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Coronavirus: toutes les infos du 07 avril 2020

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EPA/GIORGIO BENVENUTI

A Genève, le nombre de patients aux soins intensifs en légère décrue

Mardi, le canton de Genève comptait 51 malades du Covid-19 aux soins intensifs, dont 48 étaient intubés. Par rapport à lundi, ce chiffre est en léger recul. La veille, le nombre de patients nécessitant une surveillance de tous les instants s'élevait à 56, selon les chiffres fournis par le canton de Genève sur son site internet. Le nombre de décès au bout du lac depuis le début de la pandémie franchit le seuil symbolique de la centaine, avec 103 victimes dues au nouveau coronavirus. 19 personnes sont mortes en EMS, les autres à l'hôpital. Mardi, le canton de Genève avait recensé 3502 cas Covid. 340 patients étaient hospitalisés, contre 338 la veille.

Une baisse des recettes fiscales encore difficile à estimer à Genève

(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 entraînera une diminution des recettes fiscales du canton de Genève cette année, rappelle mardi, dans une interview accordée à la Tribune de Genève, la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet. Il est cependant trop tôt pour estimer l'ampleur de cette baisse. Le Conseil d'Etat devra "se montrer particulièrement prudent dans le cadre de l'élaboration du budget 2021", poursuit la grande argentière du canton. La magistrate ne s'avance pas à donner un ordre de grandeur du déficit du canton en 2020. "Nous pourrons nous prononcer dans quelques mois avec un plus grand recul".

Pour avoir une perspective un peu plus claire de l'avenir, le gouvernement genevois s'appuie notamment sur les travaux du Groupe de perspectives économiques (GPE). Ce dernier prévoit une contraction du PIB cantonal de 3 à 4% en 2020. Genève est menacée d'une récession plus brutale en raison de son tissu économique. Mme Fontanet relève l'importance du commerce de gros et des activités bancaires au bout du lac. Des domaines qui sont "particulièrement affectés par la crise actuelle". Il se pourrait toutefois que ces deux secteurs "retrouvent plus rapidement le chemin de la croissance lors de la reprise économique".

La Suisse enregistre 590 nouveaux cas de Covid-19

Mardi à 08h00, la Suisse comptait 22'242 cas testés positifs au coronavirus, soit 590 de plus que la veille. A l'heure actuelle, 641 personnes sont décédées des suites de la maladie Covid-19, selon le site de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le pays a enregistré 57 nouveaux décès en 24 heures. La Suisse a l'une des incidences les plus élevées (259 cas pour 100'000 habitants) en Europe, précise vendredi l'OFSP dans son rapport. Près de deux tiers des décès (62%) sont enregistrés chez des hommes, les 38% chez des femmes. L'âge des personnes décédées va de 32 à 101 ans, avec un âge médian de 83 ans.

Depuis le premier cas de Covid-19 confirmé en laboratoire le 24 février, le nombre de cas n'a cessé d'augmenter. A ce jour, 167'429 tests ont été effectués, dont 15% étaient positifs. L'âge des cas confirmés en laboratoire va de 0 à 108 ans, avec un âge médian de 53 ans (50% des cas sont plus jeunes et 50% plus âgés que cet âge). Au total, 47% des cas sont des hommes, 53% des femmes. Les adultes sont nettement plus touchés que les enfants. Chez les adultes de 60 ans et plus, les hommes sont plus touchés que les femmes, et chez les adultes de moins de 50 ans, les femmes que les hommes. Par rapport à leur taille, les cantons du Tessin, de Genève, de Vaud et de Bâle-Ville restent les plus marqués par l'épidémie. Le taux d'incidence pour 100'000 personnes est de 731 au Tessin, 690,3 à Genève, 547 dans le canton de Vaud et 484,7 à Bâle-Ville. Le rapport de l'OFSP est basé sur les informations fournies par les laboratoires et les médecins dans le cadre de la déclaration obligatoire. Les chiffres du jour se basent sur les déclarations que l'OFSP a reçues jusqu'à vendredi matin. C'est pourquoi ils peuvent diverger de ceux communiqués par les cantons.

La plupart des Suisses bloqués à l'étranger ont pu rentrer au pays

La plupart des Suisses bloqués à l'étranger ont pu rentrer au pays, a affirmé Hans-Peter Lenz, responsable de la crise au DFAE lors d'un point de presse mardi à Berne. Ils ont pu le faire soit par leurs propres moyens soit grâce à l'aide du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). A ce jour, 21 vols de rapatriements ont été menés par la Suisse, a détaillé M. Lenz. Au total, environ 4600 personnes, dont 2600 Suisses et 2000 étrangers essentiellement européens ont été transportés. De même environ 1100 ressortissants suisses ont été rapatriés par des pays partenaires, essentiellement européens. Huit vols additionnels sont en cours de planification, a ajouté Hans-Peter Lenz. A savoir depuis Auckland en Nouvelle-Zélande, les Iles Canaries, Guatemala-city, San José au Costa Rica, Dehli et Mumbai en Inde, Le Cap en Afrique du Sud et Kinshasa en République démocratique du Congo.

