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Béjart Ballet Lausanne: la nouvelle gouvernance se fait attendre

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Le Béjart Ballet Lausanne (BBL) est toujours dans l'attente d'un directeur général et d'un responsable des ressources humaines (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/DAVID BORRAT)

La nouvelle gouvernance du Béjart Ballet Lausanne se fait attendre. Recommandée fin octobre par un audit critique, elle n'a pas encore été mise en place. Le directeur général qui chapeautera l'institution, y compris l'Ecole-atelier Rudra Béjart, n'a pas été engagé.

Le Conseil de fondation n'a pas non plus encore désigné la personne qui occupera le nouveau poste de responsable des ressources humaines, également annoncé le 29 octobre dernier, a appris Keystone-ATS. Ces deux personnes-clés de la nouvelle organisation du Béjart Ballet Lausanne (BBL) doivent justement incarner la nouvelle gouvernance.

Une fois désignées, elles devront mettre sur pied une commission du personnel, un planning du travail et des vacances mieux structurés, la consolidation du plan de santé, une politique de tolérance zéro en matière de consommation d'alcool ou de stupéfiants et de tout comportement inapproprié, ainsi qu'une révision de la politique salariale. Toute une série de mesures préconisées à la suite de l'audit lancé mi-juin 2021, révélant de "sérieux problèmes".

Cette enquête globale a été déclenchée après un premier audit ayant révélé fin mai 2021 des dysfonctionnements à l'Ecole-atelier Rudra Béjart. Son directeur et sa régisseuse avaient été licenciés et l'école fermée depuis, pour une année au moins. Par la suite, les critiques se sont étendues à la compagnie elle-même.

Processus en cours

"Le processus d'engagement d'un directeur général ou d'une directrice générale est actuellement en cours. Il a été lancé rapidement après la délivrance du rapport d'audit", a répondu à Keystone-ATS la présidente du Conseil de fondation Solange Peters.

"Il en va de même du ou de la responsable des ressources humaines. Nous avons engagé dans l'intervalle une professionnelle externe, chargée provisoirement de la gestion de ces questions au quotidien, et ce jusqu'à engagement du ou de la responsable en question", poursuit Mme Peters.

"Les processus concernés prennent naturellement un certain temps. Ils devraient aboutir à la rentrée en automne", annonce-t-elle. "Une fois les personnes concernées en poste, elles seront notamment appelées à mettre en ½uvre ou à pérenniser les mesures évoquées. Elles feront justement partie de leurs attributions. Dans l'intervalle, la professionnelle précitée y ½uvre également", explique la présidente du Conseil de fondation.

Gil Roman épinglé

L'audit a mis en lumière "une confusion des rôles" au BBL et notamment une distribution des responsabilités artistiques et administratives "mal délimitée". Le Conseil de fondation a ainsi décidé de mettre en place un nouvel organigramme redéfinissant les postes actuels de direction. Le numéro un de la compagnie, Gil Roman, poursuit sa mission de chorégraphe et directeur de ballet, mais avec un soutien et un encadrement spécifiques

Ses qualités artistiques ont été unanimement reconnues. L'enquête l'a décrit comme "sensible, pointu, exigeant", mais aussi comme "vulgaire, impulsif, colérique et injurieux". Pour y remédier, le recadrage consiste en une collaboration étroite avec un nouveau maître de ballet.

Le Conseil de fondation a en outre tenu à souligner que le rapport d'audit n'attestait en rien les rumeurs faisant état de harcèlement d'ordre sexuel, d'homophobie, de consommation ou trafic de cocaïne ou encore de népotisme de la part du directeur artistique.

En revanche, le directeur de production du BBL a été licencié le 18 octobre dernier. Si ses qualités professionnelles ont été reconnues, il a commis de graves manquements dans la gestion des distances avec les collaborateurs et du respect des femmes, selon le Conseil de fondation. Ses attitudes et propos relèvent du harcèlement sexuel.

Aucune procédure pénale ouverte

Le rapport d'audit avait de ce fait été transmis au Ministère public vaudois pour qu'il décide d'éventuelles suites à donner.

"Celui-ci a pris connaissance du rapport et n'y a trouvé aucune indication sur des actes dont la poursuite pénale devrait avoir lieu d'office. Il en résulte qu'aucune procédure n'a été ouverte, ni n'est en cours", a indiqué son porte-parole Vincent Derouand. Il rappelle aussi qu'"aucune plainte ni dénonciation n'a été adressée" au MP, tant dans le cadre du BBL que dans celui de l'Ecole-atelier.

Enfin, s'agissant de l'Ecole-atelier Rudra Béjart, elle n'a toujours pas rouvert et aucune date d'ouverture n'est pour l'heure avancée, selon une porte-parole du BBL.

