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Actualité

L'USS réclame une hausse des salaires entre 4 et 5% pour 2023

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Pierre-Yves Maillard, président de l'USS, a demandé vendredi "un minimum de décence commune" face à la hausse du coût de la vie (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'Union syndicale suisse (USS) a demandé vendredi une augmentation des salaires de 4 à 5% pour l'année prochaine. Les syndicats estiment qu'il est temps de compenser le renchérissement et de rattraper la stagnation de ces dernières années.

"Nous demandons un minimum d'équilibre, on pourrait même parler d'un minimum de décence commune", a déclaré Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse (USS), dans la version écrite de son discours. Et d'énumérer une hausse du PIB prévue à 2,5% en 2022 et à 1,9% en 2023, une croissance des exportations de 11,5% au premier semestre, un chômage à 2% - "niveau le plus bas depuis 20 ans" - ou encore des dividendes et rachats d'actions "à un niveau historiquement élevé".

"Et du côté des salariés et des ménages?", a demandé M. Maillard. "Si on n'adapte pas les salaires à la réalité de la hausse du coût de la vie avec de telles données, quand le fera-t-on?"

L'USS revendique des augmentations de salaire de 4 à 5%. Cette hausse comprend une compensation du renchérissement (entre 3% et 3,5%), une hausse de 1% du salaire réel en raison de la croissance de la productivité et un rattrapage du retard salarial de ces dernières années.

Souci de "paix sociale"

Le Vaudois a fait appel au "bon sens" dans un souci de "concorde nationale et de paix sociale". Selon lui, on ne peut invoquer le Covid-19 pour donner la priorité à la reprise économique. Dans la restauration, l'hôtellerie ou la coiffure - des domaines impactés par la pandémie -, les salaires ont été adaptés, avec une hausse des salaires réels. "Si c'est possible chez eux, c'est possible partout."

M. Maillard souhaite aussi que l'Etat compense en partie la crise du pouvoir d'achat qui se prépare, parlant d'un "risque d'appauvrissement sans précédent". Outre la hausse du coût de la vie, le conseiller national membre du Parti socialiste a fustigé le fait qu'il soit demandé aux salariés d'effectuer encore plus de travail la nuit et le dimanche.

Secteur aérien touché de plein fouet

Restrictions sanitaires, obligation vaccinale ou encore licenciements de masse: le secteur de l'aviation civile a été touché de plein fouet par la crise du coronavirus, a rappelé de son côté Sandrine Nikolic-Fuss, présidente de kapers, l'union du personnel de cabine.

Alors que les avions sont pleins et les prix des billets à la hausse, les employés sont en sous-effectif, travaillant pour des salaires "indécents", a-t-elle déploré. Les conditions de travail "précaires" et la grande flexibilité demandée font que le personnel fluctue plus que dans d'autres branches.

Au lieu d'améliorer les conditions de travail et les salaires, les compagnies préfèrent recruter à l'étranger, a-t-elle pointé. "La sous-enchère sociale est indéniable." Les employés se sentent "floués" et "trahis" après avoir participé à l'effort collectif pendant la crise.

Une hausse de salaire de 5%, sans compter l’évolution effective des salaires dans les différentes entreprises, est un minimum, selon Mme Nikolic-Fuss. "Un salaire inférieur a 4000 francs brut par mois est tout simplement une honte. (...) Il est inadmissible qu’un poste de travail à temps plein ne permette pas de vivre décemment en Suisse."

Crise énergétique

Dans le domaine énergétique, M. Maillard a rappelé qu'il y a bientôt 20 ans, le peuple suisse refusait la loi demandant la libéralisation complète du marché électrique, "grâce aux syndicats". Il a critiqué ceux qui ont prôné cette libéralisation et qui s'apprêtent désormais à "demander des aides à l'Etat ou un retour dans le giron du monopole et des prix régulés pour compenser la hausse des coûts de l'énergie".

Le Vaudois a prôné un "enterrement définitif" de toute volonté de libéraliser cette branche. Et d'exiger le rétablissement d'urgence des monopoles publics ou au moins régulés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Sport

La chute sans fin du FC Bâle

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Le capitaine bâlois Fabian Frei tente de remonter ses troupes.... (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Trois matches pour trois défaites: le bilan cette saison du FC Bâle face aux promus est affligeant. Comme si la descente aux enfers des Rhénans ne se terminera jamais.