Ces vols sont organisés lorsqu'il n'y a vraiment plus d'alternative et pour autant qu'il y ait une demande des ressortissants suisses auprès des représentants en poste. La coopération avec d'autres nations s'est avérée essentielle, surtout en Afrique où les ressortissants étaient particulièrement dispersés. Selon M. Lenz, il y aurait encore un millier de Suisses à l'étranger. Selon l'application travel admin, 10'000 seraient encore à l'étranger mais les représentants suisses sur place n'ont reçu que peu de demandes dernièrement. Selon le DFAE, soit ces personnes n'ont pas changé leur statut, soit elles souhaitent rester sur place.

Le Parlement prêt à reprendre la main

Après trois semaines d'interruption, le Parlement se remet dans le bain. Les commissions siègent à nouveau pour juger le travail du Conseil fédéral et son utilisation du droit d'urgence depuis la mi-mars. Selon la Constitution fédérale, en cas de situation extraordinaire, l'Assemblée fédérale dispose "d’une compétence parallèle lui permettant d’édicter des ordonnances de nécessité". Cet instrument peut être utilisé "lorsqu'il est nécessaire et urgent d’établir une réglementation, mais qu’aucune base légale n’existe à cet effet". L’ordonnance de nécessité du Parlement a pour but de remplacer celles du Conseil fédéral pour donner aux mesures concernées une plus grande légitimité démocratique. Elle offre à l’Assemblée fédérale la possibilité de contrôler et de corriger les mesures prises par le gouvernement. Les décisions du Parlement priment celles du Conseil fédéral, explique un document publié par les services du Parlement en vue de la session extraordinaire. Une ordonnance de nécessité du Parlement peut être édictée tant par le Conseil fédéral que le législatif. Ce dernier peut le faire par le biais d'une initiative parlementaire.

Les commissions ont également d'autres moyens d'intervenir. Elles peuvent agir par le biais d'une motion. Mais il faut impérativement que le Conseil fédéral ait donné son avis sur le sujet pour que l'intervention puisse être examinée par les conseils. Concernant les crédits engagés par le Conseil fédéral, les commissions des finances, puis le Parlement, peuvent en augmenter les montants ou en introduire de nouveaux. En outre, le Parlement peut les annuler jusqu'à concurrence de ce qui n'a pas encore été dénoncé. Et ce même si la Délégation des finances a donné son accord aux montants. Le Conseil fédéral n’a alors plus le droit d’effectuer ces dépenses. Le remboursement des dépenses déjà engagées ne peut toutefois pas être demandé. Le même principe s’applique aux crédits d’engagement. La session extraordinaire du Parlement, consacrée à la crise du coronavirus, se déroulera du 4 au 8 mai à Bernexpo à Berne. La pandémie ne permet pas aux Chambres de siéger en toute sécurité sous la Coupole du Palais fédéral.

Les marchés de Lausanne rouvrent partiellement

KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

La Ville de Lausanne rouvre partiellement ses marchés. Certains emplacements seront réservés aux maraîchers-producteurs de fruits et légumes à partir du 15 avril. La tenue des marchés est interdite en Suisse depuis le 17 mars en raison du coronavirus. Mais selon les dernières directives du Conseil fédéral, les stands d'alimentation peuvent être maintenus en respectant les règles de distance, a expliqué mardi la Ville de Lausanne pour justifier la réouverture partielle de ses marchés. Pour l'instant, seuls les stands de fruits et légumes sont concernés. Les maraîchers devront veiller à ce que leurs clients restent à distance et ne touchent pas eux-mêmes les produits.

Selon le municipal lausannois de l'économie Pierre-Antoine Hildbrand, cité sur le site de 24 heures, 30 stands pourront ainsi rouvrir, contre 160 habituellement. "D'autres solutions sont étudiées" pour les autres types de produits, poursuit le communiqué de la Ville. Les horaires des marchés seront les mêmes qu'en temps normal: chaque mercredi et samedi pour le marché central, chaque lundi et jeudi pour le marché de Grancy, sous-gare, et chaque jeudi pour le marché de la Sallaz.

Vaud: treize nouveaux décès - Stabilisation des hospitalisations

Le canton de Vaud déplore désormais 160 décès qui peuvent être attribués au Covid-19, soit treize de plus que la veille, selon les derniers chiffres publiés mardi par les autorités sanitaires. Le nombre d'hospitalisations reste à un haut niveau (378) mais tend à se stabiliser depuis plusieurs jours. Le nombre de cas testés positifs au coronavirus reste, lui, toujours sur une pente ascendante. Il s'élève désormais à 4155 personnes, contre 4115 un jour plus tôt. Sur les 378 hospitalisations (+1), 81 le sont aux soins intensifs (+3).

