Ce week-end, les amateurs de vin ont rendez-vous dans tout le canton pour les Caves ouvertes 2025. L’occasion de découvrir le millésime 2024 et de soutenir les domaines genevois.
Une petite balade dans la campagne genevoise son verre de vin à la main et à la rencontre des vignerons. Les Caves ouvertes ont lieu ce samedi 24 mai. 80 caves ouvrent leurs portes pour faire découvrir au public leur millésime 2024. Le détail avec Sophie Dugerdil, vigneronne encaveuse à Dardagny:
Une vitrine incontournable pour les vignerons
À Dardagny comme ailleurs dans le canton, les caves genevoises ouvriront leurs portes samedi de 10 h à 17 h. «C’est une occasion unique dans l’année de faire découvrir nos vins», rappelle Sophie Dugerdil, vigneronne au Domaine Dugerdil. L’événement, désormais bien ancré dans le calendrier local, permet à un large public de (re)découvrir les cépages régionaux et de rencontrer directement les producteurs.
Pour les vignerons, ces portes ouvertes sont bien plus qu’un simple rendez-vous festif. «C’est une superbe vitrine, on y présente nos produits du millésime précédent, parfois des plus anciens, et on tisse des liens qui dépassent le jour J», explique Sophie Dugerdil. Si les ventes directes ont diminué au fil des années, l’impact reste important sur la visibilité et la fidélisation des clients.
Un millésime 2024 expressif malgré les caprices du climat
L’année viticole 2024 n’a pas été de tout repos. Le gel printanier a réduit les rendements dans plusieurs régions genevoises, mais la qualité est au rendez-vous. «C’était une année très compliquée dans les vignes, mais le résultat est là», confie la vigneronne. Les blancs, déjà en bouteille, se montrent «très expressifs». Les rouges commencent à révéler leur potentiel, même s’ils n’ont pas la structure des millésimes solaires. «Chaque année est différente. Comme le dit un collègue: on ne fait pas du Coca-Cola.»
Malgré une quantité plus restreinte, les stocks permettent de répondre à la demande. «Ce sera un petit millésime, mais avec du bon vin», assure-t-elle.
Une dynamique locale et associative
À Dardagny, les festivités se dérouleront aussi dans la cour du château, où des sociétés locales assureront la restauration. «Cela permet de faire vivre l’associatif, tout en donnant un coup de main aux producteurs», souligne Sophie Dugerdil.
L’organisation mise également sur la mobilité douce. Les transports publics sont gratuits pour les personnes préalablement inscrites, et la météo favorable devrait inciter les visiteurs à se déplacer à vélo ou en train. Une solution conviviale mais logistique : «C’est difficile de repartir avec une palette entière derrière son vélo, mais les gens reviennent ensuite. C’est aussi l’objectif de cette journée.»
Une extension urbaine le dimanche à la rue Lissignol
Pour celles et ceux qui ne peuvent pas se rendre en campagne samedi, une alternative s’offre en ville dimanche 25 mai. La rue Lissignol accueillera de 11 h à 17 h l’ensemble des producteurs de la boutique Les Cuvées du Terroir, avec stands de dégustation et ambiance festive. «C’est une manière de prolonger les Caves ouvertes et de permettre aux urbains de découvrir nos vins dans un autre cadre», indique Sophie Dugerdil.
Consommer local: un acte concret
Malgré la qualité reconnue des productions locales, la consommation de vin suisse reste en baisse. Un paradoxe que déplore la vigneronne : «Notre production représente moins de 40% de la consommation suisse. Il n’y a aucune raison que les stocks restent pleins.» Pour elle, il est temps d’agir au-delà des discours : «Il faut arrêter de voter vert tout en prenant l’avion chaque week-end. Consommer local, c’est agir pour la cohérence et le bon sens.»
À déguster ce week-end
Les visiteurs du Domaine Dugerdil pourront goûter les vins du millésime 2024, notamment les blancs comme le chasselas ou le sauvignon, ainsi que des rouges de 2023 ou 2022 selon les stocks disponibles. «Le gamay s’exprime très bien, et pour les grillades, notre mondeuse tient parfaitement la route.» Le tout avec modération évidemment.
Les rues de Vernier se transforment en galerie à ciel ouvert jusqu'au 30 décembre. Pour le projet "Vernier s'affiche", la ville expose les linogravures d'une artiste verniolane, créées d'après un voyage en Arctique.
Fanny Kopp a créé ces linogravures au retour de plusieurs semaines de voyage sur un bateau dans le Grand Nord. Aux côtés d'un équipage scientifique, elle observe la fragilité du milieu marin et la présence du vivant, indique le communiqué.
Elle a collecté toutes ces observations dans un carnet de voyage, entre quelques croquis et végétaux séchés. A son retour, elle s'en inspire pour créer cette série. Ses grandes linogravures vont être exposées sur les panneaux d'affichage des rues de Vernier, qui a retiré toute publicité commerciale de son domaine public depuis janvier 2024.
Avec ces oeuvres, Fanny Kopp a voulu "rendre leur majesté à ces animaux et paysages que nous voyons trop souvent de loin", explique-t-elle dans le communiqué. Cette édition se prolongera par une exposition au foyer de la Salle du Lignon, du 3 au 7 février, avec des soirées récit, des ateliers et démonstrations de gravure animés par l'artiste.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève-Servette a officialisé mardi l'arrivée de l'attaquant canadien Derick Brassard. Âgé de 38 ans, il a disputé 1131 matches de NHL, et a signé jusqu'au terme de la saison en cours chez les Aigles.
