à l’Assemblée fédérale la possibilité de contrôler et de corriger les mesures prises par le gouvernement. Les décisions du Parlement priment celles du Conseil fédéral, explique un document publié par les services du Parlement en vue de la session extraordinaire. Une ordonnance de nécessité du Parlement peut être édictée tant par le Conseil fédéral que le législatif. Ce dernier peut le faire par le biais d'une initiative parlementaire.
Les commissions ont également d'autres moyens d'intervenir. Elles peuvent agir par le biais d'une motion. Mais il faut impérativement que le Conseil fédéral ait donné son avis sur le sujet pour que l'intervention puisse être examinée par les conseils. Concernant les crédits engagés par le Conseil fédéral, les commissions des finances, puis le Parlement, peuvent en augmenter les montants ou en introduire de nouveaux. En outre, le Parlement peut les annuler jusqu'à concurrence de ce qui n'a pas encore été dénoncé. Et ce même si la Délégation des finances a donné son accord aux montants. Le Conseil fédéral n’a alors plus le droit d’effectuer ces dépenses. Le remboursement des dépenses déjà engagées ne peut toutefois pas être demandé. Le même principe s’applique aux crédits d’engagement. La session extraordinaire du Parlement, consacrée à la crise du coronavirus, se déroulera du 4 au 8 mai à Bernexpo à Berne. La pandémie ne permet pas aux Chambres de siéger en toute sécurité sous la Coupole du Palais fédéral.
Les marchés de Lausanne rouvrent partiellement
KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
La Ville de Lausanne rouvre partiellement ses marchés. Certains emplacements seront réservés aux maraîchers-producteurs de fruits et légumes à partir du 15 avril. La tenue des marchés est interdite en Suisse depuis le 17 mars en raison du coronavirus. Mais selon les dernières directives du Conseil fédéral, les stands d'alimentation peuvent être maintenus en respectant les règles de distance, a expliqué mardi la Ville de Lausanne pour justifier la réouverture partielle de ses marchés. Pour l'instant, seuls les stands de fruits et légumes sont concernés. Les maraîchers devront veiller à ce que leurs clients restent à distance et ne touchent pas eux-mêmes les produits.
Selon le municipal lausannois de l'économie Pierre-Antoine Hildbrand, cité sur le site de 24 heures, 30 stands pourront ainsi rouvrir, contre 160 habituellement. "D'autres solutions sont étudiées" pour les autres types de produits, poursuit le communiqué de la Ville. Les horaires des marchés seront les mêmes qu'en temps normal: chaque mercredi et samedi pour le marché central, chaque lundi et jeudi pour le marché de Grancy, sous-gare, et chaque jeudi pour le marché de la Sallaz.
Vaud: treize nouveaux décès - Stabilisation des hospitalisations
Le canton de Vaud déplore désormais 160 décès qui peuvent être attribués au Covid-19, soit treize de plus que la veille, selon les derniers chiffres publiés mardi par les autorités sanitaires. Le nombre d'hospitalisations reste à un haut niveau (378) mais tend à se stabiliser depuis plusieurs jours. Le nombre de cas testés positifs au coronavirus reste, lui, toujours sur une pente ascendante. Il s'élève désormais à 4155 personnes, contre 4115 un jour plus tôt. Sur les 378 hospitalisations (+1), 81 le sont aux soins intensifs (+3).
Le Valais procédera à des achats groupés de matériel
La pandémie actuelle rend l’approvisionnement en matériel de protection et désinfectants difficile. Le Département valaisan de la santé a convenu avec les hôpitaux de procéder à des achat groupés pour aider les prestataires de soins, a-t-il indiqué mardi. Les commandes se font par l’intermédiaire des organisations faîtières, précise le département. La livraison s’effectuera en fonction de la disponibilité.