Le Valais procédera à des achats groupés de matériel

La pandémie actuelle rend l’approvisionnement en matériel de protection et désinfectants difficile. Le Département valaisan de la santé a convenu avec les hôpitaux de procéder à des achat groupés pour aider les prestataires de soins, a-t-il indiqué mardi. Les commandes se font par l’intermédiaire des organisations faîtières, précise le département. La livraison s’effectuera en fonction de la disponibilité.

Le marché de l’approvisionnement en matériel de protection - masques, blouses, lunettes, gants, protections, désinfectant - est actuellement très tendu. Plusieurs professionnels de la santé et institutions sanitaires ont sollicité le canton afin de les aider dans leurs démarches auprès de fournisseurs. Une solution a pu être mise sur pied avec la Centrale d’achats de l’Institut Central des Hôpitaux (ICH). Mais il faut s’attendre à des retards de livraison ou des ruptures de stock sur les articles les plus critiques, met en garde le département. Les prix sont en outre très fluctuants et dépendront des opportunités d’achats.

728 soldats actuellement en quarantaine

(KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

L'armée et la protection civile sont également affectés par le coronavirus. 728 soldats sont actuellement en quarantaine, 49 en isolation et 172 ont été testés positifs, a affirmé Raynald Droz, chef d'état-major du commandement des opérations au Département fédéral de la défense lors d'un point de presse à Berne mardi. Sur les 3800 personnes déployées, 2400 sont capables de prodiguer des soins de base. "Ces jeunes ne sont pas en concurrence avec le sytème de santé, car ils ne sont pas actifs dans ce domaine au quotidien", a précisé le brigadier. Pour le week end de Pâques, l'engagement de l'armée se poursuit: militaires et recrues montrent l'exemple et resteront en caserne. Par ailleurs jusqu'à 340 personnes n'ont pas répondu à l'ordre de marche qu'elles avaient reçues. Elles ont toutes contactées. Si elles ne disposent pas de dispenses valables, la justice militaire se penchera sur leurs cas.

Neuf morts de plus au Tessin - chiffres en baisse

Neuf personnes ont succombé au Covid-19 durant les dernières 24 heures au Tessin. Les chiffres sont en baisse. Lundi, douze décès avaient encore été rapportés et le canton annonçait des nombres à deux chiffres tout au long de la semaine dernière. Cinquante-trois personnes ont en outre été testées positives à la maladie, ont indiqué mardi les autorités cantonales. C'est le quatrième jour consécutif que le Tessin enregistre moins de cent nouvelles infections en 24 heures, une première depuis la mi-mars.

Salles de gymnastique transformées en hôpital d'urgence à Zurich

L'hôpital universitaire de Zurich a installé un hôpital d'urgence pour les patients atteints du Covid-19 dans deux salles de gymnastique d'une école cantonale à Zurich. Il ne deviendra opérationnel que si les hôpitaux et cliniques de réadaptation sont surchargés. L'hôpital d'urgence dispose de 60 lits, a indiqué mardi Gregor Zünd, directeur de l'hôpital universitaire. Il est destiné aux patients atteints par le coronavirus qui quittent les soins intensifs et qui ont encore besoin de soins médicaux. Ces patients sont actuellement dirigés vers d'autres hôpitaux ou des cliniques de réadaptation. "Si ces hôpitaux et cliniques devaient être pleins, nous mettrons en service l'hôpital d'urgence", a expliqué Georg Zünd. L'hôpital d'urgence sera géré par l'Institut de médecine familiale. Près de 50 médecins généralistes ont déjà accepté d'y travailler.

En Europe:

Espagne: le bilan repart à la hausse avec 743 morts en 24 heures

EPA/ISMAEL HERRERO

Le bilan quotidien de la pandémie de coronavirus est reparti à la hausse en Espagne, après quatre jours de baisse. Il a atteint 743 morts, pour un total de 13'798 décès. Les autorités estiment cependant que la tendance à la baisse continue. Le nombre de cas déclarés en 24 heures a lui aussi augmenté plus rapidement, de 4,1% contre 3,3% la veille, pour atteindre 140'510 dans le pays le plus frappé par le Covid-19 derrière l'Italie, selon les chiffres du ministère de la Santé. "Cette légère augmentation par rapport à hier, nous considérons qu'elle est due à l'ajustement des données de la fin de semaine", a expliqué la Dr Maria José Sierra du Centre d'alertes sanitaires, qui avait déjà relevé précédemment que les morts et les cas du week-end n'étaient enregistrés qu'avec retard. "En réalité, la tendance à la baisse est ce que nous continuons d'observer dans les rapports de ces derniers jours", a-t-elle ajouté. Les autorités estiment avoir stabilisé la propagation du virus.