Champion du monde en 2016 avec le Canada, Brassard a passé 16 ans dans la ligue nord-américaine pour totaliser 613 points (dont 240 buts et 373 assists). Le Québecois avait mis fin à sa carrière à la suite d'une blessure à la cheville en 2023, alors qu'il évoluait chez les Ottawa Senators en NHL.
Désormais guéri et désireux de retrouver la glace, son CV a convaincu les dirigeants genevois. "Son leadership affirmé sera un atout majeur sur la glace comme dans le vestiaire, afin d'aider le groupe à atteindre ses objectifs", a notamment déclaré le directeur sportif du GHSC Marc Gautschi, cité dans le communiqué de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, Palexpo va construire une nouvelle salle de congrès multifonctionnelle nommée "Pavillon". Elle pourra accueillir jusqu'à 4000 personnes dès 2028, ce qui en fera la plus grande salle de Suisse selon son directeur, Claude Membrez.
"Pavillon répond aux besoins actuels des salons et des congrès", a déclaré Claude Membrez, en présentant le projet aux médias au sein de la Halle 1 mardi. Selon lui, les organisateurs se focalisent aujourd'hui davantage sur la qualité des lieux d'accueil que sur les mètres carrés.
Accueillir des congrès dans les halles demande actuellement une lourde infrastructure. "Cette salle pérenne permettra de gagner du temps et de l'argent", a souligné la conseillère d'Etat Delphine Bachmann. Construite en épicéa suisse, avec un système d'éclairage et de sonorisation, elle couvrira 4000 mètres carrés dans la Halle 1.
L'investissement avoisinera les 25 millions de francs. Il comprend le crédit de 12,6 millions débloqué par le Grand Conseil fin octobre et des investissements privés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Credit KEYSTONE Source KEYSTONE Byline CHRISTIAN BEUTLER
Cela fait 60 ans qu’on y parle sexualité, contraception ou grossesse. L'Unité de santé sexuelle et planning familial des HUG célèbre six décennies d'existence cette année. Le lieu permet d’offrir des consultations gratuites et confidentielles en matière de sexualité.
Créé en 1965, le planning familial était le premier centre de santé sexuelle non médicalisé de Suisse. Angela Walder-Lamas y est Conseillère en santé sexuelle. Elle rappelle dans quel contexte l’unité a été créé.
Angela Walder-Lamas
Conseillère en santé sexuelle au planning familial
Angela Walder-LamasConseillère en santé sexuelle au planning familial
Angela Walder-LamasConseillère en santé sexuelle au planning familial
"Au départ, le but était de lutter contre l'avortement. On pensait qu'il allait y avoir beaucoup de couples mariés ou du moins fiancés qui allaient venir pouvoir se renseigner sur la contraception. Et finalement, la cible n'était pas tellement là où on pensait qu'elle allait être."
Si sa mission à l’époque était de réduire le nombre d’avortements, l’unité a su s'adapter aux changements de la société. Que cherchent les personnes qui consultent aujourd’hui?
La réponse de la Docteure Sara Arserver, Médecin Responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG.
la Docteure Sara Arsever
Médecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
la Docteure Sara Arsever Médecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
la Docteure Sara Arsever Médecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
"Les rendez-vous tournent beaucoup autour de la santé reproductive quand même. Et lors des entretiens c'est vraiment toute la santé sexuelle qui ressort."
Aujourd’hui le droit à l'avortement est menacé notamment aux Etats-Unis, où il est même devenu interdit dans certains Etats. Ces menaces sont-elles aussi d'actualité chez nous?
La Dre Sara Arsever
Médecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
La Dre Sara ArseverMédecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
La Dre Sara ArseverMédecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
Avec 5 avortements pour 1'000 femmes par année, la Suisse se classe en tête des pays avec le taux d’avortements le plus bas, en comparaison internationale. Alors que notre système ne facilite pas l’accès à la contraception, selon la Docteure Sara Arsever.
Docteure Sara Arsever
Médecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
Docteure Sara ArseverMédecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
Docteure Sara ArseverMédecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG
La campagne d'achats tests menée en 2025 dans les commerces genevois pour vérifier le respect de l'interdiction de la vente d'alcool à des mineurs de moins de 16 ans fait apparaître 14% d'infractions. Sur 198 tentatives d'achat, 28 ventes illégales ont été constatées.
Pour la première fois, le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a assumé seul la responsabilité des contrôles et a ciblé les ventes d'alcools distillés, tels que la vodka ou le Martini, a indiqué mardi le Département de la santé et des mobilités (DSM). Les achats tests ont eu lieu dans des kiosques, épiceries de quartiers, tabacs et supermarchés en zones urbaines et périurbaines.
Les infractions concernent les petits commerces mais aussi les supermarchés, "un type d'établissements jusque-là considéré comme peu exposé à ce risque", souligne le DSM. Les produits choisis et les zones n'ayant jamais été contrôlés, aucune récidive n'a été constatée. En 2023 et 2024, les contrôles portaient sur la vente d'alcools fermentés dans la restauration.
Sanctions financières
Un rapport d'inspection a été remis à chaque commerce en infraction, avec l'obligation de mettre à jour l'autocontrôle pour garantir le respect des exigences légales, de former le personnel et de mettre en place un système fiable de vérification de l'âge des clients. S'y ajoutent des sanctions financières, incluant amendes et frais de contrôle. Le montant de l'amende sera doublé en cas de récidive.
Le SCAV poursuivra ses actions de contrôle en 2026, en élargissant les vérifications à d'autres types de boissons alcooliques ou fermentées et à de nouveaux points de vente, précise le DSM. Il veillera également à ce que les obligations d'autocontrôle et de formation du personnel soient pleinement respectées dans tous les établissements autorisés à vendre de l’alcool.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats