Rejoignez-nous

Actualité

USA: un discours sur l'état de l'Union sous tension

Publié

,

le

A la fin du discours de Donald Trump, la cheffe démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (à droite), a déchiré sa copie du discours du président. (©KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le discours sur l'état de l'Union a été marqué par les tensions entre Donald Trump et les Démocrates. 

A neuf mois de la présidentielle américaine, Donald Trump a vanté mardi ses promesses "tenues" et une économie "rugissante" devant le Congrès des Etats-Unis au complet. Il n'a pas dit mentionné son procès en destitution à la veille d'un acquittement quasi-certain.

Avant même le début du traditionnel discours sur l'état de l'Union, la division qui règne dans la classe politique comme dans le pays était palpable: le président des Etats-Unis a ostensiblement évité de serrer la main que lui tendait la cheffe démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. Et cette dernière, une fois l'allocution finie, a déchiré dans un geste spectaculaire sa copie du discours.

"Contrairement à tant d'autres avant moi, je tiens mes promesses", a lancé Donald Trump, sans cesse coupé par les ovations debout et les "USA, USA" des républicains, tandis que dans l'autre moitié de l'hémicycle, l'opposition démocrate restait assise et le plus souvent de marbre.

Donald Trump traverse une bonne période: son acquittement quasi-certain mercredi par le Sénat marquera l'épilogue d'une procédure de destitution de cinq mois qui n'a pas fait vaciller une base électorale toujours fidèle.

Mieux, selon le dernier sondage de l'institut Gallup, le milliardaire républicain enregistre 49% d'opinions favorables, son score le plus élevé depuis son installation dans le Bureau ovale en janvier 2017. Cerise sur le gâteau: les primaires démocrates pour lui désigner un adversaire ont débuté lundi dans l'Iowa par un retentissant fiasco.

Guaido en invité

Dans cette même Chambre des représentants qui l'a mis en accusation pour "abus de pouvoir" et "entrave à la bonne marche du Congrès", il a donc brassé tous les thèmes de la campagne à venir pour le scrutin du 3 novembre: son "mur puissant" contre l'immigration venue du Mexique, son intention d'interdire l'avortement "tardif", et les accusations contre les candidats démocrates qui prônent selon lui une "mainmise socialiste sur notre système de santé".

Mais c'est surtout sur "la grande réussite économique" des Etats-Unis et le "boom des cols bleus" qu'il a mis l'accent, lors d'un discours sans annonce ni surprise. "Notre stratégie a marché", a-t-il martelé, en évoquant ses récents accords commerciaux avec la Chine, le Canada et le Mexique.

Le président a aussi défendu sa politique étrangère, à l'instar de son soutien à l'opposant vénézuélien Juan Guaido, un de ses invités au Congrès, contre le "dictateur socialiste" Nicolas Maduro dont il a promis de "briser" la "tyrannie".

Il est passé rapidement sur sa confrontation avec l'Iran et son plan de paix israélo-palestinien, avant de réaffirmer son intention de "ramener à la maison" à terme les soldats américains d'Afghanistan où, a-t-il dit, ils n'ont pas vocation à assurer le "maintien de l'ordre pour d'autres pays".

Dernier clin d'oeil à son camp, Donald Trump a enfin annoncé que Rush Limbaugh, animateur radio et figure de la sphère conservatrice qui vient de révéler qu'il souffrait d'un cancer du poumon, recevrait la "médaille de la Liberté". Elle lui a été remise, sous des applaudissements nourris, par la Première dame Melania Trump.

Boycott d'élus démocrates

A aucun moment, l'"impeachment" n'aura donc été évoqué. Le président, que de nombreux républicains invitaient à tourner vite la page, a donc fait profil bas sur ce point comme son lointain prédécesseur démocrate Bill Clinton lors de son grand discours annuel en 1999.

Mais l'ombre du procès, qui a marqué une rupture définitive entre les trumpistes et les démocrates, planait sur l'hémicycle. Les élus de l'opposition se sont le plus souvent abstenus d'applaudir, alors que les précédents discours sur l'état de l'Union ont pu être scandés par davantage de parenthèses consensuelles.