Après le Lausanne-Sport et Yverdon, le Stade Lausanne-Ouchy a signé un succès amplement mérité face au FC Bâle (3-0). Au Parc St-Jacques, le SLO a raflé la mise grâce à deux frappes imparables d’Alban Ajdini (21e) et d’Elies Mahmoud (68e) avant que Mergim Qarri ne signe le 3-0 dans le temps additionnel pour donner à cette victoire des allures de triomphe. Et pour ne pas accabler les Bâlois, on taira le penalty raté à la 95e de Florian Danho

La formation d’Anthony Braizat a, ainsi, cueilli sa deuxième victoire de l’exercice pour se donner de l’air au classement. Le SLO possède désormais une marge de 3 points sur le FC Bâle, sur les Grasshoppers et sur Lausanne. Même si la route est encore très longue, il convient d’admettre aujourd’hui que le SLO est armé pour sortir victorieux de la lutte contre la relégation.

Quant au FC Bâle, l’avenir apparaît bien sombre. A 10 points désormais d’une place dans le top 6, les Rhénans peuvent redouter le pire dimanche prochain à Berne face aux Young Boys. Les Bernois prendront un malin plaisir de tourmenter une équipe à la dérive et qui n’a pas bénéficié dimanche du choc psychologique espéré après le limogeage jeudi de Timo Schultz.

De retour sur le banc, le directeur sportif Heiko Vogel se retrouve confronté devant un immense chantier. Le souvenir de la récente épopée en Conference League - le FC Bâle avait échoué sur le fil en demi-finale contre la Fiorentina - rend encore plus douloureuse cette chute sans fin.

Zurich seul en tête

La vie est, en revanche, bien plus belle pour le FC Zurich. Seule équipe encore invaincue dans ce championnat, le FCZ s’est imposé 4-1 à Lucerne pour garder la tête du classement avec 2 points d'avance sur les Young Boys qui comptent toutefois un match en moins. Les Zurichois ont ouvert le score grâce à une tête de Nikola Katic avant d’exploiter deux bourdes du gardien Pascal Loretz pour prendre tranquillement le large après la pause.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Le Procès Goldman" mercredi à la Cinémathèque à Lausanne

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Cédric Kahn sera présent mercredi soir à la Cinémathèque suisse (archives). (© Keystone/DPA-Zentralbild/RALF HIRSCHBERGER)

La Cinémathèque suisse projette mercredi à Lausanne "Le Procès Goldman", en présence de son réalisateur Cédric Kahn. Le film, qui sort le même jour dans les salles romandes, revient sur le procès médiatisé de Pierre Goldman, un militant d'extrême gauche devenu braqueur. Cette oeuvre tendue et virtuose a fait ce printemps l'ouverture de la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes.

Pierre Goldman, demi-frère aîné du chanteur Jean-Jacques Goldman, a été condamné en première instance à la réclusion à perpétuité pour quatre braquages, dont un ayant entraîné la mort, fin 1969, de deux pharmaciennes. S’il reconnaît les trois premiers cas, il clame son innocence dans le hold-up mortel.

En 1975 s'ouvre son deuxième procès, qui fait l'objet du film de Cédric Kahn. Lors de cette audience, l'accusé devient, en quelques semaines, l’icône de la gauche intellectuelle. Simone Signoret et Régis Debray assistent aux débats, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir le soutiennent. Alors jeune avocat, Georges Kiejman assure sa défense avec brio. Pierre Goldman sera finalement acquitté au bénéfice du doute, puis assassiné en plein Paris en 1979.

Pour son long métrage, sorte de huis clos judiciaire sous tension, Cédric Kahn a cherché à mettre le spectateur dans la position du juré, afin qu'il se forge sa propre opinion. Pas de flashbacks, ni de musique: le film repose essentiellement sur les dialogues. Il sera projeté mercredi soir à la salle Paderevski.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Sanctions contre la Chine: la Suisse ne suit pas l'UE

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Berne ne suit pas les sanctions de l'UE. Le Conseil fédéral s'est décidé après une pesée d'intérêts. (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

La Suisse n'a pas repris certaines sanctions de l'Union européenne contre la Chine, une décision qui date de décembre dernier. Le Conseil fédéral avait toutefois décidé de ne pas la communiquer publiquement.