Le marché de l’approvisionnement en matériel de protection - masques, blouses, lunettes, gants, protections, désinfectant - est actuellement très tendu. Plusieurs professionnels de la santé et institutions sanitaires ont sollicité le canton afin de les aider dans leurs démarches auprès de fournisseurs. Une solution a pu être mise sur pied avec la Centrale d’achats de l’Institut Central des Hôpitaux (ICH). Mais il faut s’attendre à des retards de livraison ou des ruptures de stock sur les articles les plus critiques, met en garde le département. Les prix sont en outre très fluctuants et dépendront des opportunités d’achats.
728 soldats actuellement en quarantaine
(KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
L'armée et la protection civile sont également affectés par le coronavirus. 728 soldats sont actuellement en quarantaine, 49 en isolation et 172 ont été testés positifs, a affirmé Raynald Droz, chef d'état-major du commandement des opérations au Département fédéral de la défense lors d'un point de presse à Berne mardi. Sur les 3800 personnes déployées, 2400 sont capables de prodiguer des soins de base. "Ces jeunes ne sont pas en concurrence avec le sytème de santé, car ils ne sont pas actifs dans ce domaine au quotidien", a précisé le brigadier. Pour le week end de Pâques, l'engagement de l'armée se poursuit: militaires et recrues montrent l'exemple et resteront en caserne. Par ailleurs jusqu'à 340 personnes n'ont pas répondu à l'ordre de marche qu'elles avaient reçues. Elles ont toutes contactées. Si elles ne disposent pas de dispenses valables, la justice militaire se penchera sur leurs cas.
Neuf morts de plus au Tessin - chiffres en baisse
Neuf personnes ont succombé au Covid-19 durant les dernières 24 heures au Tessin. Les chiffres sont en baisse. Lundi, douze décès avaient encore été rapportés et le canton annonçait des nombres à deux chiffres tout au long de la semaine dernière. Cinquante-trois personnes ont en outre été testées positives à la maladie, ont indiqué mardi les autorités cantonales. C'est le quatrième jour consécutif que le Tessin enregistre moins de cent nouvelles infections en 24 heures, une première depuis la mi-mars.
Salles de gymnastique transformées en hôpital d'urgence à Zurich
L'hôpital universitaire de Zurich a installé un hôpital d'urgence pour les patients atteints du Covid-19 dans deux salles de gymnastique d'une école cantonale à Zurich. Il ne deviendra opérationnel que si les hôpitaux et cliniques de réadaptation sont surchargés. L'hôpital d'urgence dispose de 60 lits, a indiqué mardi Gregor Zünd, directeur de l'hôpital universitaire. Il est destiné aux patients atteints par le coronavirus qui quittent les soins intensifs et qui ont encore besoin de soins médicaux. Ces patients sont actuellement dirigés vers d'autres hôpitaux ou des cliniques de réadaptation. "Si ces hôpitaux et cliniques devaient être pleins, nous mettrons en service l'hôpital d'urgence", a expliqué Georg Zünd. L'hôpital d'urgence sera géré par l'Institut de médecine familiale. Près de 50 médecins généralistes ont déjà accepté d'y travailler.
En Europe:
Espagne: le bilan repart à la hausse avec 743 morts en 24 heures
EPA/ISMAEL HERRERO
Le bilan quotidien de la pandémie de coronavirus est reparti à la hausse en Espagne, après quatre jours de baisse. Il a atteint 743 morts, pour un total de 13'798 décès. Les autorités estiment cependant que la tendance à la baisse continue. Le nombre de cas déclarés en 24 heures a lui aussi augmenté plus rapidement, de 4,1% contre 3,3% la veille, pour atteindre 140'510 dans le pays le plus frappé par le Covid-19 derrière l'Italie, selon les chiffres du ministère de la Santé. "Cette légère augmentation par rapport à hier, nous considérons qu'elle est due à l'ajustement des données de la fin de semaine", a expliqué la Dr Maria José Sierra du Centre d'alertes sanitaires, qui avait déjà relevé précédemment que les morts et les cas du week-end n'étaient enregistrés qu'avec retard. "En réalité, la tendance à la baisse est ce que nous continuons d'observer dans les rapports de ces derniers jours", a-t-elle ajouté. Les autorités estiment avoir stabilisé la propagation du virus.
