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International

Trump annonce de pharaoniques investissements saoudiens

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Le contrat a été signé lors d'une visite du président américain Donald Trump en Arabie saoudite. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Reçu avec tous les égards en Arabie saoudite, Donald Trump a empoché selon la Maison Blanche de pharaoniques promesses d'investissements et d'achats saoudiens, en particulier dans la défense et l'intelligence artificielle.

Le président républicain, accompagné de plusieurs grands patrons dont son allié Elon Musk, avait promis d'encaisser de "gros chèques" pendant son déplacement, fidèle à son approche diplomatique transactionnelle. Il a signé mardi avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane un "partenariat économique stratégique".

L'exécutif américain a estimé le montant revenant aux Etats-Unis à 600 milliards de dollars, ce qui correspond au chiffre qu'avait avancé le dirigeant de facto du royaume saoudien en janvier. En particulier, l'Arabie saoudite doit, selon un communiqué américain, acheter pour 142 milliards de dollars d'équipements militaires "de pointe", ce qui en ferait, d'après la même source, le "plus important (contrat de défense) de l'histoire".

Par ailleurs la société saoudienne DataVolt va engager "20 milliards de dollars dans des centres de données et des infrastructures énergétiques liés à l'intelligence artificielle" aux Etats-Unis, toujours selon la Maison Blanche.

Cette dernière a aussi évoqué des contrats technologiques d'un montant total de 80 milliards de dollars, impliquant Google, les éditeurs de logiciels Oracle et Salesforce, ou le géant des semi-conducteurs AMD.

Pompe et complicité

Mohammed ben Salmane a réservé au milliardaire républicain de 78 ans, sensible à la pompe protocolaire, un accueil sur mesure, avec escorte d'avions de combat, garde à cheval et fastes du palais royal. La cordialité évidente entre les deux hommes, que l'on a vu deviser avec animation et force sourires, a marqué cette première journée de déplacement.

"Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup", a insisté Donald Trump. La tournée du président américain doit ensuite l'emmener au Qatar puis aux Emirats arabes unis.

Si l'on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s'agit du premier déplacement majeur à l'étranger depuis le début du second mandat. Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international.

La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique. Du côté des pays visités, l'enjeu est aussi de s'assurer le soutien d'un président impulsif, qui prône un désengagement militaire et stratégique des Etats-Unis, en dehors des environs géographiques immédiats de la première puissance mondiale.

Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l'art du "deal" diplomatique autant qu'économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l'Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire.

Cadeau qatari

Mais aussi la Syrie ou encore Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d'empirer. Le président américain s'est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui prévenu mardi que l'armée israélienne entrerait "avec toute (sa) force" dans la bande de Gaza dans les jours à venir. Dans ce contexte, la normalisation des relations de l'Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l'agenda.

Ryad assure en effet qu'aucun progrès n'est envisageable sans l'établissement d'un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais. Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.

Donald Trump doit se rendre mercredi au Qatar, une étape qui a déjà un parfum de bagarre politique. L'opposition aux Etats-Unis lui reproche d'avoir accepté "le plus gros pot-de-vin étranger de l'histoire récente", selon les mots du chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer.

La famille royale du Qatar a offert à Donald Trump un Boeing 747-8 pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l'utiliser après son mandat. Le président américain a répliqué que l'avion était un "cadeau temporaire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Opération de "vengeance" US contre l'EI en Syrie

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Pete Hegseth, secrétaire à la Défense des Etats-Unis, a annoncé une opération de "vengeance" en Syrie, après l'attaque attribuée à l'EI qui a coûté la vie à deux soldats américains et un interprète. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

L'armée américaine a débuté vendredi une opération en Syrie pour "éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement", a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.

Il s'agit d'une "réponse directe" et d'une "déclaration de vengeance" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: "Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer."

Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom, a lui évoqué sur la même plateforme une frappe "massive", sans donner davantage de détails.

Des frappes ont été menées dans le désert près de la ville de Homs et dans des zones rurales près de Deir ez-Zor et Raqqa, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire syrienne.