Le 9 décembre 2022, le Conseil fédéral a décidé, sur la base d'une pesée des intérêts fondée sur différents critères de politique extérieure et juridiques, de ne pas reprendre les sanctions thématiques contre la Chine existant alors, a indiqué dimanche à Keystone-ATS le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR), confirmant un article de la "NZZ am Sonntag".

La décision de décembre 2022 n'a pas été communiquée car diverses questions juridiques concernant une éventuelle reprise ultérieure d'autres sanctions thématiques n'avaient pas encore été résolues. Ces questions n'ont d'ailleurs encore toujours pas été résolues de manière définitive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La danse orientale à l'honneur à Lausanne

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La danse orientale tient son festival à Lausanne, avec notamment des démonstrations de derviche tourneur (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Lausanne accueille de vendredi à dimanche une nouvelle édition du Festival international des danses d'Orient. Environ 80 artistes sont attendus au casino de Montbenon pour diverses représentations, mais aussi pour des stages et conférences.

Le clou du festival est programmé samedi avec une soirée de gala, où l'ensemble des artistes se produiront dans une vingtaine de tableaux. Parmi les invités de marque figure notamment la danseuse ukrainienne, Natasha Korotkina, "mondialement connue grâce à ses apparitions dans plusieurs Talent Shows européens", indiquent les organisateurs.

L'événement prône la découverte et réitère sa formule participative. Des initiations sont ainsi prévues, à l'image d'une masterclass de danse Tanoura (derviche tourneur). Des workshops thématiques, techniques et chorégraphiques auront aussi lieu à l'Académie de danses d'Orient de Lausanne, poursuit le communiqué.

Le festival a été lancé en 2010. Après dix éditions à Fribourg et deux ans d'absence due au Covid, il s'était installé l'an dernier à Lausanne. La manifestation vise à célébrer "toutes les richesses des pays du monde oriental: du Maghreb à l'Inde, en passant par le berceau égyptien ou les cultures du Golfe Persique."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Karl’s kühne Gassenschau dit au revoir à St-Triphon (VD)

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Karl’s kühne Gassenschau a présenté durant tout l'été son spectacle "Silo 8" dans les carrières de St-Triphon (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Karl’s kühne Gassenschau tire un bilan "très positif" de sa dernière saison dans les carrières de St-Triphon (VD). Près de 75'000 spectateurs ont afflué pour voir une nouvelle version du spectacle "Silo 8". La troupe ignore quand elle pourra revenir en Suisse romande.

Un centre de données doit voir le jour sur le site de la carrière des Andonces, à St-Triphon. Le projet ayant pris du retard, Karl’s kühne Gassenschau a pu s'y produire cette année encore. Désormais, la troupe ignore quand elle pourra revenir en Suisse romande: "cette question n'a pour le moment pas de réponse", indique-t-elle dimanche.

L'an prochain, une nouvelle pièce intitulée "Reception" sera jouée en Suisse alémanique, dès le mois de juin à Dietikon (ZH). Les travaux d'aménagement pour ce spectacle aquatique sont en cours.

Souvenir lumineux

Dans le Chablais vaudois, la troupe alémanique explique qu'elle gardera "un lumineux souvenir de ces belles soirées" passées sur le site: "au revoir St-Triphon et merci pour tout". Elle tire sa révérence avec "Silo 8", qui aura attiré, résultats alémaniques et romands confondus, plus de 575'000 personnes au total depuis 2006.

Le spectacle, qui mêle poésie et cascades, emmenait le spectateur dans une maison de retraite un peu spéciale où la directrice veut contraindre ses pensionnaires à déposer leurs souvenirs personnels à la réception. Mais cela ne se passe pas comme elle le souhaite et les aînés se rebellent.

A St-Triphon, une cinquantaine de personnes de la région se sont relayées pour prêter main forte à l'équipe de Karl’s kühne Gassenschau, pour le nettoyage, le stationnement ou l'accueil, précise le communiqué. En 2023, 72 représentations ont eu lieu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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