Le Portugal vise un début de retour à la normale en mai
Les autorités portugaises espèrent que le maintien des mesures de confinement pendant le mois d'avril permettra de retrouver progressivement la normalité à partir de mai, a annoncé mardi le président Marcelo Rebelo de Sousa. M. Rebelo de Sousa s'exprimait devant les médias à l'issue d'une rencontre entre les principaux responsables politiques du pays et les autorités sanitaires, qui leur ont fait part d'une "tendance positive" vers une "réduction de la propagation du virus". Selon le bilan officiel publié mardi, le Portugal a recensé un nombre cumulé de 345 morts par Covid-19, soit 34 de plus que la veille. Le nombre total de cas déclarés a atteint les 12'442 après une hausse quotidienne de 6%, un indicateur passé sous la barre des 10% depuis près d'une semaine.
Pour l'instant, les Portugais se verront imposer des mesures de confinement encore plus strictes pendant la période de Pâques. Entre jeudi et lundi, tous les aéroports du pays seront fermés et la population ne pourra quitter sa commune de résidence que pour travailler dans les secteurs d'activité toujours autorisés sous l'état d'urgence, en vigueur depuis le 19 mars. Dès la mi-mars, alors que le Portugal comptait moins de 300 cas officiellement déclarés et n'avait encore enregistré aucun décès, le pays a fermé ses écoles et sa frontière avec l'Espagne voisine, frappée de plein fouet avec un total de 13'798 morts recensés mardi.
La Première ministre danoise a annoncé lundi une levée progressive des restrictions en vigueur pour lutter contre le nouveau coronavirus. Au menu, la réouverture des crèches ainsi que des écoles maternelles et primaires à partir du 15 avril. Selon les autorités sanitaires, "il est approprié et justifié de commencer une ouverture lente. Mais à condition que chacun garde ses distances et se lave les mains" a dit Mette Frederiksen lors d'une conférence de presse. Cette ouverture progressive et prudente s'étalera sur plusieurs mois. Si les plus jeunes pourront retourner à la crèche et à l'école maternelle et primaire le 15 avril, les collégiens et lycéens devront attendre le 10 mai, a indiqué la cheffe du gouvernement. Bars, restaurants, salons de coiffures et de massages, centres commerciaux et discothèques restent également fermés, et les rassemblements de plus de 10 personnes interdits.
La fermeture des frontières est elle aussi prolongée et les voyages à l'étranger déconseillés. Les grands rassemblements sont eux interdits jusqu'en août. Pour les élèves, l'examen national à la fin du collège n'aura pas lieu et est remplacé par le contrôle continu, a ajouté Mme Frederiksen. La cheffe du gouvernement compte sur le civisme de ses concitoyens et leur observation continue des règles sanitaires entre distanciation sociale et gestes barrières. "Un petit dérapage dans notre comportement individuel peut avoir un grand impact sur notre bien-être en tant que société", a-t-elle martelé. Le Danemark compte 4875 cas déclarés depuis le début de l'épidémie et 187 décès en lien avec le Covid-19. Lundi, l'Autriche a été le premier pays européen à dévoiler sa feuille de route d'un retour à une "nouvelle normalité".
Roumanie : dix nouveaux-nés positifs
Dix nouveaux-nés ont été testés positifs au Covid-19 dans une maternité de Roumanie, à Timisoara. Ils ont sans doute été contaminés par des soignants, ce qui a conduit le ministère de la Santé à ouvrir une enquête. "Les mamans sont négatives, les bébés en revanche sont positifs", a déclaré tard le ministre de la Santé Nelu Tataru, soulignant que les bébés avaient été "en contact avec le personnel médical". Les nouveaux-nés sont en bonne santé et ne présentent pas de symptômes. Neuf d'entre eux et leurs mères ont quitté la maternité et ont été placés à l'isolement chez eux. Ils seront tous retestés dans les jours qui viennent, a précisé le ministre.
