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Ralentissement économique : les offres d’emploi sur-réagissent

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Le nombre d’offres d’emploi dans la presse et sur les sites internet a augmenté de 7% au premier trimestre. Dites nous d’abord quels sont les secteurs qui progressent le plus.

Eh bien l’enseignement et les services publics. Ils sont liés en bonne partie à la croissance démographique. Leur progression est de près de 20%. Viennent ensuite les cadres en général, les activités d’organisation et l’informatique. Les métiers industriels ou la vente sont bien moins présents dans les annonces.

7% de progression en moyenne, c’est beaucoup. Comment faut-il interpréter ce chiffre ?

Il s’agit d’un indicateur périodique du marché des annonces établi par le groupe de ressources humaines Adecco en Suisse. Avec l’Université de Zurich. Là, il couvre janvier à mars.

Ça peut paraître surprenant qu’il ait augmenté de 7%, alors qu’on ne cesse de prévoir un ralentissement de l’économie cette année en Suisse. En fait, cette belle progression est annuelle. C’est-à-dire trimestre sur trimestre, comme l’on dit. Ou « en glissement annuel ». En fait, c’est 7% de plus qu’au premier trimestre de l’année dernière. Ça reflète encore beaucoup l’impressionnante croissance économique de 2018.

Et par rapport au trimestre précédent ? C’est-à-dire octobre à décembre derniers ?

Alors là, c’est stable. Ni progression ni recul. Ce qui n’est pas une très bonne nouvelle. Mais il faut relativiser. Ça vient en quelque sorte rappeler et confirmer le ralentissement de l’économie suisse cette année. Il a été abondamment annoncé en fin d’année dernière. De 2,5% en 2018 à 1,5% prévu cette année. C’est beaucoup. Une différence négative de cinq milliards de francs environ de valeur ajoutée. De PIB en d’autres termes.

Les plus pessimistes prévoient même 1% seulement de croissance cette année.

Oui, et 1% de croissance, c’est peut-être beaucoup moins que les 2,5% passés, mais ça représente tout de même plusieurs milliards de francs en plus. Donc les offres d’emplois devraient être en augmentation.

Eh bien pas vraiment, parce que cette statistique est un indicateur avancé du dynamisme de l’industrie et des services. Avancé en ce sens qu’il traduit surtout les anticipations des entreprises et des administrations.

Vous voulez dire que lorsque les employeurs cherchent à recruter, c’est qu’ils ont confiance dans l’avenir.

Oui, même à court terme. Alors s’il n’y a pas de progression des offres d’emploi d’un trimestre à l’autre, ça reflète cette fois le pessimisme. Clairement. Les entreprises ont tendance à sur-réagir, en fait. On parle beaucoup de ralentissement à l’échelle nationale ? Alors les employeurs plantent les freins du recrutement. Et au lieu de ralentir, eh bien ça bloque.

Mais soyons optimistes. Cette stagnation des annonces ne devrait pas durer, parce que le ralentissement de l’économie ne devrait pas durer non plus. Si l’on en croit les spécialistes de la prévision tout au moins. Une nouvelle accélération devrait avoir lieu l’an prochain déjà. Et là, les offres d’emploi sur-réagiront dans l’autre sens. A la hausse. Ça pourrait même déjà se produire cette année.

François SchallerRalentissement économique: les offres d'emploi sur-réagissent

International

Coca-Cola fait mieux qu'attendu au premier trimestre

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De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes (archives). (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Le géant américain des sodas Coca-Cola a publié des résultats en hausse au premier trimestre, supérieurs aux attentes. Il a dans la foulée relevé certaines de ses prévisions pour 2024, selon un communiqué publié mardi.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes. En excluant les effets de change et des éléments exceptionnels, le chiffre d'affaires a même bondi de 11%, dopé par des hausses de prix et une croissance dynamique dans des régions comme l'Amérique latine.

Le bénéfice net du géant des boissons non alcoolisées a par ailleurs atteint 3,18 milliards de dollars, une croissance de 2% sur un an. C'est là aussi plus qu'attendu par le marché. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, ce dernier s'établit à 72 cents (+7% sur un an), un peu au-dessus des attentes.