Le Portugal vise un début de retour à la normale en mai

Les autorités portugaises espèrent que le maintien des mesures de confinement pendant le mois d'avril permettra de retrouver progressivement la normalité à partir de mai, a annoncé mardi le président Marcelo Rebelo de Sousa. M. Rebelo de Sousa s'exprimait devant les médias à l'issue d'une rencontre entre les principaux responsables politiques du pays et les autorités sanitaires, qui leur ont fait part d'une "tendance positive" vers une "réduction de la propagation du virus". Selon le bilan officiel publié mardi, le Portugal a recensé un nombre cumulé de 345 morts par Covid-19, soit 34 de plus que la veille. Le nombre total de cas déclarés a atteint les 12'442 après une hausse quotidienne de 6%, un indicateur passé sous la barre des 10% depuis près d'une semaine.

Pour l'instant, les Portugais se verront imposer des mesures de confinement encore plus strictes pendant la période de Pâques. Entre jeudi et lundi, tous les aéroports du pays seront fermés et la population ne pourra quitter sa commune de résidence que pour travailler dans les secteurs d'activité toujours autorisés sous l'état d'urgence, en vigueur depuis le 19 mars. Dès la mi-mars, alors que le Portugal comptait moins de 300 cas officiellement déclarés et n'avait encore enregistré aucun décès, le pays a fermé ses écoles et sa frontière avec l'Espagne voisine, frappée de plein fouet avec un total de 13'798 morts recensés mardi.

La Première ministre danoise a annoncé lundi une levée progressive des restrictions en vigueur pour lutter contre le nouveau coronavirus. Au menu, la réouverture des crèches ainsi que des écoles maternelles et primaires à partir du 15 avril. Selon les autorités sanitaires, "il est approprié et justifié de commencer une ouverture lente. Mais à condition que chacun garde ses distances et se lave les mains" a dit Mette Frederiksen lors d'une conférence de presse. Cette ouverture progressive et prudente s'étalera sur plusieurs mois. Si les plus jeunes pourront retourner à la crèche et à l'école maternelle et primaire le 15 avril, les collégiens et lycéens devront attendre le 10 mai, a indiqué la cheffe du gouvernement. Bars, restaurants, salons de coiffures et de massages, centres commerciaux et discothèques restent également fermés, et les rassemblements de plus de 10 personnes interdits.

La fermeture des frontières est elle aussi prolongée et les voyages à l'étranger déconseillés. Les grands rassemblements sont eux interdits jusqu'en août. Pour les élèves, l'examen national à la fin du collège n'aura pas lieu et est remplacé par le contrôle continu, a ajouté Mme Frederiksen. La cheffe du gouvernement compte sur le civisme de ses concitoyens et leur observation continue des règles sanitaires entre distanciation sociale et gestes barrières. "Un petit dérapage dans notre comportement individuel peut avoir un grand impact sur notre bien-être en tant que société", a-t-elle martelé. Le Danemark compte 4875 cas déclarés depuis le début de l'épidémie et 187 décès en lien avec le Covid-19. Lundi, l'Autriche a été le premier pays européen à dévoiler sa feuille de route d'un retour à une "nouvelle normalité".

Roumanie : dix nouveaux-nés positifs

Dix nouveaux-nés ont été testés positifs au Covid-19 dans une maternité de Roumanie, à Timisoara. Ils ont sans doute été contaminés par des soignants, ce qui a conduit le ministère de la Santé à ouvrir une enquête. "Les mamans sont négatives, les bébés en revanche sont positifs", a déclaré tard le ministre de la Santé Nelu Tataru, soulignant que les bébés avaient été "en contact avec le personnel médical". Les nouveaux-nés sont en bonne santé et ne présentent pas de symptômes. Neuf d'entre eux et leurs mères ont quitté la maternité et ont été placés à l'isolement chez eux. Ils seront tous retestés dans les jours qui viennent, a précisé le ministre.

La Bulgarie ferme ses frontières aux étrangers - Suisse concernée

La Bulgarie va fermer ses frontières aux étrangers dans l'effort de lutte contre la propagation du virus Covid-19, a annoncé le ministre de la Santé publique Kiril Ananiev lundi soir. La mesure vise concrètement les visiteurs venant d'Italie, Espagne, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Autriche et Suisse, peu importe leur nationalité. L'entrée sera refusée aussi aux personnes venant d'autres pays européens présentant un grand risque de propagation du Covid-19. Plusieurs exceptions sont prévues notamment pour les citoyens européens et résidents de pays des Balkans qui veulent retourner dans leur pays. La Bulgarie dénombre 549 cas confirmés de coronavirus pour une population de 7 millions de personnes. Vingt-deux personnes ont perdu la vie. Cette interdiction de voyage fait partie de l'état d'urgence prolongé jusqu'au 13 mai. Des mesures qui visent à protéger le système de santé fragile du pays.