La Bulgarie ferme ses frontières aux étrangers - Suisse concernée
La Bulgarie va fermer ses frontières aux étrangers dans l'effort de lutte contre la propagation du virus Covid-19, a annoncé le ministre de la Santé publique Kiril Ananiev lundi soir. La mesure vise concrètement les visiteurs venant d'Italie, Espagne, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Autriche et Suisse, peu importe leur nationalité. L'entrée sera refusée aussi aux personnes venant d'autres pays européens présentant un grand risque de propagation du Covid-19. Plusieurs exceptions sont prévues notamment pour les citoyens européens et résidents de pays des Balkans qui veulent retourner dans leur pays. La Bulgarie dénombre 549 cas confirmés de coronavirus pour une population de 7 millions de personnes. Vingt-deux personnes ont perdu la vie. Cette interdiction de voyage fait partie de l'état d'urgence prolongé jusqu'au 13 mai. Des mesures qui visent à protéger le système de santé fragile du pays.
C'est aussi dans cet objectif que les députés et les ministres bulgares feront don de leur salaire au système de santé publique tant que les mesures de confinement en raison de l'épidémie de Covid-19 restent en vigueur, a décidé le Parlement lundi soir. En prolongeant jusqu'au 13 mai l'état d'urgence qui permet au gouvernement d'imposer des mesures de confinement, les députés ont aussi fait preuve d'une rare unanimité. Ils ont soutenu la proposition du parti conservateur au pouvoir, Gerb, de renoncer à leur salaire à partir du 1er avril. Cette mesure comptera aussi pour les membres du gouvernement et leurs cabinets politiques, ainsi que pour les chefs d'agences gouvernementales. Le don des députés s'élèvera à environ 1,44 million de leva (780'000 francs) pour la période de confinement.
Dans le reste du monde:
En 24 heures, 1150 morts supplémentaires aux Etats-Unis
Les Etats-Unis, qui ont dépassé les 10'000 morts du nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie, ont recensé 1150 décès supplémentaires en 24 heures, selon le dernier décompte de l'université Johns Hopkins. Le président Donald Trump a pour sa part annoncé la livraison de 55,5 millions de masques chirurgicaux par mois. Le pays dénombre officiellement plus de 366'000 cas d'infection (quasiment 30'000 cas supplémentaires en 24 heures) et déplore 10'783 décès au total, selon cette base de données actualisée en continu. Les Etats-Unis sont le pays du monde qui compte, de très loin, le plus de cas officiellement déclarés de Covid-19. Le nombre de décès causés par la maladie dans le pays augmente depuis plusieurs jours de plus de 1000 morts quotidiennement, se rapprochant ainsi peu à peu du bilan déploré en Italie (16'523 morts) et en Espagne (13'005). Le président américain Donald Trump a pour sa part annoncé avoir conclu un accord avec la société 3M qui permettra aux Etats-Unis de recevoir des millions de masques chirurgicaux. Quelque 55,5 millions de masques de haute qualité doivent être livrés chaque mois, a-t-il précisé lors de la conférence de presse quotidienne de la cellule de crise de la Maison Blanche sur le nouveau coronavirus.
Une cathédrale de New York utilisée comme hôpital de campagne
Une vaste cathédrale du centre de New York est en train d'être transformée en hôpital de campagne. La mégalopole américaine est très durement frappée par le coronavirus. La cathédrale Saint-Jean le Théologien, située à Manhattan, abritera neuf tentes médicales à température contrôlée dans sa longue nef et sa crypte souterraine, a dit le doyen de la cathédrale, Clifton Daniel. "Au cours des siècles précédents, les cathédrales étaient toujours utilisées de cette façon, comme pendant la peste. Ce n'est donc pas étranger à l'expérience d'une cathédrale, c'est tout simplement nouveau pour nous", a-t-il observé.