"Nous sommes encouragés par notre début d'année 2024", s'est félicité le PDG de Coca-Cola, James Quincey, cité dans le communiqué. Le groupe en a profité pour relever une partie de ses prévisions pour l'année. Il table désormais sur une croissance organique comprise entre 8 et 9% (contre 6 à 7% annoncés auparavant), et anticipe un bénéfice par action hors éléments exceptionnels en progression de 11 à 13% (contre 8 à 10% attendus).

Dans le détail, les ventes ont été dopées par la hausse des prix dans un contexte inflationniste (+13%), pour des volumes en progression de 1% sur la période. Par régions, en Amérique du Nord, le volume des ventes a stagné. Les jus, les boissons végétales, les boissons lactées et les coca-cola ont vu leurs ventes progresser, mais les thés, cafés, boissons énergétiques et eaux ont reculé. Néanmoins, les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en croissance de 7%.

L'Amérique latine a, elle, été particulièrement dynamique, avec des volumes en hausse de 4%, pour une croissance totale du chiffre d'affaires de 10%. L'Asie Pacifique a à l'inverse vu les volumes de ventes se replier de 2%, en raison d'un déclin en Chine. Mais les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en progression de 7% pour la région.

En Europe-Moyen-Orient Afrique, les volumes ont progressé de 2%, dopés par les ventes pour l'eau, le café et le thé notamment. Au total toutefois, de fortes hausses de prix n'ont pas permis de compenser l'impact négatif des taux de change, et la région voit les revenus reculer de 3%. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, le titre de Coca-Cola était stable à 62 dollars, aux alentours de 14h15.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

EPFL: un robot qui change d'allure et fait du stotting

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Guillaume Bellegarda, Milad Shafiee et Auke Ijspeert (de gauche à droite) avec leur robot quadrupède bondissant. (© EPFL/Jamani Caillet)

Des scientifiques de l’EPFL ont créé un robot quadrupède assisté par intelligence artificielle qui a changé spontanément de démarche dans le but d’éviter les chutes. Une étape importante pour les spécialistes en robotique qui s’intéressent à la locomotion animale.

À l’aide d’une forme d’apprentissage automatique appelée apprentissage par renforcement profond, le robot a notamment appris à passer du trot au stotting, un comportement dans lequel des animaux comme les gazelles ou les moutons bondissent en ayant le dos arqué pour se déplacer sur un terrain difficile.

Cette étude, publiée dans la revue Nature Communications, permet de mieux comprendre pourquoi et comment interviennent de tels changements de démarche chez les animaux, a indiqué mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Milad Shafiee et ses co-auteurs Guillaume Bellegarda et Auke Ijspeert, responsable du Laboratoire de biorobotique de la haute école lausannoise, se sont intéressés à un nouveau paramètre qui pourrait expliquer ces changements d’allures: la viabilité, ou la prévention des chutes.

Pour tester cette hypothèse, ils ont entraîné le robot quadrupède à traverser divers terrains au moyen de l’apprentissage par renforcement profond. Sur terrain plat, ils ont constaté que le robot passait du pas au trot pour maintenir sa viabilité, comme le font les animaux quadrupèdes lorsqu’ils accélèrent.

Du trot au stotting

Et lorsqu’il a été confronté à des trous successifs de 14 à 30 cm dans la surface expérimentale, le robot est passé spontanément du trot au stotting pour éviter les chutes. Selon les auteurs, la viabilité est le seul facteur qui a été amélioré par ces changements d’allures.

"Nous avons montré que sur un terrain plat et sur un terrain difficile, la viabilité entraîne des changements d’allures, mais que l’économie d’énergie n’est pas nécessairement meilleure", explique Milad Shafiee, cité dans le communiqué.

Il semble donc que l’économie d’énergie, qui était auparavant considérée comme un facteur expliquant ces changements, pourrait en être davantage la conséquence. Lorsqu’un animal se déplace sur un terrain difficile, il est probable que sa priorité soit de ne pas tomber. Économiser son énergie arriverait ensuite, estiment les scientifiques.