C'est aussi dans cet objectif que les députés et les ministres bulgares feront don de leur salaire au système de santé publique tant que les mesures de confinement en raison de l'épidémie de Covid-19 restent en vigueur, a décidé le Parlement lundi soir. En prolongeant jusqu'au 13 mai l'état d'urgence qui permet au gouvernement d'imposer des mesures de confinement, les députés ont aussi fait preuve d'une rare unanimité. Ils ont soutenu la proposition du parti conservateur au pouvoir, Gerb, de renoncer à leur salaire à partir du 1er avril. Cette mesure comptera aussi pour les membres du gouvernement et leurs cabinets politiques, ainsi que pour les chefs d'agences gouvernementales. Le don des députés s'élèvera à environ 1,44 million de leva (780'000 francs) pour la période de confinement.

Dans le reste du monde:

En 24 heures, 1150 morts supplémentaires aux Etats-Unis

Les Etats-Unis, qui ont dépassé les 10'000 morts du nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie, ont recensé 1150 décès supplémentaires en 24 heures, selon le dernier décompte de l'université Johns Hopkins. Le président Donald Trump a pour sa part annoncé la livraison de 55,5 millions de masques chirurgicaux par mois. Le pays dénombre officiellement plus de 366'000 cas d'infection (quasiment 30'000 cas supplémentaires en 24 heures) et déplore 10'783 décès au total, selon cette base de données actualisée en continu. Les Etats-Unis sont le pays du monde qui compte, de très loin, le plus de cas officiellement déclarés de Covid-19. Le nombre de décès causés par la maladie dans le pays augmente depuis plusieurs jours de plus de 1000 morts quotidiennement, se rapprochant ainsi peu à peu du bilan déploré en Italie (16'523 morts) et en Espagne (13'005). Le président américain Donald Trump a pour sa part annoncé avoir conclu un accord avec la société 3M qui permettra aux Etats-Unis de recevoir des millions de masques chirurgicaux. Quelque 55,5 millions de masques de haute qualité doivent être livrés chaque mois, a-t-il précisé lors de la conférence de presse quotidienne de la cellule de crise de la Maison Blanche sur le nouveau coronavirus.

Une cathédrale de New York utilisée comme hôpital de campagne

Une vaste cathédrale du centre de New York est en train d'être transformée en hôpital de campagne. La mégalopole américaine est très durement frappée par le coronavirus. La cathédrale Saint-Jean le Théologien, située à Manhattan, abritera neuf tentes médicales à température contrôlée dans sa longue nef et sa crypte souterraine, a dit le doyen de la cathédrale, Clifton Daniel. "Au cours des siècles précédents, les cathédrales étaient toujours utilisées de cette façon, comme pendant la peste. Ce n'est donc pas étranger à l'expérience d'une cathédrale, c'est tout simplement nouveau pour nous", a-t-il observé.

Cet hôpital de campagne pourrait commencer à accueillir des patients atteints du Covid-19 dans une semaine, ont précisé des responsables de la cathédrale. Les hôpitaux de New York, épicentre américain de l'épidémie avec près de 3500 morts, commencent à saturer. Et la ville la plus dense des Etats-Unis compte plus de 72'000 personnes infectées. A l'échelle des Etats-Unis, la barre des 10'000 décès liés à l'épidémie de coronavirus a été franchie lundi, et les autorités nationales s'attendent au pire dans les semaines à venir.

 Chine: aucun mort pour la 1ère fois depuis le début de l'épidémie

La Chine n'a recensé aucun nouveau décès du Covid-19 au cours des dernières 24 heures, ont annoncé mardi les autorités, trois mois après le premier mort enregistré dans ce pays. C'est une première depuis le début de l'épidémie de coronavirus. Le géant asiatique, où le nouveau coronavirus est apparu fin 2019, avait fait état d'un premier décès le 11 janvier dernier. Depuis, 3331 personnes ont succombé à la maladie dans le pays. Après avoir dépassé la centaine courant février, le nombre quotidien de nouveau décès s'est régulièrement réduit depuis. Il est tombé à un seul mort annoncé lundi par le ministère de la Santé, puis zéro mardi. Les nouveaux cas de contamination diminuent aussi constamment depuis début mars, mais le pays est confronté à une deuxième vague d'infections importées de l'étranger, avec près d'un millier de cas cumulés, selon le ministère.

L'organisme a fait état mardi de 32 nouveaux cas de contamination, tous d'origine importée. Les autorités ont aussi dénombré 30 nouveaux patients asymptomatiques, portant le total à 1033. La grande majorité des cas et des décès ont été enregistrés à Wuhan, la ville du centre du pays où le virus a fait son apparition l'an dernier avant de se répandre dans le monde entier, tuant plus de 70'000 personnes. Mise en quarantaine le 23 janvier, la ville doit lever ses mesures de confinement mercredi, les personnes en bonne santé étant en principe autorisées à quitter la métropole.