Cet hôpital de campagne pourrait commencer à accueillir des patients atteints du Covid-19 dans une semaine, ont précisé des responsables de la cathédrale. Les hôpitaux de New York, épicentre américain de l'épidémie avec près de 3500 morts, commencent à saturer. Et la ville la plus dense des Etats-Unis compte plus de 72'000 personnes infectées. A l'échelle des Etats-Unis, la barre des 10'000 décès liés à l'épidémie de coronavirus a été franchie lundi, et les autorités nationales s'attendent au pire dans les semaines à venir.
Chine: aucun mort pour la 1ère fois depuis le début de l'épidémie
La Chine n'a recensé aucun nouveau décès du Covid-19 au cours des dernières 24 heures, ont annoncé mardi les autorités, trois mois après le premier mort enregistré dans ce pays. C'est une première depuis le début de l'épidémie de coronavirus. Le géant asiatique, où le nouveau coronavirus est apparu fin 2019, avait fait état d'un premier décès le 11 janvier dernier. Depuis, 3331 personnes ont succombé à la maladie dans le pays. Après avoir dépassé la centaine courant février, le nombre quotidien de nouveau décès s'est régulièrement réduit depuis. Il est tombé à un seul mort annoncé lundi par le ministère de la Santé, puis zéro mardi. Les nouveaux cas de contamination diminuent aussi constamment depuis début mars, mais le pays est confronté à une deuxième vague d'infections importées de l'étranger, avec près d'un millier de cas cumulés, selon le ministère.
L'organisme a fait état mardi de 32 nouveaux cas de contamination, tous d'origine importée. Les autorités ont aussi dénombré 30 nouveaux patients asymptomatiques, portant le total à 1033. La grande majorité des cas et des décès ont été enregistrés à Wuhan, la ville du centre du pays où le virus a fait son apparition l'an dernier avant de se répandre dans le monde entier, tuant plus de 70'000 personnes. Mise en quarantaine le 23 janvier, la ville doit lever ses mesures de confinement mercredi, les personnes en bonne santé étant en principe autorisées à quitter la métropole.
Japon: l'état d'urgence déclaré pour sept régions, dont Tokyo
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré l'état d'urgence pour Tokyo et six autres régions de l'archipel face à une récente accélération du nombre de cas de Covid-19 dans l'archipel. La mesure est prévue initialement pour un mois. L'état d'urgence ne permet pas aux autorités japonaises d'imposer un confinement strict comme dans d'autres pays. Elle offre aux gouverneurs régionaux concernés la possibilité d'insister auprès de la population afin qu'elle reste chez elle, ainsi que de demander la fermeture temporaire de commerces non essentiels. Les préfectures concernées sont la capitale Tokyo et les trois régions de sa grande banlieue: la région de la grande métropole de l'ouest Osaka et sa voisine Hyogo, ainsi que celle de Fukuoka, dans l'île de Kyushu, au sud-ouest. Quelque 50 millions de personnes sont ainsi concernées, soit environ 40% de la population du pays.
Le Premier ministre, qui avait déjà annoncé lundi son intention de déclarer l'état d'urgence, a tenu à rappeler que ce dispositif n'entraînera "pas de confinement comme observé à l'étranger". L'objectif est de "maîtriser la propagation du virus tout en maintenant les services socio-économiques essentiels, comme les transports en commun". Les autorités comptent essentiellement sur la bonne volonté des citoyens, lesquels sont d'ailleurs très majoritairement favorables à l'état d'urgence, selon un sondage de la chaîne privée TBS publié lundi. "Il est nécessaire de demander l'entière coopération de tous", a martelé M. Abe, ajoutant que "selon les experts, si nous faisons tous des efforts pour réduire nos contacts de 70% à 80%, le nombre d'infections se réduira au bout de deux semaines".
ATS/MH
Les lignes n'ont pas fondamentalement bougé concernant la tendance pour les votations fédérales du 18 juin. Selon deux nouveaux sondages, un "oui" se dessine pour la loi Covid-19, l'imposition des entreprises et, de façon moins nette, pour la loi climat.