L’équipe a attribué différentes pondérations à trois objectifs d’apprentissage possibles: l’économie d’énergie, la diminution de la force et la viabilité. Une série de simulations informatiques a révélé que, parmi ces trois objectifs, la viabilité était le seul qui amenait le robot à modifier automatiquement son allure, sans instruction de la part des scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Bobst s'engage dans un partenariat avec Packitoo

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Bobst a signé un partenariat stratégique avec l'entreprise Packitoo (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Bobst a signé un partenariat dit stratégique avec Packitoo, une entreprise française spécialisée dans les solutions numériques pour le secteur de l'emballage. Le fabricant vaudois de machines a dans la foulée pris une participation dans la firme d'outre-Jura sans toutefois en dévoiler ni la hauteur, ni le montant consacré à cet effet.

Packitoo a développé le logiciel Hipe, un outil de vente sur internet et adapté à l'industrie de l'emballage, qui automatise les offres, gère les projets et prend en charge les boutiques en ligne destinées aux imprimeurs et transformateurs.

Le partenariat et l'investissement s'inscrivent dans la stratégie de Bobst visant la numérisation et la mise en réseau de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'industrie de l'emballage, indique le communiqué publié mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La 3e correction du Rhône crée des tensions entre Vaud et Valais

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La troisième correction du Rhône dans le Chablais suscite des tensions entre les cantons de Vaud et du Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d'Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais "déplore" la réaction de son voisin.

L'origine des tensions vient de l'étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.

Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s'est alarmé d'une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.

Selon la RTS, qui a révélé l'information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été "surévalués". Des alternatives à l'élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.

Le Valais ne comprend pas

Le Conseil d'Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit "déplorer" cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé "ne pas comprendre" cette démarche, "alors même que le Conseil d'Etat valaisan n'a pas encore statué sur ce dossier."

Et alors que les autorités vaudoises critiquent "une démarche unilatérale" du Valais, celui-ci estime avoir "toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises" et compte continuer de la sorte, mais "pas par médias interposés."

Résolution vaudoise

Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l'unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d'Etat dans ses démarches. "Il est de notre responsabilité de s'assurer que ce projet avance au plus vite", a relevé l'auteur du texte, le syndic d'Aigle Grégory Devaud.

Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l'élu PLR a dit sa "crainte" de voir un projet "repartir de zéro" après deux décennies d'études. Selon lui, ce projet est "indispensable" pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D'autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.

"Trouver un chemin"

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a dit partager ces inquiétudes. Il a aussi mentionné que le financement de la Confédération pourrait être "compromis", si le projet devait être largement remanié.

Le ministre de l'environnement a indiqué que des discussions allaient être menées "ces prochains jours" avec le Conseil d'Etat valaisan afin de "trouver un chemin pour faire avancer ce projet le plus rapidement possible".

Vaud et Valais se partagent le Rhône dans le Chablais. C'est dans cette région qu'est notamment prévue la mesure dite "prioritaire du Chablais", soit l'élargissement du fleuve sur 15 km. Du côté amont, la mesure part de Bex (VD) en rive droite et de Massongex (VS) en rive gauche, pour s'étendre jusqu'à Yvorne (VD) et Vouvry (VS). Les plans d'aménagement ont été validés par les deux cantons en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Attaque à l'épée à Londres, un garçon de 13 ans tué

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Un garçon de 13 ans a été tué mardi par un homme armé d'une épée dans l'est de Londres (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

Un garçon de 13 ans a été tué mardi, victime d'un homme armé d'une épée dans l'est de Londres. L'agresseur a aussi blessé quatre personnes, dont deux policiers, a annoncé la police

"C'est avec une grande tristesse que je peux confirmer que l'un des blessés dans l'attaque, un garçon de 13 ans, est décédé", a annoncé le responsable de la police Stuart Bell dans une déclaration à la presse. Un homme de 36 ans a été arrêté. La police a précisé que l'attaque ne semblait pas liée au terrorisme.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux et reprises par les médias britanniques montrent un homme blanc, légèrement barbu, vêtu d'un pantalon noir et d'un sweat à capuche jaune, épée en main, marchant erratiquement devant des maisons, tandis que des voitures de police encadrent la scène.

Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a dénoncé un "incident choquant". "Mes pensées vont aux personnes touchées et à leur famille", a-t-il écrit sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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