"Les modalités de fonctionnement et de réouverture sont en cours d'évaluation et d'analyse et seront finalisées par le nouveau directeur", précise pour sa part le Conseil de fondation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Sextorsion et cyberharcèlement: Comment sensibiliser les élèves du cycle?

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Sensibiliser les jeunes au risque du cyberharcèlement, au droit à l'image ou encore à la notion de sextorsion. Voilà le but du programme « Prévention numérique dans les cycles d'orientation », organisé ces deux jours à Genève.

"Tout ce que vous faites sur internet laisse des traces". Un risque qui a été rappelé aux élèves du cycle d'orientation. Le programme « Prévention numérique dans les cycles d'orientation », organisé pendant deux jours à Genève, réunit le Département de l'Instruction Publique, la Police Genevoise ainsi que l'Ordre des avocats.
Objectif: faire prendre conscience aux jeunes des dangers potentiels qui peuvent se cacher derrière l’écran. Les élèves de 9P ont notamment été sensibilisés à la notion de sextorsion qui consiste à extorquer de l'argent en effectuant du chantage à caractère sexuel. Et la tranche d’âge n’a pas été choisie au hasard. 80% des victimes de sextorsion sont mineures. Et celles recensées l’an passé à Genève avaient entre 13 et 15 ans. Il est donc important de faire de la prévention.

 

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Genève

Un nouveau restaurant forme les chômeurs à Plan-les-Ouates

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L’inauguration ce jeudi du café-restaurant d’application Le Spark.  Outre les apprentis, l’établissement situé à Plan-Les-Ouates a pour but de former des demandeurs d’emploi souhaitant évoluer dans les métiers de la restauration.

Ils seront encadrés par des professionnels pendant deux mois pour acquérir des compétences et ainsi, à terme, bénéficier d’une reconnaissance d'aptitudes professionnelles dans la restauration par les faîtières. L’objectif est de renforcer l’employabilité et la réinsertion professionnelle. Les précisions de Rodolphe Collet, responsable de la formation continue à la société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève.

La restauration, un secteur qui souffre d’une pénurie de main d'œuvre, rappelle Stéphane Jan,  Responsable des formations à la société des cafetiers.

Le projet est porté par la Fédération des Entreprises Romandes Genève, en collaboration avec le canton, la commune de Plan-les-Ouates et la Caisse interentreprises de prévoyance professionnelle, propriétaire des bâtiments.

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Genève

Le site d'entrainement militaire d'Epeisses s'ouvre au public

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Le centre d'entrainement et d'instruction d'Epeisses à Avully ouvre ses portes au public ce samedi - copyright : CITS

C'est un lieu méconnu, loin des regards, aux confins du canton, qui s'ouvre au public: le centre d'exercices d'Epeisses dévoile son fonctionnement à la population, le temps d'une journée. 

Un an après son inauguration, le site militaire d’Epeisses ouvre ses portes au public ce samedi à Avully. L’occasion de découvrir les coulisses d’un centre d'entraînement unique en Europe.

Le site abrite le centre d'instruction des troupes de sauvetage (CITS 76), qui est le pôle de compétences pour des opérations militaires d'envergure lors de sinistres graves ou de catastrophes. Il regroupe aussi le centre d'instruction feu et protection civile.

Située sur une ancienne gravière entre les villages de Chancy et Avully, la place d'Epeisses se déploie sur 17 hectares. Ses installations modulaires s'adaptent aux exigences des exercices, avec un village constitué de décombres réalistes. Un simulateur pour les grands feux permet aussi différents scénarios de lutte contre les feux urbains et industriels.

Visite guidée avec Benoît Rouchaleau.  

 

 

La journée portes ouvertes a lieu ce samedi de 9H à 17H. L’entrée est gratuite. Une trentaine de démonstrations seront proposées au public. Emmanuelle Lo Verso, responsable de communication de crise:

 

Des navettes spéciales seront également organisées pour acheminer le public jusqu'à la place d'exercice.

 

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Culture

Laurent Cantet, Palme d'or 2008 avec "Entre les murs", est décédé

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Réalisateur discret à la fibre sociale assumée, Laurent Cantet était entré dans la légende de Cannes en 2008 en recevant la Palme d'or pour "Entre les murs". Ici, une image de 2017. (archives) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le cinéaste Laurent Cantet, qui avait reçu la Palme d'or en 2008 pour son film "Entre les murs", est décédé jeudi, a annoncé son agent à l'AFP.

"Il est mort ce matin à Paris de maladie", a indiqué Isabelle de la Patellière, confirmant une information de Libération.

Le réalisateur de 63 ans, auteur de neuf long-métrages, travaillait sur un projet de film, intitulé "L'apprenti" qui devait sortir en 2025.

Réalisateur discret à la fibre sociale assumée, Laurent Cantet était entré dans la légende de Cannes en 2008 en recevant la Palme d'or pour "Entre les murs", par le jury présidé par Sean Penn.