La loi sur la protection du climat et l'innovation est l'objet le plus contesté des trois. Il serait néanmoins accepté assez confortablement, comme le révèlent mercredi le dernier sondage de l'Institut gfs.bern mené pour la SRG SSR et l'étude LeeWas faite sur mandat de Tamedia et 20 Minutes.
La première étude fait état de 63% d'avis favorables ou plutôt favorables, contre 36% d'opinions contraires ou plutôt opposées (1% d'indécis). Pour le deuxième sondage, le "oui" l'emporte par 56% contre 43% de "non".
L'arrêté fédéral sur le taux d'imposition minimale de 15% des bénéfices des grandes entreprises (norme OCDE) est plébiscité par plus de 70% des Suisses dans les deux enquêtes.
La prolongation de la loi Covid-19 recueille de son côté environ deux tiers de "oui".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les HUG vont tester un vaccin à ARNm prometteur contre le mélanome
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Il y a 5 heuresle
7 juin 2023Un vaccin à ARN messager développé par Moderna dont l'efficacité contre certains cas de mélanome a été confirmée récemment va bientôt être testé à Genève. Les HUG espèrent démarrer l'essai clinique à l'été ou l'automne 2023, indique le chef du département d'oncologie.
"Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) font partie - probablement avec trois autres sites en Suisse alémanique - des centres qui participeront à un essai de phase 3 organisé au niveau mondial", précise le professeur Olivier Michielin mercredi dans Le Temps. L'objectif est de pouvoir proposer l'association de traitement vaccin à ARNm et immunothérapie aux patients présentant des risques de récidives importants.
L'oncologue s'exprime à l'issue du plus grand congrès annuel mondial sur le cancer organisé début juin à Chicago par la Société américaine d'oncologie clinique lors duquel les dernières conclusions du vaccin à ARN messager ont été présentées. Ceux-ci montrent une réduction très significative des récidives chez les personnes atteintes du cancer de la peau avec le vaccin, lorsque pris en combinaison avec le médicament anticancéreux Keytruda développé par Merck.
Olivier Michielin juge les résultats "extrêmement impressionnants". Le risque de récidives métastatiques dans d'autres organes que la peau est diminué de 65% par rapport au seul traitement par immunothérapie qui réduisait déjà ce risque d'environ 40%, explique-t-il.
"Révolutionnaire"
"Nous ne pensions absolument pas voir un jour de tels chiffres. L'effervescence au sein du congrès était palpable", commente le spécialiste. La technologie à ARNm a révolutionné le domaine de la vaccinologie du cancer, souligne-t-il, car elle permet pour la première fois de cibler de nombreuses mutations spécifiques, propres à chaque individu.
La toxicité de ce type de vaccin étant très faible, son utilisation chez des patients ayant été transplantés, pour lesquels une immunothérapie n'est souvent pas proposée par risque de rejet de greffe, pourrait par ailleur être envisagée, précise encore M. Michielin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
"Cela allait très vite devant pour le SLO. Bien trop lentement en revanche derrière pour Sion !" En deux phrases, Vincent Rufli, ancien joueur des deux équipes concernées, a résumé ce barrage.
L'avis de l'ancien défenseur international était partagé par tous les observateurs. "Cela aurait pu faire 4-0 pour le SLO après 20 minutes", relève ainsi Bernard Challandes, lui aussi ancien entraîneur du FC Sion faut-il le préciser. La défense valaisanne fut bien à la rue lors de cette double confrontation. Comme si le scénario de ce barrage était écrit d'avance. La meilleure attaque de la Challenge League a surclassé la pire défense de la Super League.
"Ce soir, c'est la tristesse qui prédomine, avoue Paolo Tramezzani. Jamais je n'aurais imaginé vivre un tel traumatisme avec ce club. Au président maintenant de répondre aux questions quant à l'avenir. Parler du mien ce soir est déplacé..." Un président qui a quitté le stade après le 3-2 de Teddy Okou. Un but extraordinaire qui aura scellé le destin tragique du FC Sion de Christian Constantin.