Japon: l'état d'urgence déclaré pour sept régions, dont Tokyo

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré l'état d'urgence pour Tokyo et six autres régions de l'archipel face à une récente accélération du nombre de cas de Covid-19 dans l'archipel. La mesure est prévue initialement pour un mois. L'état d'urgence ne permet pas aux autorités japonaises d'imposer un confinement strict comme dans d'autres pays. Elle offre aux gouverneurs régionaux concernés la possibilité d'insister auprès de la population afin qu'elle reste chez elle, ainsi que de demander la fermeture temporaire de commerces non essentiels. Les préfectures concernées sont la capitale Tokyo et les trois régions de sa grande banlieue: la région de la grande métropole de l'ouest Osaka et sa voisine Hyogo, ainsi que celle de Fukuoka, dans l'île de Kyushu, au sud-ouest. Quelque 50 millions de personnes sont ainsi concernées, soit environ 40% de la population du pays.

Le Premier ministre, qui avait déjà annoncé lundi son intention de déclarer l'état d'urgence, a tenu à rappeler que ce dispositif n'entraînera "pas de confinement comme observé à l'étranger". L'objectif est de "maîtriser la propagation du virus tout en maintenant les services socio-économiques essentiels, comme les transports en commun". Les autorités comptent essentiellement sur la bonne volonté des citoyens, lesquels sont d'ailleurs très majoritairement favorables à l'état d'urgence, selon un sondage de la chaîne privée TBS publié lundi. "Il est nécessaire de demander l'entière coopération de tous", a martelé M. Abe, ajoutant que "selon les experts, si nous faisons tous des efforts pour réduire nos contacts de 70% à 80%, le nombre d'infections se réduira au bout de deux semaines".

ATS/MH

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International

Les incendies de 2023 à Hawaï, conséquence de négligences (rapport)

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Les incendies de 2023 à Hawaï avaient fait une centaine de morts sur l'île de Maui et anéanti la ville touristique de Lahaina (archives). (© KEYSTONE/AP/Jae C. Hong)

L'ampleur des incendies qui ont ravagé l'île de Maui à Hawaï en 2023 est la conséquence d'une combinaison de facteurs qui ont conduit la population et les autorités locales à sous-estimer les risques encourus, selon un rapport officiel publié vendredi.

Ces feux avaient fait une centaine de morts et des milliers de sans-abri sur l'île de Maui, détruisant environ 800 hectares et anéantissant la ville touristique de Lahaina.

"Cette dévastation ne peut être attribuée à une organisation, un individu, une action ou un événement en particulier", conclut Steve Kerber, de l'Institut de recherche pour la prévention des incendies, une agence indépendante mandatée par l'Etat d'Hawaï.

"Les conditions à l'origine de cette tragédie existaient depuis des années", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse pour présenter la deuxième partie du rapport demandé par la procureure générale de Hawaï Anne Lopez.

Pas conscience des risques

Les auteurs du rapport estiment que les autorités locales, les entreprises et la population n'avaient pas conscience des risques et ont ignoré les possibles mises en garde, notamment en cas de vents violents, propices à la progression d'un feu.

La compagnie Hawaii Electric a été accusée par la population de négligence pour avoir omis de couper le courant alors que des vents violents étaient prévus.

Le rapport conclut aussi que les normes en vigueur étaient obsolètes depuis plusieurs décennies et que la réponse des services d'urgence après le début du feu n'a pas été suffisamment coordonnée.

La gestion par la comté de Maui "consistait en une structure de commandement en silos ce qui a contribué à un manque de communication au public mais aussi entre agences".

Accord à l'amiable

Le gouverneur de l'Etat américain d'Hawaï avait annoncé début août qu'un accord à l'amiable avait été trouvé avec les personnes affectées, qui toucheront plus de quatre milliards de dollars pour renoncer à un procès. Cette somme sera versée par l'Etat d'Hawaï, par une compagnie électrique locale et par d'autres institutions et entreprises.

Le coût total de cette catastrophe devrait s'élever à plus de 12 milliards de dollars, selon le gouverneur Josh Green.

Le but du rapport n'est pas, selon Anne Lopez, de désigner des coupables mais de mieux préparer Hawaï, avec plus d'une centaine de recommandations.