Mi-documentaire mi-fiction, ce film d'un budget de 2,4 millions d'euros met en scène un professeur de français, François Bégaudeau (auteur du roman éponyme dont il s'inspire), et des élèves de 13 à 15 ans, aux origines géographiques et sociales multiples, dans un collège parisien.

Le Festival de Cannes a immédiatement réagi jeudi, saluant la mémoire d'un "humaniste acharné, qui cherchait la lumière malgré la violence sociale, qui trouvait l'espoir malgré la dureté de la réalité".

Un cinéaste et scénariste "dont l'oeuvre cohérente et humaniste dessine un cinéma sensible, à fleur de peau et à fleur de société", ajoute le festival. Et pour "Entre les murs", un film "au naturalisme déconcertant".

Très souvent drôle -"J'aime pas les maths, les racistes et Materazzi", lançait Carl, un des personnages d'"Entre les murs" en faisant son auto-portrait-, le film a aussi ses moments émouvants et graves, l'école servant de caisse de résonance aux difficultés et aux inégalités sociales.

Le tournage du film avait été précédé, le temps d'une année scolaire, d'ateliers d'improvisation au collège Françoise-Dolto, dans l'est parisien, où le film a été tourné.

"Plein d'humanité"

Avant cela, Cantet s'était fait remarquer avec le film "Ressources humaines" (1999), sur le monde de l'entreprise et "L'emploi du temps" (2001), inspiré de l'affaire Jean-Claude Romand.

Il était revenu à Cannes en 2017 avec "L'Atelier", dans lequel un groupe de jeunes en insertion effectue un stage d'écriture.

"Le film fait le constat d'un monde peut-être plus dur encore que celui que décrivait 'Entre les murs'. Mais en même temps, j'espère que le film démontre aussi que la parole est importante. Et que les jeunes la maîtrisent plutôt bien", disait alors Laurent Cantet.

Son dernier film "Arthur Rambo", sorti en 2021, se penchait sur la destruction d'une réputation sur les réseaux sociaux.

Il s'inspirait de l'histoire vraie de Mehdi Meklat, un jeune auteur qui avait acquis une notoriété en chroniquant les quartiers défavorisés, avant de tout arrêter face à la découverte en 2017, de tweets antisémites, homophobes, racistes et sexistes.

"Cinéaste fin, discret et plein d'humanité, nullement ébloui par sa Palme d'or, Laurent Cantet réussissait avec précision et sens du rythme ce qu'il y a de plus difficile au cinéma: filmer les conversations, c'est-à-dire la vie", a réagi auprès de l'AFP l'ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob.

Aux côtés de Pascale Ferran et de Cédric Klapish, il avait fondé en 2015 La Cinetek, plateforme de VOD de films éditorialisée par des cinéastes.

Laurent Cantet a beaucoup collaboré avec Robin Campillo ("120 battements par minute"), qui fut son monteur avant de passer à la réalisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Menaces d'activistes: Holcim n'ouvrira pas ses portes à Eclépens

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En raison de menaces d'activistes, Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du 4 mai à Eclépens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du samedi 4 mai à sa cimenterie d'Eclépens (VD). Des menaces d'activistes, qui critiquent l'impact environnemental du groupe, sont à l'origine de cette annulation.

"Nous avons été prévenus d'actions en préparation d'activistes radicaux qui nous ont poussé à prendre cette difficile décision", indique Arthur Got, porte-parole d'Holcim, contacté par Keystone-ATS.

Holcim ne souhaite pas faire d'autre commentaire sur ces menaces qui "se sont malheureusement multipliées ces derniers jours."

Le groupe se trouve sous le feu des critiques des activistes climatiques depuis plusieurs années. A Eclépens, la contestation a culminé entre 2020 et 2021 lorsque la colline du Mormont, où Holcim prélève son calcaire, a été le théâtre de la première Zone à défendre (ZAD) de Suisse.

La sécurité "avant tout"

Pour répondre à ces enjeux environnementaux, l'entreprise a lancé plusieurs projets pour réduire sa production de CO2 (matériaux plus écologiques, recyclage du béton, suppression du pétrole pour alimenter le four d'Eclépens, captage de CO2, etc). Mardi encore, lors d'une visite organisée pour les médias, le cimentier a présenté ses avancées en vue d'une décarbonisation, lui qui souhaite être climatiquement neutre en 2050.

La journée portes ouvertes du 4 mai, la première à Eclépens depuis 2012, visait notamment à montrer ces efforts. La décision d'annuler l'événement, pour lequel Holcim attendait 3000 visiteurs, "va à l'encontre de notre volonté d'ouverture et de dialogue avec toutes nos parties prenantes", regrette l'entreprise. Elle ajoute toutefois que la sécurité de son personnel et des visiteurs "passe avant tout."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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