Le "Mister" est revenu sur le cas Balotelli. "L'aligner dans ce barrage n'aurait pas été correct vis-à-vis des autres joueurs, explique-t-il. Les explications sur le cas de Mario seront données en temps voulu." On précisera que l'Italien bénéficie d'un contrat qui court jusqu'au 30 juin 2024...
Loin des ténèbres qui se sont emparées du FC Sion, les Lausannois ont pris le temps de savourer cette promotion. Danny Da Silva distribuait ainsi tous ses gants à ses jeunes supporters pour un moment de partage magnifique. "Même s'il y a six semaines la promotion était très loin, il est faux de croire que nous venons de nulle part, souligne le gardien. Le club s'est construit au fil des mois pour arriver où nous sommes arrivés ce soir. Vous verrez, les dirigeants vont faire ce qu'il faut pour bâtir une équipe de Super League. Avec toujours ce souci de ne pas brûler les étapes. J'espère que le public, qui a été extraordinaire ce soir, nous suivra."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une équipe de Challenge League a enlevé pour la cinquième fois le barrage de promotion/relégation. Stade Lausanne-Ouchy est l'heureux élu d'une saison 2022/2023 qui envoie le FC Sion dans les abîmes.
Victorieux 2-0 samedi à Tourbillon, les Stadistes ont conservé leur avantage à la faveur d'un succès 4-2 dans une Pontaise qui a à nouveau vibré avec une affluence de 10'754 spectateurs pour un simple match de football.
Stade-Lausanne Ouchy est ainsi la troisième équipe vaudoise promue ce printemps après Yverdon et le Lausanne-Sport. Au bénéfice du soutien sans faille mais raisonnable de son président Vartan Sirmakes, le club qui était si cher au regretté Richard Dürr découvrira cet été la Super League alors qu'il évoluait encore en 2e Ligue interrégionale il y a neuf ans.
Le bijou de Teddy Okou
Ce succès lors de l'acte II ne souffre aucune discussion. A la Pontaise, les Stadistes ont mené tout d'abord deux fois au score grâce à Liridon Mulaj (6e) et à Alban Ajdini (34e) avant de rafler la mise grâce à Teddy Okou pour le 3-2 de la 81e minute, un véritable bijou. Le 4-2 de la 89e signé Mulaj donnait presque au score des allures de correction pour ce FC Sion en perdition.
Sur ces quatre réussites, on a pu mesurer toutes les lacunes d'une défense qui a conclu sa saison sur un 23e match de rang sans clean-sheet. Cet enchaînement presque incroyable à ce niveau explique pourquoi cette relégation n'est pas vraiment le fruit du hasard. Le but de Luca Zuffi à la 23e (1-1) et le penalty d'Anto Grgic à la 39e (2-2) ne devaient entretenir qu'une petite flamme de l'espoir pour des Sédunois qui n'ont pas vraiment donné le sentiment de croire à une remontada bien improbable.
Bien des questions ouvertes
Cette troisième relégation sportive après celles de 1969 et de 1999 ouvre bien des questions. Christian Constantin aura-t-il la volonté de repartir pour un tour, pour une dernière danse plutôt s'il se retire effectivement de la présidence l'an prochain ? Ou anticipera-t-il son départ dès les prochaines semaines ? Ou s'engagera-t-il, comme il l'a annoncé, dans une bataille juridique qui n'ajoutera rien à sa gloire ni à celle du football romand ?
Cette relégation, qui survient après 17 saisons au sein de l'élite, punit une politique sportive menée trop souvent à rebours du bon sens. Avec le recul, l'engagement de Mario Balotelli en août dernier fut une folie. Super Mario n'a pratiquement jamais répondu aux attentes. La valse des entraîneurs pour voir Paolo Tramezzani commencer et terminer ce funeste championnat a quelque chose de risible. Le totomat a parfois bon dos...