Aux explosions ont succédé "des éclats de tirs de calibre moyen dans le désert" au sud-ouest de Raqqa, a déclaré un responsable de la province, ajoutant qu'il s'agit de zones sous le contrôle du gouvernement syrien.

L'homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C'est la première fois qu'un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d'une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis.

Le groupe djihadiste Etat islamique avait contrôlé la région de Palmyre avant d'être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019.

Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.

Lors de la visite du président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, à Washington le mois dernier, Damas avait rejoint la coalition internationale antidjihadiste menée par les Etats-Unis.

Les forces américaines en Syrie sont notamment déployées dans les zones sous contrôle kurde dans le nord, ainsi que dans la base d'Al-Tanf, près de la frontière jordanienne.

Le retour au pouvoir de Donald Trump, sceptique de manière générale sur les déploiements de soldats américains à l'étranger, pose la question du maintien de cette présence militaire.

Le Pentagone avait annoncé en avril que les Etats-Unis réduiraient de moitié le nombre de soldats américains en Syrie, dont l'effectif total actuel n'est pas officiellement connu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Affaire Haenel: la suite du procès en appel renvoyée au 23 janvier

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Le procès du cinéaste Christophe Ruggia a été renvoyé en appel au 23 janvier. Il est jugé pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La cour d'appel de Paris a remis vendredi au 23 janvier la suite du procès en appel du cinéaste Christophe Ruggia. Il est jugé à Paris pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans.

A 20h00, la cour avait seulement eu le temps de procéder à l'interrogatoire laborieux du réalisateur de 60 ans, tandis qu'Adèle Haenel trépignait sur le banc de la partie civile, alors que le dossier n'était audiencé que sur une après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela

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Donald Trump a laissé planer le doute vendredi sur une possible guerre entre les Etats-Unis et le Venezuela (archives). (© KEYSTONE/EPA/AARON SCHWARTZ / POOL)

Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela, lors d'une interview diffusée vendredi, au moment où les Etats-Unis accentuent leur pression sur Caracas avec un blocus pétrolier.

"Non, je ne l'exclus pas", a déclaré le président américain à la chaîne américaine NBC News, lors d'un entretien téléphonique enregistré la veille. Donald Trump accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro, l'une de ses bêtes noires, d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, ce que l'intéressé dément.

Nicolas Maduro "sait exactement ce que je veux (...). Il le sait mieux que personne", a déclaré le républicain, refusant cependant de dire si son objectif était de le renverser. Le président américain a annoncé en début de semaine un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela.

Il a déclaré lors de l'interview que d'autres saisies de pétroliers auront lieu, après celle la semaine dernière d'un navire qui transportait des barils de brut vénézuélien.

Dispositif militaire important

Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.

Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre.

"Le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les Etats-Unis", a souligné lors d'une conférence de presse vendredi le secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui s'est dit "pas inquiet" par le soutien apporté par la Russie au Venezuela. Il a également affirmé que "rien n'empêcherait" Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire

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Le premier ministre libanais Nawaf Salam a annoncé vendredi un nouveau projet de loi bancaire qui doit sortir le Liban de la crise. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.

"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.

Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.

Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.

Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.

Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.

Restaurer le secteur

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".

L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.

Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.

Banques "en colère"

"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.

Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.

La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.

M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.

En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.

Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.

Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'accès à la fontaine de Trevi va devenir payant pour les touristes

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L'accès à la fontaine de Trevi à Rome va bientôt coûter deux euros pour les touristes (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/FABIO FRUSTACI)

Les touristes devront bientôt verser deux euros pour avoir accès à la fontaine de Trevi à Rome. Seuls les résidents de la ville étant exemptés, a annoncé vendredi le maire de Rome Roberto Gualtieri.

Le monument, qui attire chaque jour de vastes foules, restera visible gratuitement à distance, mais l'accès de proximité sera réservé aux détenteurs de billets, a indiqué le maire dans une conférence de presse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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