"Le risque est réel (...) et le changement climatique ne fera que continuer à empirer les choses", a-t-elle dit vendredi, ajoutant que plus de 1500 départs de feu avaient nécessité une intervention depuis les incendies meurtriers d'août 2023, dont sept ont entraîné des feux "conséquents".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La junte birmane demande de l'aide étrangère après les inondations

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Après les inondations provoquées par le typhon Yagi, la junte birmane veut faire appel à l'aide étrangère (archives). (© KEYSTONE/EPA/NYEIN CHAN NAING)

Le chef de la junte en Birmanie, Min Aung Hlaing, a demandé de l'aide étrangère, une démarche rare, après les inondations qui ont fait au moins 33 morts dans le pays et déplacé plus de 235'000 habitants, ont indiqué des médias d'Etat samedi.

"Des responsables du gouvernement doivent contacter des pays étrangers pour recevoir des secours et de l'aide pour les victimes", a déclaré Min Aung Hlaing vendredi, selon le journal Global New Light of Myanmar.

Le même jour, le porte-parole de la junte, Zaw Min Tun, avait annoncé que les inondations provoquées par le typhon Yagi avaient fait au moins 33 morts et entraîné le déplacement de "236'649 personnes", précisant que les communications étaient coupées avec certaines zones.

En outre, les autorités enquêtent sur des informations non confirmées selon lesquelles des dizaines de travailleurs migrants seraient portés disparus à la suite de glissements de terrain dans une zone minière aurifère dans la région de Mandalay (centre), avait expliqué le porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Trump assure qu'il ne vendra pas d'actions de son groupe de médias

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Maison mère du réseau social Truth Social, le groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été introduit en Bourse en mars 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/John Minchillo)

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a assuré vendredi qu'il ne céderait pas les actions qu'il détient au capital de son groupe de médias, provoquant une envolée du titre.

"Je ne veux pas vendre mes actions", a clamé l'ancien chef de l'Etat lors d'une conférence de presse organisée sur le site du Trump National Golf Club, l'un de ses parcours de golf, à Oceanside (Californie).

"Je ne vais pas les vendre", a-t-il martelé. "Je n'ai pas besoin de cet argent."

Dans la foulée, l'action de son groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été catapultée et a fini la séance en hausse de 11,79%.

Créé en 2021, maison mère de son réseau social Truth Social, TMTG a été introduit en Bourse en mars 2024, par le biais d'une fusion avec un véhicule déjà coté.

L'ancien président voulait ainsi contourner les réseaux sociaux dominants Facebook et Twitter, qui avaient suspendu ses comptes après l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Tous deux ont depuis levé cette suspension.

L'entrée à Wall Street a déclenché une période de six mois dite de "lock-up", durant laquelle les investisseurs qui détenaient des titres avant l'introduction en Bourse ne peuvent les vendre.

57% en mains de Trump

A partir de fin septembre, Donald Trump sera en mesure de céder tout ou partie de ses actions sur le marché. Il contrôle actuellement 57% environ des titres de TMTG. De nombreux investisseurs craignaient de le voir se défaire de sa participation à cette échéance.

Avec la dégringolade du titre, elle ne vaut plus que 2 milliards de dollars environ, contre plus de 9 juste après l'introduction.

L'action a aussi chuté du fait de l'émergence de la candidate démocrate Kamala Harris, qui réduit la probabilité d'un succès de Donald Trump le 5 novembre.

Les investisseurs se sont également détournés de l'action après que Donald Trump s'est remis à poster des messages sur X (ex-Twitter), plateforme concurrente de Truth Social.

L'ex-président a même accepté une interview avec l'actionnaire principal de X, Elon Musk, début août.

Vendredi, Donald Trump a annoncé qu'il présenterait sa nouvelle plateforme de cryptomonnaies World Liberty Financial en exclusivité sur Spaces, l'espace de streaming de X, plutôt que sur Truth Social.

"Je n'ai pas fait ça pour l'argent", a plaidé l'ancien New-Yorkais au sujet de TMTG et de Truth Social, "mais parce que je voulais une plateforme d'expression et c'en est une."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape accuse Trump et Harris d'être "contre la vie"

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Le pape François a répondu vendredi aux journalistes dans l'avion qui le ramenait de Singapour à Rome. (© KEYSTONE/AP/Guglielmo Mangiapane)

De retour d'un éprouvant voyage en Asie et en Océanie, le pape a critiqué vendredi les candidats à la présidentielle américaine en des termes virulents, accusant le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris d'être "contre la vie".

François a longuement répondu aux journalistes dans l'avion qui le ramenait de Singapour à Rome après une tournée marathon qui l'a vu s'adresser à des foules nombreuses en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour.

Interrogé sur le choix s'offrant aux électeurs américains lors de la présidentielle du 5 novembre entre l'ancien président Donald Trump, au discours antimigrants, et la vice-présidente Kamala Harris, qui défend le droit à l'avortement, le pape les a renvoyés dos à dos.

"Les deux (candidats) sont contre la vie. Que ce soit celui qui renvoie les migrants, ou celui qui tue les enfants. Les deux sont contre la vie", a-t-il dit.