Mais le grand mystère qui restera autour de ces dernières années est cette fatalité qui veut qu'une nouvelle recrue perde une grande partie de ses moyens dès le franchissement du tunnel de St-Maurice. Attiré par des contrats plus rémunérés qu'ailleurs dans le pays, le joueur ne réfléchit pas vraiment dans quel guêpier il s'est fourré.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Accusé d'avoir tué une ado à Yverdon, il nie toujours
Publié
Il y a 12 heuresle
6 juin 2023L'homme condamné pour avoir assassiné une adolescente afghane, fin 2019 à Yverdon, a comparu en appel mardi devant le Tribunal cantonal vaudois. Il a continué de nier tandis que son avocat a tenté, sans succès, d'apporter de nouveaux éléments au dossier.
En première instance, l'accusé, lui aussi d'origine afghane, a écopé d'une peine de 20 ans de prison, couplée à un internement ordinaire. Les juges avaient dit leur "conviction absolue" dans son implication dans la mort de la jeune fille de 17 ans, avec qui il entretenait une relation. La victime avait été étranglée avec des lacets et son corps avait été dissimulé dans les roseaux, au bord du lac.
Mardi devant la Cour d'appel à Renens, et comme en première instance, l'avocat du prévenu s'est démené pour discréditer "un dossier dénué de preuves exploitables". Dans une affaire "où le doute est partout", Me Ludovic Tirelli a critiqué un récit du crime "sorti de l'imaginaire du Ministère public" et "les conclusions à l'emporte-pièce" des inspecteurs de police.
L'avocat a exigé que de nouvelles auditions et expertises soient menées. Et notamment sur l'ADN retrouvée sur les lacets ou le rôle du père de la victime qui, pour Me Tirelli, aurait pu jouer un rôle dans la mort de sa fille. Il a aussi demandé "le retranchement" des aveux initiaux du prévenu, obtenus selon lui de manière "illicite".
Saucissonnage
A en croire l'avocat, il existe de nombreuses preuves à décharge qui permettraient "d'innocenter" son client. La Cour a toutefois refusé d'ajouter de nouveaux éléments au dossier, suivant ainsi l'avis du Ministère public et de l'avocate de la famille de la victime.
"Cette enquête est un modèle de précision et de sérieux. Il n'y a aucune faille", a relevé Me Manuela Ryter Godel. Elle a accusé son confrère d'utiliser "des écrans de fumée", de pratiquer "une défense inhumaine" à l'égard de la famille de la victime.
Pour la procureure Claudia Correia, Me Tirelli pratique "la méthode dite du saucisson" en revenant sur chaque élément de manière séparée, afin "d'instiller le doute" dans la tête des juges.
"Montagne de preuves"
Ses réquisitions de preuves rejetées, Me Tirelli a demandé à être relevé de son mandat d'avocat commis d'office, ou du moins à ce que la Cour se récuse. "Je ne peux pas faire mon travail dans ces conditions", a-t-il affirmé, mais sans davantage convaincre le Tribunal.
Plaidant malgré tout, et longuement, il a demandé aux juges "d'être les garants de la présomption d'innocence" et d'acquitter son client.
Plus concise, la procureure Claudia Correia a démonté les arguments de la défense. "Il n'y a pas une preuve, mais une montagne de preuves", a-t-elle souligné.
Selon elle, la victime voulait quitter le prévenu et "c'est bien là le mobile du crime". Elle a demandé à la Cour de suivre le jugement de première instance.
Quant au prévenu, il a été entendu lors d'un bref interrogatoire. A la question de savoir ce qui était arrivé à la victime, il a répondu qu'il y avait "plusieurs hypothèses possibles" mais qu'il n'avait pas envie d'en parler. La présidente du Tribunal a voulu en savoir davantage, mais sans obtenir de réponse.
Le dispositif du verdict sera communiqué aux parties dans les cinq jours.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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