Alexandria Ocasio-Cortez, benjamine du Congrès et figure montante de la gauche démocrate, fait partie des élus qui ont boycotté ce rendez-vous institutionnel pour ne pas "légitimer" un président qui ne respecte selon elle ni les lois ni la Constitution. D'autres sont partis en plein milieu, dénonçant ses "mensonges".

Les démocrates réclament la destitution du 45e président des Etats-Unis pour avoir essayé de forcer l'Ukraine à "salir" son possible adversaire à la présidentielle Joe Biden, notamment en gelant une aide militaire cruciale pour ce pays en guerre.

Mis en accusation mi-décembre par la Chambre des représentants, dominée par les démocrates, Donald Trump sait pouvoir compter mercredi sur le soutien de la quasi-totalité des 53 sénateurs républicains. Or la Constitution impose une majorité des deux tiers (67 sénateurs sur 100) pour le déclarer coupable.

Depuis que le scandale a éclaté, l'hôte de la Maison Blanche se dit victime d'un coup monté orchestré par ses adversaires qui n'auraient pas digéré sa victoire-surprise de 2016. Lundi encore, il a dénoncé sur Twitter une "mascarade" ourdie par "les démocrates-qui-ne-font-rien".

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Manifestation pro-Gaza: Amnesty blâme la police bernoise

Publié

le

Amnesty International Suisse critique en particulier l'encerclement de la Schauplatzgasse, qui a duré une dizaine d'heures (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Amnesty International (AI) Suisse critique la police bernoise suite aux débordements de la manifestation en faveur de Gaza à Berne. En se basant sur des observations et 180 témoignages, l'organisation qualifie l'intervention d'"injustifiée et excessive".

"Même si un groupe a causé des dégâts matériels considérables, la réaction de la police a été marquée par de graves erreurs", a déclaré mardi la juriste Alicia Giraudel dans un communiqué. Des manifestants pacifiques et des personnes non impliquées ont ainsi été blessés. Les secouristes volontaires présents sur place ont soigné au moins 326 personnes.

Dans son rapport, Amnesty International critique particulièrement l'encerclement. Elle le juge soudain et violent, sans avertissement clair, ce qui n'aurait pas permis à la foule de se disperser. En outre, les personnes vulnérables auraient été mises en danger en raison de la durée de l'opération.

L'organisation de défense des droits humains a également relevé des lacunes dans la communication de la police: les annonces n'ont été audibles que directement sur la Place fédérale et des instructions contradictoires ont semé la confusion. Les manifestants ont d'abord été dirigés vers la gare via la Schauplatzgasse, puis via la Spitalgasse. C'est finalement dans la première rue que l'encerclement a eu lieu.

Enquête demandée

Interrogée par AI, la police cantonale bernoise indique avoir annoncé l'intervention des forces de l'ordre. Dans sa prise de position, que Keystone-ATS a pu consulter, le commandant Christian Brenzikofer explique que l'encerclement des "groupes militants et violents" avait notamment pour but de permettre aux participants pacifiques de manifester sur place.

Dans le même texte, il précise que les critiques adressées à la police seront également prises en compte lors des débriefings. Amnesty International salue cette initiative comme un "premier pas positif", mais demande une enquête plus approfondie sur l'intervention.

Aucune plainte jusqu'à présent

La manifestation pro-palestinienne non autorisée du 11 octobre a donné lieu à de graves débordements. Les casseurs ont causé pour des millions de francs de dégâts, tandis que la police a notamment fait usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de canons à eau. Selon elle, 18 membres des forces d'intervention ont été blessés.

Plus de 500 personnes ont été contrôlées par la police lors de l'événement. A ce jour, aucune plainte n'a été déposée, a indiqué la police cantonale bernoise. L'enquête est toujours en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Trump classe le fentanyl comme une "arme de destruction massive"

Publié

le

Une saisie de fentanyl à Atlanta en novembre dernier, une substance que le président Trump classe au rang d'"arme de destruction massive". (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

Donald Trump a annoncé lundi un durcissement de sa guerre contre le narcotrafic, en désignant le fentanyl, un puissant opioïde de synthèse responsable de très nombreuses overdoses aux Etats-Unis, comme "arme de destruction massive".

"Avec le décret que je vais signer aujourd'hui, nous classons formellement le fentanyl comme une arme de destruction massive, ce qu'il est", a dit le président américain dans le Bureau ovale.