"Je ne suis pas américain, je ne peux pas voter là-bas, mais que ce soit clair, renvoyer les migrants, leur refuser l'opportunité de travailler, leur refuser l'accueil, est un péché, c'est grave".

"Le moindre mal"

"Dans la morale politique, en général, ne pas voter est mal. Ce n'est pas bien, on doit voter et on doit choisir le moindre mal. Qu'est-ce que le moindre mal ? Cette dame, ou ce monsieur ? Je ne sais pas, chacun a sa conscience", a ajouté le jésuite argentin de 87 ans.

Appelée à commenter ces propos, la porte-parole de la Maison Blanche a estimé que "le pape parle pour lui-même". "Je n'ai pas parlé avec le président des commentaires spécifiques du pape sur les élections à venir", a ajouté Karine Jean-Pierre.

Le pontife argentin s'exprime fréquemment au sujet des migrants dont il dénonce le rejet par les sociétés occidentales. Il ne manque pas non plus de rappeler sa ferme opposition à l'avortement, qu'il compare un à "meurtre".

Prochain voyage

Malgré son grand âge et ses problèmes de santé, François est apparu en grande forme lors de son périple de douze jours dans quatre pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie, le plus long et lointain voyage de son pontificat.

Avec un dynamisme à toute épreuve, il a couvert 33'000 km sur deux continents en multipliant les rencontres et les événements de masse.

Un an après une lourde intervention chirurgicale à l'abdomen, cet ambitieux périple avait nourri les doutes quant à la capacité de Jorge Bergoglio, qui aura 88 ans en décembre, à endurer une telle odyssée.

Mais ni le rythme effréné - seize discours, jusqu'à huit heures de décalage horaire -, ni la chaleur tropicale, ni les multiples rencontres officielles n'ont semblé gêner le pape argentin.

Résistance

François a même affiché une étonnante résistance, avec pour point culminant mardi un bain de foule à Dili, au Timor occidental, parmi 600'000 personnes exaltées, après une messe de deux heures et demie sous une chaleur moite et étouffante, dans ce pays à 98% catholique.

Ce 45e voyage international confirme l'importance des déplacements à l'étranger pour ce pasteur de terrain, qui a toujours préféré les rencontres aux ors du Vatican et pour qui le contact avec la foule reste une vivifiante source d'énergie.

"Dans son esprit, le pape se sent pas fatigué mais heureux. C'est une perspective très différente, aussi très chrétienne, de voir les choses", a confié à l'AFP le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.

Tournée reportée

Cette tournée, initialement prévue en 2020 mais reportée en raison de la pandémie, aura vu François aborder des thèmes chers à ses yeux: le dialogue avec l'islam en Indonésie, la lutte contre la pédocriminalité, la protection de l'environnement ou la défense des droits des travailleurs migrants.

De la mosquée de Jakarta aux rues bondées de Dili, le pape aura rappelé l'importance qu'il accorde au Sud global et aux "périphéries" d'une Eglise mondialisée qu'il souhaiterait plus ouverte.

Dès le 26 septembre, le chef de l'Eglise catholique honorera un nouveau déplacement de quatre jours au Luxembourg et en Belgique, avant d'enchainer sur l'Assemblée générale du Synode sur l'avenir de l'Eglise en octobre.

François a en revanche annoncé vendredi qu'il n'irait pas à Paris pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, restaurée après avoir été endommagée lors d'un incendie le 15 avril 2019.L

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Intervention pour un écoulement chimique à Carouge (GE)

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15 sapeurs-pompiers professionnels avec 4 engins ont notamment été engagés pour cette intervention. (© ©Incendie Secours Genève)

Le Service d’Incendie et de Secours de Genève (SIS) est intervenu pour une opération chimique vendredi à 17h58, sur la commune de Carouge (GE). Un écoulement provenant d'un bidon servant au détartrage d'un boiler a été constaté.

Deux ouvriers présents dans la chaufferie où se trouve le boiler ont été incommodés par l'écoulement du liquide. Contrôlés par les ambulanciers, ils n'ont pas dû être transportés aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), indique le SIS vendredi soir dans un communiqué.

Durant l'intervention, le SIS a été informé que le nettoyage des boilers avait débuté jeudi. Lors de cette opération, une partie du produit utilisé pour le détartrage d’un boiler s’est diffusée dans le circuit d’eau chaude, desservant deux immeubles, soit plus de 90 foyers.

Les services industriels genevois (SIG) ont installé jeudi un système de distribution d'eau dans la rue, pour permettre aux habitants d'avoir accès à de l'eau potable. Des contrôles sont actuellement effectués pour déterminer si l'eau présente encore des risques pour les habitants. Au total, six personnes sont impliquées, mais leur bilan médical est encore en cours d'évaluation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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