"Aucune bombe ne fait ce que (cette drogue) fait: 200'000 à 300'000 personnes meurent chaque année", a-t-il ajouté.

Selon le site des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le nombre total de décès par overdose aux Etats-Unis en 2024 était de l'ordre de 80'000, dont quelque 48'000 dus à des opioïdes de synthèse.

Le décret précise que le fentanyl "s'apparente davantage à une arme chimique qu'à un stupéfiant", justifiant ainsi cette classification.

"La fabrication et la distribution de fentanyl, principalement par le biais des réseaux criminels organisés, menacent notre sécurité nationale et alimentent l'anarchie" sur le continent américain et "à nos frontières", peut-on y lire.

Donald Trump a par ailleurs déclaré lundi que son gouvernement "envisageait" un assouplissement des restrictions fédérales sur la marijuana, en la reclassant comme une drogue moins dangereuse.

"Beaucoup de gens souhaitent cette reclassification, parce qu'elle permettrait de mener d'énormes quantités de recherches qui ne peuvent pas être réalisées tant qu'il n'y a pas de reclassification", a-t-il affirmé.

Les Etats-Unis ont désigné en février plusieurs cartels de la drogue "organisations terroristes étrangères", et ont accru leur pression sur le Mexique et, surtout, le Venezuela du dirigeant socialiste Nicolas Maduro, accusé de narcotrafic, même si selon les experts, ce pays n'est pas la principale source des drogues entrant aux Etats-Unis et ne produit pas de fentanyl.

Le gouvernement américain a déployé un important dispositif naval et aérien dans les Caraïbes et y mène des frappes contre des embarcations suspectées de transporter de la drogue, en particulier de la cocaïne, ainsi que dans le Pacifique.

Le président Trump calque ainsi la lutte contre le narcotrafic sur la terminologie et les méthodes employées dans la lutte contre le terrorisme.

Caracas dément les accusations de narcotrafic et accuse Washington de vouloir évincer M. Maduro du pouvoir et s'emparer des immenses réserves de pétrole du pays, soumis depuis 2019 à un embargo.

La DEA, l'agence antidrogue américaine, affirme que les cartels mexicains sont "au coeur" de la crise liée aux drogues de synthèse aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

Publié

le

Pas de rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans au tirage de lundi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 8, 22, 23, 31, 39 et 40, ainsi que le numéro "dream" 4, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Allègement fiscal en faveur des retraités qui travaillent encore

Publié

le

Lars Guggisberg (UDC/BE) souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite doivent bénéficier d'allègements fiscaux. Le National a accepté lundi, par 98 voix contre 90 et 2 abstentions, une motion de Lars Guggisberg (UDC/BE) en ce sens. Il a également validé un postulat en la matière.

Lars Guggisberg souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. Le Conseil des Etats doit se prononcer sur sa motion.

Dans un postulat, Thomas Reichsteiner (Centre/AI) demande lui d'évaluer d'éventuels allègements fiscaux à ce sujet, au vu de la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée sur le marché du travail et du nombre de baby-boomers qui atteignent l'âge de la retraite.

Les députés se sont prononcés sur douze interventions parlementaires lors d'une session extraordinaire intitulée "renforcement de la place industrielle suisse et maintien du pouvoir d'achat/places de travail et conditions-cadres économiques". Neuf textes ont passé la rampe, sur des scores serrés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Les sénateurs rejettent l'initiative "Pas de Suisse à 10 millions!"

Publié

le

Le Conseil des Etats recommande de rejeter l'initiative de l'UDC "Pas de Suisse à 10 millions!" (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A l'instar du National, le Conseil des Etats a recommandé lundi le rejet de l'initiative populaire UDC "Pas de Suisse à 10 millions!", qui réclame un contrôle strict de l'immigration. Il a aussi écarté des propositions de contre-projets.

L'initiative "Pas de Suisse à 10 millions ! (initiative pour la durabilité)" demande que la population résidante permanente de la Suisse ne dépasse pas dix millions de personnes d'ici 2050. Le Conseil fédéral et le Parlement devraient prendre des mesures dès que la population dépasse les 9,5 millions.

Les personnes admises à titre provisoire ne pourraient plus obtenir d'autorisation de séjour ou d'établissement, ni la nationalité suisse, ni aucun autre droit de rester. Si ces mesures ne sont pas suffisantes, Berne devrait résilier des traités internationaux, notamment l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'UE.

Importants dégâts

A l'instar de plusieurs orateurs, le rapporteur de commission Daniel Jositsch (PS/ZH) a reconnu que la croissance de la population représente un défi. Toutefois, mettre une limite supérieure n'est pas la solution car cela ne s'attaque pas aux causes du problème. L'initiative propose en outre des mesures trop drastiques, notamment la résiliation de la libre circulation. De plus, cela limiterait drastiquement la marge de manoeuvre des générations futures.

L'initiative n'a de durable que les dégâts qu'elle entraînerait, a complété Tiana Moser (PVL/ZH). Et d'inviter à regarder l'exemple britannique: l'immigration européenne a certes diminué, mais l'immigration totale a augmenté, en provenance notamment d'Inde ou de Chine.

Nouveaux instruments nécessaires

Il faut de nouveaux instruments pour réguler l'immigration, a opposé Esther Friedli (UDC/AG). Et de rappeler que depuis 2000, la population de la Suisse a crû 18 fois plus que celle de l'Allemagne. Cette hausse entraîne des problèmes, notamment une pénurie de logements, des infrastructures saturées, une hausse de la criminalité. Un pilotage de l'immigration ne signifie pas que l'on n'accepte plus personne, a précisé Werner Salzmann (UDC/BE).

Dans le cadre du paquet d'accords avec l'UE, le Conseil fédéral a déjà négocié une clause de sauvegarde, a souligné le ministre de justice et police Beat Jans. Il voit dans ces accords une meilleure réponse aux défis qui se posent. L'initiative mettrait en danger la relation avec l'UE sans pour autant parvenir à résoudre ce qu'elle promet, a-t-il relevé.

Contre-projets rejetés

La Chambre des cantons a aussi rejeté trois propositions de contre-projet. Elles portaient sur une clause de sauvegarde constitutionnelle, une taxe d'immigration et sur la possibilité d'un vote séparé concernant la dénonciation de la libre circulation.

Le National a lui aussi recommandé le rejet de l'initiative sans contre-projet lors de la session d'automne, au terme d'un débat-fleuve.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

SuisseIl y a 1 heure

Manifestation pro-Gaza: Amnesty blâme la police bernoise

Amnesty International (AI) Suisse critique la police bernoise suite aux débordements de la manifestation en faveur de Gaza à Berne....

InternationalIl y a 2 heures

Trump classe le fentanyl comme une "arme de destruction massive"

Donald Trump a annoncé lundi un durcissement de sa guerre contre le narcotrafic, en désignant...

SuisseIl y a 4 heures

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle...

SuisseIl y a 4 heures

Allègement fiscal en faveur des retraités qui travaillent encore

Les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite doivent bénéficier d'allègements fiscaux. Le National...

SuisseIl y a 5 heures

Les sénateurs rejettent l'initiative "Pas de Suisse à 10 millions!"

A l'instar du National, le Conseil des Etats a recommandé lundi le rejet de l'initiative...

GenèveIl y a 6 heures

Reportage au cœur de la fabrique des chocolats de Noël

Les chocolatiers genevois ne chôment pas en cette fin d'année. A peine les Marmites de...

SuisseIl y a 7 heures

Le National accepte finalement le million en plus pour l'égalité

Le budget fédéral alloué aux organisations de lutte contre les violences faites aux femmes sera...

SportIl y a 7 heures

Julien Sprunger mettra un terme à sa carrière au printemps prochain

Julien Sprunger ne disputera pas une 25e saison sous les couleurs du HC Fribourg-Gottéron. L’attaquant...

Suisse RomandeIl y a 7 heures

Cultes de Noël avec Elisabeth Baume-Schneider et Arnaud Robert

La pasteure Line Dépraz accueillera deux hôtes de marque pour dialoguer pendant les prochains cultes...

SantéIl y a 8 heures

Lait infantile Nestlé: Foodwatch dénonce "un risque inacceptable"

Foodwatch dénonce lundi "un risque inacceptable pour les nouveaux-nés", après que Nestlé a procédé à...